- doctor whoDoyen
Selon l'Unsa, la mise en oeuvre de la réforme ne pose pas de problème.
https://ecolededemain.wordpress.com/2015/04/07/epi-pourquoi-comment-2/
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- Al9Niveau 10
fanette a écrit:J'imagine que ça servira aussi pour faire des groupes en AP, non ? Parce que l'AP en classe entière, comment dire ? ... Or, vu que les heures sont prises sur les heures disciplinairess, on ne pourra pas dispenser d'AP une partie des élèves, comme nous le faisons pour l'instant (chez nous, AP = soutien) ... Va falloir les étirer, les 2,75h ...Adri a écrit:Les marges profs permettront de dédoubler les classes pour certains cours : ce qui se pratique déjà en svt, sc-phys, techno par exemple, mais là, entreront en concurrence, sur la même enveloppe, les dédoublement en EPI s'il y en a et l'enseignement complémentaire en latin... Avec 2,75h par classe en 2016, on va aller loin...
Si j'ai bien lu, tous les élèves devront bénéficier du même nombre d'AP, en tout cas c'est ce que je comprends de cette phrase dans l'arrêté :
"Chaque élève bénéficie chaque année de ces deux formes d’enseignements complémentaires, selon un volume horaire identique pour tous les élèves d’un même niveau."
soit c'est en classe entière soit ce sont des groupes mais alors sur l'ensemble de l'année, chaque groupe aura le même nombre d'heure donc exit les groupes de soutien.
Puis il ne faut pas oublier que "personnalisé" ne veut pas dire "individualisé", c'est ce que m'avait dit un proviseur...On peut personnaliser à 28..
- cignusNiveau 5
doctor who a écrit:Selon l'Unsa, la mise en oeuvre de la réforme ne pose pas de problème.
https://ecolededemain.wordpress.com/2015/04/07/epi-pourquoi-comment-2/
Et ils se gardent bien de donner des exemples où cela n'affecte pas les disciplines.... J'attends qu'ils nous donnent une répartition des services, des classes et des disciplines pour que l'on voit concrètement s'ils se rendent compte de ce qu'ils disent...
_________________
2014-20xx : Maths Tx Je m'éclate au collège...
2013-2014 : Maths R2 - 2nde - 1STMG - TSTMG - BTS CGO
2012-2013 : Maths R1 - 6èmes + 4èmes
2011-2012 : SII-SIN - 1ère STI2D + T-STI
1995-2011 : G. Electronique - 2nde-1ère-Tales-BTS-Licence-Ecoles_ingé
- ylmExpert spécialisé
doctor who a écrit:Selon l'Unsa, la mise en oeuvre de la réforme ne pose pas de problème.
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J'en retiens ça:
Si je comprends bien il suffira de coller une étiquette "EPI" sur ce que l'on fait déjà et ça sera bon. Comme ça ça me va.A partir de ces principes et de ces variables, nous pouvons esquisser le scénario minimal de la réforme du collège :
Les EPI et l’accompagnement ne donnent lieu à aucune contrainte d’emploi du temps ni à l’utilisation de moyen supplémentaire (marges-profs).
Ils ne sont menés que par les professeurs de la classe, dans le cadre des cours dispensés.
- MalagaModérateur
ylm a écrit:doctor who a écrit:Selon l'Unsa, la mise en oeuvre de la réforme ne pose pas de problème.
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J'en retiens ça:
Si je comprends bien il suffira de coller une étiquette "EPI" sur ce que l'on fait déjà et ça sera bon. Comme ça ça me va.A partir de ces principes et de ces variables, nous pouvons esquisser le scénario minimal de la réforme du collège :
Les EPI et l’accompagnement ne donnent lieu à aucune contrainte d’emploi du temps ni à l’utilisation de moyen supplémentaire (marges-profs).
Ils ne sont menés que par les professeurs de la classe, dans le cadre des cours dispensés.
Si les EPI sont faits dans le cadre de nos heures de cours et sans "co-animation", effectivement, cela ne sera pas trop contraignant. Et puis, du coup, on pourra en profiter pour faire cours, non ?
Bref, l'UNSA n'explique absolument pas comment cette réforme peut s'appliquer concrètement.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- cariboucGuide spirituel
Je vais vomir et je reviensdoctor who a écrit:Selon l'Unsa, la mise en oeuvre de la réforme ne pose pas de problème.
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:
Si les EPI sont faits dans le cadre de nos heures de cours et sans "co-animation", effectivement, cela ne sera pas trop contraignant. Et puis, du coup, on pourra en profiter pour faire cours, non ?
Bref, l'UNSA n'explique absolument pas comment cette réforme peut s'appliquer concrètement.
Si on suit ta logique, si on fait un EPI en co-animation, on ne fait pas cours. Ai-je bon ?
- DinaaaExpert spécialisé
ylm a écrit:doctor who a écrit:Selon l'Unsa, la mise en oeuvre de la réforme ne pose pas de problème.
https://ecolededemain.wordpress.com/2015/04/07/epi-pourquoi-comment-2/
J'en retiens ça:
Si je comprends bien il suffira de coller une étiquette "EPI" sur ce que l'on fait déjà et ça sera bon. Comme ça ça me va.A partir de ces principes et de ces variables, nous pouvons esquisser le scénario minimal de la réforme du collège :
Les EPI et l’accompagnement ne donnent lieu à aucune contrainte d’emploi du temps ni à l’utilisation de moyen supplémentaire (marges-profs).
Ils ne sont menés que par les professeurs de la classe, dans le cadre des cours dispensés.
En quoi ces EPI seraient-ils co-disciplinaires, alors ? En quoi seraient-ils différents des cours actuels ? Il va falloir nous expliquer pourquoi on fait une grande "réforme" pour... si peu de changements... c'est louche, non ?
Reçu ce matin dans mon casier : "La guerre est déclarée", tract du Snalc ! Au moins le message est clair !
- MalagaModérateur
Elyas a écrit:Malaga a écrit:
Si les EPI sont faits dans le cadre de nos heures de cours et sans "co-animation", effectivement, cela ne sera pas trop contraignant. Et puis, du coup, on pourra en profiter pour faire cours, non ?
Bref, l'UNSA n'explique absolument pas comment cette réforme peut s'appliquer concrètement.
Si on suit ta logique, si on fait un EPI en co-animation, on ne fait pas cours. Ai-je bon ?
Oui, si le conseil pédagogique de mon établissement m'impose de faire un EPI dans la lignée de ceux proposés par notre ministère, j'estime que mes élèves n'auront certainement pas droit à un vrai cours. Tu vas peut-être me répondre que les EPI peuvent être beaucoup plus ambitieux et intéressants que les propositions émanant du ministère mais encore faut-il, pour cela, avoir des collègues qui partagent les mêmes envies et énormément de temps disponible.
Cette année, je participe à un projet sur les médias avec mes collègues de français et arts plastiques notamment. C'est très intéressant, on s'éclate à le faire et les élèves aiment beaucoup également. Mais on fait cela seulement avec une classe car cela prend beaucoup de temps pour se concerter et pour organiser le projet et cela ne m'enlève aucune heure de cours avec mes élèves.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- LoraNeoprof expérimenté
En fait, j'ai du mal à comprendre comment je pourrais faire une analyse de texte (qui prend au moins une heure) ou étudier un point de langue (leçon + exercices, ça prend aussi au moins une heure) si un autre collègue est présent pour enseigner lui aussi son programme, même s'il a le même thème. Parce que si j'ai bien compris, l'EPI n'est pas là pour utiliser ce que l'élève a déjà vu et le mettre en pratique, mais bien pour faire le programme prévu autrement (puisque les heures viennent se soustraire à l'horaire hebdomadaire).Elyas a écrit:Malaga a écrit:
Si les EPI sont faits dans le cadre de nos heures de cours et sans "co-animation", effectivement, cela ne sera pas trop contraignant. Et puis, du coup, on pourra en profiter pour faire cours, non ?
Bref, l'UNSA n'explique absolument pas comment cette réforme peut s'appliquer concrètement.
Si on suit ta logique, si on fait un EPI en co-animation, on ne fait pas cours. Ai-je bon ?
- cignusNiveau 5
J'ai une idée d'EPI dans le thème "sciences et société" :
Bâtir une ville avec plein de blocs géométriques avec le site Minecraft... On se créé une ville, on prévoit également toute la société qui va avec en prévoyant les lois, la police, la mairie, le gouvernement, les écoles (mais est-ce bien utile ?) etc...
Comme avec minecraft, tout se fait avec des cubes, du coup on fait la géométrie dans l'espace au passage...
Et sinon, y a du boulot pour le prof d'HG...
Moi je dis : on va bien se marrer ...
Bâtir une ville avec plein de blocs géométriques avec le site Minecraft... On se créé une ville, on prévoit également toute la société qui va avec en prévoyant les lois, la police, la mairie, le gouvernement, les écoles (mais est-ce bien utile ?) etc...
Comme avec minecraft, tout se fait avec des cubes, du coup on fait la géométrie dans l'espace au passage...
Et sinon, y a du boulot pour le prof d'HG...
Moi je dis : on va bien se marrer ...
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2013-2014 : Maths R2 - 2nde - 1STMG - TSTMG - BTS CGO
2012-2013 : Maths R1 - 6èmes + 4èmes
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1995-2011 : G. Electronique - 2nde-1ère-Tales-BTS-Licence-Ecoles_ingé
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:Elyas a écrit:Malaga a écrit:
Si les EPI sont faits dans le cadre de nos heures de cours et sans "co-animation", effectivement, cela ne sera pas trop contraignant. Et puis, du coup, on pourra en profiter pour faire cours, non ?
Bref, l'UNSA n'explique absolument pas comment cette réforme peut s'appliquer concrètement.
Si on suit ta logique, si on fait un EPI en co-animation, on ne fait pas cours. Ai-je bon ?
Oui, si le conseil pédagogique de mon établissement m'impose de faire un EPI dans la lignée de ceux proposés par notre ministère, j'estime que mes élèves n'auront certainement pas droit à un vrai cours. Tu vas peut-être me répondre que les EPI peuvent être beaucoup plus ambitieux et intéressants que les propositions émanant du ministère mais encore faut-il, pour cela, avoir des collègues qui partagent les mêmes envies et énormément de temps disponible.
Cette année, je participe à un projet sur les médias avec mes collègues de français et arts plastiques notamment. C'est très intéressant, on s'éclate à le faire et les élèves aiment beaucoup également. Mais on fait cela seulement avec une classe car cela prend beaucoup de temps pour se concerter et pour organiser le projet et cela ne m'enlève aucune heure de cours avec mes élèves.
Je comprends ce que tu veux dire. Cependant, à vous de vous battre pour que le conseil pédagogique soit une plénière ou une véritable représentation des idées des collègues et pas un lieu où des collègues mijotent des plans selon leurs envies à eux. Evidemment, si on laisse le conseil pédagogique entre des mains dont on se fiche et qui fabriquent un truc sans qu'on le veuille, c'est un souci.
Vous oubliez aussi les futurs conseils de cycle qui vont avoir, eux aussi, des pouvoirs décisionnels. La collégialité doit être importante.
- henrietteMédiateur
C'est là qu'on se dit que ce n'est pas gagné : quand on voit comment se passe parfois rien que la réunion pour les répartitions de service...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- V.MarchaisEmpereur
Elyas a écrit:Je comprends ce que tu veux dire. Cependant, à vous de vous battre pour que le conseil pédagogique soit une plénière ou une véritable représentation des idées des collègues et pas un lieu où des collègues mijotent des plans selon leurs envies à eux. Evidemment, si on laisse le conseil pédagogique entre des mains dont on se fiche et qui fabriquent un truc sans qu'on le veuille, c'est un souci.
Vous oubliez aussi les futurs conseils de cycle qui vont avoir, eux aussi, des pouvoirs décisionnels. La collégialité doit être importante.
En gros, si on n'a pas envie de passer sa vie en réunions dont on se passait très bien jusque là, et sans autre contrepartie qu'un traitement qui baisse, c'est mort.
- ElyasEsprit sacré
Lora a écrit:En fait, j'ai du mal à comprendre comment je pourrais faire une analyse de texte (qui prend au moins une heure) ou étudier un point de langue (leçon + exercices, ça prend aussi au moins une heure) si un autre collègue est présent pour enseigner lui aussi son programme, même s'il a le même thème. Parce que si j'ai bien compris, l'EPI n'est pas là pour utiliser ce que l'élève a déjà vu et le mettre en pratique, mais bien pour faire le programme prévu autrement (puisque les heures viennent se soustraire à l'horaire hebdomadaire).Elyas a écrit:Malaga a écrit:
Si les EPI sont faits dans le cadre de nos heures de cours et sans "co-animation", effectivement, cela ne sera pas trop contraignant. Et puis, du coup, on pourra en profiter pour faire cours, non ?
Bref, l'UNSA n'explique absolument pas comment cette réforme peut s'appliquer concrètement.
Si on suit ta logique, si on fait un EPI en co-animation, on ne fait pas cours. Ai-je bon ?
Ce que tu dis est tout à fait possible en interdisciplinarité. Les EPI sont aussi pour travailler différemment. Tu pourrais découvrir que tu pourrais travailler des points de langue de façon différente en travaillant avec un collègue d'une autre discipline sur des points de programme permettant une interdisciplinarité intéressante et efficace. Parfois, le fait de fournir un travail avec une organisation différente change pas mal les choses. Je le dis d'expérience, je pratique une sorte d'EPI dans mon collège depuis 2 ans en co-intervention avec ma collègue de lettres qui s'éclate et on est parvenu à apprendre mutuellement de nos pratiques d'analyse des textes et de pratique de l'écriture (j'ai piqué des méthodes de lettres pour l'histoire-géo et elle m'a pris des techniques d'histoire-géo pour ses méthodes de lettres).
- User5899Demi-dieu
Le temps utile, c'est maintenantDaphné a écrit:Cripure a écrit:Tousse ensembleu tousse ensembleu woué !Daphné a écrit:
Oui.
Et puis c'est un mercredi, on peut donc penser que pas mal de collègues seront disponibles pour venir.
J'espère qu'il fera beau.
C'est à quelle heure ?
On donnera des précisions en temps utile.
Le big chef va en parler jeudi.
(réservation billets)
Bon, jeudi
- User5899Demi-dieu
Non. Non.Elyas a écrit:Vous oubliez aussi les futurs conseils de cycle qui vont avoir, eux aussi, des pouvoirs décisionnels. La collégialité doit être importante.
Merci de conserver vos dogmes pour les seuls croyants.
Franchement, quand je veux m'amuser, je sais des tas d'autres trucs. Maintenant, ce genre de manip, si ça vous éclate, OK, je n'ai rien à dire. Mais en faire un principe de travail, quand je vois l'état des gosses qu'on reçoit (et dont l'apport culturel familial est égal à zéro), je trouve que c'est indécent. Mais bon, il est vrai que quand je lis des positions officielles de votre syndicat, je sens l'indignation et la colère monter à plein, donc au fond, je ne suis pas surpris.Elyas a écrit:Ce que tu dis est tout à fait possible en interdisciplinarité. Les EPI sont aussi pour travailler différemment. Tu pourrais découvrir que tu pourrais travailler des points de langue de façon différente en travaillant avec un collègue d'une autre discipline sur des points de programme permettant une interdisciplinarité intéressante et efficace. Parfois, le fait de fournir un travail avec une organisation différente change pas mal les choses. Je le dis d'expérience, je pratique une sorte d'EPI dans mon collège depuis 2 ans en co-intervention avec ma collègue de lettres qui s'éclate et on est parvenu à apprendre mutuellement de nos pratiques d'analyse des textes et de pratique de l'écriture (j'ai piqué des méthodes de lettres pour l'histoire-géo et elle m'a pris des techniques d'histoire-géo pour ses méthodes de lettres).
C'est embêtant de nommer des modos qui sont aussi à l'UNSA, parce qu'on ne peut pas, sur ce forum, ignorer les modos, ce qui pourtant, en l'occurrence, me ferait le plus grand bien pour ce qui est du rythme cardiaque.
- V.MarchaisEmpereur
Elyas a écrit:Ce que tu dis est tout à fait possible en interdisciplinarité. Les EPI sont aussi pour travailler différemment. Tu pourrais découvrir que tu pourrais travailler des points de langue de façon différente en travaillant avec un collègue d'une autre discipline sur des points de programme permettant une interdisciplinarité intéressante et efficace. Parfois, le fait de fournir un travail avec une organisation différente change pas mal les choses. Je le dis d'expérience, je pratique une sorte d'EPI dans mon collège depuis 2 ans en co-intervention avec ma collègue de lettres qui s'éclate et on est parvenu à apprendre mutuellement de nos pratiques d'analyse des textes et de pratique de l'écriture (j'ai piqué des méthodes de lettres pour l'histoire-géo et elle m'a pris des techniques d'histoire-géo pour ses méthodes de lettres).
Je te crois d'autant plus volontiers, Elyas, que j'ai parlé ici du travail d'écriture que ma collègue d'HG et moi-même menons de concert depuis plusieurs années.
Mais je suis épuisée d'avance de me dire qu'il va falloir démultiplier tout ça sans temps de concertation et y ajouter des réunions à n'en plus finir (CA, conseil péda, conseil de cycle), tout ça dans un cadre dont rien ne garantit la qualité.
Comme toi et moi le constatons déjà, ce travail interdisciplinaire, nous pouvons DÉJÀ le faire.
Là, on ne fait qu'alourdir tellement la machine que j'ai juste envie de jeter l'éponge.
- ElyasEsprit sacré
V.Marchais a écrit:Elyas a écrit:Ce que tu dis est tout à fait possible en interdisciplinarité. Les EPI sont aussi pour travailler différemment. Tu pourrais découvrir que tu pourrais travailler des points de langue de façon différente en travaillant avec un collègue d'une autre discipline sur des points de programme permettant une interdisciplinarité intéressante et efficace. Parfois, le fait de fournir un travail avec une organisation différente change pas mal les choses. Je le dis d'expérience, je pratique une sorte d'EPI dans mon collège depuis 2 ans en co-intervention avec ma collègue de lettres qui s'éclate et on est parvenu à apprendre mutuellement de nos pratiques d'analyse des textes et de pratique de l'écriture (j'ai piqué des méthodes de lettres pour l'histoire-géo et elle m'a pris des techniques d'histoire-géo pour ses méthodes de lettres).
Je te crois d'autant plus volontiers, Elyas, que j'ai parlé ici du travail d'écriture que ma collègue d'HG et moi-même menons de concert depuis plusieurs années.
Mais je suis épuisée d'avance de me dire qu'il va falloir démultiplier tout ça sans temps de concertation et y ajouter des réunions à n'en plus finir (CA, conseil péda, conseil de cycle), tout ça dans un cadre dont rien ne garantit la qualité.
Comme toi et moi le constatons déjà, ce travail interdisciplinaire, nous pouvons DÉJÀ le faire.
Là, on ne fait qu'alourdir tellement la machine que j'ai juste envie de jeter l'éponge.
Oui, je sais. La guerre civile et la dictature des plus forts/des cde va s'imposer petit à petit. Cela m'écœure déjà quand je vois ce qui se pratique chez moi. Je n'ose imaginer ce qui va se passer l'an prochain quand nous recevrons la nouvelle enveloppe pour la DGH 2016-2017. Cela va être le massacre.
- cignusNiveau 5
Voyons si j'ai tout bon :
Prenons une classe de 5ème.
Ils doivent avoir 4h d'enseignements complémentaires dont au minimum 1h d'AP.
Ils doivent faire au moins deux thèmes interdisciplinaire parmi les 8 proposés en EPI.
Donc on peut imaginer qu'un EPI dure un semestre à raison de deux heures hebdo, idem pour le deuxième EPI.
On peut donc imaginer une répartition décidée en conseil pédagogique 2h hebdo d'EPI + 2h d'AP.
En conseil pédagogique, il faudra décider de qui participe aux EPI et à qui reviennent les AP. Là commence la concurrence...
Imaginez que le prof de maths doivent participer à un EPI et ait en plus une heure d'AP, les élèves auront donc 1h30 de maths "traditionnelles", 1h de maths "enseignées autrement" et une heure de maths en AP ... cela va être sympas pour faire le programme.... (mais à part cela cela ne touche pas les disciplines...)
Cela dit, si le prof se bat bien, il peut peut être récupérer une heure sur la marge prof...
Donc, imaginons qu'un prof de maths et un prof de français décident de travailler ensemble sur un EPI, donc 2h hebdo qu'ils peuvent faire prof1 1h, prof2 1h tous seuls, pas de problème... Par contre s'ils veulent travailler à 2 toujours ensembles, il faudra leur donner 2h sur la marge prof (sinon, les élèves n'auront pas le quota d'heure dans chaque matière) sauf que comme cela ne sera q'un semestre, ils ne prendront en fait l'équivalent que d'une heure...
Vous imaginez le bordel : multipliez cela par le nombre de profs intervenants en EPI, en AP ets... On a pas fini de se réunir déjà rien que pour se mettre d'accord sur qui fait quoi !
En tout cas, la marge prof de 2.75h n'est pas suffisante pour imaginer faire travailler les profs à 2 systématiquement (comme les supers reportages vu à la TV)...
Ce truc est une vraie usine à gaz....
Prenons une classe de 5ème.
Ils doivent avoir 4h d'enseignements complémentaires dont au minimum 1h d'AP.
Ils doivent faire au moins deux thèmes interdisciplinaire parmi les 8 proposés en EPI.
Donc on peut imaginer qu'un EPI dure un semestre à raison de deux heures hebdo, idem pour le deuxième EPI.
On peut donc imaginer une répartition décidée en conseil pédagogique 2h hebdo d'EPI + 2h d'AP.
En conseil pédagogique, il faudra décider de qui participe aux EPI et à qui reviennent les AP. Là commence la concurrence...
Imaginez que le prof de maths doivent participer à un EPI et ait en plus une heure d'AP, les élèves auront donc 1h30 de maths "traditionnelles", 1h de maths "enseignées autrement" et une heure de maths en AP ... cela va être sympas pour faire le programme.... (mais à part cela cela ne touche pas les disciplines...)
Cela dit, si le prof se bat bien, il peut peut être récupérer une heure sur la marge prof...
Donc, imaginons qu'un prof de maths et un prof de français décident de travailler ensemble sur un EPI, donc 2h hebdo qu'ils peuvent faire prof1 1h, prof2 1h tous seuls, pas de problème... Par contre s'ils veulent travailler à 2 toujours ensembles, il faudra leur donner 2h sur la marge prof (sinon, les élèves n'auront pas le quota d'heure dans chaque matière) sauf que comme cela ne sera q'un semestre, ils ne prendront en fait l'équivalent que d'une heure...
Vous imaginez le bordel : multipliez cela par le nombre de profs intervenants en EPI, en AP ets... On a pas fini de se réunir déjà rien que pour se mettre d'accord sur qui fait quoi !
En tout cas, la marge prof de 2.75h n'est pas suffisante pour imaginer faire travailler les profs à 2 systématiquement (comme les supers reportages vu à la TV)...
Ce truc est une vraie usine à gaz....
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2014-20xx : Maths Tx Je m'éclate au collège...
2013-2014 : Maths R2 - 2nde - 1STMG - TSTMG - BTS CGO
2012-2013 : Maths R1 - 6èmes + 4èmes
2011-2012 : SII-SIN - 1ère STI2D + T-STI
1995-2011 : G. Electronique - 2nde-1ère-Tales-BTS-Licence-Ecoles_ingé
- cariboucGuide spirituel
Et puis surtout, ce travail ne peut marcher que si les 2 profs ont les mêmes vues, les mêmes façons de fonctionner.V.Marchais a écrit:Elyas a écrit:Ce que tu dis est tout à fait possible en interdisciplinarité. Les EPI sont aussi pour travailler différemment. Tu pourrais découvrir que tu pourrais travailler des points de langue de façon différente en travaillant avec un collègue d'une autre discipline sur des points de programme permettant une interdisciplinarité intéressante et efficace. Parfois, le fait de fournir un travail avec une organisation différente change pas mal les choses. Je le dis d'expérience, je pratique une sorte d'EPI dans mon collège depuis 2 ans en co-intervention avec ma collègue de lettres qui s'éclate et on est parvenu à apprendre mutuellement de nos pratiques d'analyse des textes et de pratique de l'écriture (j'ai piqué des méthodes de lettres pour l'histoire-géo et elle m'a pris des techniques d'histoire-géo pour ses méthodes de lettres).
Je te crois d'autant plus volontiers, Elyas, que j'ai parlé ici du travail d'écriture que ma collègue d'HG et moi-même menons de concert depuis plusieurs années.
Mais je suis épuisée d'avance de me dire qu'il va falloir démultiplier tout ça sans temps de concertation et y ajouter des réunions à n'en plus finir (CA, conseil péda, conseil de cycle), tout ça dans un cadre dont rien ne garantit la qualité.
Comme toi et moi le constatons déjà, ce travail interdisciplinaire, nous pouvons DÉJÀ le faire.
Là, on ne fait qu'alourdir tellement la machine que j'ai juste envie de jeter l'éponge.
Ça va être sympa de bosser avec Prof TRucmuche qu'on déteste/qui nous déteste parce qu'on n'envisage pas l'enseignement, les élèves, les objectifs de la même manière.
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- AdriGrand Maître
d'autant que d'un point de vue organisationnel, les mêmes thématiques EPI devront vraisemblablement être décidées pour tout un niveau... Bonjour la liberté !
(Puisque les élèves devront avoir parcouru 6 des 8 thématiques,
à moins de garder des classes fixes sur les 3 ans,
ou bien de faire des maxi-mélanges où les profs découvriraient de nouveaux élèves qu'ils n'auraient pas en classe et brassages incompatibles avec les langues, par exemple, ça semble être la seule modalité...
Sinon, comment garantir que Monchéri ne va pas se retrouver à faire deux fois l'EPI "découverte du corps " ? Désolée pour l'approximation, pas vraiment envie de rechercher l'appellation officielle.
(Puisque les élèves devront avoir parcouru 6 des 8 thématiques,
à moins de garder des classes fixes sur les 3 ans,
ou bien de faire des maxi-mélanges où les profs découvriraient de nouveaux élèves qu'ils n'auraient pas en classe et brassages incompatibles avec les langues, par exemple, ça semble être la seule modalité...
Sinon, comment garantir que Monchéri ne va pas se retrouver à faire deux fois l'EPI "découverte du corps " ? Désolée pour l'approximation, pas vraiment envie de rechercher l'appellation officielle.
- OlympiasProphète
C'est bien pour cela que je veux pouvoir bosser avec qui je veux. Et pas avec collègue éolien perpétuellement absent ou collègue coconnecaribouc a écrit:Et puis surtout, ce travail ne peut marcher que si les 2 profs ont les mêmes vues, les mêmes façons de fonctionner.V.Marchais a écrit:Elyas a écrit:Ce que tu dis est tout à fait possible en interdisciplinarité. Les EPI sont aussi pour travailler différemment. Tu pourrais découvrir que tu pourrais travailler des points de langue de façon différente en travaillant avec un collègue d'une autre discipline sur des points de programme permettant une interdisciplinarité intéressante et efficace. Parfois, le fait de fournir un travail avec une organisation différente change pas mal les choses. Je le dis d'expérience, je pratique une sorte d'EPI dans mon collège depuis 2 ans en co-intervention avec ma collègue de lettres qui s'éclate et on est parvenu à apprendre mutuellement de nos pratiques d'analyse des textes et de pratique de l'écriture (j'ai piqué des méthodes de lettres pour l'histoire-géo et elle m'a pris des techniques d'histoire-géo pour ses méthodes de lettres).
Je te crois d'autant plus volontiers, Elyas, que j'ai parlé ici du travail d'écriture que ma collègue d'HG et moi-même menons de concert depuis plusieurs années.
Mais je suis épuisée d'avance de me dire qu'il va falloir démultiplier tout ça sans temps de concertation et y ajouter des réunions à n'en plus finir (CA, conseil péda, conseil de cycle), tout ça dans un cadre dont rien ne garantit la qualité.
Comme toi et moi le constatons déjà, ce travail interdisciplinaire, nous pouvons DÉJÀ le faire.
Là, on ne fait qu'alourdir tellement la machine que j'ai juste envie de jeter l'éponge.
Ça va être sympa de bosser avec Prof TRucmuche qu'on déteste/qui nous déteste parce qu'on n'envisage pas l'enseignement, les élèves, les objectifs de la même manière.
- TangledingGrand Maître
Le SNALC ne porte-t-il pas une lourde responsabilité en refusant d'appeler à la grève demain pour des raisons bidon à deux jours du CSE ?
La réforme du collège proposée est une forme de l'austérité, un enfant de 5 ans le comprendrait. En outre le MEN scrutera avec attention la participation dans le 2nd degré, à la veille du CSE...
Ces petits calculs tacticiens creusent la tombe du collège.
La réforme du collège proposée est une forme de l'austérité, un enfant de 5 ans le comprendrait. En outre le MEN scrutera avec attention la participation dans le 2nd degré, à la veille du CSE...
Ces petits calculs tacticiens creusent la tombe du collège.
- User5899Demi-dieu
J'y vois plutôt une source intarissable de happenings hilarants : être absent pile là où il ne faut pas, ne pas faire ce que l'équipe a prévu, tromper son monde dès que possible sur tout et n'importe quoi que les autres n'auront pas eu le courage de vérifier, bref, toutes proportions gardées, faire de la résistance et mettre autant de sable qu'il sera nécessaire pour que les dérapages se produisent au maximum. Je sens que mes dernières années pourraient être festives, là où je pourrai être.caribouc a écrit:Et puis surtout, ce travail ne peut marcher que si les 2 profs ont les mêmes vues, les mêmes façons de fonctionner.V.Marchais a écrit:Elyas a écrit:Ce que tu dis est tout à fait possible en interdisciplinarité. Les EPI sont aussi pour travailler différemment. Tu pourrais découvrir que tu pourrais travailler des points de langue de façon différente en travaillant avec un collègue d'une autre discipline sur des points de programme permettant une interdisciplinarité intéressante et efficace. Parfois, le fait de fournir un travail avec une organisation différente change pas mal les choses. Je le dis d'expérience, je pratique une sorte d'EPI dans mon collège depuis 2 ans en co-intervention avec ma collègue de lettres qui s'éclate et on est parvenu à apprendre mutuellement de nos pratiques d'analyse des textes et de pratique de l'écriture (j'ai piqué des méthodes de lettres pour l'histoire-géo et elle m'a pris des techniques d'histoire-géo pour ses méthodes de lettres).
Je te crois d'autant plus volontiers, Elyas, que j'ai parlé ici du travail d'écriture que ma collègue d'HG et moi-même menons de concert depuis plusieurs années.
Mais je suis épuisée d'avance de me dire qu'il va falloir démultiplier tout ça sans temps de concertation et y ajouter des réunions à n'en plus finir (CA, conseil péda, conseil de cycle), tout ça dans un cadre dont rien ne garantit la qualité.
Comme toi et moi le constatons déjà, ce travail interdisciplinaire, nous pouvons DÉJÀ le faire.
Là, on ne fait qu'alourdir tellement la machine que j'ai juste envie de jeter l'éponge.
Ça va être sympa de bosser avec Prof TRucmuche qu'on déteste/qui nous déteste parce qu'on n'envisage pas l'enseignement, les élèves, les objectifs de la même manière.
- AdriGrand Maître
Certaines matières essentielles pourraient se permettre des "happenings hilarants", quant aux autres...
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