Présentation du socle commun par Viviane Bouysse, Daniel Filâtre, Benoît Falaize, Florence Robine et Michel Lussault.

Le socle commun de compétences, de connaissances et de culture est publié au bulletin officiel. Il concerne les élèves de six à seize ans et sera mis en œuvre à partir de la rentrée scolaire 2016.  Découvrez les détails et les enjeux des domaines qui constituent ce socle commun.

Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture couvre la période de la scolarité obligatoire, c'est-à-dire de six à seize ans.

Il correspond pour l'essentiel aux enseignements de l'école élémentaire et du collège qui constituent une culture scolaire commune.

L'élève engagé dans la scolarité apprend à réfléchir, à mobiliser des connaissances, à choisir des démarches et des procédures adaptées, pour penser, résoudre un problème, réaliser une tâche complexe ou un projet, en particulier dans une situation nouvelle ou inattendue.

Les enseignants définissent les modalités les plus pertinentes pour parvenir à ces objectifs en suscitant l'intérêt des élèves, et centrent leurs activités ainsi que les pratiques des enfants et des adolescents sur de véritables enjeux intellectuels, riches de sens et de progrès.

Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture est constitué de cinq domaines :

   les langages pour penser et communiquer, présentation par Viviane Bouysse, inspectrice générale
   les méthodes et outils pour apprendre, explication par Daniel Filâtre, recteur de l'académie de Grenoble
   la formation de la personne et du citoyen, analyse par Benoît Falaize, professeur à l'ESPE de l'académie de Versailles
   les systèmes naturels et les systèmes techniques, éclairage par Florence Robine, directrice générale de l'enseignement scolaire
   les représentations du monde et l'activité humaine, présentation par Michel Lussault, président du conseil supérieur des programmes (CSP)

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Luigi_B a écrit:Le français, passant ainsi de pilier à "sous domaine", sur le même plan que les langages mathématiques, scientifiques et informatiques...

Luigi_B a écrit:Le français, passant ainsi de pilier à "sous domaine", sur le même plan que les langages mathématiques, scientifiques et informatiques...

Luigi_B a écrit:Oui, "langages", ça fait vraiment lubie d'un autre temps.

On retrouve ta phrase, C'est pas faux, sur un document du SNES : https://www.orleans.snes.edu/IMG/pdf_synthAfA_se_projet_socle_2014.pdf

Avec toutes ces considérations, les fondamentaux sont mal barrés...

Luigi_B a écrit:Le français, passant ainsi de pilier à "sous domaine", sur le même plan que les langages mathématiques, scientifiques et informatiques...

ycombe a écrit: Imaginez un domaine «les boules pour jouer et se reproduire» qui regrouperait l'étude des sphères géométriques, de la Terre, de la pétanque et des coucougnettes, vous aurez une bonne idée de ce représente ce domaine "Les langages pour penser et communiquer".

ycombe a écrit:

Luigi_B a écrit:Le français, passant ainsi de pilier à "sous domaine", sur le même plan que les langages mathématiques, scientifiques et informatiques...

Je précise au cas ou cela échapperait que les mathématiques et les sciences utilisent comme langage le français (quand on les pratique en français).

Parler de langage mathématique ou de langage scientifique, c'est faire un raccourci qui désigne le vocabulaire utilisé en mathématiques ou en sciences.  On ne peut pas mettre ça sur le même plan que le français puisque les mathématiques ou les sciences, pour ce qui nous occupe au collège et au lycée, se pratiquent en français.

La seul acception particulière du mot langage dans ces sous domaines est constituée par le langage informatique. Cette tournure a au moins deux sens: le langage informatique comme raccourci du vocabulaire utilisé en informatique, sens qui est le même que celui de langage scientifique et langage mathématique, et celui de langage de programmation, terme désignant  un langage formel qui décrit de manière non ambiguë un ensemble d'action qu'un système informatique peut exécuter.  L'informatique se pratique, comme les mathématiques, en français y compris au niveau de la programmation puisqu'une particularité essentielle des programmes informatiques est de devoir être abondamment commentés en langue naturelle.

Ce domaine qui met à égalité des choses aussi disparates qu'une langue naturelle, du vocabulaire particulier à un domaine et les langages de programmation n'a tout simplement aucun sens, sinon celui de vouloir casser les disciplines en faisant du transversal basé sur la polysémie d'un mot. Imaginez un domaine «les boules pour jouer et se reproduire» qui regrouperait l'étude des sphères géométriques, de la Terre, de la pétanque et des coucougnettes, vous aurez une bonne idée de ce représente ce domaine "Les langages pour penser et communiquer".

ycombe a écrit:

Luigi_B a écrit:Le français, passant ainsi de pilier à "sous domaine", sur le même plan que les langages mathématiques, scientifiques et informatiques...

Je précise au cas ou cela échapperait que les mathématiques et les sciences utilisent comme langage le français (quand on les pratique en français).

Parler de langage mathématique ou de langage scientifique, c'est faire un raccourci qui désigne le vocabulaire utilisé en mathématiques ou en sciences.  On ne peut pas mettre ça sur le même plan que le français puisque les mathématiques ou les sciences, pour ce qui nous occupe au collège et au lycée, se pratiquent en français.

La seul acception particulière du mot langage dans ces sous domaines est constituée par le langage informatique. Cette tournure a au moins deux sens: le langage informatique comme raccourci du vocabulaire utilisé en informatique, sens qui est le même que celui de langage scientifique et langage mathématique, et celui de langage de programmation, terme désignant  un langage formel qui décrit de manière non ambiguë un ensemble d'action qu'un système informatique peut exécuter.  L'informatique se pratique, comme les mathématiques, en français y compris au niveau de la programmation puisqu'une particularité essentielle des programmes informatiques est de devoir être abondamment commentés en langue naturelle.

Ce domaine qui met à égalité des choses aussi disparates qu'une langue naturelle, du vocabulaire particulier à un domaine et les langages de programmation n'a tout simplement aucun sens, sinon celui de vouloir casser les disciplines en faisant du transversal basé sur la polysémie d'un mot. Imaginez un domaine «les boules pour jouer et se reproduire» qui regrouperait l'étude des sphères géométriques, de la Terre, de la pétanque et des coucougnettes, vous aurez une bonne idée de ce représente ce domaine "Les langages pour penser et communiquer".