- FinrodExpert
C’était déjà à vrai dire l’esprit des Itinéraires de découverte, qui partaient des programmes, et qui ont bien fonctionné en majorité, malgré ce qu’une désinformation actuelle veut faire croire.
Pendant que d'autres à l'UNSA se plaignent de la suppression des IDD http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2011/121_6.aspx
Espérons la même réussite pour les EPI.
(les heures disciplinaires seraient conservées)
- GrypheMédiateur
C'est fait.Iphigénie a écrit:d'ailleurs la Renaissance ayant été un moment de grande régression, il serait bon aussi de la rayer de nos programmes.
http://cache.media.education.gouv.fr/file/CSP/04/3/Programme_C4_adopte_412043.pdf
p. 40-42, programme de cinquième.
Le mot "Renaissance" lui-même n'est pas mentionné.
Ce programme de cinquième me rend malade en raison de toutes les questions "au choix" (celles qui ne sont pas en gras).
La "pensée humaniste" est ainsi en question au choix (donc pas forcément traitée), dans le même programme que celui qui raye de la carte les langues anciennes...
- IgniatiusGuide spirituel
C'est vraiment dommage que ce comique ne soit pas présent sur twitter.
AU juste, il se range où le gars : chercheur, hiérarchie intermédiaire ou enseignant de terrain ?
AU juste, il se range où le gars : chercheur, hiérarchie intermédiaire ou enseignant de terrain ?
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- CarnyxNeoprof expérimenté
Retraité il y a peu.Igniatius a écrit:C'est vraiment dommage que ce comique ne soit pas présent sur twitter.
Au juste, il se range où le gars : chercheur, hiérarchie intermédiaire ou enseignant de terrain ?
(Il doit d'ailleurs gagner plus que beaucoup en activité ).
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Il se range aux CRAP, comme tu le sais. Il est au comité de rédaction.
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Le-comite-de-redaction-des-Cahiers-pedagogiques
On y lit les infos suivantes :
Jean-Michel Zakhartchouk, professeur de français en collège dans l’Oise, formateur IUFM dans l’académie d’Amiens.
Ses articles (nombreux) : http://www.cahiers-pedagogiques.com/spip.php?page=recherche&recherche=zakhartchouk#pagination_articles
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Le-comite-de-redaction-des-Cahiers-pedagogiques
On y lit les infos suivantes :
Jean-Michel Zakhartchouk, professeur de français en collège dans l’Oise, formateur IUFM dans l’académie d’Amiens.
Ses articles (nombreux) : http://www.cahiers-pedagogiques.com/spip.php?page=recherche&recherche=zakhartchouk#pagination_articles
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- MUTISExpert
Si sa vanité et son autosatisfaction étaient à la mesure de sa compétence et de sa finesse d'esprit, ce serait bien. Malheureusement, elles sont inversement proportionnelles.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- medea100Niveau 4
Hallucinant qu'un agrégé de lettres modernes puisse dire de telles âneries sur l'héritage gréco-latin!
D'abord, quelqu'un pourrait lui dire que dans nos cours, nous traitons aussi des aspects obscurs des sociétés antiques : on ne cache pas l'esclavage, la place des femmes, la violence,...Ces aspects sont étudiés dès le collège. Comme l'un d'entre vous l'a justement signalé, on devrait donc, si l'on suit son raisonnement, rayer pas mal de sujets.
Si nous insistons sur cet héritage, c'est aussi parce qu'il a beaucoup influencé la littérature française (il est agrégé de Lettres Modernes!).
Florence Dupont a raison de dire : "c'est monstrueux!"
D'abord, quelqu'un pourrait lui dire que dans nos cours, nous traitons aussi des aspects obscurs des sociétés antiques : on ne cache pas l'esclavage, la place des femmes, la violence,...Ces aspects sont étudiés dès le collège. Comme l'un d'entre vous l'a justement signalé, on devrait donc, si l'on suit son raisonnement, rayer pas mal de sujets.
Si nous insistons sur cet héritage, c'est aussi parce qu'il a beaucoup influencé la littérature française (il est agrégé de Lettres Modernes!).
Florence Dupont a raison de dire : "c'est monstrueux!"
- LefterisEsprit sacré
Les commissions du jury d'agrégation devaient dormir, s'il a proféré de telles énormités. Et comment a-t-il réussi la version latine ? Ou expliqué un auteur français classique imprégné de latin ?medea100 a écrit:Hallucinant qu'un agrégé de lettres modernes puisse dire de telles âneries sur l'héritage gréco-latin!
D'abord, quelqu'un pourrait lui dire que dans nos cours, nous traitons aussi des aspects obscurs des sociétés antiques : on ne cache pas l'esclavage, la place des femmes, la violence,...Ces aspects sont étudiés dès le collège. Comme l'un d'entre vous l'a justement signalé, on devrait donc, si l'on suit son raisonnement, rayer pas mal de sujets.
Si nous insistons sur cet héritage, c'est aussi parce qu'il a beaucoup influencé la littérature française (il est agrégé de Lettres Modernes!).
Florence Dupont a raison de dire : "c'est monstrueux!"
Ce jeune retraité a le niveau de réflexion d'un collégien jugeant, ne voyant les périodes historiques et littéraires que la prisme de ses propres valeur et des valeurs d'aujourd'hui, qui n'étaient pas celles d'hier, et ne seront pas celles de demain. Il a apparemment beaucoup de mal à concevoir qu'on s'intéresse au passé pour comprendre son héritage (lequel est particulièrement important concernant l'Antiquité) et pas forcement pour "admirer". On peut lui conseiller la lecture de Montaigne, lui-même lecteur fort critique des Anciens. S'il ne l'a pas fait dans sa carrière, ce sera une occupation utile pour sa retraite.
Au demeurant, on devrait supprimer l'étude de toutes les époques, parce qu'aucune ne fut l'âge d'or des Bisounours. Rayons par exemple le XXè siècle, puisqu'il vit les deux plus grandes boucheries de l'histoire de l'humanité.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Raoul VolfoniGrand sage
Z. n'est-il pas devenu agrégé par liste d'aptitude ?
Son texte est consternant. Moi, j'aimais pas ça, alors ça doit dégager. Avec de tels raisonnements, heureusement que je ne suis pas à sa place, parce qu'avec le nombre de trucs que je n'aimais pas quand j'étais élève, ça ferait du ménage
Son texte est consternant. Moi, j'aimais pas ça, alors ça doit dégager. Avec de tels raisonnements, heureusement que je ne suis pas à sa place, parce qu'avec le nombre de trucs que je n'aimais pas quand j'étais élève, ça ferait du ménage
- AsarteLilithBon génie
John a écrit:http://blog.educpros.fr/Jean-Michel-Zakhartchouk/2015/04/17/dix-raisons-de-saluer-les-projets-de-programmes-decole-et-college/Les projets de nouveaux programmes de « l’école du socle commun », c’est-à-dire des trois cycles qui vont du CP à la classe de troisième sont désormais en ligne. J’ai participé activement et de façon passionnante à leur élaboration (pour le cycle 4) et je me réjouis globalement de leur teneur. Je voudrais d’abord donner dix raisons pour justifier cet assentiment, puis je voudrais revenir sur divers commentaires qui m’ont été faits concernant les langues anciennes, mais aussi les langues vivantes.
Voici mes dix points positifs [...]
Personnellement, j’ose affirmer que mes années de latin de la sixième à la première (j’ai abandonné avec soulagement en fin de première pour faire des mathématiques en Terminale A2 qui m’ont bien plu, avec un programme intéressant) ne m’ont pas apporté grand-chose d’autre que de l’ennui et une certaine habileté à reformuler des traductions trouvées grâce au Gaffiot de textes antiques. Je me souviens de mes notes catastrophiques en thème. Je sais bien que les courageux anonymes qui me traitent de tous les noms sur certains sites très peu « néos », mais bien plus « archéos » diront que c’est bien pour cela que je ne sais pas penser et que je suis inculte. Mais je pense qu’on entend trop ceux qui, les trémolos dans la voix, évoquent leurs années de latin comme cruciales dans leur formation. Disons qu’on se forme de bien des manières. Le latin, bien sûr aussi, surtout avec une pédagogie plutôt renouvelée et souvent stimulante, comme le montrent les témoignages du hors série des Cahiers pédagogiques et un numéro plus ancien épuisé. Mais que dire de l’abandon massif à l’entrée au lycée, de ces élèves qu’on traine jusqu’en troisième, alors qu’ils voudraient tant laisser tomber cette matière. Que dire du très faible niveau de langue des élèves malgré les heures passées, parce que le latin, il faut en faire de façon vraiment intensive pour qu’on soit capable d’aller au-delà de quelques laborieuses traductions.
Oui, aux enseignants de langues anciennes d’être convaincants dans des établissements pour qu’on maintienne des horaires en dehors des indispensables EPI, avec des projets mobilisateurs qui justement articuleraient EPI et enseignements systématiques, faisant une place au grec.
Enfin, je continue à être irrité par la glorification de l’héritage gréco-latin, le « miracle » de la démocratie athénienne étendant ses vertus (relatives) à l’ensemble de la civilisation, dès lors qu’on oublie tous les maux qui accablaient ces sociétés : chauvinisme avant l’heure, règne massif de la corruption (entre Jeux Olympiques et élections à Rome), vendettas interminables entre familles et leur cortège d’horreurs (lectures des Atrides à la lumière des conflits dans les Balkans). Tant que certains inconditionnels de l’Antiquité ne seront pas plus équilibrés dans leurs jugements, j’aurais envie de pointer ces scories, qui ne font pas oublier l’émotion toujours ressenti à Épidaure, l’agacement qu’on étudie plus le puéril Antigone d’Anouilh au lieu de celui de Sophocle, le plaisir à travailler avec les élèves sur les Métamorphoses ou les Travaux d’Hercule.
Manifestement, on a pas eu les mêmes cours de Latin. Et je préfère lire les horreurs de la famille des Atrides plutôt que les supposés tribulations des people dans certaines feuilles de chou. Et toc.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- HonchampDoyen
Complément : pas non plus de spiralaire en histoire avant les programmes de 1996.
Quand j'ai débuté, il y a longtemps, il y avait au collège des thèmes diachroniques. En 6ème, l'agriculture, de la préhistoire à nos jours ; en 5ème, les transports, idem. Que je n'ai jamais faits d'ailleurs.
Mais pas plus..
Le spiralaire (je ne suis pas pour),avec toutes les incompréhensions et les dérives induites, c'est possible en primaire. Il me semble que les nouveaux programmes d'HG au primaire y mettent fin. A vérifier.
Donc, en plus, ce quasi-gourou est mal documenté !
Quand j'ai débuté, il y a longtemps, il y avait au collège des thèmes diachroniques. En 6ème, l'agriculture, de la préhistoire à nos jours ; en 5ème, les transports, idem. Que je n'ai jamais faits d'ailleurs.
Mais pas plus..
Le spiralaire (je ne suis pas pour),avec toutes les incompréhensions et les dérives induites, c'est possible en primaire. Il me semble que les nouveaux programmes d'HG au primaire y mettent fin. A vérifier.
Donc, en plus, ce quasi-gourou est mal documenté !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- AsarteLilithBon génie
C'est quoi le spiralaire ?
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- LefterisEsprit sacré
Ca expliquerait assez bien la servilité d'un côté, l'incurie hargneuse de l'autre.Raoul Volfoni a écrit:Z. n'est-il pas devenu agrégé par liste d'aptitude ?
Son texte est consternant. Moi, j'aimais pas ça, alors ça doit dégager. Avec de tels raisonnements, heureusement que je ne suis pas à sa place, parce qu'avec le nombre de trucs que je n'aimais pas quand j'étais élève, ça ferait du ménage
Moi non plus, je n'aimais pas grand chose (même le latin j'en ai fait contraint et forcé ). Il ne resterait que le sport, et encore...
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- Reine MargotDemi-dieu
AsarteLilith a écrit:C'est quoi le spiralaire ?
Le fait de penser que les élèves n'apprennent pas en ayant d'abord des bases puis en complexifiant (idée de la maison avec fondations et la suite), mais qu'ils reviennent régulièrement sur les notions de base tout au long de leur progression. Le problème c'est qu'avec ça les notions construites sont peu solides car finalement les élèves sont amenés dans leurs activités à manipuler des notions de base qu'ils ne maîtrisent pas et sur lesquelles le cours ne s'arrête pas spécifiquement, du coup ils finissent par ne jamais les maîtriser, et ainsi on a des étudiants en lettres qui ne savent pas écrire en bon français.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LefterisEsprit sacré
Reine Margot a écrit:AsarteLilith a écrit:C'est quoi le spiralaire ?
Le fait de penser que les élèves n'apprennent pas en ayant d'abord des bases puis en complexifiant (idée de la maison avec fondations et la suite), mais qu'ils reviennent régulièrement sur les notions de base tout au long de leur progression. Le problème c'est qu'avec ça les notions construites sont peu solides car finalement les élèves sont amenés dans leurs activités à manipuler des notions de base qu'ils ne maîtrisent pas, et qu'ils finissent par ne jamais maîtriser, et ainsi on a des étudiants en lettres qui ne savent pas écrire en bon français.
Le spiralaire, c'est rien à côté de la "construction archipélagique du savoir ". J'ai pas toujours dormi, à l'IUFM, j'ai retenu quelques notions
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MUTISExpert
Lefteris a écrit:Ca expliquerait assez bien la servilité d'un côté, l'incurie hargneuse de l'autre.Raoul Volfoni a écrit:Z. n'est-il pas devenu agrégé par liste d'aptitude ?
Son texte est consternant. Moi, j'aimais pas ça, alors ça doit dégager. Avec de tels raisonnements, heureusement que je ne suis pas à sa place, parce qu'avec le nombre de trucs que je n'aimais pas quand j'étais élève, ça ferait du ménage
En tout cas , je ne le vois pas passer ce concours...
Dommage qu'on ne puisse pas en savoir plus ici. Mais comme il nous lit, il peut peut-être nous le dire lui-même ! :lol:
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- ElyasEsprit sacré
Reine Margot a écrit:AsarteLilith a écrit:C'est quoi le spiralaire ?
Le fait de penser que les élèves n'apprennent pas en ayant d'abord des bases puis en complexifiant (idée de la maison avec fondations et la suite), mais qu'ils reviennent régulièrement sur les notions de base tout au long de leur progression. Le problème c'est qu'avec ça les notions construites sont peu solides car finalement les élèves sont amenés dans leurs activités à manipuler des notions de base qu'ils ne maîtrisent pas et sur lesquelles le cours ne s'arrête pas spécifiquement, du coup ils finissent par ne jamais les maîtriser, et ainsi on a des étudiants en lettres qui ne savent pas écrire en bon français.
C'est une vision caricaturale du spiralaire. Pour certaines notions, le spiralaire est plus efficace que ce que tu appelles les fondations et vice-versa. Les ennemis de l'efficacité sont la systématisation et l'idéologie.
- Reine MargotDemi-dieu
Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:AsarteLilith a écrit:C'est quoi le spiralaire ?
Le fait de penser que les élèves n'apprennent pas en ayant d'abord des bases puis en complexifiant (idée de la maison avec fondations et la suite), mais qu'ils reviennent régulièrement sur les notions de base tout au long de leur progression. Le problème c'est qu'avec ça les notions construites sont peu solides car finalement les élèves sont amenés dans leurs activités à manipuler des notions de base qu'ils ne maîtrisent pas et sur lesquelles le cours ne s'arrête pas spécifiquement, du coup ils finissent par ne jamais les maîtriser, et ainsi on a des étudiants en lettres qui ne savent pas écrire en bon français.
C'est une vision caricaturale du spiralaire. Pour certaines notions, le spiralaire est plus efficace que ce que tu appelles les fondations et vice-versa. Les ennemis de l'efficacité sont la systématisation et l'idéologie.
Ah mais je suis tout à fait ouverte à des exemples de spiralaire qui marchent et je crois qu'on peut faire du spiralaire de temps à autre tout en prenant le temps pour les fondamentaux. Je ne dis pas que le spiralaire ne marche jamais, je m'inquiète seulement de voir des programmes qui ne prévoient à aucun moment de fixer des bases solides.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- medea100Niveau 4
Le "miracle" athénien : quel sens met-il à ces guillemets?
Hallucinant, juste hallucinant...
Hallucinant, juste hallucinant...
- AsarteLilithBon génie
Merci d'avoir éclairé ma lanterne
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Spinoza1670Esprit éclairé
medea100 a écrit:Le "miracle" athénien : quel sens met-il à ces guillemets?
Hallucinant, juste hallucinant...
Peut-être un truc du genre : "Platon, à côté du CRAP, c'est d' la petite bière."
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- CarnyxNeoprof expérimenté
« Platon, y dit rien du développement durable ni de la ségrégation en Afrique du Sud ! ».Spinoza1670 a écrit:medea100 a écrit:Le "miracle" athénien : quel sens met-il à ces guillemets?
Hallucinant, juste hallucinant...
Peut-être un truc du genre : "Platon, à côté du CRAP, c'est d' la petite bière."
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- Raoul VolfoniGrand sage
Platon, cet archaïque qui pratique le cours dialogué.
- User5899Demi-dieu
Cet irresponsable qui explique aux gens qu'ils sont dans une caverne...Raoul Volfoni a écrit:Platon, cet archaïque qui pratique le cours dialogué.
- ShajarVénérable
Sans information solide sur la question, merci de ne pas faire des hypothèses à la limite de la diffamation.MUTIS a écrit:Lefteris a écrit:Ca expliquerait assez bien la servilité d'un côté, l'incurie hargneuse de l'autre.Raoul Volfoni a écrit:Z. n'est-il pas devenu agrégé par liste d'aptitude ?
Son texte est consternant. Moi, j'aimais pas ça, alors ça doit dégager. Avec de tels raisonnements, heureusement que je ne suis pas à sa place, parce qu'avec le nombre de trucs que je n'aimais pas quand j'étais élève, ça ferait du ménage
En tout cas , je ne le vois pas passer ce concours...
Dommage qu'on ne puisse pas en savoir plus ici. Mais comme il nous lit, il peut peut-être nous le dire lui-même ! :lol:
- FinrodExpert
Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:AsarteLilith a écrit:C'est quoi le spiralaire ?
Le fait de penser que les élèves n'apprennent pas en ayant d'abord des bases puis en complexifiant (idée de la maison avec fondations et la suite), mais qu'ils reviennent régulièrement sur les notions de base tout au long de leur progression. Le problème c'est qu'avec ça les notions construites sont peu solides car finalement les élèves sont amenés dans leurs activités à manipuler des notions de base qu'ils ne maîtrisent pas et sur lesquelles le cours ne s'arrête pas spécifiquement, du coup ils finissent par ne jamais les maîtriser, et ainsi on a des étudiants en lettres qui ne savent pas écrire en bon français.
C'est une vision caricaturale du spiralaire. Pour certaines notions, le spiralaire est plus efficace que ce que tu appelles les fondations et vice-versa. Les ennemis de l'efficacité sont la systématisation et l'idéologie.
Le spiralaire, si on exclut le caractère pédant est superficiel de l'expression, est indispensable. Malheureusement je pense qu'en pratique on a des soucis avec la longueur de la spirale et sa teneur. Il faut travail revenant périodiquement en rapport avec une notion, ce qui pose le problème de la périodicité (trop long ou trop court et cela ne sert plus à rien) et du travail (qui ne doit pas être inexistant... ).
Enfin pour répondre à Reine Margot, le premier chapitre sur une notion est censé apporter les fondamentaux - c'est une exigence. Simplement ceux-ci ont besoin d'être assurés en étant réactivés.
Mais on est bien d'accord, dans le collège actuel l'objectif du premier chapitre n'est jamais atteint, faute parfois de travail mais aussi faute de niveau car quand on fait passer des élèves en grande difficulté de classe en classe ils ne peuvent qu'aborder que très superficiellement chaque nouvelle leçon... pourtant nombre d'entre elles devraient s'accompagner d'objectifs staliniens, 100% sinon rien... abandonnés car élitistes ou car nous en avons eu assez de nous battre seuls, sans contraintes pour pousser les élèves pendant que leurs parents et le système les encourageaient en sens inverse. C'est le cas des tables de multiplications qui sont si mal connues aujourd'hui alors qu'elles sont indispensables, et de tant d'autres choses.
- Jean-Michel Zakhartchouk prêt à améliorer les programmes pour "éviter les phrases trop longues".
- Rue des écoles, mercredi 21 mai 15h - Le Nouveau socle avec Alain Boissinot et Jean-Michel Zakhartchouk
- Jean-Michel Zakhartchouk : "Arrêtons de nous considérer comme des quasi forçats qui travaillent pour pas grand-chose".
- Jean-Michel Zakhartchouk : "Passer deux heures en éducation prioritaire sur les adjectifs de couleurs, et pour quel résultat, franchement !"
- Pour Jean-Michel Zakhartchouk, il faut rapprocher "les difficultés à se mobiliser pour un vrai socle commun à l’école et celles à résister aux vagues populistes".
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