- GaranceNeoprof expérimenté
Hé oui... Correction des copies test le 23...Cripure a écrit:Comment ça, on vous remet les copies le 29 ??? L'épreuve a lieu le 19 !
Remise des copies le 29 (lundi) et nous devons les corriger pour le vendredi...
Le délai étant un peu court, nous avons reçu un mail nous donnant le droit d'aller jusqu'au dimanche 16h30
- trompettemarineMonarque
Chez nous c'est quasi pareil pour les terminales, on nous remet les copies le 25 (l'épreuve a lieu le 22) et on doit entrer les notes avant le 2.
Par chance, nous n'avons pas les oraux.
Par chance, nous n'avons pas les oraux.
- User5899Demi-dieu
(J'ai coupé vos aimableries sur ma personne, dont vous pourriez vous dispenser par la simple fonction "ignorer".)capucine42 a écrit:je détesterais tomber sur vos listes non problématisées et sur les copies de vos élèves qui auront eu 8 évaluations en un an, j'avoue ne pas être à la hauteur de votre génie.
Au moins auront-ils eu des cours. Mais votre propos est vraiment intéressant, là, pour le coup. Parce qu'avec 32 semaines de cours, je serais curieux de savoir comment on peut faire plus de 8 vraies évaluations avec 8 corrigés. Vous semblez penser que les élèves ne s'en sortiront pas, mais bon sang, combien en avez-vous fait quand vous étiez élève ? Certes, avant internet, j'en donnais aussi à la maison, c'est vrai. Mais 8 devoirs sur l'année, c'est quand même un nombre plus qu'acceptable. Ou alors, on donne un bidule de 5 minutes. Désolé, mais mes élèves ont besoin de cours.
Quant à "mes listes non problématisées"... Alors je les ai en main, les belles problématiques des collègues ! Parlons-en !
"Dans quelle mesure Don Juan est-il un personnage détestable ?"
"Dans quelle mesure Figaro est-il un personnage pré-révolutionnaire ?"
"Dans quelle mesure L'Etranger est-il un roman de l'absurde ?"
Si c'est ça, les belles problématiques des descriptifs, hein... La-men-ta-ble.
- zabriskieÉrudit
C'est vrai qu'elles sont bien tartes ces problématiques Ce sont des vraies ?
- User5899Demi-dieu
Ben oui, tiens ! Sinon, ce ne serait pas drôle. Enfin, ça ne l'est pas non plus...zabriskie a écrit:C'est vrai qu'elles sont bien tartes ces problématiques Ce sont des vraies ?
- zabriskieÉrudit
Je colle des problématiques dans mes séquences, mais j'avoue me demander à quoi ça sert à part à remplir la case prévue à cet effet... Elles sont jolies, hein, mais je crois qu'elles ne servent à rien.
Si mes élèves ont compris les textes de la séquence, et sont capables de dire des trucs intelligents dessus, ça me va très bien. D'ailleurs, je l'avoue : pour les LA, très souvent, je conduis avec eux l'étude du texte, et ce sont eux qui me réclament, tout à la fin, ladite problématique. Et là, j'en invente deux trois pour leur faire plaisir En fait, c'est un truc que j'oublie, ça me paraît totalement artificiel.
Si mes élèves ont compris les textes de la séquence, et sont capables de dire des trucs intelligents dessus, ça me va très bien. D'ailleurs, je l'avoue : pour les LA, très souvent, je conduis avec eux l'étude du texte, et ce sont eux qui me réclament, tout à la fin, ladite problématique. Et là, j'en invente deux trois pour leur faire plaisir En fait, c'est un truc que j'oublie, ça me paraît totalement artificiel.
- OxfordNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:
Quant à "mes listes non problématisées"... Alors je les ai en main, les belles problématiques des collègues ! Parlons-en !
"Dans quelle mesure Don Juan est-il un personnage détestable ?"
"Dans quelle mesure Figaro est-il un personnage pré-révolutionnaire ?"
"Dans quelle mesure L'Etranger est-il un roman de l'absurde ?"
Si c'est ça, les belles problématiques des descriptifs, hein... La-men-ta-ble.
Dites-moi que c'est une blague !...
- User5899Demi-dieu
Bah non.
Mais je suis heureux de ces réactions horrifiées, parce que parfois, en dépit de celle qui m'insulte d'être génial ( :lol: ), j'ai le sentiment d'être un crétin de faire autrement que ce genre de quichitude.
Mais je suis heureux de ces réactions horrifiées, parce que parfois, en dépit de celle qui m'insulte d'être génial ( :lol: ), j'ai le sentiment d'être un crétin de faire autrement que ce genre de quichitude.
- zabriskieÉrudit
La première remporte la palme. En quoi est-ce une question qui permet de conduire une étude littéraire des textes ??
- User5899Demi-dieu
Mais ma chère, le programme de 2011 insiste bien sur l'approche émotive des texteszabriskie a écrit:La première remporte la palme. En quoi est-ce une question qui permet de conduire une étude littéraire des textes ??
- Une passanteEsprit éclairé
et pis, moi, j'l'aime beaucoup Dom Juan, et je ne le trouve pas vraiment détestable !
- User5899Demi-dieu
"Don Juan, c'est l'homme auquel rêve la femme dans les bras d'un homme. Cet homme fût-il Don Juan" :lol:Une passante a écrit:et pis, moi, j'l'aime beaucoup Dom Juan, et je ne le trouve pas vraiment détestable !
Georges Perros, Papiers collés
- zabriskieÉrudit
Cripure a écrit:Mais ma chère, le programme de 2011 insiste bien sur l'approche émotive des texteszabriskie a écrit:La première remporte la palme. En quoi est-ce une question qui permet de conduire une étude littéraire des textes ??
Je ne suis pas franchement contre le fait de prendre en compte ce que peut nous faire ressentir le texte pour trouver des entrées d'étude pertinentes ; en revanche, cela n'est qu'une dimension, et je ne vois toujours pas comment une telle question peut englober toute l'étude d'une oeuvre. C'est tout de même très très restrictif...
- User5899Demi-dieu
En fait, ce n'est pas cet angle qui m'ennuie. C'est l'artifice d'affirmer la réponse dès le début et de la travestir en question. Si on cherche, on n'a pas la réponse à l'avance.zabriskie a écrit:Cripure a écrit:Mais ma chère, le programme de 2011 insiste bien sur l'approche émotive des texteszabriskie a écrit:La première remporte la palme. En quoi est-ce une question qui permet de conduire une étude littéraire des textes ??
Je ne suis pas franchement contre le fait de prendre en compte ce que peut nous faire ressentir le texte pour trouver des entrées d'étude pertinentes ; en revanche, cela n'est qu'une dimension, et je ne vois toujours pas comment une telle question peut englober toute l'étude d'une oeuvre. C'est tout de même très très restrictif...
- zabriskieÉrudit
C'est ça. C'est très artificiel, car très fermé. On atteint les limites de la notion de problématique avec des lycéens : les textes ne leur posent pas d'autres problèmes que celui de leur compréhension - et c'est bien normal pour certains textes, et certains élèves ! - alors commençons par là...
- User5899Demi-dieu
Je préférerais partir du constat que le personnage de Don Juan est éloigné des personnages habituels chez Molière pour formuler quelque chose comme "Don Juan : un personnage de comédie ?"
- zabriskieÉrudit
Là, vous partez de l'étonnement, sans l'expliquer d'emblée.
- NLM76Grand Maître
Quoique les questions évoquées me paraissent réductrices, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. Je trouve que dire "je vais vous montrer que" en intro et "je vous ai bien montré que" en conclusion est une façon intéressante de tenir un discours. D'autre part, on peut concevoir qu'on va mettre cette thèse à l'épreuve. "Dans quelle mesure DJ est-il détestable" n'implique pas qu'on montre seulement que Molière le rend détestable, mais aussi particulièrement séduisant (je mesure non seulement sa détestabilité mais aussi son antidétestabilité), voire admirable; ce qui amènera une conclusion sur l'ambiguïté du personnage.Cripure a écrit:En fait, ce n'est pas cet angle qui m'ennuie. C'est l'artifice d'affirmer la réponse dès le début et de la travestir en question. Si on cherche, on n'a pas la réponse à l'avance.zabriskie a écrit:Cripure a écrit:
Mais ma chère, le programme de 2011 insiste bien sur l'approche émotive des textes
Je ne suis pas franchement contre le fait de prendre en compte ce que peut nous faire ressentir le texte pour trouver des entrées d'étude pertinentes ; en revanche, cela n'est qu'une dimension, et je ne vois toujours pas comment une telle question peut englober toute l'étude d'une oeuvre. C'est tout de même très très restrictif...
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
Mais d'où sort l'envie/l'idée de montrer dans quelle mesure il est détestable ?nlm76 a écrit:Quoique les questions évoquées me paraissent réductrices, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. Je trouve que dire "je vais vous montrer que" en intro et "je vous ai bien montré que" en conclusion est une façon intéressante de tenir un discours. D'autre part, on peut concevoir qu'on va mettre cette thèse à l'épreuve. "Dans quelle mesure DJ est-il détestable" n'implique pas qu'on montre seulement que Molière le rend détestable, mais aussi particulièrement séduisant (je mesure non seulement sa détestabilité mais aussi son antidétestabilité), voire admirable; ce qui amènera une conclusion sur l'ambiguïté du personnage.Cripure a écrit:En fait, ce n'est pas cet angle qui m'ennuie. C'est l'artifice d'affirmer la réponse dès le début et de la travestir en question. Si on cherche, on n'a pas la réponse à l'avance.zabriskie a écrit:
Je ne suis pas franchement contre le fait de prendre en compte ce que peut nous faire ressentir le texte pour trouver des entrées d'étude pertinentes ; en revanche, cela n'est qu'une dimension, et je ne vois toujours pas comment une telle question peut englober toute l'étude d'une oeuvre. C'est tout de même très très restrictif...
Quand je m'interroge sur le statut de personnage de comédie, je mets en évidence une tension entre ce qu'est d'ordinaire une comédie (chose que je puis enseigner a priori) et la première impression après une lecture cursive de Don Juan. C'est une piste de recherche. Du point de vue de la démarche, ça me satisfait davantage.
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