- FinrodExpert
Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:AsarteLilith a écrit:C'est quoi le spiralaire ?
Le fait de penser que les élèves n'apprennent pas en ayant d'abord des bases puis en complexifiant (idée de la maison avec fondations et la suite), mais qu'ils reviennent régulièrement sur les notions de base tout au long de leur progression. Le problème c'est qu'avec ça les notions construites sont peu solides car finalement les élèves sont amenés dans leurs activités à manipuler des notions de base qu'ils ne maîtrisent pas et sur lesquelles le cours ne s'arrête pas spécifiquement, du coup ils finissent par ne jamais les maîtriser, et ainsi on a des étudiants en lettres qui ne savent pas écrire en bon français.
C'est une vision caricaturale du spiralaire. Pour certaines notions, le spiralaire est plus efficace que ce que tu appelles les fondations et vice-versa. Les ennemis de l'efficacité sont la systématisation et l'idéologie.
Le spiralaire, si on exclut le caractère pédant est superficiel de l'expression, est indispensable. Malheureusement je pense qu'en pratique on a des soucis avec la longueur de la spirale et sa teneur. Il faut travail revenant périodiquement en rapport avec une notion, ce qui pose le problème de la périodicité (trop long ou trop court et cela ne sert plus à rien) et du travail (qui ne doit pas être inexistant... ).
Enfin pour répondre à Reine Margot, le premier chapitre sur une notion est censé apporter les fondamentaux - c'est une exigence. Simplement ceux-ci ont besoin d'être assurés en étant réactivés.
Mais on est bien d'accord, dans le collège actuel l'objectif du premier chapitre n'est jamais atteint, faute parfois de travail mais aussi faute de niveau car quand on fait passer des élèves en grande difficulté de classe en classe ils ne peuvent qu'aborder que très superficiellement chaque nouvelle leçon... pourtant nombre d'entre elles devraient s'accompagner d'objectifs staliniens, 100% sinon rien... abandonnés car élitistes ou car nous en avons eu assez de nous battre seuls, sans contraintes pour pousser les élèves pendant que leurs parents et le système les encourageaient en sens inverse. C'est le cas des tables de multiplications qui sont si mal connues aujourd'hui alors qu'elles sont indispensables, et de tant d'autres choses.
- IgniatiusGuide spirituel
J'ai cherché à tout hasard s'il existait des registres des agrégés année par année, mais non.
C'est vrai qu'on se demande comment ce gars s'est retrouvé à prendre des décisions aussi importantes alors même qu'il fait profession de cracher sur sa discipline, et qu'il en montre une méconnaissance assez profonde.
C'est vrai qu'on se demande comment ce gars s'est retrouvé à prendre des décisions aussi importantes alors même qu'il fait profession de cracher sur sa discipline, et qu'il en montre une méconnaissance assez profonde.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- MUTISExpert
Al-qalam a écrit:Sans information solide sur la question, merci de ne pas faire des hypothèses à la limite de la diffamation.MUTIS a écrit:Lefteris a écrit:
Ca expliquerait assez bien la servilité d'un côté, l'incurie hargneuse de l'autre.
En tout cas , je ne le vois pas passer ce concours...
Dommage qu'on ne puisse pas en savoir plus ici. Mais comme il nous lit, il peut peut-être nous le dire lui-même ! :lol:
Quand vous parlez de diffamation, vous pensez sans doute aux propos de M. Z sur les gens de néos ou à ces propos de M. Z sur son blog ;
"Si je voulais être un peu dans l’excès, et utiliser une métaphore plus contemporaine, je parodierais le début du Manifeste communiste de Marx : « Un spectre hante l’école française : le spectre de l’interdisciplinarité. Toutes les puissances de la vieille école se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : les syndicats conservateurs, les politiciens réactionnaires, les éternels pseudo-intellectuels anti-pédagogues. Pour certains, il s’agit de « machins » flous qui nous éloignent des savoirs sérieux, bien cloisonnés dans leur discipline ad vitam eternam, pour d’autres, il s’agit d’une nouvelle attaque contre la Culture et le triomphe de l’école du « bien-être » contre celle de l’effort où l’ennui est quasiment une vertu républicaine. Il faut par exemple lire ce qu’écrit l’inénarrable Sophie Coignard dans cet organe quasi extrêmiste qu’est devenu le Point (surtout en matière d’éducation), et relire ce que j’avais écrit sur la « qualité » de ses analyses."
J'espère en tout cas...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- User5899Demi-dieu
Puisque apparemment ma formulation a pu froisser certains yeux sensibles, disons les choses autrement : comment ce monsieur ne serait-il pas satisfait de quelque chose qu'il a touché ?
Quant aux tenants du spiralaire (qui n'existe pas au dictionnaire, de toute évidence ), vous êtes des has-been : aujourd'hui, on pratique le curriculaire, ou l'on n'est pas.
Quant aux tenants du spiralaire (qui n'existe pas au dictionnaire, de toute évidence ), vous êtes des has-been : aujourd'hui, on pratique le curriculaire, ou l'on n'est pas.
- IgniatiusGuide spirituel
Finrod a écrit:Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:
Le fait de penser que les élèves n'apprennent pas en ayant d'abord des bases puis en complexifiant (idée de la maison avec fondations et la suite), mais qu'ils reviennent régulièrement sur les notions de base tout au long de leur progression. Le problème c'est qu'avec ça les notions construites sont peu solides car finalement les élèves sont amenés dans leurs activités à manipuler des notions de base qu'ils ne maîtrisent pas et sur lesquelles le cours ne s'arrête pas spécifiquement, du coup ils finissent par ne jamais les maîtriser, et ainsi on a des étudiants en lettres qui ne savent pas écrire en bon français.
C'est une vision caricaturale du spiralaire. Pour certaines notions, le spiralaire est plus efficace que ce que tu appelles les fondations et vice-versa. Les ennemis de l'efficacité sont la systématisation et l'idéologie.
Le spiralaire, si on exclut le caractère pédant est superficiel de l'expression, est indispensable. Malheureusement je pense qu'en pratique on a des soucis avec la longueur de la spirale et sa teneur. Il faut travail revenant périodiquement en rapport avec une notion, ce qui pose le problème de la périodicité (trop long ou trop court et cela ne sert plus à rien) et du travail (qui ne doit pas être inexistant... ).
Enfin pour répondre à Reine Margot, le premier chapitre sur une notion est censé apporter les fondamentaux - c'est une exigence. Simplement ceux-ci ont besoin d'être assurés en étant réactivés.
Mais on est bien d'accord, dans le collège actuel l'objectif du premier chapitre n'est jamais atteint, faute parfois de travail mais aussi faute de niveau car quand on fait passer des élèves en grande difficulté de classe en classe ils ne peuvent qu'aborder que très superficiellement chaque nouvelle leçon... pourtant nombre d'entre elles devraient s'accompagner d'objectifs staliniens, 100% sinon rien... abandonnés car élitistes ou car nous en avons eu assez de nous battre seuls, sans contraintes pour pousser les élèves pendant que leurs parents et le système les encourageaient en sens inverse. C'est le cas des tables de multiplications qui sont si mal connues aujourd'hui alors qu'elles sont indispensables, et de tant d'autres choses.
Je suis d'accord avec ça : c'est bien tout le pb des programmes depuis quelques années, ils ne permettent plus d'approfondir chaque notion et d'ainsi les enrichir les unes les autres en montrant aux élèves que tout s'interconnecte.
Avant, en 1S, j'ai l'impression qu'une fois que j'avais vu les dérivées, j'en balançais toute la fin de l'année, avec les suites, avec les probas, avec la géométrie etc.
Aujourd'hui, je consacre quelques heures à la dérivation et après basta, les chapitres sus-cités sont trop superficiels (et compliqués pour mes élèves) pour la réintroduire.
C'est une déchirure, et un véritable sentiment que l'on sabote mon travail.
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- User19866Expert
Amis profs de lettres en lycée, bonsoir. Vous êtes les prochains sur la liste : la réforme arrive chez vous !J.-M. Zakhartchouk a écrit:Dans le sous-groupe autour du Français que j’ai piloté, nous avons surtout cherché à donner plus de sens à la discipline. [...] Le sens passe aussi par le remplacement d’un programme très chronologique autour de l’histoire littéraire (qui aura toute sa place au lycée) par l’inscription des textes étudiés ou écrits dans des problématiques globales qui traversent les siècles.
Donc, si je comprends bien, on commence par du saupoudrage en collège (des textes d'époques et d'auteurs différents plus ou moins organisés autour de "problématiques globales") puis ensuite on fixe les choses dans l'ordre chronologique pour les élèves allant en lycée. Tout est normal.
- User5899Demi-dieu
Et sinon, à proprement parler, même s'il peut être légitime de se prononcer contre l'agrégation par liste d'aptitude, être agrégé par ce biais, légal, n'a rien de honteux, et signaler ce fait ne saurait donc avoir rien de diffamant. C'est un peu, mutatis mutandis comme si l'on hiérarchisait les différentes voies pour acquérir la nationalité française.
Dalathée, l'histoire littéraire fait partie des programmes du lycée depuis plus d'un siècle.
Dalathée, l'histoire littéraire fait partie des programmes du lycée depuis plus d'un siècle.
- AsarteLilithBon génie
Cripure a écrit:Puisque apparemment ma formulation a pu froisser certains yeux sensibles, disons les choses autrement : comment ce monsieur ne serait-il pas satisfait de quelque chose qu'il a touché ?
Quant aux tenants du spiralaire (qui n'existe pas au dictionnaire, de toute évidence ), vous êtes des has-been : aujourd'hui, on pratique le curriculaire, ou l'on n'est pas.
Je risque de passer pour une andouille :
c'est quoi le curriculaire ?
Jai bien vu un article sur Slate et là... j'ai plus rien en tête
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- User5899Demi-dieu
Je ne sais pas. Mon IPR en parle sans cesse, mais bon, j'ai une vie aussi...AsarteLilith a écrit:Cripure a écrit:Puisque apparemment ma formulation a pu froisser certains yeux sensibles, disons les choses autrement : comment ce monsieur ne serait-il pas satisfait de quelque chose qu'il a touché ?
Quant aux tenants du spiralaire (qui n'existe pas au dictionnaire, de toute évidence ), vous êtes des has-been : aujourd'hui, on pratique le curriculaire, ou l'on n'est pas.
Je risque de passer pour une andouille :
c'est quoi le curriculaire ?
Jai bien vu un article sur Slate et là... j'ai plus rien en tête
- User19866Expert
C'est le côté "très chronologique" (pour le lycée, donc) vs. "organisés autour de problématiques globales" (pour le collège, donc) qui m'interpelait. Il me semblerait plus logique de faire l'inverse de ce qui est proposé ici. :gratte:Cripure a écrit:Dalathée, l'histoire littéraire fait partie des programmes du lycée depuis plus d'un siècle.
- AsarteLilithBon génie
C'est une manière d'accommoder le curry ? :lol!:
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- MUTISExpert
encore que... le seul gars que je connaisse qui soit passé agrégé sur liste d'aptitude est un prof d'histoire... qui ne lisait quasiment aucun livre depuis des décennies car il s'occupait surtout de politique mais qui avait l'immense avantage de militer dans le même groupe et au même endroit... que l'inspecteur. Une coïncidence sans doute.Cripure a écrit:Et sinon, à proprement parler, même s'il peut être légitime de se prononcer contre l'agrégation par liste d'aptitude, être agrégé par ce biais, légal, n'a rien de honteux, et signaler ce fait ne saurait donc avoir rien de diffamant. C'est un peu, mutatis mutandis comme si l'on hiérarchisait les différentes voies pour acquérir la nationalité française.
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"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- User19866Expert
Apparemment, « Sur le plan institutionnel, un curriculum est la forme que prend l’action de rationalisation conduite par des décideurs de l’éducation pour faciliter, tout au long, une expérience d’apprentissage auprès du plus grand nombre d’apprenants ». Limpide, non ?Cripure a écrit:Je ne sais pas. Mon IPR en parle sans cesse, mais bon, j'ai une vie aussi...AsarteLilith a écrit:Cripure a écrit:Quant aux tenants du spiralaire (qui n'existe pas au dictionnaire, de toute évidence ), vous êtes des has-been : aujourd'hui, on pratique le curriculaire, ou l'on n'est pas.
Je risque de passer pour une andouille :
c'est quoi le curriculaire ?
Jai bien vu un article sur Slate et là... j'ai plus rien en tête
Bon, en fait, l’approche curriculaire consiste en « une planification globale et intégrée d’une action éducative. Cette planification est dite « globale » parce qu’elle couvre tous les éléments importants d’un projet de formation et d’évaluation, en passant par la définition des compétences et la formation des objectifs opérationnels. Une planification est dite « intégrée » lorsqu’elle traite tous ces éléments comme des parties essentielles et indissociables d’un projet qui vise une action éducative pertinente, cohérente, applicable et harmonisée. Dans cette approche les programmes d’étude sont considérés comme l’une des composantes d’un curriculum puisqu’ils se limitent essentiellement aux énoncés des objectifs opérationnels »
En gros, l'approche curriculaire, c'est une approche très très bien qui couvre tous les éléments très très importants.
- CarnyxNeoprof expérimenté
La plupart des cas que je connais ce sont des gens qui font de la politique et/ou qui sont les relais des IPR et qui sont récompensés ainsi…MUTIS a écrit:encore que... le seul gars que je connaisse qui soit passé agrégé sur liste d'aptitude est un prof d'histoire... qui ne lisait quasiment aucun livre car il s'occupait surtout de politique mais qui avait l'immense avantage de militer dans le même groupe et au même endroit... que l'inspecteur. Une coïncidence sans doute.Cripure a écrit:Et sinon, à proprement parler, même s'il peut être légitime de se prononcer contre l'agrégation par liste d'aptitude, être agrégé par ce biais, légal, n'a rien de honteux, et signaler ce fait ne saurait donc avoir rien de diffamant. C'est un peu, mutatis mutandis comme si l'on hiérarchisait les différentes voies pour acquérir la nationalité française.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- AsarteLilithBon génie
sauf ce qui est vraiment important au vu de cette :censure: :injuste: réforme !Dalathée2 a écrit:Apparemment, « Sur le plan institutionnel, un curriculum est la forme que prend l’action de rationalisation conduite par des décideurs de l’éducation pour faciliter, tout au long, une expérience d’apprentissage auprès du plus grand nombre d’apprenants ». Limpide, non ? si je réponds non, je serai fouettée en place de grève du forum ?Cripure a écrit:Je ne sais pas. Mon IPR en parle sans cesse, mais bon, j'ai une vie aussi...AsarteLilith a écrit:
Je risque de passer pour une andouille :
c'est quoi le curriculaire ?
Jai bien vu un article sur Slate et là... j'ai plus rien en tête
Bon, en fait, l’approche curriculaire consiste en « une planification globale et intégrée d’une action éducative. Cette planification est dite « globale » parce qu’elle couvre tous les éléments importants d’un projet de formation et d’évaluation, en passant par la définition des compétences et la formation des objectifs opérationnels. Une planification est dite « intégrée » lorsqu’elle traite tous ces éléments comme des parties essentielles et indissociables d’un projet qui vise une action éducative pertinente, cohérente, applicable et harmonisée. Dans cette approche les programmes d’étude sont considérés comme l’une des composantes d’un curriculum puisqu’ils se limitent essentiellement aux énoncés des objectifs opérationnels » Heu.....
En gros, l'approche curriculaire, c'est une approche très très bien qui couvre tous les éléments très très importants.
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- MUTISExpert
une autre petite idée du style de M.Z quand on n'est pas d'accord avec lui...
Voir son blog et l'article déjà cité...
"les apprentissages cognitifs sont très présents, ils ne prennent pas toute la place, et la prise en compte de ce qu’est la jeunesse aujourd’hui a été également au cœur de la réflexion. Par exemple dans la mise en avant de la coopération, du travail de groupes. Mais aussi dans le développement de démarches actives, qui impliquent chacun, dans l’accent mis sur l’oral (donner son avis, exprimer ses sentiments), rien à voir avec le culte de la spontanéité comme le prétend odieusement un rapport sénatorial récent, consternant de stupidité et monument de désinformation."
Voir son blog et l'article déjà cité...
"les apprentissages cognitifs sont très présents, ils ne prennent pas toute la place, et la prise en compte de ce qu’est la jeunesse aujourd’hui a été également au cœur de la réflexion. Par exemple dans la mise en avant de la coopération, du travail de groupes. Mais aussi dans le développement de démarches actives, qui impliquent chacun, dans l’accent mis sur l’oral (donner son avis, exprimer ses sentiments), rien à voir avec le culte de la spontanéité comme le prétend odieusement un rapport sénatorial récent, consternant de stupidité et monument de désinformation."
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- AsarteLilithBon génie
MUTIS a écrit:une autre petite idée du style de M.Z quand on n'est pas d'accord avec lui...
Voir son blog et l'article déjà cité...
"les apprentissages cognitifs sont très présents, ils ne prennent pas toute la place, et la prise en compte de ce qu’est la jeunesse aujourd’hui a été également au cœur de la réflexion. Par exemple dans la mise en avant de la coopération, du travail de groupes. Mais aussi dans le développement de démarches actives, qui impliquent chacun, dans l’accent mis sur l’oral (donner son avis, exprimer ses sentiments), rien à voir avec le culte de la spontanéité comme le prétend odieusement un rapport sénatorial récent, consternant de stupidité et monument de désinformation."
C'est un chouia ça qui m'inquiète justement....
Mes élèves aiment la télé-réalité et maître gims... je dois faire un epi là-dessus ?
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- User5899Demi-dieu
Oui bien sûr. Mais outre que mon époque pratiquait le peu de textes vs beaucoup de langue et que nous n'en mourions pas, la chronologie est difficile à respecter en littérature parce que les textes les plus anciens sont en même temps les plus difficiles, à mon avis.Dalathée2 a écrit:C'est le côté "très chronologique" (pour le lycée, donc) vs. "organisés autour de problématiques globales" (pour le collège, donc) qui m'interpelait. Il me semblerait plus logique de faire l'inverse de ce qui est proposé ici. :gratte:Cripure a écrit:Dalathée, l'histoire littéraire fait partie des programmes du lycée depuis plus d'un siècle.
C'est un mot d'ordre pour de bonnes soirées festives :AsarteLilith a écrit:C'est une manière d'accommoder le curry ? :lol!:
- Spoiler:
- :chanson: Quand j'avance, tu curricules !
Comment veux-tu
comment veux-tu
que je spirule ? :chanson: :chanson:
Oui, bien sûr...Carnyx a écrit:La plupart des cas que je connais ce sont des gens qui font de la politique et/ou qui sont les relais des IPR et qui sont récompensés ainsi…MUTIS a écrit:encore que... le seul gars que je connaisse qui soit passé agrégé sur liste d'aptitude est un prof d'histoire... qui ne lisait quasiment aucun livre car il s'occupait surtout de politique mais qui avait l'immense avantage de militer dans le même groupe et au même endroit... que l'inspecteur. Une coïncidence sans doute.Cripure a écrit:Et sinon, à proprement parler, même s'il peut être légitime de se prononcer contre l'agrégation par liste d'aptitude, être agrégé par ce biais, légal, n'a rien de honteux, et signaler ce fait ne saurait donc avoir rien de diffamant. C'est un peu, mutatis mutandis comme si l'on hiérarchisait les différentes voies pour acquérir la nationalité française.
Cela dit, j'ai moins peur d'un agrégé d'histoire listed'aptété qui ne lit rien que d'une horde de profs de lettres récemment recrutés et ne lisant rien non plus...
- AsarteLilithBon génie
Bravo Cripure ! Pliée de rire !
"Mais outre que mon époque pratiquait le peu de textes vs beaucoup de langue et que nous n'en mourions pas," : je serai plutôt favorable à cette proposition, mais sous réserves :
-peu de textes, mais bien choisis et d'auteurs patrimoniaux
- de la langue, mais organisée clairement dans les programmes et sans dérive technicistes et pas selon des compétences telles que vues dans l'actuel projet de programme et encore moins avec les usages "socialement acceptables" (s'il existe des latitudes qui permettent à chacun de s'exprimer au quotidien sans non plus avoir un parlé académicien, faut pas exagérer non plus. on va finir par devoir accepter le sms comme langue pour un examen avec ça !)
- et une progression chronologique ou du moins bien organisée. j'ai hurlé intérieurement quand j'ai vu le mélange de genres et d'époques dans les progressions de cycle 4 en français
"Mais outre que mon époque pratiquait le peu de textes vs beaucoup de langue et que nous n'en mourions pas," : je serai plutôt favorable à cette proposition, mais sous réserves :
-peu de textes, mais bien choisis et d'auteurs patrimoniaux
- de la langue, mais organisée clairement dans les programmes et sans dérive technicistes et pas selon des compétences telles que vues dans l'actuel projet de programme et encore moins avec les usages "socialement acceptables" (s'il existe des latitudes qui permettent à chacun de s'exprimer au quotidien sans non plus avoir un parlé académicien, faut pas exagérer non plus. on va finir par devoir accepter le sms comme langue pour un examen avec ça !)
- et une progression chronologique ou du moins bien organisée. j'ai hurlé intérieurement quand j'ai vu le mélange de genres et d'époques dans les progressions de cycle 4 en français
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- User19866Expert
C'est vrai. Actuellement c'est difficile, par exemple, d'aborder la littérature du Moyen-Age avec des élèves de 5e. Pour autant, j'ai l'impression qu'au collège une progression ordonnée est indispensable en lettres de la même manière qu'elle l'est en histoire, ne serait-ce que pour fixer, dans l'esprit des élèves, l'antériorité ou la postériorité de telle œuvre par rapport à telle autre ou le contexte socio-culturel dans lequel elle a été produite. Autrement, à moins de supposer que ce travail sera fait en primaire (avec des élèves encore plus jeunes, donc), je vois mal comment des élèves de collège pourraient comprendre les tenants et les aboutissants des regroupements faits par leurs enseignants "autour de problématiques globales". En somme, pour paraphraser Churchill, j'ai le sentiment que la progression chronologique est la pire, à l'exception de toutes les autres.Cripure a écrit:Oui bien sûr. Mais outre que mon époque pratiquait le peu de textes vs beaucoup de langue et que nous n'en mourions pas, la chronologie est difficile à respecter en littérature parce que les textes les plus anciens sont en même temps les plus difficiles, à mon avis.Dalathée2 a écrit:C'est le côté "très chronologique" (pour le lycée, donc) vs. "organisés autour de problématiques globales" (pour le collège, donc) qui m'interpelait. Il me semblerait plus logique de faire l'inverse de ce qui est proposé ici. :gratte:Cripure a écrit:Dalathée, l'histoire littéraire fait partie des programmes du lycée depuis plus d'un siècle.
Ah bon ? Et au nom de quoi ?Cripure a écrit:Cela dit, j'ai moins peur d'un agrégé d'histoire listed'aptété qui ne lit rien que d'une horde de profs de lettres récemment recrutés et ne lisant rien non plus...
- Spoiler:
- Il vous arrive quoi, en ce moment, avec les jeunes collègues de lettres ? :gratte: Une raison particulière justifie-t-elle que vous leur tapiez dessus sur différents fils comme vous le faites ?
- User5899Demi-dieu
Je m'ennuie en lisant Zaraschtrouc, donc...totoro a écrit:J'aime l'argument : "je me suis ennuyé en cours de latin, donc, il faut supprimer le latin..."
- User5899Demi-dieu
Je ne partage pas vraiment votre avis. Faire lire en 6e les préoccupations de Rabelais, Du Bellay, Montaigne ou Ronsard, ce serait une aberration. En outre, et on le voit avec La Fontaine, la langue du XVIIe est une langue extrêmement difficile, par sa concision et son classicisme. Par ailleurs, je ne suis pas convaincu qu'il soit mauvais de découvrir carptim et de mettre de l'ordre après lorsqu'il s'agit des ouvrages de l'esprit.Dalathée2 a écrit: Actuellement c'est difficile, par exemple, d'aborder la littérature du Moyen-Age avec des élèves de 5e. Pour autant, j'ai l'impression qu'au collège une progression ordonnée est indispensable en lettres de la même manière qu'elle l'est en histoire, ne serait-ce que pour fixer, dans l'esprit des élèves, l'antériorité ou la postériorité de telle œuvre par rapport à telle autre ou le contexte socio-culturel dans lequel elle a été produite. Autrement, à moins de supposer que ce travail sera fait en primaire (avec des élèves encore plus jeunes, donc), je vois mal comment des élèves de collège pourraient comprendre les tenants et les aboutissants des regroupements faits par leurs enseignants "autour de problématiques globales". En somme, pour paraphraser Churchill, j'ai le sentiment que la progression chronologique est la pire, à l'exception de toutes les autres.
- IphigénieProphète
pfff vous n'avez rien compris: c'est ça le curri-culaire vrai: un cursus ad culos potentiorum...Carnyx a écrit:La plupart des cas que je connais ce sont des gens qui font de la politique et/ou qui sont les relais des IPR et qui sont récompensés ainsi…MUTIS a écrit:encore que... le seul gars que je connaisse qui soit passé agrégé sur liste d'aptitude est un prof d'histoire... qui ne lisait quasiment aucun livre car il s'occupait surtout de politique mais qui avait l'immense avantage de militer dans le même groupe et au même endroit... que l'inspecteur. Une coïncidence sans doute.Cripure a écrit:Et sinon, à proprement parler, même s'il peut être légitime de se prononcer contre l'agrégation par liste d'aptitude, être agrégé par ce biais, légal, n'a rien de honteux, et signaler ce fait ne saurait donc avoir rien de diffamant. C'est un peu, mutatis mutandis comme si l'on hiérarchisait les différentes voies pour acquérir la nationalité française.
- IphigénieProphète
Vous préférez les corpus? :| Moi je serais plutôt d'accord avec le relativisme de Dalathée-Churchill.Cripure a écrit:Je ne partage pas vraiment votre avis. Faire lire en 6e les préoccupations de Rabelais, Du Bellay, Montaigne ou Ronsard, ce serait une aberration. En outre, et on le voit avec La Fontaine, la langue du XVIIe est une langue extrêmement difficile, par sa concision et son classicisme. Par ailleurs, je ne suis pas convaincu qu'il soit mauvais de découvrir carptim et de mettre de l'ordre après lorsqu'il s'agit des ouvrages de l'esprit.Dalathée2 a écrit: Actuellement c'est difficile, par exemple, d'aborder la littérature du Moyen-Age avec des élèves de 5e. Pour autant, j'ai l'impression qu'au collège une progression ordonnée est indispensable en lettres de la même manière qu'elle l'est en histoire, ne serait-ce que pour fixer, dans l'esprit des élèves, l'antériorité ou la postériorité de telle œuvre par rapport à telle autre ou le contexte socio-culturel dans lequel elle a été produite. Autrement, à moins de supposer que ce travail sera fait en primaire (avec des élèves encore plus jeunes, donc), je vois mal comment des élèves de collège pourraient comprendre les tenants et les aboutissants des regroupements faits par leurs enseignants "autour de problématiques globales". En somme, pour paraphraser Churchill, j'ai le sentiment que la progression chronologique est la pire, à l'exception de toutes les autres.
On n'est pas obligé de commencer par la Franciade ou" France mère terre des arts", non plus. On fait bien les fabliaux, pourquoi pas du Marot ou du Rabelais (traduit),ou "Heureux qui comme Ulysse" ou "Mignonne"... histoire de se familiariser, simplement? La Fontaine, ça peut se faire, en simple bien sûr, même La Bruyère, avec de l'entrainement...C'est sûr que si on vise l'explication exhaustive, faut attendre le niveau agreg. Moi j'en peux plus de La Fontaine réduit en lycée à la stratégie argumentative.
Enfin j'en sais rien mais franchement ces recherches en corpus de la ressemblance entre La Bruyère et Grand Corps Malade, ça me mine le moral.
- LaotziSage
Al-qalam a écrit:Sans information solide sur la question, merci de ne pas faire des hypothèses à la limite de la diffamation.MUTIS a écrit:Lefteris a écrit:
Ca expliquerait assez bien la servilité d'un côté, l'incurie hargneuse de l'autre.
En tout cas , je ne le vois pas passer ce concours...
Dommage qu'on ne puisse pas en savoir plus ici. Mais comme il nous lit, il peut peut-être nous le dire lui-même ! :lol:
La réponse se trouve ici, en page 5 : http://media.education.gouv.fr/file/47/0/5470.pdf
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- emanaoNiveau 5
Lu sur le blog de Jean-Michel Zakhartchouk
"18 avril 2015 at 8:19
Vous avez raison: « programmes » est un raccourci, il s’agit bien de « projets de programmes ». [...]
Les thèmes, on les a travaillés à partir de pratiques existantes, mais en opérant une synthèse. L’approche chronologique ne sera pas absente, mais elle se fera à la manière de ce qui existe en troisième lorsqu’on compare la tragédie antique à la tragédie au XX Siècle. [...]
Quant au corpus d’oeuvres, nous avons hésité à en proposer un qui paraitrait trop prescriptif à ce niveau-là (des programmes) mais des listes seront suggérées dans des compléments."
"18 avril 2015 at 8:19
Vous avez raison: « programmes » est un raccourci, il s’agit bien de « projets de programmes ». [...]
Les thèmes, on les a travaillés à partir de pratiques existantes, mais en opérant une synthèse. L’approche chronologique ne sera pas absente, mais elle se fera à la manière de ce qui existe en troisième lorsqu’on compare la tragédie antique à la tragédie au XX Siècle. [...]
Quant au corpus d’oeuvres, nous avons hésité à en proposer un qui paraitrait trop prescriptif à ce niveau-là (des programmes) mais des listes seront suggérées dans des compléments."
- Jean-Michel Zakhartchouk prêt à améliorer les programmes pour "éviter les phrases trop longues".
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- Jean-Michel Zakhartchouk : "Arrêtons de nous considérer comme des quasi forçats qui travaillent pour pas grand-chose".
- Jean-Michel Zakhartchouk : "Passer deux heures en éducation prioritaire sur les adjectifs de couleurs, et pour quel résultat, franchement !"
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