Quel nom pour un compte sur twitter visant à défendre les langues anciennes dans le projet de réforme?
- Luigi_BGrand Maître
Mais non ! Certains feront du français tout court et d'autres du français épicé* (c'est-à-dire incluant un EPI) pour le même horaire global.alprechac2 a écrit:Tout à fait, mais comme les élèves d'un même niveau doivent tous bénéficier d'un même volume horaire par matière sur l'année, ils sont forcément obligés de suivre le même EPI, non ? Comment faire sinon ? Certains vont avoir plus de français (au sein de l'EPI "langues et cultures de l'Antiquité" par exemple, car il faudra bien nous coller avec une autre matière) que d'autres ?
Sinon, ceux qui font l'EPI "langues et cultures de l'Antiquité" n'auront pas leur taf d'heures dans une autre matière ... (par exemple SVT s'ils ne suivent pas l'EPI "corps, santé et sécurité").
J'ai l'impression de patauger dans la semoule ... Désolée si je n'ai rien compris.
Franchement, vous êtes de mauvaise volonté : comment voulez-vous que les parents et les élèves comprennent si vous-mêmes ne comprenez pas !
*Je dépose la marque.
- SibylleNeoprof expérimenté
nlm76 a écrit:Reçu du GELAHN : les promesses faites aux associations (APL, etc.) : pas vraiment pris en compte dans le projet d'arrêté.
Il y a un autre truc très gênant : la concurrence avec les langues régionales. Si je suis catalan et que je veux travailler le catalan comme langue de culture, je n'ai pas le droit au latin ?
Je ne comprends pas bien. Ce sont des propositions des assoc' ou des promesses qui avaient été faites en retour de propositions ?
- SibylleNeoprof expérimenté
Je suis très émue d'avoir une réponse d'un sénateur !
- Réponse:
- Madame,
Je vous remercie de m’avoir fait part de vos réserves personnelles sur certaines orientations du projet de réforme du Collège défendu par Mme Vallaud -Belkacem, ministre de l'Education Nationale, risquant d’entrainer la suppression de l’apprentissage du grec et du latin .
Je partage vos inquiétudes et j’ai l’honneur de pouvoir vous transmettre , ci-joint, deux questions déposées au gouvernement pour l’enjoindre à remettre les langues anciennes à la place qui doit être la leur, au fondement de la culture que l’école républicaine doit dispenser pour transmettre les bases de notre société et de notre liberté critique.
Ma volonté est affirmée sur le sujet et je tiens ainsi à vous assurer de ma plus grande vigilance sur l’évolution des contours de cette réforme dont la version définitive devrait être soumise à l’avis consultatif du Conseil Supérieur de l’Education le 10 avril.
Restant à votre entière disposition pour toute autre démarche qu'il vous plairait de me demander, je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes salutations les plus distinguées.
Jean-Paul FOURNIER
Sénateur du Gard
Maire de Nîmes
- SibylleNeoprof expérimenté
Voici le fichier joint qu'il m'a envoyé :
- Spoiler:
- Question écrite N° 11048 au Ministère de l'éducation
Enseignement des langues anciennes
Question soumise le 27 mars 2014
M. Jean-Paul Fournier souhaite appeler l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les menaces qui pèsent sur l'apprentissage des langues anciennes à l'école. Bien que 500 000 élèves environ étudient chaque année une langue ancienne, force est de constater la fragilisation de cette filière d'enseignement : absence de professeurs de langues anciennes dans de nombreux établissements faute de remplaçants, cours placés à des horaires dissuasifs, transformation du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) de lettres classiques en sous-option d'un CAPES de lettres unique, déprogrammation de la deuxième édition du prix Jacqueline de Romilly censé récompenser les projets les plus innovants en matière d'enseignement des langues anciennes.L'apport irremplaçable que constituent les langues anciennes dans la formation des élèves est pourtant indéniable et reconnu de tous. Leur apprentissage nécessite rigueur et méthode et ce sont elles qui nous permettent de comprendre notre histoire et les fondements de notre civilisation. Il lui demande en conséquence quelles mesures il entend prendre pour favoriser cet enseignement et le rendre véritablement accessible aux élèves.
Réponse émise le 24 juillet 2014
Le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche est attaché au maintien et au développement de l'enseignement des langues et cultures de l'Antiquité en collège et en lycée. L'étude des langues et cultures de l'Antiquité développe des compétences et des attitudes intellectuelles fondamentales et transférables, qu'il s'agisse de la maîtrise du français en premier lieu mais aussi de l'apprentissage des langues vivantes. À travers l'étude des textes fondateurs qui ne cessent de nourrir la pensée et la création, les élèves peuvent mieux prendre conscience des permanences et des évolutions et s'ouvrir à la communauté des héritages qui sont les nôtres. Langues de culture, enfin, partout fondatrices et structurantes, le grec et le latin ont un rayonnement interdisciplinaire qui les maintient dans un constant dialogue avec l'ensemble des champs, que l'on songe à la littérature et aux arts mais aussi à l'histoire, la philosophie, le droit et les sciences. Un nombre important d'élèves étudient actuellement au moins une langue ancienne, 527 500 environ, et les statistiques les plus récentes publiées par la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) font apparaître une grande stabilité des effectifs des latinistes et hellénistes, notamment au collège. Au lycée, l'évolution des effectifs d'élèves entre 2007 et 2013 laissent apparaître une baisse significative. On constate toutefois une certaine remontée des effectifs à partir de la rentrée 2010 : + 8,3 % de progression des effectifs pour le latin et près de 2,7 % de progression pour le grec. Cette tendance positive indique que l'attractivité pour les langues et cultures de l'Antiquité connaît un certain regain en classe de seconde même si par ailleurs, la déperdition des effectifs après cette classe reste un problème prégnant. Les efforts consentis et le dialogue établi dans les académies pour que la continuité de parcours et l'équité de l'offre soient partout assurées - on peut citer l'exemple des réseaux de visio-enseignement organisés par l'académie de Nantes -, la réforme du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) « Lettres » et l'ouverture de postes au concours au niveau national attestent l'attention portée à un enseignement dont la vitalité renouvelée doit garantir la pérennité. En associant fondements théoriques et propositions de mise en œuvre venues des établissements des différentes académies et dans la continuité des Rencontres « Mondes anciens-mondes modernes » organisées en 2012 et 2013 sous l'égide de l'inspection générale et du ministère, les ressources pédagogiques d'accompagnement mises en ligne à l'automne dernier sur le portail national Éduscol constituent, dans cette perspective, une aide précieuse pour les enseignants.
Question écrite N° 11048 au Ministère de l'éducation
Défense de l'enseignement du grec et du latin
Question soumise le 2 avril 2015
M. Jean-Paul Fournier attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche concernant la suppression de l'enseignement des langues antiques, le latin et le grec, au collège. Si cette volonté gouvernementale est confirmée, ce serait une catastrophe culturelle susceptible de fragiliser les fondements même de notre civilisation. Notre République, au delà de sa langue, s'inspire pleinement, dans ses valeurs et son organisation, de Rome et d'Athènes. Dans certains territoires, l'héritage antique est même palpable avec la présence de vestiges romains d'une qualité de conservation exceptionnelle comme les Arènes ou la Maison Carrée de Nîmes. Couper ce lien historique apparaît comme le meilleur moyen de mettre à mal le fondement humaniste de notre vouloir vivre ensemble. Même si l'apprentissage du grec et du latin se fait au travers d'une initiation, puis d'une option, il est l'héritier direct de ce que les anciens nommaient « faire ses humanités ». Déjà, la décision récente de supprimer le CAPES de lettres classiques avait été vécue par les enseignants de ces deux langues anciennes comme une première étape dans la menace qui plane sur leurs matières. Aujourd'hui, avec la réforme du collège, le latin et le grec devraient être accessibles dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), ce qui revient à supprimer le programme et les horaires fixes de ces enseignements. Ils seront, dans un premier temps, des appendices d'un autre enseignement, le français par exemple. À terme, avec toutes ces évolutions, il est fort à craindre que l'enseignement du latin et du grec au collège soit purement et simplement supprimé. Aussi, il lui demande de bien vouloir garantir, dans sa future volonté de « refonder » le collège, l'apprentissage des langues anciennes de la classe de 5ème à la classe de 3ème, plutôt que de mettre en place un ersatz qui n'engendrerait que la mort lente mais assurée de ces enseignements fondamentaux pour notre République et notre démocratie, mais aussi pour notre langue. Les racines du français sont principalement hellénistes et latines. Dans de nombreux domaines, notamment scientifique et médical, un oubli de ce legs du passé ne ferait que fragiliser la francophonie, en renforçant les terminologies anglo-saxonnes.
- LodyNiveau 10
Il semble vraiment bien ce sénateur !
- blancheExpert
Oui, ça fait plaisir de lire sa lettre. Merci Sibylle.
- HypermnestreÉrudit
Merci Sibylle. Une bonne nouvelle, un peu d'espoir...
- SergeMédiateur
Il sera répondu que non ils ne suppriment pas le latin, que l'option est maintenue en plus des EP, qu'ils l'ouvrent au contraire à tous, tout ça tout ça, ils noieront le poisson et il se sentira tout bête avec sa question, faute de comprendre vraiment les EPi et ce qu'ils impliquent.
- alprechac2Expert
On part du principe qu'on doit respecter le volume horaire alloué à chaque matière dans le décret et que chaque élève doit avoir le même volume horaire (il me semble que je l'ai vu écrit).Luigi_B a écrit:Mais non ! Certains feront du français tout court et d'autres du français épicé* (c'est-à-dire incluant un EPI) pour le même horaire global.alprechac2 a écrit:Tout à fait, mais comme les élèves d'un même niveau doivent tous bénéficier d'un même volume horaire par matière sur l'année, ils sont forcément obligés de suivre le même EPI, non ? Comment faire sinon ? Certains vont avoir plus de français (au sein de l'EPI "langues et cultures de l'Antiquité" par exemple, car il faudra bien nous coller avec une autre matière) que d'autres ?
Sinon, ceux qui font l'EPI "langues et cultures de l'Antiquité" n'auront pas leur taf d'heures dans une autre matière ... (par exemple SVT s'ils ne suivent pas l'EPI "corps, santé et sécurité").
J'ai l'impression de patauger dans la semoule ... Désolée si je n'ai rien compris.
Donc par exemple :
si Mme français, Mme latin et Mme HG décident de faire un EPI 1, l'horaire de français sera diminué de 1h et celui d'HG de 1/2h en 3e.
Toujours en 3e, Mme EPS, M. SVT et Mme maths décident de faire un EPI 2. On diminue donc l'horaire d'EPS d'une 1/2h, celui de maths et de SVT aussi.
Donc, tous les 3e (puisque tous les élèves doivent le même volume horaire / discipline / année) se retrouvent avec 3h de français, 2h30 d'HG, 2h30 d'EPS, 1h de SVT et 3h de maths ( au lieu de 4h ; 3h ; 3h ; 1h30 et 3h30 ; je fais de mémoire pour les horaires, j'espère ne pas me tromper). Le volume horaire "perdu" (= incorporé dans les EPI) ne l'est pas officiellement puisque ces matières seront travaillées dans l'EPI sous un jour nouveau.
Maintenant, X veut faire EPI 1 latin/français/HG mais pas l'EPI 2 (il en choisit un autre, que je n'ai pas présenté). Il fait donc moins de maths, SVT et EPS que Y qui aura choisi EPI 2 (et un 4e que je n'ai pas présenté) et aura, lui, moins de français et HG.
Ou alors, on considère que les élèves n'auront pas le choix de leur EPI, que l'on n'en met que deux en place par niveau (les deux obligatoires) et là, je ne vois pas comment l'EPI latin/grec verra le jour.
Luigi_B a écrit:Franchement, vous êtes de mauvaise volonté : comment voulez-vous que les parents et les élèves comprennent si vous-mêmes ne comprenez pas !
:lol: (à demi, car je crois que je n'ai toujours pas compris ... - merci par avance pour votre patience ...)
- BussyNiveau 10
alprechac2 a écrit:On part du principe qu'on doit respecter le volume horaire alloué à chaque matière dans le décret et que chaque élève doit avoir le même volume horaire (il me semble que je l'ai vu écrit).Luigi_B a écrit:Mais non ! Certains feront du français tout court et d'autres du français épicé* (c'est-à-dire incluant un EPI) pour le même horaire global.alprechac2 a écrit:Tout à fait, mais comme les élèves d'un même niveau doivent tous bénéficier d'un même volume horaire par matière sur l'année, ils sont forcément obligés de suivre le même EPI, non ? Comment faire sinon ? Certains vont avoir plus de français (au sein de l'EPI "langues et cultures de l'Antiquité" par exemple, car il faudra bien nous coller avec une autre matière) que d'autres ?
Sinon, ceux qui font l'EPI "langues et cultures de l'Antiquité" n'auront pas leur taf d'heures dans une autre matière ... (par exemple SVT s'ils ne suivent pas l'EPI "corps, santé et sécurité").
J'ai l'impression de patauger dans la semoule ... Désolée si je n'ai rien compris.
Donc par exemple :
si Mme français, Mme latin et Mme HG décident de faire un EPI 1, l'horaire de français sera diminué de 1h et celui d'HG de 1/2h en 3e.
Toujours en 3e, Mme EPS, M. SVT et Mme maths décident de faire un EPI 2. On diminue donc l'horaire d'EPS d'une 1/2h, celui de maths et de SVT aussi.
Donc, tous les 3e (puisque tous les élèves doivent le même volume horaire / discipline / année) se retrouvent avec 3h de français, 2h30 d'HG, 2h30 d'EPS, 1h de SVT et 3h de maths ( au lieu de 4h ; 3h ; 3h ; 1h30 et 3h30 ; je fais de mémoire pour les horaires, j'espère ne pas me tromper). Le volume horaire "perdu" (= incorporé dans les EPI) ne l'est pas officiellement puisque ces matières seront travaillées dans l'EPI sous un jour nouveau.
Maintenant, X veut faire EPI 1 latin/français/HG mais pas l'EPI 2 (il en choisit un autre, que je n'ai pas présenté). Il fait donc moins de maths, SVT et EPS que Y qui aura choisi EPI 2 (et un 4e que je n'ai pas présenté) et aura, lui, moins de français et HG.
Ou alors, on considère que les élèves n'auront pas le choix de leur EPI, que l'on n'en met que deux en place par niveau (les deux obligatoires) et là, je ne vois pas comment l'EPI latin/grec verra le jour.Luigi_B a écrit:Franchement, vous êtes de mauvaise volonté : comment voulez-vous que les parents et les élèves comprennent si vous-mêmes ne comprenez pas !
:lol: (à demi, car je crois que je n'ai toujours pas compris ... - merci par avance pour votre patience ...)
J'ai posé ces questions à un collègue Unsa (actif dans les "négociations" avec le Men) lors du "midi syndical" d'aujourd'hui. Réponse : l'EPI latin/grec n'est pas forcément fait par la collègue de LC ; ce n'est pas "latin" / "grec", mais un projet culturel qui n'a rien à voir avec l'option récréée de LCA. Aucun problème donc selon lui. Et il est passé à une autre question.
Et dire que mes collègues sont majoritairement favorables à la réforme... Où est la corde ?
- anezNiveau 1
Bonjour, dans les personnalités à contacter, par rapport à ce qui a été dit dans les premiers fils de discussions, je pense à Marwan Rashed (http://www.centreleonrobin.fr/membres/15-rashed-marwan/12-rashed-marwan) même si je ne sais pas quelle est sa position sur la réforme du collège.
- Steph1.14Niveau 5
J'ai posé ces questions à un collègue Unsa (actif dans les "négociations" avec le Men) lors du "midi syndical" d'aujourd'hui. Réponse : l'EPI latin/grec n'est pas forcément fait par la collègue de LC ; ce n'est pas "latin" / "grec", mais un projet culturel qui n'a rien à voir avec l'option récréée de LCA. Aucun problème donc selon lui. Et il est passé à une autre question.
Et dire que mes collègues sont majoritairement favorables à la réforme... Où est la corde ?
[/quote]
UNSA/SGEN : même combat, tout niveler par le bas... Regardez plutôt cette déclaration qui regroupe les syndicats SNES-SNUEP-FO-SNALC-SUD-CGT :
COMMUNIQUE
Paris, le 3 Avril 2015
Les organisations syndicales SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNALC-FGAF, SNFOLC, CGT Educ’action et Sud Éducation expriment leur refus du projet de réforme du collège parce qu’il est fondé sur l’autonomie des établissements et la multiplication des hiérarchies intermédiaires sous l’autorité du chef d’établissement. Sa mise en œuvre institutionnaliserait le principe de mise en concurrence entre les disciplines, entre les enseignants et entre les établissements, fragiliserait la structuration disciplinaire du collège et engendrerait toujours plus d’inégalités entre les élèves.
Elles demandent le retrait de ce projet et la reprise de discussions sur de nouvelles bases.
Elles appellent les personnels du second degré à se rassembler dans les établissements et en assemblées générales pour débattre des conditions de l’amélioration du collège et repousser ce projet de texte.
Nos organisations conviennent de se revoir après le Conseil Supérieur de l’Éducation du 10 avril qui examinera le projet ministériel pour discuter et définir les modalités d’actions nécessaires, y compris la grève.
Désolé le PDF est trop gros pour passer. Vous pouvez le trouver sur les sites des syndicats :-)
Et dire que mes collègues sont majoritairement favorables à la réforme... Où est la corde ?
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UNSA/SGEN : même combat, tout niveler par le bas... Regardez plutôt cette déclaration qui regroupe les syndicats SNES-SNUEP-FO-SNALC-SUD-CGT :
COMMUNIQUE
Paris, le 3 Avril 2015
Les organisations syndicales SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNALC-FGAF, SNFOLC, CGT Educ’action et Sud Éducation expriment leur refus du projet de réforme du collège parce qu’il est fondé sur l’autonomie des établissements et la multiplication des hiérarchies intermédiaires sous l’autorité du chef d’établissement. Sa mise en œuvre institutionnaliserait le principe de mise en concurrence entre les disciplines, entre les enseignants et entre les établissements, fragiliserait la structuration disciplinaire du collège et engendrerait toujours plus d’inégalités entre les élèves.
Elles demandent le retrait de ce projet et la reprise de discussions sur de nouvelles bases.
Elles appellent les personnels du second degré à se rassembler dans les établissements et en assemblées générales pour débattre des conditions de l’amélioration du collège et repousser ce projet de texte.
Nos organisations conviennent de se revoir après le Conseil Supérieur de l’Éducation du 10 avril qui examinera le projet ministériel pour discuter et définir les modalités d’actions nécessaires, y compris la grève.
Désolé le PDF est trop gros pour passer. Vous pouvez le trouver sur les sites des syndicats :-)
- Steph1.14Niveau 5
Presse-purée a écrit:Steph1.14 a écrit:Sibylle a écrit:Oui...
Ah ah ah :-) Ne cherchez pas plus loin : sur le site de cette association de Bordeaux, dans le bureau, un certain Sébastien Rajah. C'est un type qui est à Arrête ton char, je comprends mieux le texte ! Je me disais d'ailleurs que c'était étrange de ne pas encore avoir entendu son copain Robert Delord !! Vu la "pédagogie de projet" dont il est adorateur, c'est sûr que les EPI doivent l'enchanter.
En même temps c'est bizarre de voir le nom de Germain Teilletche associé à cette "prise de position" (il est aussi au bureau), j'ai déjà entendu ce prof, pas inintéressant.
Vu les tweets de l'assoc ATC, je ne suis pas sûr qu'ils soient contents de la réforme. Mais bon, si tu as envie de leur tailler un short, libre à toi.
Oui, oui, un de leurs derniers tweets, je viens d'aller voir en effet :
Arrête Ton Char ! a Retweeté
「JΞFF」 @PerdreLaRaison_ · 22 h il y a 22 heures
BREAKING NEWS : R2-D2 est amoureux
https://www.youtube.com/watch?v=1bK7FUWIvuE … #StarWars cc @Romain_Pigenel @MehdiYanis @pegb_ @DepressedDarth
C'est sûr que pour la défense et la promotion langues anciennes dans les merdes actuelles du ministère, ça a un rapport dingue comme d'habitude !
On fait une manif déguisés Star Wars ?
Allez, comme l'a dit Robert Delord sur Musagora, en n'insistant pas du tout lourdement, adhérez à l'association arrête ton char !
Bozo et compagnie en tournée !
J'imagine en plus que le silence dans la prise de position est aussi le résultat de ce qui se passe dans ce group(uscul)e : pas souvent d'accord sur grand chose.
Pour la pétition, mes élèves sont partis en voyage en Allemagne et ont fait signer leurs correspondants. Je ne revendique pas l'explosion des signatures mais quand ma collègue m'a dit ça j'étais par terre en voyant la progression :-)
- Luigi_BGrand Maître
Le compte-rendu de l'audience accordée part le ministère aux associations : http://www.aplaal.fr/wp-content/uploads/2015/04/AudienceMEN-31mars2015-complet2.pdf
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- mayouNiveau 5
Luigi_B a écrit:Le compte-rendu de l'audience accordée part le ministère aux associations : http://www.aplaal.fr/wp-content/uploads/2015/04/AudienceMEN-31mars2015-complet2.pdf
Qui a eu connaissance des fiches d'horaires version 3 ? Je n'ai que les deux premières versions...
- Steph1.14Niveau 5
Merci Luigi_BLuigi_B a écrit:Le compte-rendu de l'audience accordée part le ministère aux associations : http://www.aplaal.fr/wp-content/uploads/2015/04/AudienceMEN-31mars2015-complet2.pdf
J'ai retenu de ce long document (6 pages de discussions !) qu'au moins ceux qui y sont allés n'ont rien lâché sur les horaires actuels et ça c'est déjà un peu rassurant de voir que des gens ne baissent pas les bras... Le fait de parler du terrain me semble aussi important, en particulier avec ce qui est en cours dans des lycées, comme on le voit sur une autre discussion avec les enseignements d'exploration fermés !
Mais j'ai l'impression que le ministère ne connaît rien du tout quand on lit ce compte-rendu. Et vous ?
Ils racontent "la méthode" à plusieurs reprises, la "volonté affirmée de ne pas verrouiller la réforme seulement dans les bureaux de la rue de Grenelle". Gloups... quand on voit le résultat... Quelqu'un connaît Agathe Cagé qui répond pour la ministre ?
Pour la dernière grille, un syndicaliste chez moi a dit pas de latin ni de grec dans la grille, que nous perdions en plus une demi-heure de français en 6e ! C'est le pompon ! Il faudrait prendre les heures de latin et grec sur les heures de travail en groupe... et j'ai cru comprendre qu'il n'y allait plus avoir de cumul (le compte-rendu donné par Luigi-B dit le contraire : c'est la maison de dingues dans les 12 travaux d'Astérix en fait le ministère !)
Ma Principale m'a dit que les chefs d'établissement avaient moins d'infos que nous !
Vive le ministère !
- OudemiaBon génie
Eh ben voilà, il a tout compris !Bussy a écrit:
On part du principe qu'on doit respecter le volume horaire alloué à chaque matière dans le décret et que chaque élè
J'ai posé ces questions à un collègue Unsa (actif dans les "négociations" avec le Men) lors du "midi syndical" d'aujourd'hui. Réponse : l'EPI latin/grec n'est pas forcément fait par la collègue de LC ; ce n'est pas "latin" / "grec", mais un projet culturel qui n'a rien à voir avec l'option récréée de LCA. Aucun problème donc selon lui. Et il est passé à une autre question.
Et dire que mes collègues sont majoritairement favorables à la réforme... Où est la corde ?
- Luigi_BGrand Maître
Un résumé des précisions ou informations nouvelles à retenir de cette audience :
Pour une analyse plus détaillée : http://avenirlatingrec.fr/forum/commentez-l-actualite/16-le-compte-rendu-de-l-audience-des-associations#37
A noter que le programme pour l'enseignement de complément risque d'être improvisé puisque cet enseignement n'existait pas il y a deux semaines...
Un EPI "langues et cultures de l'antiquité... sans langue !
Dans le compte-rendu du 4 avril 2015 de l'audience accordée le 31 mars 2015 par le ministère aux associations, quelques informations supplémentaires importantes :
- L'EPI LCA "a vocation à être suivi par plus de 15% des élèves, tourné vers la culture et la civilisation. S'ils le veulent, ils auront un complément de langue" (sic). Malgré son intitulé, l'EPI n'inclut donc pas les langues. Il pourra être assuré par n'importe quel professeur s'intéressant à un aspect culturel de l'antiquité (l'éruption du Vésuve en SVT ou l'empire romain en histoire-géographie).
- "Dans les enseignements complémentaires, un programme sera précisé pour la langue".
- L'EPI LCA peut être éventuellement suivi sur un seul semestre.
- Confirmation qu'il faut suivre l'EPI LCA pour (éventuellement) bénéficier de l'enseignement complémentaire.
Pour une analyse plus détaillée : http://avenirlatingrec.fr/forum/commentez-l-actualite/16-le-compte-rendu-de-l-audience-des-associations#37
A noter que le programme pour l'enseignement de complément risque d'être improvisé puisque cet enseignement n'existait pas il y a deux semaines...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Il s'agit de ceci : http://www.snes.edu/IMG/pdf/arrete_college_-v30mars_2015_6p.pdfmayou a écrit:Qui a eu connaissance des fiches d'horaires version 3 ? Je n'ai que les deux premières versions...
Rappel : les informations officielles sont recensées ici au fur et à mesure : http://avenirlatingrec.fr/la-reforme
_________________
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- mayouNiveau 5
Luigi_B a écrit:Il s'agit de ceci : http://www.snes.edu/IMG/pdf/arrete_college_-v30mars_2015_6p.pdfmayou a écrit:Qui a eu connaissance des fiches d'horaires version 3 ? Je n'ai que les deux premières versions...
Rappel : les informations officielles sont recensées ici au fur et à mesure : http://avenirlatingrec.fr/la-reforme
Merci !
- LisaZenideExpert spécialisé
Je l'ai croisée dans mes études... ... grosse bosseuse tendance bourreau de travail... pour le reste, je ne suis plus en contact avec elle depuis plus de 10 ans... donc pas grand chose de plus.Steph1.14 a écrit:Quelqu'un connaît Agathe Cagé qui répond pour la ministre ?
J'ai pas encore eu le temps de lire le CR de la réunion... J'ai buggué à la première ligne des noms des présents pour le MEN, justement sur ce nom-là.
- BussyNiveau 10
Steph1.14 a écrit:moi a écrit: J'ai posé ces questions à un collègue Unsa (actif dans les "négociations" avec le Men) lors du "midi syndical" d'aujourd'hui. Réponse : l'EPI latin/grec n'est pas forcément fait par la collègue de LC ; ce n'est pas "latin" / "grec", mais un projet culturel qui n'a rien à voir avec l'option récréée de LCA. Aucun problème donc selon lui. Et il est passé à une autre question.
Et dire que mes collègues sont majoritairement favorables à la réforme... Où est la corde ?
UNSA/SGEN : même combat, tout niveler par le bas... Regardez plutôt cette déclaration qui regroupe les syndicats SNES-SNUEP-FO-SNALC-SUD-CGT :
COMMUNIQUE
Paris, le 3 Avril 2015
Les organisations syndicales SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNALC-FGAF, SNFOLC, CGT Educ’action et Sud Éducation expriment leur refus du projet de réforme du collège parce qu’il est fondé sur l’autonomie des établissements et la multiplication des hiérarchies intermédiaires sous l’autorité du chef d’établissement. Sa mise en œuvre institutionnaliserait le principe de mise en concurrence entre les disciplines, entre les enseignants et entre les établissements, fragiliserait la structuration disciplinaire du collège et engendrerait toujours plus d’inégalités entre les élèves.
Elles demandent le retrait de ce projet et la reprise de discussions sur de nouvelles bases.
Elles appellent les personnels du second degré à se rassembler dans les établissements et en assemblées générales pour débattre des conditions de l’amélioration du collège et repousser ce projet de texte.
Nos organisations conviennent de se revoir après le Conseil Supérieur de l’Éducation du 10 avril qui examinera le projet ministériel pour discuter et définir les modalités d’actions nécessaires, y compris la grève.
Désolé le PDF est trop gros pour passer. Vous pouvez le trouver sur les sites des syndicats :-)
Déjà lu. Je ne me limite heureusement pas à la lecture de mon collègue. Je suis syndiquée au Snalc et j'ai assuré une heure syndicale avec une collègue cgtiste la semaine dernière.
- SibylleNeoprof expérimenté
Je trouve plutôt intéressante la proposition de fonctionnement qui est donnée par les associations. C'est la fin du compte-rendu qui est hallucinante : la grille 3 a effectivement été pondue pendant l'audience et non suite à celle-ci... On se fiche donc totalement de nous...
- Luigi_BGrand Maître
Une importante réserve :
C'est une grave erreur : les associations ne semblent pas avoir compris que les EPI sont pris sur le temps d'enseignement disciplinaire. Une heure de latin en EPI, c'est une heure de français en moins.
De plus le latin (ou le grec) ne doit pas être un "EPI" (enseignement "pratique" + "interdisciplinaire" = méthodes d'enseignement alternative d'une discipline) - en encore moins EPI "LCA" - mais doit être proposé parallèlement aux EPI, comme un enseignement spécifique, avec un horaire spécifique correspondant à l'horaire actuel.
L'élève suivraient ainsi deux EPI ou bien un EPI + le latin.
- Nous souhaitons rester dans les EPI...
C'est une grave erreur : les associations ne semblent pas avoir compris que les EPI sont pris sur le temps d'enseignement disciplinaire. Une heure de latin en EPI, c'est une heure de français en moins.
De plus le latin (ou le grec) ne doit pas être un "EPI" (enseignement "pratique" + "interdisciplinaire" = méthodes d'enseignement alternative d'une discipline) - en encore moins EPI "LCA" - mais doit être proposé parallèlement aux EPI, comme un enseignement spécifique, avec un horaire spécifique correspondant à l'horaire actuel.
L'élève suivraient ainsi deux EPI ou bien un EPI + le latin.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- SibylleNeoprof expérimenté
S'il doit y avoir EPI (et là, je pense que l'ensemble de la profession doit être consulté à ce sujet plutôt que des consultations bidon), je pense que nous devons absolument y participer. Mais dans tous les cas, les EPI ne doivent pas être pris sur les moyens d'autres cours, c'est une réelle aberration. Qu'un professeur ait à assurer un certain nombre de ses heures de service en EPI et non pour des cours professionnels, pourquoi pas. Qu'un élève n'ait pas ses heures disciplinaires prescrites nationalement parce que certaines sont transformées en EPI, non, non et archi non !!!!!
- SibylleNeoprof expérimenté
http://www.lexpress.fr/education/avec-la-fin-du-latin-toute-l-ecole-sera-a-deux-vitesses_1667438.html#
- Récapitulatif: Actions pour sauver les langues anciennes dans la réforme du collège
- Réforme du collège : une pétition aussi "pour sauver l'italien".
- Langues : la LV2 sera étudiée dès la 5eme. Une heure d'anglais pourrait être supprimée.
- Réforme du Collège: enfin un signe d’intérêt pour cette réforme dans mon lycée.
- Projet de pétition pour les langues anciennes ? (récapitulatif au 6ème post de page 6)
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