- HonchampDoyen
Bonjour
Faire réfléchir sur guerre d'anéantissement, oui. Voir en quoi cette 2ème GM est différente de la 1ère , oui.
Voir que les Nazis se comportent différemment à l'Est et à l'Ouest, oui. Etudier le génocide des Juifs et le génocide partiel des Tziganes oui.
Ce qui me gêne est que ce vocabulaire puisse être requis au DNB.
Certains élèves (pourtant braves) ont peu de capacités (ben, oui, il faut le dire). Donc, seule solution, leur donner une définition simple et leur faire annônner régulièrement. Et les autres soupirent...
Autre problème: je suis gênée par la définition de ce concept, c'est pour cela que je l'ai cité.
J'aimerais votre avis, d'ailleurs, car cela a été notre question développée de 2ème DNB blanc, par manque de sujet possible entre nous ( on ne traite pas le programme dans le même ordre en histoire.
Nous sommes 2 à faire chronologique. Et 2 à faire thématique : toutes les questions mondiales/internationales. Puis la France).
Donc, Oradour sur Glane , est-ce que cela fait partie de la guerre d'anéantissement ?
Le génocide : il appartient à la guerre d'anéantissement, ou bien il est "à part" ?
Les tapis de bombes sur l'Allemagne, guerre d'anéantissement ?
Plus de civils morts que de militaires, guerre d'anéantissement ?
C'est aussi parce que j'ai l'impression que ce terme "anéantissement " est galvaudé, à géométrie variable, que je regrette qu'il soit exigible en 3ème.
Je préférerais pouvoir le citer, entre crochets : dans mon "code de fonctionnement", cela veut dire : "vous le notez. Vous n'êtes pas obligé de l'apprendre ou de le retenir". C'est "du plus".
C'est ma manière de faire de l'enseignement différencié : tout le monde n'a pas la même quantité de trace écrite, ou en tout cas, pas les mêmes mots.
Par ailleurs, on se moque des EPS/istes qui jargonnent, mais avec nos "interfaces" en géo, on n'est pas mal ! Zones de contact, ce serait plus clair.
Et nos "flux"... Déplacements ?
Ouf, au collège on n'a pas d'archipel métropolitain mondial....
Sincèrement, j'aimerais bien qu'on débatte de "Guerre d'anéantissement".
Cordialement
Faire réfléchir sur guerre d'anéantissement, oui. Voir en quoi cette 2ème GM est différente de la 1ère , oui.
Voir que les Nazis se comportent différemment à l'Est et à l'Ouest, oui. Etudier le génocide des Juifs et le génocide partiel des Tziganes oui.
Ce qui me gêne est que ce vocabulaire puisse être requis au DNB.
Certains élèves (pourtant braves) ont peu de capacités (ben, oui, il faut le dire). Donc, seule solution, leur donner une définition simple et leur faire annônner régulièrement. Et les autres soupirent...
Autre problème: je suis gênée par la définition de ce concept, c'est pour cela que je l'ai cité.
J'aimerais votre avis, d'ailleurs, car cela a été notre question développée de 2ème DNB blanc, par manque de sujet possible entre nous ( on ne traite pas le programme dans le même ordre en histoire.
Nous sommes 2 à faire chronologique. Et 2 à faire thématique : toutes les questions mondiales/internationales. Puis la France).
Donc, Oradour sur Glane , est-ce que cela fait partie de la guerre d'anéantissement ?
Le génocide : il appartient à la guerre d'anéantissement, ou bien il est "à part" ?
Les tapis de bombes sur l'Allemagne, guerre d'anéantissement ?
Plus de civils morts que de militaires, guerre d'anéantissement ?
C'est aussi parce que j'ai l'impression que ce terme "anéantissement " est galvaudé, à géométrie variable, que je regrette qu'il soit exigible en 3ème.
Je préférerais pouvoir le citer, entre crochets : dans mon "code de fonctionnement", cela veut dire : "vous le notez. Vous n'êtes pas obligé de l'apprendre ou de le retenir". C'est "du plus".
C'est ma manière de faire de l'enseignement différencié : tout le monde n'a pas la même quantité de trace écrite, ou en tout cas, pas les mêmes mots.
Par ailleurs, on se moque des EPS/istes qui jargonnent, mais avec nos "interfaces" en géo, on n'est pas mal ! Zones de contact, ce serait plus clair.
Et nos "flux"... Déplacements ?
Ouf, au collège on n'a pas d'archipel métropolitain mondial....
Sincèrement, j'aimerais bien qu'on débatte de "Guerre d'anéantissement".
Cordialement
- ElyasEsprit sacré
Euh, Honchamp, c'est quoi un génocide partiel ?
- InvitéInvité
Le mot de "novlangue" utilisé par le Figaro me semble gênant compte-tenu bien sûr de son contexte de création et surtout ce qu'est pour Orwell la finalité de ce langage (restreindre la pensée). Ici il me semble que le débat porte plus sur un langage spécialisé, un "technolecte". Toute discipline de recherche et de théorisation me semble-t-il en produit un. Après on peut gloser sur le ridicule des mots produits pour désigner quelque chose qui semble très trivial, mais en général le mot technique signifie toujours quelque chose de plus (y compris me semble-t-il dans le cas du ballon et de la piscine). Pour l'histoire il me semble que les exemples que vous donnez illustrent bien ceci. Utiliser "interface" à la place de "zone de contact" renvoie le mot à un sens beaucoup plus précis, à savoir une zone de contact qui par la rupture de continuité spatiale induit des phénomènes géographiques particuliers.
- User17706Bon génie
Certes. Mais le jargon est susceptible d'excès, comme beaucoup de choses.
- InvitéInvité
PauvreYorick a écrit:Certes. Mais le jargon est susceptible d'excès, comme beaucoup de choses.
Oui, en particulier quand il n'est pas réellement nécessaire et sert à exclure du débat ceux qui ne le maîtrisent pas.
- CasparProphète
Le jargon est parfois nécessaire est utile mais dans le cas présent il est grotesque, on est dans les Précieuses Ridicules...et la ministre qui se targue d'avoir voulu des programmes lisibles par tous: je ris!
- User17706Bon génie
Ou, c'est un phénomène largement reconnu, à compenser l'absence de scientificité par un vocabulaire qui en donne l'apparence. Je dis ça sans mépris aucun pour l'EPS, toutes les disciplines sans exception sont susceptibles de voir se développer une «didactique de» ou une «pédagogie de» qui exhibe ce symptôme. (C'est un cas très différent de celui d'un concept opératoire à l'intérieur même de la discipline, comme «guerre d'anéantissement».)
- doctor whoDoyen
De toute façon, j'ai l'impression que les programmes d'histoire sont moins conceptuels qu'avant. Le découpage des thèmes est assez classique en termes de concepts, qui restent très "naturels" : culture, société, pouvoir.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- CasparProphète
Le jargon utilisé dans les programmes de LV est légèrement moins ridicule que celui de l'EPS, mais ridicule quand même.
- HonchampDoyen
@Tamerlan :
Certes, sur le vocabulaire précis requis par chaque discipline, je suis d'accord, les mots ont un sens.
Mais au collège ? Notre rôle n'est-il pas de transposer ce vocabulaire en utilisant des mots plus simples et plus compréhensibles ?
Je dis souvent à mes élèves : "je vous donne une définition simple. Si vous la relisez dans 5 ans, vous la trouverez idiote. Mais on va commencer avec ça."
Sous-entendu, la notion recouverte par la définition se complexifiera au fur et à mesure de leurs études. On ne définit pas "socialisme" en 4ème comme à Sciences-po.
Pour certains, qui partent au CFA, restera ma définition.
Je veux absolument que les élèves puissent me définir en quelques mots ce qui est "politique", "économique", "social".
Je remarque que souvent les manuels ne se lancent pas dans ces définitions, dont on pense implicitement que les élèves les maîtrisent, ou les comprennent par imprégnation. Si on vérifie, on n'est pas déçu !
Bref, il faut donner un sens clair aux mots quand on enseigne en primaire ou au collège.
J'indique aussi aux élèves les mots "polysémiques". On l'écrit en rouge. "Attention, mot polysémique : plusieurs sens, plusieurs significations !".
Ex : communisme : celui de Marx n'est pas celui de Staline ni celui de Pierre Laurent et des élus communistes actuels.
Les racines grecques sont d'ailleurs bien utiles, je fais beaucoup de "mécanique des mots", avec "poly"", "géo", etc.
Bref, je vois ma matière comme de la vulgarisation, mais "savante", on ne fait pas n'importe quoi ! Et de la mise en garde "critique" sur ce qui entoure les élèves.
En Ed Civ de 3ème, on vient de discuter de l'idée de Sarkozy d'appeler l'UMP "les Républicains".
En revanche, à faire tout ça, toutes ces discussions et mises au point sémantiques, je ne suis pas le prof modèle d'étude de cas !
PS Elyas, je réponds quand je peux, la cuisine m'appelle !
Certes, sur le vocabulaire précis requis par chaque discipline, je suis d'accord, les mots ont un sens.
Mais au collège ? Notre rôle n'est-il pas de transposer ce vocabulaire en utilisant des mots plus simples et plus compréhensibles ?
Je dis souvent à mes élèves : "je vous donne une définition simple. Si vous la relisez dans 5 ans, vous la trouverez idiote. Mais on va commencer avec ça."
Sous-entendu, la notion recouverte par la définition se complexifiera au fur et à mesure de leurs études. On ne définit pas "socialisme" en 4ème comme à Sciences-po.
Pour certains, qui partent au CFA, restera ma définition.
Je veux absolument que les élèves puissent me définir en quelques mots ce qui est "politique", "économique", "social".
Je remarque que souvent les manuels ne se lancent pas dans ces définitions, dont on pense implicitement que les élèves les maîtrisent, ou les comprennent par imprégnation. Si on vérifie, on n'est pas déçu !
Bref, il faut donner un sens clair aux mots quand on enseigne en primaire ou au collège.
J'indique aussi aux élèves les mots "polysémiques". On l'écrit en rouge. "Attention, mot polysémique : plusieurs sens, plusieurs significations !".
Ex : communisme : celui de Marx n'est pas celui de Staline ni celui de Pierre Laurent et des élus communistes actuels.
Les racines grecques sont d'ailleurs bien utiles, je fais beaucoup de "mécanique des mots", avec "poly"", "géo", etc.
Bref, je vois ma matière comme de la vulgarisation, mais "savante", on ne fait pas n'importe quoi ! Et de la mise en garde "critique" sur ce qui entoure les élèves.
En Ed Civ de 3ème, on vient de discuter de l'idée de Sarkozy d'appeler l'UMP "les Républicains".
En revanche, à faire tout ça, toutes ces discussions et mises au point sémantiques, je ne suis pas le prof modèle d'étude de cas !
PS Elyas, je réponds quand je peux, la cuisine m'appelle !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- CarnyxNeoprof expérimenté
Un grand classique :
« Les techniques d'observation directe et vidéo, notamment pendant les périodes d'expression libre dans la salle de judo, ont permis d'objectiver un besoin d'attachement groupal compulsif dont la forme et le déroulement sont spécifiques des classes difficile de REP. On assiste durant ces périodes de jeu spontané a une véritable chorégraphie de groupe où chaque danseur est l'objet de contacts corporels successifs, distribués dans l'espace intime de chaque membre du groupe (...) Ainsi, dans un intervalle de temps limité, chaque élève est contacté plusieurs fois par l'ensemble des élèves de la classe selon une distribution précise et régulière. Ces contacts sont saturés en interactions motrices de percussion agressives simulées, de contacts préhenseurs enveloppants, de fantaisies ludomotrices, de postures inversées et contorsionnées, associées souvent à des phénomènes d'entassement et de grappes groupales. Cet attachement groupal compulsif diffuse souvent dans les parties structurées des séances, et notamment pendant les périodes d'attente ou d'apprentissage de l'activité judo. Ce comportement groupal est atténué ou absent durant les périodes d'apprentissage de la gymnastique sportive, en début de séance. Cette chorégraphie de groupe est souvent sanctionnée par les enseignants, car elle est vécue comme un véritable délire moteur (1) (...) Ces manifestations groupales ne s'accompagnent jamais de plaintes, de refus ou d'accidents, malgré les importantes prises de risque. Cet attachement groupal n'est pas violent, il est compulsif. Cette compulsivité groupale s'accompagne en effet d'un accordage interactif collectif dont la précision du fonctionnement surprend. La comparaison des données étho-cliniques montre que plus l'attachement groupal compulsif est fréquent et intense, moins l'accordage interactif codé nécessaire à la pratique du judo est intériorisé par les élèves. »
Traduction :
Les enfants font les cons avant la séance de judo.
« Les techniques d'observation directe et vidéo, notamment pendant les périodes d'expression libre dans la salle de judo, ont permis d'objectiver un besoin d'attachement groupal compulsif dont la forme et le déroulement sont spécifiques des classes difficile de REP. On assiste durant ces périodes de jeu spontané a une véritable chorégraphie de groupe où chaque danseur est l'objet de contacts corporels successifs, distribués dans l'espace intime de chaque membre du groupe (...) Ainsi, dans un intervalle de temps limité, chaque élève est contacté plusieurs fois par l'ensemble des élèves de la classe selon une distribution précise et régulière. Ces contacts sont saturés en interactions motrices de percussion agressives simulées, de contacts préhenseurs enveloppants, de fantaisies ludomotrices, de postures inversées et contorsionnées, associées souvent à des phénomènes d'entassement et de grappes groupales. Cet attachement groupal compulsif diffuse souvent dans les parties structurées des séances, et notamment pendant les périodes d'attente ou d'apprentissage de l'activité judo. Ce comportement groupal est atténué ou absent durant les périodes d'apprentissage de la gymnastique sportive, en début de séance. Cette chorégraphie de groupe est souvent sanctionnée par les enseignants, car elle est vécue comme un véritable délire moteur (1) (...) Ces manifestations groupales ne s'accompagnent jamais de plaintes, de refus ou d'accidents, malgré les importantes prises de risque. Cet attachement groupal n'est pas violent, il est compulsif. Cette compulsivité groupale s'accompagne en effet d'un accordage interactif collectif dont la précision du fonctionnement surprend. La comparaison des données étho-cliniques montre que plus l'attachement groupal compulsif est fréquent et intense, moins l'accordage interactif codé nécessaire à la pratique du judo est intériorisé par les élèves. »
Traduction :
Les enfants font les cons avant la séance de judo.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- AncolieExpert spécialisé
Botchan a écrit:Le jargon utilisé dans les programmes de LV est légèrement moins ridicule que celui de l'EPS, mais ridicule quand même.
Bah pourquoi ne pas en rire au lieu de se vexer, c'est quand même risible non?
- CasparProphète
Je ne me vexe pas, j'en ris, mais jaune quand même puisque c'est le Ministère dont je dépend qui pond des âneries pareilles.
- Mcready1Fidèle du forum
Tu parles des tâches finales ?
- CasparProphète
Je pense que la tâche finale sera très peu passée par moi avant de disparaître dans le lointain...
- User19866Expert
A cet égard, on peut se souvenir, lire ou relire une partie (ne poussons pas le vice) de la thèse d'Elisabeth Tessier :PauvreYorick a écrit:Ou, c'est un phénomène largement reconnu, à compenser l'absence de scientificité par un vocabulaire qui en donne l'apparence.
Par rapport notre vécu, élément fondamental au regard d’une sociologie compréhensive, wéberienne ou simmélienne, nous avons voulu privilégier le phénomène des médias, reflet du donné social, vu notre expérience en ce domaine depuis plus de vingt ans, dans et hors de l’Hexagone. [...]
[N]ous avons tenté d’analyser cette ambivalence de fait entre attraction et rejet ; mais aussi de définir, à l’aide d’un constat sociétal, quelle peut être la situation épistémologique de l’astrologie aujourd’hui. [...]
Un tel dialogue [entre scientifiques et astrologues] ne pourra toutefois s’établir qu’autour d’une pensée complexe, celle qui régit le Nouvel Esprit Scientifique mais aussi le paradigme astrologique - songeons à A. Breton parlant du « jeu multidialectique que l’astrologie nécessite ». Cette ouverture, cet « assouplissement de l’esprit », nous les avons pour notre part largement pratiqués sur un plan empirique jusqu’à en devenir monomaniaque - ou plutôt métanoïaque (Pareto).
- AncolieExpert spécialisé
Botchan a écrit:Je ne me vexe pas, j'en ris, mais jaune quand même puisque c'est le Ministère dont je dépend qui pond des âneries pareilles.
Je ne faisais que reprendre le titre du topic donc je pensais que professeurs d'EPS
- florestanGrand sage
Carnyx a écrit:Un grand classique :
« Les techniques d'observation directe et vidéo, notamment pendant les périodes d'expression libre dans la salle de judo, ont permis d'objectiver un besoin d'attachement groupal compulsif dont la forme et le déroulement sont spécifiques des classes difficile de REP. On assiste durant ces périodes de jeu spontané a une véritable chorégraphie de groupe où chaque danseur est l'objet de contacts corporels successifs, distribués dans l'espace intime de chaque membre du groupe (...) Ainsi, dans un intervalle de temps limité, chaque élève est contacté plusieurs fois par l'ensemble des élèves de la classe selon une distribution précise et régulière. Ces contacts sont saturés en interactions motrices de percussion agressives simulées, de contacts préhenseurs enveloppants, de fantaisies ludomotrices, de postures inversées et contorsionnées, associées souvent à des phénomènes d'entassement et de grappes groupales. Cet attachement groupal compulsif diffuse souvent dans les parties structurées des séances, et notamment pendant les périodes d'attente ou d'apprentissage de l'activité judo. Ce comportement groupal est atténué ou absent durant les périodes d'apprentissage de la gymnastique sportive, en début de séance. Cette chorégraphie de groupe est souvent sanctionnée par les enseignants, car elle est vécue comme un véritable délire moteur (1) (...) Ces manifestations groupales ne s'accompagnent jamais de plaintes, de refus ou d'accidents, malgré les importantes prises de risque. Cet attachement groupal n'est pas violent, il est compulsif. Cette compulsivité groupale s'accompagne en effet d'un accordage interactif collectif dont la précision du fonctionnement surprend. La comparaison des données étho-cliniques montre que plus l'attachement groupal compulsif est fréquent et intense, moins l'accordage interactif codé nécessaire à la pratique du judo est intériorisé par les élèves. »
Traduction :
Les enfants font les cons avant la séance de judo.
Purée ça fait peur
- florestanGrand sage
Botchan a écrit:Le jargon utilisé dans les programmes de LV est légèrement moins ridicule que celui de l'EPS, mais ridicule quand même.
Dès que je lis ce genre de prose je sens mon cerveau qui se liquéfie et mon estomac qui se retourne.
- HonchampDoyen
doctor who a écrit:De toute façon, j'ai l'impression que les programmes d'histoire sont moins conceptuels qu'avant. Le découpage des thèmes est assez classique en termes de concepts, qui restent très "naturels" : culture, société, pouvoir.
Cela dépende où est le"avant".
Quand j'ai début, ils étaient assez factuels. Il y avait de grandes notions : polythéistes, monothéistes, monarchie absolue, révolution industrielle. Mais moins de transposition quasi directe de travaux universitaires.
Ceci dit, on parle beaucoup d'histoire, mais c'est la géo qui a le plus changé. pas forcément en mal (ah, le plan à tiroirs, relief, climat, population, économie). On fait du systémique et c'est bien, selon moi.
Mais le jargon, et la géo inspirée par les universitaires ou les chercheurs est bien là, et il me semble que cela vole trop haut, et n'est pas assez culture générale (je vais me faire étrillern à quoi doit servir la géo ? )
Ex la notion d'"Habiter en 6ème". Pour moi, habiter, c'est vivre. Etudions donc comment on vit dans un milieu difficile, les contraintes, les adaptations...Je n'ai jamais compris si c'est cela qu'il fallait faire...Je n'en suis pas certaine.
Allez voir les futurs programmes de 4ème de géo, je crois qu'ils sont très conceptuels, perdent l'ancrage territorial qu'il y avait avec l'étude des Etats Unis ou d'un pays émergent (?). A vérifier.
Mais je pense au contraire qu'ils sont plus conceptuels qu'avant.ET donc plus "difficiles" pour les élèves faibles.
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- HonchampDoyen
Désolée, c'est mal relu, il y a des fautes dès les 1ères lignes. Faire ça à doctor Who, j'ai honte.
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- User19866Expert
Citons quand même la source, parce qu'elle existe vraiment André Raufast, Lionel Raufast et Gilles Bui-Xuân, « Le corps comme symptôme des dysfonctionnements éducatifs », Corps et culture [En ligne], Numéro 5 | 2000, mis en ligne le 25 février 2005. URL : http://corpsetculture.revues.org/690Carnyx a écrit:Un grand classique :
« Les techniques d'observation directe et vidéo, notamment pendant les périodes d'expression libre dans la salle de judo, ont permis d'objectiver un besoin d'attachement groupal compulsif dont la forme et le déroulement sont spécifiques des classes difficile de REP. On assiste durant ces périodes de jeu spontané a une véritable chorégraphie de groupe où chaque danseur est l'objet de contacts corporels successifs, distribués dans l'espace intime de chaque membre du groupe (...)
Traduction :
Les enfants font les cons avant la séance de judo.
- HonchampDoyen
Sur "guerre d'anéantissement", pour ceux que cela intéresse, je suis passée sur le fil "Nouveaux programmes de 3ème", c'est plus approprié qu'ici, ce n'est pas une simple histoire de jargon ! C'est une notion qui m'interroge beaucoup..
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ArtysiaVénérable
Je suis très perplexe, comme Elyas, devant l'expression génocide partiel. Tu entends quoi par là Honchamp ?
- Isis39Enchanteur
Honchamp a écrit:doctor who a écrit:De toute façon, j'ai l'impression que les programmes d'histoire sont moins conceptuels qu'avant. Le découpage des thèmes est assez classique en termes de concepts, qui restent très "naturels" : culture, société, pouvoir.
Cela dépende où est le"avant".
Quand j'ai début, ils étaient assez factuels. Il y avait de grandes notions : polythéistes, monothéistes, monarchie absolue, révolution industrielle. Mais moins de transposition quasi directe de travaux universitaires.
Ceci dit, on parle beaucoup d'histoire, mais c'est la géo qui a le plus changé. pas forcément en mal (ah, le plan à tiroirs, relief, climat, population, économie). On fait du systémique et c'est bien, selon moi.
Mais le jargon, et la géo inspirée par les universitaires ou les chercheurs est bien là, et il me semble que cela vole trop haut, et n'est pas assez culture générale (je vais me faire étrillern à quoi doit servir la géo ? )
Ex la notion d'"Habiter en 6ème". Pour moi, habiter, c'est vivre. Etudions donc comment on vit dans un milieu difficile, les contraintes, les adaptations...Je n'ai jamais compris si c'est cela qu'il fallait faire...Je n'en suis pas certaine.
Allez voir les futurs programmes de 4ème de géo, je crois qu'ils sont très conceptuels, perdent l'ancrage territorial qu'il y avait avec l'étude des Etats Unis ou d'un pays émergent (?). A vérifier.
Mais je pense au contraire qu'ils sont plus conceptuels qu'avant.ET donc plus "difficiles" pour les élèves faibles.
Habiter c'est transformer son environnement. Pas seulement y vivre.
Pour les futurs programmes de 4e, ils ne changent quasiment pas et sont au contraire très bien reçus et compris par les élèves, même en difficulté. Quand on travaille sur la mondialisation avec les porte-conteneurs et les échanges de marchandises, c'est très concret et ça passionne. De même que les transnationales.
- BalthamosDoyen
J'apprécie l'ironie de la situation de lire de lire autant de profs d'HG sur un fil d'EPS parlant de concepts d'HG.
Dire que nous n'arrivons pas à comprendre que les autres disciplines (et surtout les non enseignants) donnent leur avis sur nos projets de programmes.
Dire que nous n'arrivons pas à comprendre que les autres disciplines (et surtout les non enseignants) donnent leur avis sur nos projets de programmes.
_________________
- Spoiler:
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