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- User17706Bon génie
Balthazaard a écrit:Pépère a écrit:Exactement la moitié de ton âge, Thalia de G.
Je précise que je sais, par (courte) expérience, que dans la réaction de l'instant, nous pouvons être amenés à prendre une mauvaise décision, adopter une posture inadaptée, déraper, en gestes ou en paroles. Je ne fais pas mieux qu'un autre. C'est pourquoi ces événements doivent nous amener à réfléchir : comment faire, une fois qu'il est clairement posé que nous ne pouvons pas réagir comme ça. Plutôt que d'improbables "modules de gestion de classes", il serait déjà bon que nous autres, enseignants, soyons vraiment formés à la "conduite à tenir en cas de ..." (violences physiques, violences verbales, dégradation de matériel, etc.). Je pense que la complexité de certaines situations pourrait être aplanie si nous connaissions la procédure à adopter dans tel ou tel cas. Sans cela, il est effectivement facile de considérer a posteriori que l'enseignant a toujours eu la mauvaise réaction.
Ce sont vraiment des propos sérieux? Et donnés par qui? Des disciples de ghandi? D'anciens commandos sous forme de cours de self défense?
Il faut être réaliste, le seul fait de demander "une formation" pour réagir face aux exemples cités place ipso facto ces exemples dans la normalité alors qu'ils sont tout à fait inacceptable et que la réflexion (ou l'action) doit être largement en amont.
Absolument. Merci d'avoir souligné ce qui devrait être une évidence.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Catalunya a écrit:L'intérêt? Ne pas craquer en tapant sur l'élève. Et il peut tout à fait comprendre, il suffit d'écouter en cours de français, ce qu'il fait peut-être.
OK, j'avais mal compris ton premier message, je croyais que tu aurais précisément affiché ton mépris dans des termes formulé dans un langage trop châtié.
Parce que je sais que certains collègues font ça, mais je pense vraiment que c'est contre-productif, ça ne peut qu'accroître les malentendus.
- Anne-BlanchettNiveau 5
Annabel Lee a écrit:La formation à l'éthique et à la déontologie du métier et à la gestion de classe est égale à zéro pour tous les enseignants contractuels qui débutent.
On lâche des adultes dans la fosse aux lions, c'est tout.
Il ne faut pas s'étonner de tels faits.
Je suis on ne peut plus d'accord car je suis maître auxiliaire et malgré ma deuxième année, il y a des moments où j'ai l'impression d'être arrivée hier dans l'EN et que c'est une vraie jungle qui peut rendre parano.
- piescoModérateur
Annabel Lee a écrit:dandelion a écrit:En tout cas, il serait temps que les autorités se penchent sur le problème des établissements calmes. Il me semble que c'est toujours là que les problèmes arrivent. Il faut supprimer les établissements calmes!
Oh que oui !
Dans celui où je suis ou plutôt étais stagiaire, dans ma matière, personne n'aura été titularisé, en deux ans. Ben oui, les rapports de l'ESPE qui disent que tu sanctionnes trop durement ces élèves mal élevés, ça n'aide pas à être titularisé !
Oh, désolée de lire ça. J'espère que tu pourras valider ton année malgré tout ce qu'on te fait subir.
Pour donner un coup de boule à un gamin il faut être sacrément énervé. Thalia a raison, nous ne savons rien de ce que ce collègue a vécu depuis la rentrée.
- DimkaVénérable
Pourquoi pas ? Il y a pas mal de métiers où on admet que telle ou telle situation n’est pas normale, ni acceptable, mais où on donne des conseils de comportement à adopter, face à ces situations, pour se protéger (physiquement, psychologiquement, juridiquement), pour être le plus efficace possible, et pour agir en conformité avec la loi. À l’éducation nationale, on se contente de prendre des airs indignés, mais concrètement, rien n’est fait, et aucun conseil valable n’est donné (je zappe les conseils espe du genre « si les élèves sont pénibles/violents/psychopathes, c’est uniquement de votre faute, faites des cours plus intéressants «), donc quand tu débarques, tu es démuni, tu dois réinventer l’eau tiède tout seul, et si tu n’y arrives pas (ou pas comme il faut, sachant que ce qu’il faut reste toujours implicite), tu n’est pas titularisé.Balthazaard a écrit:Pépère a écrit:Exactement la moitié de ton âge, Thalia de G.
Je précise que je sais, par (courte) expérience, que dans la réaction de l'instant, nous pouvons être amenés à prendre une mauvaise décision, adopter une posture inadaptée, déraper, en gestes ou en paroles. Je ne fais pas mieux qu'un autre. C'est pourquoi ces événements doivent nous amener à réfléchir : comment faire, une fois qu'il est clairement posé que nous ne pouvons pas réagir comme ça. Plutôt que d'improbables "modules de gestion de classes", il serait déjà bon que nous autres, enseignants, soyons vraiment formés à la "conduite à tenir en cas de ..." (violences physiques, violences verbales, dégradation de matériel, etc.). Je pense que la complexité de certaines situations pourrait être aplanie si nous connaissions la procédure à adopter dans tel ou tel cas. Sans cela, il est effectivement facile de considérer a posteriori que l'enseignant a toujours eu la mauvaise réaction.
Ce sont vraiment des propos sérieux? Et donnés par qui? Des disciples de ghandi? D'anciens commandos sous forme de cours de self défense?
Il faut être réaliste, le seul fait de demander "une formation" pour réagir face aux exemples cités place ipso facto ces exemples dans la normalité alors qu'ils sont tout à fait inacceptable et que la réflexion (ou l'action) doit être largement en amont.
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- User5899Demi-dieu
Vous faites erreur, d'où mon latin plus haut. Nous n'avons pas le droit, mais nous pouvons, et c'est bien le problème. En justice, le coup de folie est une circonstance atténuante, d'ailleurs.Pépère a écrit:Exactement la moitié de ton âge, Thalia de G.
Je précise que je sais, par (courte) expérience, que dans la réaction de l'instant, nous pouvons être amenés à prendre une mauvaise décision, adopter une posture inadaptée, déraper, en gestes ou en paroles. Je ne fais pas mieux qu'un autre. C'est pourquoi ces événements doivent nous amener à réfléchir : comment faire, une fois qu'il est clairement posé que nous ne pouvons pas réagir comme ça.
- AshtrakFidèle du forum
Si mon fils prend un coup de tête d'un prof, quelle que soit la raison, le problème majeur de ce prof à l'avenir sera représenté par moi-même.
Car je sais donner les coups de boule, moi.
Frapper un élève de cinquième ? Pourquoi pas réintroduire les châtiments corporels dès le CP, histoire qu'on dresse tous ces morveux !
Car je sais donner les coups de boule, moi.
Frapper un élève de cinquième ? Pourquoi pas réintroduire les châtiments corporels dès le CP, histoire qu'on dresse tous ces morveux !
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- dandelionVénérable
+1 Il y a tout de même des techniques de gestion des conflits qui sont enseignées. Mon mari a suivi des cours quand il travaillait dans des endroits un peu 'tendus'. Evidemment ça ne permet pas de prévenir ni de résoudre tous les problèmes, mais ça peut éviter certainement de mal réagir dans certaines situations. Le problème c'est que toutes ces techniques demandent de partager les problèmes, or, dans les établissements calmes, il n'y a pas de problèmes à partager.Dimka a écrit:Pourquoi pas ? Il y a pas mal de métiers où on admet que telle ou telle situation n’est pas normale, ni acceptable, mais où on donne des conseils de comportement à adopter, face à ces situations, pour se protéger (physiquement, psychologiquement, juridiquement), pour être le plus efficace possible, et pour agir en conformité avec la loi. À l’éducation nationale, on se contente de prendre des airs indignés, mais concrètement, rien n’est fait, et aucun conseil valable n’est donné (je zappe les conseils espe du genre « si les élèves sont pénibles/violents/psychopathes, c’est uniquement de votre faute, faites des cours plus intéressants «), donc quand tu débarques, tu es démuni, tu dois réinventer l’eau tiède tout seul, et si tu n’y arrives pas (ou pas comme il faut, sachant que ce qu’il faut reste toujours implicite), tu n’est pas titularisé.Balthazaard a écrit:Pépère a écrit:Exactement la moitié de ton âge, Thalia de G.
Je précise que je sais, par (courte) expérience, que dans la réaction de l'instant, nous pouvons être amenés à prendre une mauvaise décision, adopter une posture inadaptée, déraper, en gestes ou en paroles. Je ne fais pas mieux qu'un autre. C'est pourquoi ces événements doivent nous amener à réfléchir : comment faire, une fois qu'il est clairement posé que nous ne pouvons pas réagir comme ça. Plutôt que d'improbables "modules de gestion de classes", il serait déjà bon que nous autres, enseignants, soyons vraiment formés à la "conduite à tenir en cas de ..." (violences physiques, violences verbales, dégradation de matériel, etc.). Je pense que la complexité de certaines situations pourrait être aplanie si nous connaissions la procédure à adopter dans tel ou tel cas. Sans cela, il est effectivement facile de considérer a posteriori que l'enseignant a toujours eu la mauvaise réaction.
Ce sont vraiment des propos sérieux? Et donnés par qui? Des disciples de ghandi? D'anciens commandos sous forme de cours de self défense?
Il faut être réaliste, le seul fait de demander "une formation" pour réagir face aux exemples cités place ipso facto ces exemples dans la normalité alors qu'ils sont tout à fait inacceptable et que la réflexion (ou l'action) doit être largement en amont.
Je ne dois pas sortir assez souvent, mais, il n'y a que moi que ça interpelle qu'il lui ait donné un coup de boule? En dehors de la violence forcément disproportionnée, le geste choisi est aussi très particulier non?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ashtrak a écrit:Si mon fils prend un coup de tête d'un prof, quelle que soit la raison, le problème majeur de ce prof à l'avenir sera représenté par moi-même.
Car je sais donner les coups de boule, moi.
Frapper un élève de cinquième ? Pourquoi pas réintroduire les châtiments corporels dès le CP, histoire qu'on dresse tous ces morveux !
Je suis totalement d'accord. Je n'ose pas le dire trop fort, parce que si j'ai bien lu certains messages du forum, considérer qu'il faut respecter l'intégrité physique des élèves mène à l'accusation d'être un parent qui a un enfant "monchérimoncoeur" (c'est, je crois, un élément de langage assez courant par ici).
Je ne suis pas un parent chiant. Au contraire. Mon fils, en CP, a fait une seule grosse connerie, rapportée par sa maîtresse, il a copié sur sa voisine. Eh bien c'est MOI qui lui ai donné une punition et je l'ai déjà prévenu que s'il prenait un jour une punition à l'école, je la doublerai. Ma mère a toujours fait comme ça, et du coup je ne faisais pas le malin quand j'en avais une.
Mais filer un coup de boule, quand même! Après, je me dis peut-être ça précisément parce que mes enfants sont petits, mais je ne peux pas imaginer que je laisse passer ça.
- dandelionVénérable
Cela dit personne n'a dit qu'il trouvait ça normal, non? Le professeur va évidemment être poursuivi.
- Escargot GéantNiveau 8
dandelion a écrit:
+1 Il y a tout de même des techniques de gestion des conflits qui sont enseignées. Mon mari a suivi des cours quand il travaillait dans des endroits un peu 'tendus'. Evidemment ça ne permet pas de prévenir ni de résoudre tous les problèmes, mais ça peut éviter certainement de mal réagir dans certaines situations. Le problème c'est que toutes ces techniques demandent de partager les problèmes, or, dans les établissements calmes, il n'y a pas de problèmes à partager.
Je ne dois pas sortir assez souvent, mais, il n'y a que moi que ça interpelle qu'il lui ait donné un coup de boule? En dehors de la violence forcément disproportionnée, le geste choisi est aussi très particulier non?
Je trouve ça bizarre aussi. Je ne visualise pas du tout la scène (élève assis devant un ordinateur, professeur debout derrière lui et qui lui met un coup de boule?)
Bon après je n'ai jamais reçu ni donné de coup de boule de ma vie, il y a peut-être des techniques spéciales...
Et oui ce geste est très particulier.
- DimkaVénérable
Idem, et puis je ne vois pas comment un adulte peut donner un coup de boule à un cinquième. Peut-être que j’ai des préjugés sur la taille des cinquièmes, aussi…Escargot Géant a écrit:Je ne visualise pas du tout la scène (élève assis devant un ordinateur, professeur debout derrière lui et qui lui met un coup de boule?)
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- gnafron2004Grand sage
Certains de mes 5è sont plus grands que moi… bon, ok, c'est pas très difficile!
- MrHabitué du forum
Certains sur ce fil répondent sans réfléchir... littéralement bille en tête !
- JEMSGrand Maître
C'est une agression physique, point. Excusez-moi, même si nos nerfs lâchent, c'est quand même gravissime et jamais un collègue n'aura mon soutien dans ces cas précis.
- User5899Demi-dieu
Non mais on est d'accord, Marcel, pas question de mettre un coup de boule ou de poing ou de Gaffiot Si c'est moi qui suis visé, j'ai seulement dit que devant certains élèves insupportables et dans un contexte de classe qui peut se révéler très tendu à certains moments, un dérapage violent n'est pas à exclure et, quoi qu'on en dise, il est possible à défaut d'être admissible. D'où l'appréciation judiciaire, qui doit être individuelle et circonstanciée.Marcel Khrouchtchev a écrit:Ashtrak a écrit:Si mon fils prend un coup de tête d'un prof, quelle que soit la raison, le problème majeur de ce prof à l'avenir sera représenté par moi-même.
Car je sais donner les coups de boule, moi.
Frapper un élève de cinquième ? Pourquoi pas réintroduire les châtiments corporels dès le CP, histoire qu'on dresse tous ces morveux !
Je suis totalement d'accord. Je n'ose pas le dire trop fort, parce que si j'ai bien lu certains messages du forum, considérer qu'il faut respecter l'intégrité physique des élèves mène à l'accusation d'être un parent qui a un enfant "monchérimoncoeur" (c'est, je crois, un élément de langage assez courant par ici).
Je ne suis pas un parent chiant. Au contraire. Mon fils, en CP, a fait une seule grosse connerie, rapportée par sa maîtresse, il a copié sur sa voisine. Eh bien c'est MOI qui lui ai donné une punition et je l'ai déjà prévenu que s'il prenait un jour une punition à l'école, je la doublerai. Ma mère a toujours fait comme ça, et du coup je ne faisais pas le malin quand j'en avais une.
Mais filer un coup de boule, quand même! Après, je me dis peut-être ça précisément parce que mes enfants sont petits, mais je ne peux pas imaginer que je laisse passer ça.
Tout ceci me rappelle qu'il y a dix ou quinze ans, le président du conseil régional de Franche Comté a fait voter une délibération pour payer sur deniers publics l'amende d'un prof qui avait été condamné pour avoir giflé un élève. Ça avait fait un certain bruit... Ou était-ce en Alsace ? Je confonds peut-être.
- MrHabitué du forum
Dimka a écrit:Idem, et puis je ne vois pas comment un adulte peut donner un coup de boule à un cinquième. Peut-être que j’ai des préjugés sur la taille des cinquièmes, aussi…Escargot Géant a écrit:Je ne visualise pas du tout la scène (élève assis devant un ordinateur, professeur debout derrière lui et qui lui met un coup de boule?)
C'est sur, cette histoire n'a ni queue ni tête.
- leyadeEsprit sacré
dandelion a écrit:En tout cas, il serait temps que les autorités se penchent sur le problème des établissements calmes. Il me semble que c'est toujours là que les problèmes arrivent. Il faut supprimer les établissements calmes!
:Lool:
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Cripure a écrit:
Non mais on est d'accord, Marcel, pas question de mettre un coup de boule ou de poing ou de Gaffiot Si c'est moi qui suis visé, j'ai seulement dit que devant certains élèves insupportables et dans un contexte de classe qui peut se révéler très tendu à certains moments, un dérapage violent n'est pas à exclure et, quoi qu'on en dise, il est possible à défaut d'être admissible. D'où l'appréciation judiciaire, qui doit être individuelle et circonstanciée.
Non, non, je ne pensais pas à vous en écrivant mon message, plutôt à une impression d'ensemble, pas de problème!
- PépèreNiveau 4
Balthazaard a écrit:Pépère a écrit:Exactement la moitié de ton âge, Thalia de G.
Je précise que je sais, par (courte) expérience, que dans la réaction de l'instant, nous pouvons être amenés à prendre une mauvaise décision, adopter une posture inadaptée, déraper, en gestes ou en paroles. Je ne fais pas mieux qu'un autre. C'est pourquoi ces événements doivent nous amener à réfléchir : comment faire, une fois qu'il est clairement posé que nous ne pouvons pas réagir comme ça. Plutôt que d'improbables "modules de gestion de classes", il serait déjà bon que nous autres, enseignants, soyons vraiment formés à la "conduite à tenir en cas de ..." (violences physiques, violences verbales, dégradation de matériel, etc.). Je pense que la complexité de certaines situations pourrait être aplanie si nous connaissions la procédure à adopter dans tel ou tel cas. Sans cela, il est effectivement facile de considérer a posteriori que l'enseignant a toujours eu la mauvaise réaction.
Ce sont vraiment des propos sérieux? Et donnés par qui? Des disciples de Gandhi? D'anciens commandos sous forme de cours de self défense?
Il faut être réaliste, le seul fait de demander "une formation" pour réagir face aux exemples cités place ipso facto ces exemples dans la normalité alors qu'ils sont tout à fait inacceptables et que la réflexion (ou l'action) doit être largement en amont.
Etre réaliste, à mon sens, c'est plutôt intégrer le fait que ces conduites et ces événements existent ... et s'y préparer. Ou au moins, par la connaissance de procédures réglementaires, éviter d'ajouter de la faute professionnelle - voire pénale - à une situation qui est déjà une situation de détresse pour l'enseignant. Ma perspective est bien celle de la protection du collègue, placé face à une difficulté qu'il n'a évidemment pas choisie. Et, à mon sens, la réponse ne se trouve pas dans un module de psychologie sociale ou de psychopédagogie, mais dans un sensibilisation à des éléments de droit.
- ÆnésidèmeNiveau 6
Faudrait-il une formation pour expliquer la loi aux enseignants ?Pépère a écrit:
Etre réaliste, à mon sens, c'est plutôt intégrer le fait que ces conduites et ces événements existent ... et s'y préparer. Ou au moins, par la connaissance de procédures réglementaires, éviter d'ajouter de la faute professionnelle - voire pénale - à une situation qui est déjà une situation de détresse pour l'enseignant. Ma perspective est bien celle de la protection du collègue, placé face à une difficulté qu'il n'a évidemment pas choisie. Et, à mon sens, la réponse ne se trouve pas dans un module de psychologie sociale ou de psychopédagogie, mais dans un sensibilisation à des éléments de droit.
Ne pas frapper ne relève pas d'un règlement interne à l'éducation nationale !
D'autre part, s'il faut être prêt à parer tout ce qui peut arriver, il faut alors faire dépendre le concours d'un brevet de secourisme.
- dandelionVénérable
Ligne de défense, face à un juge amateur de football: 'mais, M'sieur l'juge, il avait insulté ma mère'. C'est la relaxe assurée.
- DanskaProphète
Ænésidème a écrit:Faudrait-il une formation pour expliquer la loi aux enseignants ?
Ne pas frapper ne relève pas d'un règlement interne à l'éducation nationale !
D'autre part, s'il faut être prêt à parer tout ce qui peut arriver, il faut alors faire dépendre le concours d'un brevet de secourisme.
Ne pas frapper relève même du bon sens, pas seulement de la loi - il y a quand même des moyens plus civilisés de s'exprimer, même face à des élèves pénibles
- Petit HS :
- Sérieusement, une formation aux premiers secours ne serait pas toujours superflue : un de mes collègues m'a raconté qu'il avait dû réanimer un élève qui s'était évanoui et ne respirait plus, l'année dernière. Je ne pense pas que j'aurais été capable d'en faire autant
- RabelaisVénérable
C'est marrant que tu dises ça , Danska, je me demandais justement pourquoi s' il faut obligatoirement passer le brevet de secourisme avant de tenter le CRPE , il n'est même pas cité pour le CAPES?
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- DanskaProphète
Rabelais a écrit:C'est marrant que tu dises ça , Danska, je me demandais justement pourquoi s' il faut obligatoirement passer le brevet de secourisme avant de tenter le CRPE , il n'est même pas cité pour le CAPES?
Bonne question - tu viens de m'apprendre qu'il était obligatoire pour le CRPE, je n'étais même pas au courant
- Guillaume le GrandFidèle du forum
Sans doute parce qu'il y a déjà du personnel médical dans les établissements du secondaireRabelais a écrit:C'est marrant que tu dises ça , Danska, je me demandais justement pourquoi s' il faut obligatoirement passer le brevet de secourisme avant de tenter le CRPE , il n'est même pas cité pour le CAPES?
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
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- Un enseignant suspendu et objet d'une plainte pour avoir "bousculé" des élèves.
- [Mulhouse - collège Villon] « Un enseignant suspendu pour avoir montré des dessins de Charlie » (lemonde.fr)
- Un enseignant convoqué au tribunal pour avoir fait des avances à une élève de 11 ans
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