- User17706Bon génie
Oui, c'est une remarque très exacte. Descartes, Rousseau parfois, peuvent par exemple donner exactement ce genre de sentiment. Mais ça en fait aussi des textes extrêmement formateursLevincent a écrit:J'ai lu dans un livre de méthodologie que les auteurs qui s'expriment le plus clairement sont en fait les plus difficiles à expliquer, car on est piégé par le fait que le propos semble tomber sous le sens, et qu'on ne voit rien à approfondir davantage, alors que chaque phrase est en fait grosse de signification. C'est un peu le sentiment que j'ai ici, une impression qui oscille entre facilité et difficulté.PauvreYorick a écrit:Je comprends le réflexe de méfiance. Mais parfois la meilleure solution est la plus simple.Levincent a écrit:
Justement, cette disposition me paraissait trop évidente, et je me suis demandé s'il ne fallait pas chercher une autre manière de présenter le développement de l'argumentation. On dirait donc bien que je me suis pris la tête pour rien et que je me suis fait piéger parmes problèmes cognitifsmon manque d'expérience.
- User17706Bon génie
Si c'est évident, j'imagine qu'aucune discussion n'est possible...Parménide a écrit:Il me parait évident que le deuxième paragraphe est trop riche pour ne pas former deux parties distinctesPauvreYorick a écrit:Bizarre, comme idée. Avec quoi, selon toi, ce qu'introduit ce « toutefois » est-il mis en balance ?Parménide a écrit:J'ai l'impression qu'il est difficile de ne pas faire commencer une troisième partie à partir de "Toutefois"...
Ah bon ? qu'est-ce qui te fait penser [1] que « Descartes expose la façon d'accéder au bonheur », et [2] que cet accès au bonheur (à moins que ce ne soit cet exposé ? ta phrase est ambiguë) passe « par la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas » (je veux dire, si l'on se contente de ce qui précède « toutefois » dans ce second alinéa) ?Parménide a écrit: dans la première partie de ce paragraphe Descartes expose la façon d'accéder au bonheur par la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas.
Est-ce que ça sous-entend qu'avant le « toutefois », le caractère universel de la possibilité d'accéder au bonheur est explicitement ou implicitement tu ou nié ? Et rend-on compte de ce qui suit « toutefois » si l'on se contente de dire cela ? pourquoi laisser tomber le terme cartésien de « contentement » pour celui de « bonheur », en dépit des remarques du début du texte ?Parménide a écrit: Et dans la deuxième, à partir de "Toutefois", il pointe le caractère universel de la possibilité d'accès au bonheur. Après, on peut toujours regrouper ces deux moments en un seul, mais ça me générait un peu de le faire , personnellement.
Bon, ça ne répond pas exactement à la question que je posais.
Je m'attendais à la (bonne) réponse suivante : « toutefois... » répond à « il est certain que... » phrase précédente.PauvreYorick a écrit: Avec quoi, selon toi, ce qu'introduit ce « toutefois » est-il mis en balance ?
- User17706Bon génie
Possible ? oui, bien sûr, tout est possible. Probable, certainement pas.Parménide a écrit: C'est possible que sur les textes de concours il faille s'arrêter durant trois pages sur cinq mots?
- ParménideNeoprof expérimenté
Mon plan est déjà faux...
Comme je vais faire ?
Comme je vais faire ?
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- User17706Bon génie
Ça, tu n'en sais rien pour l'instant.Parménide a écrit:Mon plan est déjà faux...
Pardi, répondre à chacune des questions posées dans mon post en citant le texte et en voyant si tu peux défendre ton découpage. Sans smileys qui pleurnichent, hein, c'est irritant.Parménide a écrit: Comme je vais faire ?
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Ah bon ? qu'est-ce qui te fait penser [1] que « Descartes expose la façon d'accéder au bonheur »,Parménide a écrit: dans la première partie de ce paragraphe Descartes expose la façon d'accéder au bonheur par la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas.
Parce que c'est ce qu'il fait dans le texte, d'après ma lecture...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- User17706Bon génie
« Je l'interprète ainsi parce que c'est mon interprétation » n'est pas une réponse.Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:Ah bon ? qu'est-ce qui te fait penser [1] que « Descartes expose la façon d'accéder au bonheur »,Parménide a écrit: dans la première partie de ce paragraphe Descartes expose la façon d'accéder au bonheur par la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas.
Parce que c'est ce qu'il fait dans le texte, d'après ma lecture...
Et nous ne parlons, ici, pas du texte en entier, mais seulement de ce passage :
Descartes a écrit:Considérant, après cela, ce que c'est quod beatam vitam efficiat, c'est-à-dire quelles sont les choses qui nous peuvent donner ce souverain contentement, je remarque qu'il y en a de deux sortes : à savoir, de celles qui dépendent de nous, comme la vertu et la sagesse, et de celles qui n'en dépendent point, comme les honneurs, les richesses et la santé. Car il est certain qu'un homme bien né, qui n'est point malade, qui ne manque de rien, et qui avec cela est aussi sage et aussi vertueux qu'un autre qui est pauvre, malsain et contrefait, peut jouir d'un plus parfait contentement que lui.
- ParménideNeoprof expérimenté
De toute façon, tant que j'en serai réduit à travailler à l'intuition pure sur les textes, peu de choses seront possibles. Mais ce qui est frappant c'est que malgré mes façons de faire intuitives, ça peut valoir 9 ou 10. Donc moi j'y comprends plus rien...
Du coup je n'ose même pas donner ma problématique pour ce texte.
Du coup je n'ose même pas donner ma problématique pour ce texte.
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- User17706Bon génie
Mais personne ne te la demande ! en revanche je t'ai demandé des trucs précis.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Mais personne ne te la demande ! en revanche je t'ai demandé des trucs précis.
A quoi bon, si mon plan n'est pas défendable en soi? Et indépendamment de ça, que puis-je faire en étant presque constamment réduit à l'intuition pour tout ? Pour trouver le problème, pour trouver la thèse, pour trouver le plan.
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- User17706Bon génie
Mais qu'en sais-tu ?Parménide a écrit:A quoi bon, si mon plan n'est pas défendable en soi?PauvreYorick a écrit:Mais personne ne te la demande ! en revanche je t'ai demandé des trucs précis.
- User17706Bon génie
« Que puis-je faire en étant dans la même situation que tout le monde, dans la situation normale et saine ? c'est trop injuste ! »Parménide a écrit: que puis-je faire en étant presque constamment réduit à l'intuition pour tout ? Pour trouver le problème, pour trouver la thèse, pour trouver le plan.
- DesolationRowEmpereur
PauvreYorick a écrit:« Que puis-je faire en étant dans la même situation que tout le monde, dans la situation normale et saine ? c'est trop injuste ! »Parménide a écrit: que puis-je faire en étant presque constamment réduit à l'intuition pour tout ? Pour trouver le problème, pour trouver la thèse, pour trouver le plan.
- ParménideNeoprof expérimenté
Je n'arrive pas à dormir. Je suis abasourdi par le décalage existant entre mes notes obtenues par le passé au concours et les notes assez bonnes mises par mon correcteur. Et ça me fait penser à cet abîme invraisemblable qui existe entre sa façon de corriger et celle bien plus sévère d'autres correcteurs. Comment puis-je être tranquille et faire vraiment confiance à qui que ce soit quand de tels écarts sont constatés
Ce que je vais rendre sur Descartes va encore être correct et se trouver au niveau de l'admissibilité alors qu'un autre correcteur jugerait autrement. C'est effrayant
Ce que je vais rendre sur Descartes va encore être correct et se trouver au niveau de l'admissibilité alors qu'un autre correcteur jugerait autrement. C'est effrayant
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- henrietteMédiateur
Arrête de te focaliser sur les notes. Cela ne veut rien dire, une note ex nihilo, comme ça, surtout dans la perspective d'un concours, où même un 14 ou un 15 peut signifier être recalé.
Attache-toi plutôt à produire la meilleure explication dont tu seras capable, et à comprendre ensuite quels en étaient les points à améliorer, pour faire mieux la fois suivante (c'est-à-dire, avec un peu moins de points à améliorer), et celle d'après, et d'après, et progresser ainsi vraiment objectivement.
Attache-toi plutôt à produire la meilleure explication dont tu seras capable, et à comprendre ensuite quels en étaient les points à améliorer, pour faire mieux la fois suivante (c'est-à-dire, avec un peu moins de points à améliorer), et celle d'après, et d'après, et progresser ainsi vraiment objectivement.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User5899Demi-dieu
Parménide a écrit:Je vis dans une énigme depuis 8 ans.
Psssttt...
- Spoiler:
La réponse, c'est "l'homme" !
Mais ne vous mariez pas !
- LevincentNiveau 9
Parménide a écrit:Je n'arrive pas à dormir. Je suis abasourdi par le décalage existant entre mes notes obtenues par le passé au concours et les notes assez bonnes mises par mon correcteur. Et ça me fait penser à cet abîme invraisemblable qui existe entre sa façon de corriger et celle bien plus sévère d'autres correcteurs. Comment puis-je être tranquille et faire vraiment confiance à qui que ce soit quand de tels écarts sont constatés
Ce que je vais rendre sur Descartes va encore être correct et se trouver au niveau de l'admissibilité alors qu'un autre correcteur jugerait autrement. C'est effrayant
Ce qui est effrayant, c'est de constater à quel point tu persistes à faire dépendre ta progression de choses qui ne dépendent pas de toi (la connaissance de la manière de noter du jury, par exemple), alors que dans le même temps tu t'obstines à ne pas suivre des conseils de bon sens qui pourraient te faire progresser. Par exemple, pour lever ton doute sur la notation de ton correcteur, tu aurais très bien pu écrire ton devoir précédent (le désir de connaissance) sur le fil approprié, afin que PY, Aspasie, Robin ou d'autres te donnent leur avis, ce qui t'aurais permis d'évaluer l'indulgence de ton correcteur. De la même manière, si tu essayais un peu de répondre aux questions que PY te pose sur ce fil-ci, peut-être que ça t'aiderait. Mais on a l'impression qu'à chaque fois qu'on te tend une perche, au lieu de la saisir tu te prends la tête à deux mains pour te lamenter de ta situation.
- User17706Bon génie
Je précise en effet que mes questions n'étaient pas des objections (même si certaines d'entre elles allaient probablement donner lieu à une objection à un moment ultérieur de la conversation que tu as laissée tomber, Parménide).
- ParménideNeoprof expérimenté
Il y a des moments, je me sens trop angoissé pour agir :
Il se passe des choses inexplicables. J'ai eu 7 il y a 4 ans sur un texte de Sénèque. Et mon correcteur aujourd'hui me met 8-9 sur Bergson et 10-11 sur Popper, qui sont objectivement moins bien réussis. Textes sur lesquels je me suis heurté à des problèmes de compréhension ce qui n'était pas le cas sur Sénèque.
Après ce type d'expérience je ne peux qu'avoir le sentiment que l'évaluation est soumise à une logique très aléatoire. Mon correcteur m'a expliqué pourquoi je n'avais pas eu plus de 7 sur Sénèque (encore que lui aurait mis 8, et PY 6), mais là où il me met 10-11, je trouve qu'il y a les mêmes défauts !
Si mes concurrents avaient été moins bons peut être qu'au lieu d'avoir 7 j'aurais eu 10 ou 11 sur Sénèque. Si je n'avais pas connu ces anciennes tentatives, ça ne créerait pas ces mouvements de panique chez moi... Et ça ne me ferait pas m'interroger avec autant d'insistance sur la nature de l'évaluation, comparative ou objective... Constater les différences d'évaluation entre PY et mon correcteur m'affole à chaque fois, alors que pourtant, je ne peux objectivement mettre en doute aucun des deux, c'est évident.
PY : on va reprendre. Mais j'ai eu un moment de découragement violent hier après-midi. Jamais je n'en serais à ce stade sans ces tentatives ridicules depuis 8 ans.
Il se passe des choses inexplicables. J'ai eu 7 il y a 4 ans sur un texte de Sénèque. Et mon correcteur aujourd'hui me met 8-9 sur Bergson et 10-11 sur Popper, qui sont objectivement moins bien réussis. Textes sur lesquels je me suis heurté à des problèmes de compréhension ce qui n'était pas le cas sur Sénèque.
Après ce type d'expérience je ne peux qu'avoir le sentiment que l'évaluation est soumise à une logique très aléatoire. Mon correcteur m'a expliqué pourquoi je n'avais pas eu plus de 7 sur Sénèque (encore que lui aurait mis 8, et PY 6), mais là où il me met 10-11, je trouve qu'il y a les mêmes défauts !
Si mes concurrents avaient été moins bons peut être qu'au lieu d'avoir 7 j'aurais eu 10 ou 11 sur Sénèque. Si je n'avais pas connu ces anciennes tentatives, ça ne créerait pas ces mouvements de panique chez moi... Et ça ne me ferait pas m'interroger avec autant d'insistance sur la nature de l'évaluation, comparative ou objective... Constater les différences d'évaluation entre PY et mon correcteur m'affole à chaque fois, alors que pourtant, je ne peux objectivement mettre en doute aucun des deux, c'est évident.
PY : on va reprendre. Mais j'ai eu un moment de découragement violent hier après-midi. Jamais je n'en serais à ce stade sans ces tentatives ridicules depuis 8 ans.
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- Une passanteEsprit éclairé
Parménide a écrit:Il y a des moments, je me sens trop angoissé pour agir :
Il se passe des choses inexplicables. J'ai eu 7 il y a 4 ans sur un texte de Sénèque. Et mon correcteur aujourd'hui me met 8-9 sur Bergson et 10-11 sur Popper, qui sont objectivement moins bien réussis. Textes sur lesquels je me suis heurté à des problèmes de compréhension ce qui n'était pas le cas sur Sénèque.
Après ce type d'expérience je ne peux qu'avoir le sentiment que l'évaluation est soumise à une logique très aléatoire. Mon correcteur m'a expliqué pourquoi je n'avais pas eu plus de 7 sur Sénèque (encore que lui aurait mis 8, et PY 6), mais là où il me met 10-11, je trouve qu'il y a les mêmes défauts !
Si mes concurrents avaient été moins bons peut être qu'au lieu d'avoir 7 j'aurais eu 10 ou 11 sur Sénèque. Si je n'avais pas connu ces anciennes tentatives, ça ne créerait pas ces mouvements de panique chez moi... Et ça ne me ferait pas m'interroger avec autant d'insistance sur la nature de l'évaluation, comparative ou objective... Constater les différences d'évaluation entre PY et mon correcteur m'affole à chaque fois, alors que pourtant, je ne peux objectivement mettre en doute aucun des deux, c'est évident.
PY : on va reprendre. Mais j'ai eu un moment de découragement violent hier après-midi. Jamais je n'en serais à ce stade sans ces tentatives ridicules depuis 8 ans.
On est toujours le moins apte à s'évaluer soi-même...
- LevincentNiveau 9
Parménide a écrit:
Il se passe des choses inexplicables. J'ai eu 7 il y a 4 ans sur un texte de Sénèque. Et mon correcteur aujourd'hui me met 8-9 sur Bergson et 10-11 sur Popper, qui sont objectivement moins bien réussis.
Sur quels critères te bases-tu pour dire qu'ils sont objectivement mois bien réussis ?
Parménide a écrit:
Textes sur lesquels je me suis heurté à des problèmes de compréhension ce qui n'était pas le cas sur Sénèque.
C'est peut-être justement parce que tu as eu des problèmes de compréhension que ton explication a été meilleure. Comme je le disais plus haut, il vaut parfois mieux avoir un texte difficile à commenter car rien que le fait de le décrypter nous fait faire une bonne partie du boulot. A l'inverse, dans un texte trop clair, on peut passer à côté de ce qu'il y a de profond car la facilité apparente du discours ne nous pousse pas à aller chercher plus loin. C'est peut-être ce qui s'est passé sur Sénèque.
Parménide a écrit:
Constater les différences d'évaluation entre PY et mon correcteur m'affole à chaque fois, alors que pourtant, je ne peux objectivement mettre en doute aucun des deux, c'est évident.
J'ai l'impression que tu te focalises trop sur la note. Ce qui est important, c'est surtout le commentaire qui l'accompagne, qui t'indique ce qu'il y a à améliorer.
_________________
« Un philosophe moderne qui n'a jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan fait preuve d'une telle légèreté intellectuelle que son oeuvre ne vaut guère la peine d'être lue. »
Leszek Kolakowski
- User17706Bon génie
Je n'en sais rien, quelle note j'aurais mis avec mon binôme, si j'avais été dans les conditions d'un correcteur d'écrit du CAPES (ce qui n'a jamais été mon cas), c'est-à-dire avec une bonne cinquantaine de copies, corrigées en double aveugle, avec négociation de chaque note à l'issue de cette double correction.Parménide a écrit: Mon correcteur m'a expliqué pourquoi je n'avais pas eu plus de 7 sur Sénèque (encore que lui aurait mis 8, et PY 6)
Non seulement tu te focalises trop sur des différences d'évaluation, mais tu te focalises sur des différences d'évaluation dont tout le monde ignore si elles existent réellement ou non.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Je n'en sais rien, quelle note j'aurais mis avec mon binôme, si j'avais été dans les conditions d'un correcteur d'écrit du CAPES (ce qui n'a jamais été mon cas), c'est-à-dire avec une bonne cinquantaine de copies, corrigées en double aveugle, avec négociation de chaque note à l'issue de cette double correction.Parménide a écrit: Mon correcteur m'a expliqué pourquoi je n'avais pas eu plus de 7 sur Sénèque (encore que lui aurait mis 8, et PY 6)
Non seulement tu te focalises trop sur des différences d'évaluation, mais tu te focalises sur des différences d'évaluation dont tout le monde ignore si elles existent réellement ou non.
Ce qui est absolument effrayant c'est que mon résultat dépendra de ce qu'on fait les autres.
ça veut dire que je peux avoir 6, 8 ou 12, à cause juste de ce qu'on fait les autres. Et je trouve ça fou.
PauvreYorick a écrit:
des différences d'évaluation dont tout le monde ignore si elles existent réellement ou non
Comment ça, elles n'existeraient pas? La différence de note l'atteste, non?
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- DesolationRowEmpereur
Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:Je n'en sais rien, quelle note j'aurais mis avec mon binôme, si j'avais été dans les conditions d'un correcteur d'écrit du CAPES (ce qui n'a jamais été mon cas), c'est-à-dire avec une bonne cinquantaine de copies, corrigées en double aveugle, avec négociation de chaque note à l'issue de cette double correction.Parménide a écrit: Mon correcteur m'a expliqué pourquoi je n'avais pas eu plus de 7 sur Sénèque (encore que lui aurait mis 8, et PY 6)
Non seulement tu te focalises trop sur des différences d'évaluation, mais tu te focalises sur des différences d'évaluation dont tout le monde ignore si elles existent réellement ou non.
Ce qui est absolument effrayant c'est que mon résultat dépendra de ce qu'on fait les autres.
ça veut dire que je peux avoir 6, 8 ou 12, à cause juste de ce qu'on fait les autres. Et je trouve ça fou.
C'est la définition d'un concours. C'est la vie. Si tu ne le supportes pas, fais autre chose (ce que je ne saurais trop te conseiller).
Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:
des différences d'évaluation dont tout le monde ignore si elles existent réellement ou non
Comment ça, elles n'existeraient pas? La différence de note l'atteste, non?
Si tu ne comprends pas ce que PY te dit là, il y a peu de chances que tu comprennes ce qu'écrit Descartes (no offense to PY )
- ShajarVénérable
Parménide, si tu recommences à partir sur des questions de notation du concours, auxquelles des gens ont déjà répondu sur des dizaines de pages, je fermerai ce topic. Merci de rester concentré sur son sujet principal. Merci aux autres de ne pas encourager Parménide à recommencer ses questionnements en boucle.
Toute réclamation se fait en MP.
Toute réclamation se fait en MP.
- ParménideNeoprof expérimenté
[modéré]
***
***
Comme je disais hier, Descartes expose ici la façon d'accéder au bonheur : cela passe par la distinction stoïcienne entre ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas. Et le bonheur est défini par le "souverain contentement", relevant, comme on peut s'en douter, uniquement de ce qui dépend de nous.PauvreYorick a écrit:
Et nous ne parlons, ici, pas du texte en entier, mais seulement de ce passage :Descartes a écrit:Considérant, après cela, ce que c'est quod beatam vitam efficiat, c'est-à-dire quelles sont les choses qui nous peuvent donner ce souverain contentement, je remarque qu'il y en a de deux sortes : à savoir, de celles qui dépendent de nous, comme la vertu et la sagesse, et de celles qui n'en dépendent point, comme les honneurs, les richesses et la santé. Car il est certain qu'un homme bien né, qui n'est point malade, qui ne manque de rien, et qui avec cela est aussi sage et aussi vertueux qu'un autre qui est pauvre, malsain et contrefait, peut jouir d'un plus parfait contentement que lui.
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- Rythmes scolaires : l'association des Maires de France publie la lettre qu'elle a envoyée à Jean-Marc Ayrault en août.
- Descartes.
- Pas de prérentrée en août pour le SNALC: préavis de grève pour la journée du 31 août 2015.
- La lettre : donnez vous plusieurs exemples pour chaque "type" de lettre?
- Épistolaire : une différence entre lettre publique et lettre ouverte ?
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