- RoninMonarque
Moi je veux bien Justinette mais qui finance ? qui s'assure que celui prétend transmettre un savoir maîtrise vraiment celui-ci ? qui contrôle le fonctionnement ( pour éviter les phénomènes sectaires par exemple ) ?
- VolubilysGrand sage
Pas besoin de financement pour la desco, vu qu'on ne demande rien à l'enfant, on le laisse en liberté et il se débrouille tout seul.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- RoninMonarque
Ah ben c'est sûr, vu comme ça, il ne risque pas d'apprendre grand chose...bon, je m'arrête là, les délires rousseauistes ça me facilite le transit intestinal.
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- ShajarVénérable
Mais Justinette, en dehors des grandes idées et des belles phrases, vous faites comment, concrètement ?
- florestanGrand sage
Ronin a écrit:Ah ben c'est sûr, vu comme ça, il ne risque pas d'apprendre grand chose...bon, je m'arrête là, les délires rousseauistes ça me facilite le transit intestinal.
:lol:
- AncolieExpert spécialisé
Volubilys a écrit:Vous remarquerez que Justinette ne participe pas, ne discute pas, n'apporte rien à la discussion. Elle a balancé sa liste et un copier-coller de blabla d'un magazine à la limite de la dérive sectaire (oui, Nexus, c'est plus que très orienté)...
donc bon...
Et je remarque que vous passez beaucoup de temps à balancer sur les uns et les autres.
Volubilys a écrit:
Par ailleurs, il ne faut pas confondre desco et scolarisation à la maison ; la desco c'est ne rien enseigner à l'enfant, mais alors rien de rien, l'enfant doit se débrouiller. L'enfant ne fait que ce qu'il veut quand il veut, et s'il ne veut pas apprendre à lire, il restera illettré avec la bénédiction de ses parents.
C'est un pur fantasme, vous n'avez pas dû rencontrer beaucoup d'enfants instruits en famille.
- ShajarVénérable
Mais ce n'est pas exactement ce que dit Volubylis ? Que la déscolarisation, ce n'est pas l'instruction en famille ?Ancolie a écrit:Volubilys a écrit:
Par ailleurs, il ne faut pas confondre desco et scolarisation à la maison ; la desco c'est ne rien enseigner à l'enfant, mais alors rien de rien, l'enfant doit se débrouiller. L'enfant ne fait que ce qu'il veut quand il veut, et s'il ne veut pas apprendre à lire, il restera illettré avec la bénédiction de ses parents.
C'est un pur fantasme, vous n'avez pas dû rencontrer beaucoup d'enfants instruits en famille.
- AncolieExpert spécialisé
Etre déscolarisé c'est ne plus aller à l'école il me semble.
- VolubilysGrand sage
Justement, je disais de ne pas pas confondre scolarisation à la maison avec la descolarisation. Relisez ce que j'ai écris dans mon message.Ancolie a écrit:Volubilys a écrit:
Par ailleurs, il ne faut pas confondre desco et scolarisation à la maison ; la desco c'est ne rien enseigner à l'enfant, mais alors rien de rien, l'enfant doit se débrouiller. L'enfant ne fait que ce qu'il veut quand il veut, et s'il ne veut pas apprendre à lire, il restera illettré avec la bénédiction de ses parents.
C'est un pur fantasme, vous n'avez pas dû rencontrer beaucoup d'enfants instruits en famille.
la scolarisation à la maison : enfant instruit par la famille.
descolarisation tel quelle est présenté sur ce sujet (il faut donc lire tout le sujet avant de hurler au loup) : pas d'instruction du tout.
Je participe à ce sujet de discussion depuis le début, j'ai lu les articles proposés par ceux qui ont lancé le sujet, j'ai regardé des vidéos et film, j'ai même lu certain ouvrage de la bibliographie qu'on nous propose.
Non justement, la descolarisation volontaire, ce n'est pas juste ne plus mettre ses enfants à l'école, c'est plus d'école du tout : ni en collectivité ni dans l'intimité de la famille, c'est ne plus instruire ses enfants.Ancolie a écrit:Etre déscolarisé c'est ne plus aller à l'école il me semble.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- AncolieExpert spécialisé
Volubilys a écrit:Justement, je disais de ne pas pas confondre scolarisation à la maison avec la descolarisation. Relisez ce que j'ai écris dans mon message.Ancolie a écrit:Volubilys a écrit:
Par ailleurs, il ne faut pas confondre desco et scolarisation à la maison ; la desco c'est ne rien enseigner à l'enfant, mais alors rien de rien, l'enfant doit se débrouiller. L'enfant ne fait que ce qu'il veut quand il veut, et s'il ne veut pas apprendre à lire, il restera illettré avec la bénédiction de ses parents.
C'est un pur fantasme, vous n'avez pas dû rencontrer beaucoup d'enfants instruits en famille.
la scolarisation à la maison : enfant instruit par la famille.
descolarisation tel quelle est présenté sur ce sujet (il faut donc lire tout le sujet avant de hurler au loup) : pas d'instruction du tout.
Je participe à ce sujet de discussion depuis le début, j'ai lu les articles proposés par ceux qui ont lancé le sujet, j'ai regardé des vidéos et film, j'ai même lu certain ouvrage de la bibliographie qu'on nous propose.
La scolarisation ne se fait qu'à l'école. je ne hurle pas aux loups, c'est vous qui faites une affaire personnelle (depuis le début) avec cette histoire de pétards et d'agression qui vous effraie visiblement. Le modèle proposé par le site n'est pas unique. Si demain j'instruis mon enfant à la maison (ce n'est pas l'école), il sera déscolarisé .
Ici la discussion s'est ouverte à autre chose que le site du "Mal", vous la ramenez sans cesse aux protagonistes du début qui ne sont plus là, c'est avec eux qu'il faut aller discuter non?
Ce n'est pas la lecture de quelques ouvrages qui fait l'expérience du "terrain", vous le savez n'est-ce pas, les enseignants ne cessent de le revendiquer.
- the educatorFidèle du forum
Bon, la descolarisation, techniquement, c'est d'instruire ses enfants autrement qu'en les confiant à l'école. Il y a a peu près consensus sur le terme.
Quand tu parles de ne pas instruire du tout, tu oublies deux choses: la première, c'est que des enfants, dans un milieu stimulant, apprennent. Assez naturellement en fait. Pas en courant dans les bois, non, mais en observant les adultes, et faisant avec eux, en participant à leur vie culturelle et intellectuelle.
La seconde c'est qu'il n'est pas possible de refuser l'instruction à ses enfants. C'est la loi. Il y a des tas de situations d'apprentissage qui ne relève pas de la posture de classe. L'école n'a pas le monopole de la transmission de savoirs, ni de l'accompagnement d'enfants à travers ce chemin.
Donc oui, Volubylis, tu nages dans tes fantasmes.
Quand tu parles de ne pas instruire du tout, tu oublies deux choses: la première, c'est que des enfants, dans un milieu stimulant, apprennent. Assez naturellement en fait. Pas en courant dans les bois, non, mais en observant les adultes, et faisant avec eux, en participant à leur vie culturelle et intellectuelle.
La seconde c'est qu'il n'est pas possible de refuser l'instruction à ses enfants. C'est la loi. Il y a des tas de situations d'apprentissage qui ne relève pas de la posture de classe. L'école n'a pas le monopole de la transmission de savoirs, ni de l'accompagnement d'enfants à travers ce chemin.
Donc oui, Volubylis, tu nages dans tes fantasmes.
- the educatorFidèle du forum
Ce dont je suis sur, c'est que pour un enfant de 5 ou 6 ans, devoir mettre en défaut, en tant que parent, le "maître" qui à la charge de mes enfants 5 heures par jours, 4 jours et demi par semaine, c'est problématique. Parce que pour un enfant de cet âge, faire la différence entre ce qui est juste ou non des les propos, dans l'attitude de son enseignant, prendre ce qui est valable pour se défier de ce sur quoi l'adulte en face est léger, c'est impossible, et ça pose des conflits de loyauté qui me paraissent dangereux également.ben2510 a écrit:"l'adulte en face de lui dit des conneries"
Hum.
On se construit avec des modèles, mais aussi avec des contre modèles.
Reste à apprendre aux enfants à ne pas tout gober et à exercer leur esprit critique.
comment vois-tu la répartition des tâches famille/école/autre sur ce sujet ?
Et puis il y a l'impregnation, tout ces gestes que tu vois faire, que tu reproduis (nous les premiers dans nos pratiques professionnelles par exemple) dans un premier temps faute de mieux, en attendant d'avoir le recul pour réexaminer tout ça.
Ce n'est pas impossible, mais c'est une perte cruelle de temps et d’énergie pour un enfant, qu'il pourrait consacrer à autre chose (y compris des apprentissages d'ailleurs). Pour un adulte également, à ceci près que la soumission de l'enfant est totale, et qu'il va devoir passer un bon millier d'heures avec son contre exemple, et que le pouvoir de nuisance de celui est tel qu'il vaut mieux "faire comme il dit". Même si c'est idiot.
- Reine MargotDemi-dieu
On peut bien sûr enseigner autrement qu'à l'école, ce qui est agaçant c'est l'accusation permanente d'autoritarisme et de tyrannie contre l'école publique, alors qu'elle permet d'instruire tous ceux qui n'ont pas les moyens d'avoir des parents à domicile ou un précepteur qui leur fassent cours .
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- VolubilysGrand sage
La "descolarisation volontaire" est un mouvement de non instruction, c'est tout. Justinette a copier coller leur tract et l'article de nexus vient d'eux.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- the educatorFidèle du forum
Mais rien que leur site à eux parle en préambule d'une "skhole"... Tu trouves des tas de sites de parents qui partagent leurs démarches y compris d'accompagnement dans les savoirs...
Enfin bref, il faut arrêter de raconter n'importe quoi, ce que tu fais relève de la plus complète désinformation.
Enfin bref, il faut arrêter de raconter n'importe quoi, ce que tu fais relève de la plus complète désinformation.
- JEMSGrand Maître
Pour amener du grain à moudre dans le débat, sur une circonscription voisine de la mienne, nous sommes passés de 13 cas de scolarisation "à l'extérieur de l'école" - je préfère ce terme générique - à 44 rien que pour cette rentrée scolaire.
Toutes les familles ont été reçues par un membre de l'IA. De l'avis de mon ami, les motivations pour sortir les enfants du système actuel sont multiples (cela va de la phobie scolaire à des aspects un peu plus délicats tels que la morale religieuse ou le détachement de la famille de la société).
Toutes les familles ont été reçues par un membre de l'IA. De l'avis de mon ami, les motivations pour sortir les enfants du système actuel sont multiples (cela va de la phobie scolaire à des aspects un peu plus délicats tels que la morale religieuse ou le détachement de la famille de la société).
- the educatorFidèle du forum
oui et non, le fait que tu parles de "scolarisation" ne désigne qu'une partie des démarches également. Instruction à l’extérieur de l'école, c'est très bien. C'est d'ailleurs ce que dit la loi.Jems a écrit:nous sommes passés de 13 cas de scolarisation "à l'extérieur de l'école" - je préfère ce terme générique -
- justinetteNiveau 4
Je n'ai à aucun moment copié-collé un article de Nexus, c'était mon expression à100% ! J'ai simplement signalé que le prochain numéro était sur le sujet... :shock:
Prenons un exemple que je connais bien. Une enfant de 8 ans, qui n'aime point l'école dans sa partie "scolaire" : "se lever tôt, faire le trajet, rester assise, écouter la maîtresse etc. etc. etc." mais qui manifeste le désire d'aller à l'école uniquement parce que c'est là qu'il y a des gens de son âge ("les copines"). En quelques jours, la partie "scolaire" l'emportant finalement en négatif sur le désir de socialisation, cette enfant veut beaucoup moins aller à l'école et commence à faire sauter bon nombre de journée ou demi-journée, car ses parents font le choix de respecter à 100% la volonté de l'enfant. Mais cette enfant souhaite garder la possibilité d'aller à l'école quand elle le voudra. Eh bien, vous le savez comme moi que cela n'est pas possible. Rapidement, il va falloir faire le choix entre "l'instruction à domicile" ou "l'école". Peut-on simplement questionner ce manque de liberté à ce niveau, et chercher éventuellement ce qu'il manque à cette société dans ce genre d'exemple qui est somme toute banal ? Ou bien faut-il simplement brandir "ce qui est", "la loi", "les contingences", "la sécurité", "la faisabilité", "l'argent" etc. etc. Peut-on aussi questionner dans ce fil : tous ces jeunes qui simplement ignorent que l'école n'est pas obligatoire et que d'autres possibilités existent ? Il y a une foultitude de questions en lien avec ce sujet, qui ne sont pas forcément subversives.
C'est comme si un juriste s'empêchait de chercher sur "un vide juridique" parce que ce vide EST et qu'il faut donc l'accepter. Mon ressenti est qu'il y'a un p'tit côté majoritairement de type Créon chez les fonctionnaires et professeurs, qui manque d'équilibre avec la posture Antigone des choses. C'est comme pour le régime politique. On peut toujours rétorquer à ceux qui militent pour une vraie démocratie d'assemblée, que ce n'est pas possible, que ça va être le chaos, le bordel etc. Pareil pour la propriété privée, pour l'énergie etc. (Si je venais vous faire un topo contre la propriété privée, y'aurait aussi toutes les levées de bouclier habituelles...) Mais donc, l'éternel dialectique Créon/Antigone, Conservatisme / progressisme etc. me paraît sérieusement déséquilibrée.
Enfin, je voudrais rappeler qu'il n'y aura jamais personne sur ce forum qui milite pour l'ignorance ou le fait de passer sa vie à manger et à dormir, pourquoi en douter ? Les desco aussi souhaite une immense circulation des apprentissages pour élever le niveau de la population entière, donc même si vous pensez qu'ils s'y prennent mal, il ne faut pas leur attribuer des choses fausses pour autant.
Et puis, je voudrais si c'est possible vous inviter à un peu de distance avec le terme de propagande. Avec ce terme, si on a l'image d'une pub coca-cola, débile, qui clignote, c'est sûr qu'on se dit que c'est exagéré. Mais si on le prend de façon plus sociologique, en ce sens qu'une propagande peut contenir des savoirs intellectuels et culturels bien réels, en ce sens que la propagande est simplement ce qui s'oppose à la diversité naturelle. Quand vous allez dans un lycée, vous n'avez pas accès la diversité naturelle des savoirs et pratiques humaines, vous rejoignez bien une structure de l'État et des programmes bien précis conçus par l'État, donc une propagande dans l'intérêt de l'État. Idem si vous rejoignez une association ou un autre "groupe". L'inverse de la propagande c'est la diversité naturelle. Faut prendre ce terme, si possible, non comme une insulte mais de façon purement sociologique. Et le mieux est aussi de ne pas s'attarder dessus.
Prenons un exemple que je connais bien. Une enfant de 8 ans, qui n'aime point l'école dans sa partie "scolaire" : "se lever tôt, faire le trajet, rester assise, écouter la maîtresse etc. etc. etc." mais qui manifeste le désire d'aller à l'école uniquement parce que c'est là qu'il y a des gens de son âge ("les copines"). En quelques jours, la partie "scolaire" l'emportant finalement en négatif sur le désir de socialisation, cette enfant veut beaucoup moins aller à l'école et commence à faire sauter bon nombre de journée ou demi-journée, car ses parents font le choix de respecter à 100% la volonté de l'enfant. Mais cette enfant souhaite garder la possibilité d'aller à l'école quand elle le voudra. Eh bien, vous le savez comme moi que cela n'est pas possible. Rapidement, il va falloir faire le choix entre "l'instruction à domicile" ou "l'école". Peut-on simplement questionner ce manque de liberté à ce niveau, et chercher éventuellement ce qu'il manque à cette société dans ce genre d'exemple qui est somme toute banal ? Ou bien faut-il simplement brandir "ce qui est", "la loi", "les contingences", "la sécurité", "la faisabilité", "l'argent" etc. etc. Peut-on aussi questionner dans ce fil : tous ces jeunes qui simplement ignorent que l'école n'est pas obligatoire et que d'autres possibilités existent ? Il y a une foultitude de questions en lien avec ce sujet, qui ne sont pas forcément subversives.
C'est comme si un juriste s'empêchait de chercher sur "un vide juridique" parce que ce vide EST et qu'il faut donc l'accepter. Mon ressenti est qu'il y'a un p'tit côté majoritairement de type Créon chez les fonctionnaires et professeurs, qui manque d'équilibre avec la posture Antigone des choses. C'est comme pour le régime politique. On peut toujours rétorquer à ceux qui militent pour une vraie démocratie d'assemblée, que ce n'est pas possible, que ça va être le chaos, le bordel etc. Pareil pour la propriété privée, pour l'énergie etc. (Si je venais vous faire un topo contre la propriété privée, y'aurait aussi toutes les levées de bouclier habituelles...) Mais donc, l'éternel dialectique Créon/Antigone, Conservatisme / progressisme etc. me paraît sérieusement déséquilibrée.
Enfin, je voudrais rappeler qu'il n'y aura jamais personne sur ce forum qui milite pour l'ignorance ou le fait de passer sa vie à manger et à dormir, pourquoi en douter ? Les desco aussi souhaite une immense circulation des apprentissages pour élever le niveau de la population entière, donc même si vous pensez qu'ils s'y prennent mal, il ne faut pas leur attribuer des choses fausses pour autant.
Et puis, je voudrais si c'est possible vous inviter à un peu de distance avec le terme de propagande. Avec ce terme, si on a l'image d'une pub coca-cola, débile, qui clignote, c'est sûr qu'on se dit que c'est exagéré. Mais si on le prend de façon plus sociologique, en ce sens qu'une propagande peut contenir des savoirs intellectuels et culturels bien réels, en ce sens que la propagande est simplement ce qui s'oppose à la diversité naturelle. Quand vous allez dans un lycée, vous n'avez pas accès la diversité naturelle des savoirs et pratiques humaines, vous rejoignez bien une structure de l'État et des programmes bien précis conçus par l'État, donc une propagande dans l'intérêt de l'État. Idem si vous rejoignez une association ou un autre "groupe". L'inverse de la propagande c'est la diversité naturelle. Faut prendre ce terme, si possible, non comme une insulte mais de façon purement sociologique. Et le mieux est aussi de ne pas s'attarder dessus.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
justinette a écrit:Je n'ai à aucun moment copié-collé un article de Nexus, c'était mon expression à100% ! J'ai simplement signalé que le prochain numéro était sur le sujet... :shock:
Prenons un exemple que je connais bien. Une enfant de 8 ans, qui n'aime point l'école dans sa partie "scolaire" : "se lever tôt, faire le trajet, rester assise, écouter la maîtresse etc. etc. etc." mais qui manifeste le désire d'aller à l'école uniquement parce que c'est là qu'il y a des gens de son âge ("les copines"). En quelques jours, la partie "scolaire" l'emportant finalement en négatif sur le désir de socialisation, cette enfant veut beaucoup moins aller à l'école et commence à faire sauter bon nombre de journée ou demi-journée, car ses parents font le choix de respecter à 100% la volonté de l'enfant. Mais cette enfant souhaite garder la possibilité d'aller à l'école quand elle le voudra. Eh bien, vous le savez comme moi que cela n'est pas possible. Rapidement, il va falloir faire le choix entre "l'instruction à domicile" ou "l'école". Peut-on simplement questionner ce manque de liberté à ce niveau, et chercher éventuellement ce qu'il manque à cette société dans ce genre d'exemple qui est somme toute banal ? Ou bien faut-il simplement brandir "ce qui est", "la loi", "les contingences", "la sécurité", "la faisabilité", "l'argent" etc. etc. Peut-on aussi questionner dans ce fil : tous ces jeunes qui simplement ignorent que l'école n'est pas obligatoire et que d'autres possibilités existent ? Il y a une foultitude de questions en lien avec ce sujet, qui ne sont pas forcément subversives.
C'est comme si un juriste s'empêchait de chercher sur "un vide juridique" parce que ce vide EST et qu'il faut donc l'accepter. Mon ressenti est qu'il y'a un p'tit côté majoritairement de type Créon chez les fonctionnaires et professeurs, qui manque d'équilibre avec la posture Antigone des choses. C'est comme pour le régime politique. On peut toujours rétorquer à ceux qui militent pour une vraie démocratie d'assemblée, que ce n'est pas possible, que ça va être le chaos, le bordel etc. Pareil pour la propriété privée, pour l'énergie etc. (Si je venais vous faire un topo contre la propriété privée, y'aurait aussi toutes les levées de bouclier habituelles...) Mais donc, l'éternel dialectique Créon/Antigone, Conservatisme / progressisme etc. me paraît sérieusement déséquilibrée.
Enfin, je voudrais rappeler qu'il n'y aura jamais personne sur ce forum qui milite pour l'ignorance ou le fait de passer sa vie à manger et à dormir, pourquoi en douter ? Les desco aussi souhaite une immense circulation des apprentissages pour élever le niveau de la population entière, donc même si vous pensez qu'ils s'y prennent mal, il ne faut pas leur attribuer des choses fausses pour autant.
Et puis, je voudrais si c'est possible vous inviter à un peu de distance avec le terme de propagande. Avec ce terme, si on a l'image d'une pub coca-cola, débile, qui clignote, c'est sûr qu'on se dit que c'est exagéré. Mais si on le prend de façon plus sociologique, en ce sens qu'une propagande peut contenir des savoirs intellectuels et culturels bien réels, en ce sens que la propagande est simplement ce qui s'oppose à la diversité naturelle. Quand vous allez dans un lycée, vous n'avez pas accès la diversité naturelle des savoirs et pratiques humaines, vous rejoignez bien une structure de l'État et des programmes bien précis conçus par l'État, donc une propagande dans l'intérêt de l'État. Idem si vous rejoignez une association ou un autre "groupe". L'inverse de la propagande c'est la diversité naturelle. Faut prendre ce terme, si possible, non comme une insulte mais de façon purement sociologique. Et le mieux est aussi de ne pas s'attarder dessus.
Justement je ne trouve pas du tout saine l'idée qu'il faut en permanence adapter l'institution à l'individu. Une part de l'apprentissage scolaire réside aussi dans la confrontation quotidienne à une "obligation" : comprenez-moi bien, qu'on décide de ne pas aller à l'école c'est une chose, mais l'école à la carte, c'est hors de question et ça me paraît complètement destructeur. Qu'est-ce qu'on inculque à des jeunes en formation quand on leur dit "viens quand tu veux" ???
- JEMSGrand Maître
the educator a écrit:oui et non, le fait que tu parles de "scolarisation" ne désigne qu'une partie des démarches également. Instruction à l’extérieur de l'école, c'est très bien. C'est d'ailleurs ce que dit la loi.Jems a écrit:nous sommes passés de 13 cas de scolarisation "à l'extérieur de l'école" - je préfère ce terme générique -
Je valide , effectivement ce terme correspond mieux aux diverses situations.
- RoninMonarque
C'ets sûr que dans la vie active, à l'hôpital, dans la rue, tout le monde s'adaptera à leur bon vouloir ou comment créer des adultes rois..
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ronin a écrit:C'ets sûr que dans la vie active, à l'hôpital, dans la rue, tout le monde s'adaptera à leur bon vouloir ou comment créer des adultes rois..
Entièrement d'accord.
- justinetteNiveau 4
Manque toujours, toujours, semble-t-il, une troisième voie.... "Roi" ou "Esclave" ? Entre les deux ? Rien ? L'homme libre, qui sait faire bon usage de sa liberté et qui respecte celle des autres ? Car la liberté n'est pas la licence ! Oui, nous vivons en société, oui la liberté finit où... Mais la liberté quoi, ce n'est point être un despote que d'en disposer. Est-ce que ce n'est pas parce que chaque être finit par l'abandonner que nous la perdons tous, individuellement et collectivement ? Être libre d'aller à l'école ou de ne pas y aller. Ça serait avoir toute licence et être un roi ? Cela nous conduirait à vouloir ensuite toute licence en toute matière ? Non.
- ZagaraGuide spirituel
Je veux avoir la liberté d'être ignorante.
Ce qui est beau avec la rhétorique néolibérale c'est qu'ils opposent la "liberté" à tout en croyant qu'une liberté totale est un bien en soi.
Je veux avoir la liberté de manger de la bouffe cancérigène si j'en ai envie.
Je veux avoir la liberté de pouvoir travailler 20h par jour et 7 jours sur 7.
Je veux avoir la liberté de polluer avec mon 4x4 de 4 tonnes alors que j'habite en centre-ville et non pas en brousse.
Que répondre à ce genre de rhétorique quand on est progressiste ? La "liberté" est devenue le prétexte de tous les excès et de toutes les déraisons.
Ce qui est beau avec la rhétorique néolibérale c'est qu'ils opposent la "liberté" à tout en croyant qu'une liberté totale est un bien en soi.
Je veux avoir la liberté de manger de la bouffe cancérigène si j'en ai envie.
Je veux avoir la liberté de pouvoir travailler 20h par jour et 7 jours sur 7.
Je veux avoir la liberté de polluer avec mon 4x4 de 4 tonnes alors que j'habite en centre-ville et non pas en brousse.
Que répondre à ce genre de rhétorique quand on est progressiste ? La "liberté" est devenue le prétexte de tous les excès et de toutes les déraisons.
- justinetteNiveau 4
La liberté de se faire du mal ou (et - car ça va avec - ) de faire du mal aux autres ? Et faudrait assimiler ça à la liberté de ne point aller à l'école (et d'y retourner quand on le souhaite) ?! La liberté de se faire du mal ou de faire du mal aux autres, ce n'est pas ça dont je parlais et j'y suis tout aussi opposée que vous.
- ZagaraGuide spirituel
Déscolariser un enfant c'est lui faire du mal, oui.
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