- CathEnchanteur
Père Noël, ton histoire est glaçante.
J'espère que tu as pu retrouver un équilibre...
J'espère que tu as pu retrouver un équilibre...
- Elise242Niveau 2
Père noël, je comprends oh combien, ta situation !
La situation, devenue dramatique dans ton cas, corrobore ce que je pense : tant qu'il y aura des personnels, y compris dans les rectorats, qui se laisseront influencer par ces harceleurs qui, soit dit en passant, ont souvent un passif et des rapports, la situation n'évoluera pas. Il faut ouvrir les yeux et faire face. Toutes les personnes qui participent aussi ou qui restent indifférentes en refusant, par exemple, de témoigner, sont aussi coupables dans un certain sens (dans leur conscience pour commencer).
Je pense que dans ces situations, il ne faut pas avoir peur de porter les affaires en justice et, pour remporter un procès, se ménager toutes les preuves : visites chez le médecin à chaque attaque, témoignages, enregistrements, faire confirmer les décisions par mail, etc.., etc...
Les adultes peuvent se défendre même si quelques fois c'est difficile.
Que penser des élèves dont même les parents n'osent pas porter plainte de peur de représailles ? Et ceci continue malgré la campagne ministérielle.
Quels dégâts ! Peut-on accepter longtemps que de telles situations perdurent dans l’Éducation nationale ?
La situation, devenue dramatique dans ton cas, corrobore ce que je pense : tant qu'il y aura des personnels, y compris dans les rectorats, qui se laisseront influencer par ces harceleurs qui, soit dit en passant, ont souvent un passif et des rapports, la situation n'évoluera pas. Il faut ouvrir les yeux et faire face. Toutes les personnes qui participent aussi ou qui restent indifférentes en refusant, par exemple, de témoigner, sont aussi coupables dans un certain sens (dans leur conscience pour commencer).
Je pense que dans ces situations, il ne faut pas avoir peur de porter les affaires en justice et, pour remporter un procès, se ménager toutes les preuves : visites chez le médecin à chaque attaque, témoignages, enregistrements, faire confirmer les décisions par mail, etc.., etc...
Les adultes peuvent se défendre même si quelques fois c'est difficile.
Que penser des élèves dont même les parents n'osent pas porter plainte de peur de représailles ? Et ceci continue malgré la campagne ministérielle.
Quels dégâts ! Peut-on accepter longtemps que de telles situations perdurent dans l’Éducation nationale ?
- RendashBon génie
Elise242 a écrit: Et ceci continue malgré la campagne ministérielle.
D'un autre côté, ce n'est pas avec des campagnes stupides dans le genre de celle qui a été menée que le problème sera résolu. Et question harcèlement, des personnels notamment, l'EN fait aussi sa part.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ipomeeGuide spirituel
Leperenoelnoir, je compatis. Et je comprends, très bien même.
- BalthamosDoyen
LPNN, ton expérience est édifiante et révoltante.
Merci de la partager avec nous
Oui, et c'est grâce à cette solitude que les harceleurs sont si forts.
Il faut trouver le moyen de ne plus être seul, de s'entourer de bonnes personnes, conseils et soutiens. Mais dans les situations de harcèlement, c'est très compliqué.
D'où l'obligation morale des non harcelés à être vigilant sur ce point.
Si cet espace est créé, pouvez vous faire tourner l'information pour qu'on soit au courant ici?
Sinon ce forum peut aussi aider dans certains cas. C'est courant de voir des néo exprimant leur malaise et une situation problématique sur le général ou sur le restreint. Ils obtiennent soutiens et différents conseils.
Le mieux, c'est un espace d'échange à l'extérieur d'internet.
Merci de la partager avec nous
Leperenoelnoir a écrit:
- face à une situation de harcèlement vous êtes très souvent seul.
Oui, et c'est grâce à cette solitude que les harceleurs sont si forts.
Il faut trouver le moyen de ne plus être seul, de s'entourer de bonnes personnes, conseils et soutiens. Mais dans les situations de harcèlement, c'est très compliqué.
D'où l'obligation morale des non harcelés à être vigilant sur ce point.
Leperenoelnoir a écrit:
Je pense qu’il serait bon de créer un espace de discussion dédié au harcèlement extérieur au forum.
Si cet espace est créé, pouvez vous faire tourner l'information pour qu'on soit au courant ici?
Sinon ce forum peut aussi aider dans certains cas. C'est courant de voir des néo exprimant leur malaise et une situation problématique sur le général ou sur le restreint. Ils obtiennent soutiens et différents conseils.
Le mieux, c'est un espace d'échange à l'extérieur d'internet.
- Elise242Niveau 2
Balthamos, je ne suis pas tout à fait d'accord, il faut rester sur internet et faire circuler l'information au contraire.
- Elise242Niveau 2
J'en aurais à raconter mais l'information est brûlante et certaines personnes pourraient se reconnaître. Sachez qu'après 3 ans de combats, un procès est en vue dans un établissement et pourrait faire boule de neige. Il est important de se battre coûte que coûte !
- BalthamosDoyen
Elise,
Faire circuler l'information, oui
Mais quand on n'est victime, ne pas rester enfermer sur soi. Ce n'est que de virtuel internet et une victime a besoin de plus.
C'était ma réflexion. Mais oui internet est un formidable outil de communication et d'information, de prise de conscience que la situation vécue n'est pas normale.
Faire circuler l'information, oui
Mais quand on n'est victime, ne pas rester enfermer sur soi. Ce n'est que de virtuel internet et une victime a besoin de plus.
C'était ma réflexion. Mais oui internet est un formidable outil de communication et d'information, de prise de conscience que la situation vécue n'est pas normale.
_________________
- Spoiler:
- Elise242Niveau 2
Tout à fait d'accord !
- LeclochardEmpereur
Toute mon affection, Lepèrenoëlnoir. Ce que tu as vécu est terrible.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Reine MargotDemi-dieu
LPNN
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ZenxyaGrand sage
LPNN, je me joins aux autres,
Garde ta combativité
Garde ta combativité
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- MrHabitué du forum
Vos messages de soutien me confortent dans l'idée d'écrire un petit livre pour raconter mon histoire. Merci à tous.
- Elise242Niveau 2
Très bonne idée ! Cela fait du bien d'écrire son expérience et cela peut servir à d'autres !
Tous mes encouragements
Tous mes encouragements
- BeaubouNiveau 5
Elise242 a écrit:Père noël, je comprends oh combien, ta situation !
La situation, devenue dramatique dans ton cas, corrobore ce que je pense : tant qu'il y aura des personnels, y compris dans les rectorats, qui se laisseront influencer par ces harceleurs qui, soit dit en passant, ont souvent un passif et des rapports, la situation n'évoluera pas. Il faut ouvrir les yeux et faire face. Toutes les personnes qui participent aussi ou qui restent indifférentes en refusant, par exemple, de témoigner, sont aussi coupables dans un certain sens (dans leur conscience pour commencer).
Je pense que dans ces situations, il ne faut pas avoir peur de porter les affaires en justice et, pour remporter un procès, se ménager toutes les preuves : visites chez le médecin à chaque attaque, témoignages, enregistrements, faire confirmer les décisions par mail, etc.., etc...
Les adultes peuvent se défendre même si quelques fois c'est difficile.
Que penser des élèves dont même les parents n'osent pas porter plainte de peur de représailles ? Et ceci continue malgré la campagne ministérielle.
Quels dégâts ! Peut-on accepter longtemps que de telles situations perdurent dans l’Éducation nationale ?
Le problème est mal posé. Je dirais plutôt : tant que la lâcheté face aux harceleurs sera la marque dominante de nos collègues...
Cette disposition morale induit la suite : faute, notamment, de témoignages de qualité et en nombre suffisant, il est extrêmement rare qu'un harceleur de l'EN soit condamné par la "Justice".
Evidemment on ne pas pas l'accepter. Mais il faut quand même voir que ceux qui dénoncent ces situations se heurtent à quelque chose, notamment de la part de la majorité des responsables syndicaux, qui est beaucoup plus grave que de la simple inertie.
- anndreinaNiveau 4
LPNN, c'est tellement injuste!
- Elise242Niveau 2
Beaubou a écrit:Le problème est mal posé. Je dirais plutôt : tant que la lâcheté face aux harceleurs sera la marque dominante de nos collègues...
Cette disposition morale induit la suite : faute, notamment, de témoignages de qualité et en nombre suffisant, il est extrêmement rare qu'un harceleur de l'EN soit condamné par la "Justice".
Évidemment on ne pas pas l'accepter. Mais il faut quand même voir que ceux qui dénoncent ces situations se heurtent à quelque chose, notamment de la part de la majorité des responsables syndicaux, qui est beaucoup plus grave que de la simple inertie.
Je répondrais : "oui" !
Je tiens à distinguer 2 types de personnes, même si la finalité est la même: ils participent.
1 - Ceux qui collaborent activement pour diverses raisons (se faire bien voir, se sentir plus fort, etc...)
2 - Ceux qui ne réagissent pas (par peur, pour être tranquilles, etc...)
C'est tout ceci qu'il faut remettre en cause : on ne peut pas impunément voir et ne rien dire, il suffit de dire : "non".
Sans ce système, les harceleurs, qui sont d'ailleurs souvent seuls à l'origine du harcèlement, c'est fou, n'existeraient pas !
Voilà pour la petite précision.
J'ai vécu la situation et j'ai été témoin : le harcèlement participe d'un système. Si une roue disparaît, le harceleur tombe, tout simplement.
Il faut, je pense, arrêter de se sentir impuissant : un harcèlement dans un établissement est l'affaire de tous !
- floflolhispanoNiveau 5
Ces commentaires me font du bien. Depuis cette année, j'ai un traitement médical suite au comportement hystérique de mon CDE, dès qu'on le contre-dit, et suite à l'agression verbale d'une collègue, qui m'a insultée devant ma classe, en état d'ébriété. Cette collègue est proche du CDE (ils se font la bise, se tutoient, elle s'assoit sur son bureau,...et j'en passe).
A partir du moment où j'ai commencé à avoir des différends avec mon CDE, j'ai vite été "punie". Ainsi, j'avais demandé à être P.P., il n'y avait aucune raison de me le refuser: il manquait des professeurs. Lui et son adjoint sont allés solliciter directement des professeurs, afin de trouver d'autres potentiels p.p...On a volontairement tardé pour m'accrocher mon vidéo-projecteur. En conseil de classe on a fait des attaques indirectes sur les études de ma belle-fille.
Pour ce qui est de l'agression verbale que j'ai subie. Il n'a pas pris partie. J'étais en pleurs dans son bureau, effondrée par ce que je venais de vivre. Il a laissé insinué que nous (moi + un autre collègue) l'avions bien cherché (nous sommes syndiqués et défavorable à la réforme du collège). Il a laissé entendre que je devais aller me faire soigner. Et tant qu'il n'avait pas la version de la partie adverse il ne pouvait rien faire (elle a été vue se rendre dans son bureau après l'incident). J'ai remis un rapport détaillé de l'incident. Le midi la collègue racontait haut et fort qu'elle ne ferait jamais les excuses que je demandais. La connivence CDE/collègue m'a fait faire le choix de la plainte au commissariat. Malheureusement il y avait connivence collègue/amie d'enfance flic. L'affaire a été classé sans suite. Ne pouvant reprendre le travail dans de telles conditions, sans qu'on me donne raison, j'ai demandé de l'aide aux collègues, beaucoup témoins de l'état d'ébriété de la collègue ce jour là, et tous conscients de l'iniquité et de l'autoritarisme dans notre établissement. Seules deux de mes collègues se sont battues concrètement. L'une d'elle a contacté son syndicat (différent du mien) qui m'a conseillé de faire une demande de protection fonctionnelle au recteur en joignant ma plainte, mon ITT de 5 jours de mon médecin, et celui de la médico-légale, ainsi que mon rapport d'incident. Chose que j'ai faîte.
Entre-deux nous avions fait une demande d'entretien avec le DRH de mon académie, pour alerter sur l'autoritarisme et l'iniquité. L'un de mes collègues avait été diffamé par mon CDE, l'accusant de détourner de l'argent du FSE l'an dernier et sa demande de protection juridique avait été débouté. Nous voulions voir le DRH. Il semblait découvrir la situation. Nous suspectons de la rétention d'information car notre CDE aurait un ami dans le service rectoral.
Au vu de notre état, le DRH a été très attentif. Il a dit qu'il s'occuperait tout de suite de mon dossier. Nous étions en avril. J'ai obtenu ma protection juridique en juin. Dans le document reçu, j'apprends que ma demande de protection juridique a été envoyée la même semaine où nous avions obtenu l'entretien avec le DRH, alors que je l'avais transmis sous couvert du CDE bien plus tôt...
Depuis que j'ai repris le travail (en avril), mon CDE ne m'a pas parlé directement. Par contre il fume sa cigarette pendant les pauses avec la collègue qui m'a agressée. J'ai demandé un changement de salle pour la rentrée par mail, pour ne plus être à côté de mon agresseuse, afin de passer des vacances sereines. Il ne m'a jamais répondu.
Sans soutien des collègues, c'est un combat difficile. Et je vous omets bon nombre d'aberrations qui se passent dans mon établissement. Les gens ont peur, pour leur EDT, les classes qu'on leur attribuera, de ne plus être PP, ou ils ont peur tout court.
Et le CDE a sa cour de taupe, un petit clientélisme bien rôdé.
Avoir obtenu ma protection juridique est une première victoire. Désormais, tout mépris vis à vis de ma personne par la "mafia" du CDE, ou le CDE lui même, je le note, je le date. Les traces des pots du midi en salle des profs avec les bouteilles d'alcools sont prises en photo. Les PV du CA dont je faisais partie cette année, et duquel j'ai démissionné, ne supportant plus les pressions et les attaques personnelles, sont lues, copiées, car on y vote un peu tout et n'importe quoi . Et je demanderai et redemanderai à rencontrer le DRH, car l'injustice dans mon établissement et je ne vous parle même pas de la gestion financière catastrophique, m'insupportent. J'espère qu'un jour les autres collègues cesseront de regarder leurs pieds.
A partir du moment où j'ai commencé à avoir des différends avec mon CDE, j'ai vite été "punie". Ainsi, j'avais demandé à être P.P., il n'y avait aucune raison de me le refuser: il manquait des professeurs. Lui et son adjoint sont allés solliciter directement des professeurs, afin de trouver d'autres potentiels p.p...On a volontairement tardé pour m'accrocher mon vidéo-projecteur. En conseil de classe on a fait des attaques indirectes sur les études de ma belle-fille.
Pour ce qui est de l'agression verbale que j'ai subie. Il n'a pas pris partie. J'étais en pleurs dans son bureau, effondrée par ce que je venais de vivre. Il a laissé insinué que nous (moi + un autre collègue) l'avions bien cherché (nous sommes syndiqués et défavorable à la réforme du collège). Il a laissé entendre que je devais aller me faire soigner. Et tant qu'il n'avait pas la version de la partie adverse il ne pouvait rien faire (elle a été vue se rendre dans son bureau après l'incident). J'ai remis un rapport détaillé de l'incident. Le midi la collègue racontait haut et fort qu'elle ne ferait jamais les excuses que je demandais. La connivence CDE/collègue m'a fait faire le choix de la plainte au commissariat. Malheureusement il y avait connivence collègue/amie d'enfance flic. L'affaire a été classé sans suite. Ne pouvant reprendre le travail dans de telles conditions, sans qu'on me donne raison, j'ai demandé de l'aide aux collègues, beaucoup témoins de l'état d'ébriété de la collègue ce jour là, et tous conscients de l'iniquité et de l'autoritarisme dans notre établissement. Seules deux de mes collègues se sont battues concrètement. L'une d'elle a contacté son syndicat (différent du mien) qui m'a conseillé de faire une demande de protection fonctionnelle au recteur en joignant ma plainte, mon ITT de 5 jours de mon médecin, et celui de la médico-légale, ainsi que mon rapport d'incident. Chose que j'ai faîte.
Entre-deux nous avions fait une demande d'entretien avec le DRH de mon académie, pour alerter sur l'autoritarisme et l'iniquité. L'un de mes collègues avait été diffamé par mon CDE, l'accusant de détourner de l'argent du FSE l'an dernier et sa demande de protection juridique avait été débouté. Nous voulions voir le DRH. Il semblait découvrir la situation. Nous suspectons de la rétention d'information car notre CDE aurait un ami dans le service rectoral.
Au vu de notre état, le DRH a été très attentif. Il a dit qu'il s'occuperait tout de suite de mon dossier. Nous étions en avril. J'ai obtenu ma protection juridique en juin. Dans le document reçu, j'apprends que ma demande de protection juridique a été envoyée la même semaine où nous avions obtenu l'entretien avec le DRH, alors que je l'avais transmis sous couvert du CDE bien plus tôt...
Depuis que j'ai repris le travail (en avril), mon CDE ne m'a pas parlé directement. Par contre il fume sa cigarette pendant les pauses avec la collègue qui m'a agressée. J'ai demandé un changement de salle pour la rentrée par mail, pour ne plus être à côté de mon agresseuse, afin de passer des vacances sereines. Il ne m'a jamais répondu.
Sans soutien des collègues, c'est un combat difficile. Et je vous omets bon nombre d'aberrations qui se passent dans mon établissement. Les gens ont peur, pour leur EDT, les classes qu'on leur attribuera, de ne plus être PP, ou ils ont peur tout court.
Et le CDE a sa cour de taupe, un petit clientélisme bien rôdé.
Avoir obtenu ma protection juridique est une première victoire. Désormais, tout mépris vis à vis de ma personne par la "mafia" du CDE, ou le CDE lui même, je le note, je le date. Les traces des pots du midi en salle des profs avec les bouteilles d'alcools sont prises en photo. Les PV du CA dont je faisais partie cette année, et duquel j'ai démissionné, ne supportant plus les pressions et les attaques personnelles, sont lues, copiées, car on y vote un peu tout et n'importe quoi . Et je demanderai et redemanderai à rencontrer le DRH, car l'injustice dans mon établissement et je ne vous parle même pas de la gestion financière catastrophique, m'insupportent. J'espère qu'un jour les autres collègues cesseront de regarder leurs pieds.
- RendashBon génie
Y'en a des connivences, tu n'as vraiment pas eu de chance ! Bon courage.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- BalthamosDoyen
Tu peux doubler l'envoi par un envoi direct. Les rectorats n'aiment pas la rétention d'information.
TU peux aussi signaler ce qui t'arrive dans le cahier hygiène et sécurité. Il y en a un dans chaque établissement. Cela ne va pas t'offrir une solution à ton problème dans l'immédiat, mais cela peut te permettre de garder une trace officielle, une preuve.
Pour le reste, à distance et en virtuel, je ne peux que t'envoyer mes pensées sincères. Bon courage.
_________________
- Spoiler:
- ipomeeGuide spirituel
Bon courage floflolhispano. Et les conseils de Balthamos sont excellents. En tout cas tu as raison, il ne faut pas se laisser faire. Et ceux qui ne prennent pas partie ne comprennent-ils pas que ce pourrait un jour être leur tour ?
- RendashBon génie
ipomee a écrit:Et ceux qui ne prennent pas partie ne comprennent-ils pas que ce pourrait un jour être leur tour ?
Parfois, on ne voit tout simplement pas ce qui se passe, aussi. On a des bribes, on voit éventuellement les crises, les épisodes aigus ; mais le harcèlement, c'est quelque chose qui se fait sur la durée, donc on peut très bien passer à côté. Pour peu qu'on ne soit pas souvent présent en salle des profs (perso, mes récrés, je les passe au coin fumeur, et les trous, dans ma salle quand j'en ai une, ou dans une salle vide quand je n'ai pas le choix, parce que c'est impossible de travailler en salle des profs), on peut louper ce genre de choses.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ipomeeGuide spirituel
J'aurais dû dire "ceux qui savent et ne prennent pas parti". Il est évident que tout le monde ne peut pas être au courant de tout. Mais en l'occurence, cette collègue semble dire que plusieurs personnes étaient au courant et que seuls 2 collègues ont réagi.
- BalthamosDoyen
Rendash a écrit:ipomee a écrit:Et ceux qui ne prennent pas partie ne comprennent-ils pas que ce pourrait un jour être leur tour ?
Parfois, on ne voit tout simplement pas ce qui se passe, aussi. On a des bribes, on voit éventuellement les crises, les épisodes aigus ; mais le harcèlement, c'est quelque chose qui se fait sur la durée, donc on peut très bien passer à côté. Pour peu qu'on ne soit pas souvent présent en salle des profs (perso, mes récrés, je les passe au coin fumeur, et les trous, dans ma salle quand j'en ai une, ou dans une salle vide quand je n'ai pas le choix, parce que c'est impossible de travailler en salle des profs), on peut louper ce genre de choses.
C'est difficile de comprendre la détresse des collègues quand on y est confronter.
C'est difficile de trouver les moyens de se bouger, avant même d'agir. On a tous connu ça. Quelqu'un cri. Que fait on? On y va? On attend que les autres y vont? On y va avec les autres? On se dit que ce n'est pas si grave, des jeunes jouant et on continue? On n'a pas entendu tellement on était pris dans pokemon go?
Le harcèlement, c'est encore pire puisqu'il n'y a pas de cris, c'est dans la durée.
Puis c'est dur de comprendre. Après tout le collègue victime peut être considéré comme un peu faible ou pas assez fort, les témoins peuvent se dire que la victime cherche un peu, peut passer outre, etc.
A cela, ajoutons le pouvoir de persuasion du harceleur ce qui isole le harcelé (après tout, c'est classique, le harcelé serait aussi voire surtout fautif et responsable de sa situation).
J'ai été témoin de ce genre de propos. Une collègue féministe revendicative sur cette cause et harcelée par notre adjoint misogyne notoire. Et certains collègues pensant que la collègue harcelée provoquait l'adjoint, qu'il y avait un "tort partagé", etc.
Ce n'est pas si facile pour le témoin. Ce n'est pas si binaire.
- Elise242Niveau 2
Floflolhispano je suis de tout cœur avec toi, et avec toutes les personnes harcelées. D'abord, je suis d'accord avec ce que dit Balthamos et je complète.
Tu as déjà fait beaucoup et obtenir la protection fonctionnelle en moins d'un an, c'est bien, même si cela t’étonne.
Je souhaite sincèrement t'aider, même si par écrit il n'est pas facile de saisir une situation.
D'abord, d'après ton écrit, tu as l'air agité : cette situation te touche, c'est normal ! Je te dirais d'abord : protège-toi. Sépare bien ce qui est professionnel et personnel. N'hésite pas, si besoin, à te faire épauler par un psychologue par exemple, en plus, ça compte dans un procès. Ménage-toi des activités qui te plaisent. Tout ceci permet de prendre de la distance. Dans de telles situations, il faut arriver à mettre de coté l'affectif et à se montrer encore plus "professionnel".
Je ne comprends pas que dans un établissement, on accepte les règlements de compte ou attaques personnelles en conseil de classe ou des disputes devant élèves : n'hésite pas à le signaler sur le moment, cela peut clouer les becs, et si tu peux avoir des témoignages écrits, c'est mieux.
D'autre part, pour le procès éventuel, il faut bien séparer tout ce qui te touche personnellement et la situation globale de l'établissement : focalise-toi plutôt sur les attaques à ton égard, les juges y seront plus sensibles. Le reste servira éventuellement de confirmation.
Utilise les mails : dès qu'une décision est prise à ton égard, tu le fais confirmer par mail, toujours en restant professionnelle. Pas de réponse ? C'est encore une preuve. Mais attention, il ne faut pas que l'on te retourne le harcèlement donc, à employer de manière mesurée.
Tu prends des photos, tu peux aussi enregistrer ou filmer...
Par les différentes attitudes des collègues que j'ai décrites plus haut, tu vas être mise à l'écart si ce n'est déjà fait. Concentre-toi sur ton travail et tes activités personnelles. Il n'est pas besoin d'adresser des récriminations, tu serais encore plus montrée du doigt.
Enfin, pour dénoncer la situation, tu dois mettre au courant un maximum d'instances. Il y a un numéro vert pour les victimes (je ne sais pas s'il fonctionne pour nous), il y a aussi des associations de victimes, la ministre de l'éducation qui renverra le courrier au recteur, les médias si certains cas sont insoutenables, etc... , etc...
Dénoncer le harcèlement est un long combat. Vous semblez être deux dans ce cas : tu n'es pas toute seule et il faut vous battre, je le répète, tout en se préservant.
La solution est aujourd'hui de partir, malheureusement, alors si tu as le courage de te battre...
Si ce fil permet d'aider certains, au moins les soutenir, tant mieux !
Tu as déjà fait beaucoup et obtenir la protection fonctionnelle en moins d'un an, c'est bien, même si cela t’étonne.
Je souhaite sincèrement t'aider, même si par écrit il n'est pas facile de saisir une situation.
D'abord, d'après ton écrit, tu as l'air agité : cette situation te touche, c'est normal ! Je te dirais d'abord : protège-toi. Sépare bien ce qui est professionnel et personnel. N'hésite pas, si besoin, à te faire épauler par un psychologue par exemple, en plus, ça compte dans un procès. Ménage-toi des activités qui te plaisent. Tout ceci permet de prendre de la distance. Dans de telles situations, il faut arriver à mettre de coté l'affectif et à se montrer encore plus "professionnel".
Je ne comprends pas que dans un établissement, on accepte les règlements de compte ou attaques personnelles en conseil de classe ou des disputes devant élèves : n'hésite pas à le signaler sur le moment, cela peut clouer les becs, et si tu peux avoir des témoignages écrits, c'est mieux.
D'autre part, pour le procès éventuel, il faut bien séparer tout ce qui te touche personnellement et la situation globale de l'établissement : focalise-toi plutôt sur les attaques à ton égard, les juges y seront plus sensibles. Le reste servira éventuellement de confirmation.
Utilise les mails : dès qu'une décision est prise à ton égard, tu le fais confirmer par mail, toujours en restant professionnelle. Pas de réponse ? C'est encore une preuve. Mais attention, il ne faut pas que l'on te retourne le harcèlement donc, à employer de manière mesurée.
Tu prends des photos, tu peux aussi enregistrer ou filmer...
Par les différentes attitudes des collègues que j'ai décrites plus haut, tu vas être mise à l'écart si ce n'est déjà fait. Concentre-toi sur ton travail et tes activités personnelles. Il n'est pas besoin d'adresser des récriminations, tu serais encore plus montrée du doigt.
Enfin, pour dénoncer la situation, tu dois mettre au courant un maximum d'instances. Il y a un numéro vert pour les victimes (je ne sais pas s'il fonctionne pour nous), il y a aussi des associations de victimes, la ministre de l'éducation qui renverra le courrier au recteur, les médias si certains cas sont insoutenables, etc... , etc...
Dénoncer le harcèlement est un long combat. Vous semblez être deux dans ce cas : tu n'es pas toute seule et il faut vous battre, je le répète, tout en se préservant.
La solution est aujourd'hui de partir, malheureusement, alors si tu as le courage de te battre...
Si ce fil permet d'aider certains, au moins les soutenir, tant mieux !
- Elise242Niveau 2
J'ai oublié, il y a beaucoup de choses.
Il faut tenir un journal au jour le jour et y consigner toutes les actions, les propos, les courriers envoyés, les réponses reçues,etc...
Ceci en vue du procès.
En plus, ça défoule !
Il faut tenir un journal au jour le jour et y consigner toutes les actions, les propos, les courriers envoyés, les réponses reçues,etc...
Ceci en vue du procès.
En plus, ça défoule !
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