Page 39 sur 40 • 1 ... 21 ... 38, 39, 40
- LisaZenideExpert spécialisé
@Gryphe, je remets le texte de l'art.7 ci-dessous tel que tu l'as publié (passages en gras compris)
Par ailleurs, j'ai reçu l'info suivante :
Article 7
Outre la dotation horaire correspondant aux enseignements obligatoires, une dotation horaire est mise à la disposition des établissements afin de favoriser le travail en groupes à effectifs réduits et les interventions conjointes de plusieurs enseignants, conformément à l’article D. 332-51 du code de l’éducation. Son volume pour l’établissement est arrêté par le recteur d’académie, sur la base de deux heures quarante-cinq minutes par semaine et par division pour la rentrée scolaire 2016, puis sur la base de trois heures par semaine et par division à compter de la rentrée scolaire 2017. L’emploi de cette dotation est réparti proportionnellement aux besoins définis dans le projet d’établissement pour chaque niveau d’enseignement conformément au II de l’article D. 332-3 du code de l’éducation.
Cette dotation horaire attribuée à l’établissement lui permet également, dans le cadre de son projet pédagogique, de proposer, pour les élèves volontaires, un enseignement de complément aux enseignements pratiques interdisciplinaires prévus à l’article 4, qui porte sur un enseignement de langues et cultures de l’antiquité ou sur un enseignement de langue et culture régionales. Cet enseignement peut être suivi au cours des trois années du cycle 4, dans la limite d’une heure hebdomadaire en classe de cinquième et de deux heures hebdomadaires pour les classes de quatrième et de troisième.
Par ailleurs, j'ai reçu l'info suivante :
SNES / Lettres a écrit:En cliquant sur le lien ci-dessous vous accéderez à la consultation mise en place par le SNES-FSU sur les langues anciennes dans la reforme du collège. Cette consultation est destinée aux professeurs de Lettres Classiques. N’hésitez pas à la diffuser, elle est ouverte aux non syndiqués.
https://fr.surveymonkey.com/r/LCA_college
- alprechac2Expert
Je réitère la question que j'ai postée hier car ça me tracasse : l'EPI "langues et cultures de l'Antiquité" pourra-t-il réeellement être mis en oeuvre dans la mesure où il devra concerner TOUS les élèves d'un même niveau, puisque tous les élèves doivent avoir le même volume horaire au niveau des matières ?
Entre ça et les modalités de l'enseignement complémentaire du projet de décret, je ne vois pas comment on va pouvoir proposer un enseignement de latin.
Entre ça et les modalités de l'enseignement complémentaire du projet de décret, je ne vois pas comment on va pouvoir proposer un enseignement de latin.
- henrietteMédiateur
Ce n'est pas du tout le but du bouzin, c'est évident.alprechac2 a écrit:Je réitère la question que j'ai postée hier car ça me tracasse : l'EPI "langues et cultures de l'Antiquité" pourra-t-il réeellement être mis en oeuvre dans la mesure où il devra concerner TOUS les élèves d'un même niveau, puisque tous les élèves doivent avoir le même volume horaire au niveau des matières ?
Entre ça et les modalités de l'enseignement complémentaire du projet de décret, je ne vois pas comment on va pouvoir proposer un enseignement de latin.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- pamplemousses4Expert
Allez, je vous raconte:
Nous rencontrons dans notre établissement, lycée d'une zone, comment dire, très peu densément peuplée et loin de toute ville (aucun autre lycée à la ronde, les plus proches sont à 25 kms, puis 50kms), des difficultés avec le réseau informatique.
Autant nous sommes bien dotés en postes informatiques, autant ça rame systématiquement quand tous les professeurs de toutes les classes se connectent pour faire l’appel, ou pendant les séances de TPE en barrettes, ou quand les salles infos et CDI sont occupées ; il est aussi souvent impossible de faire lire une vidéo, qu’elle soit préenregistrée sur notre serveur ou directement en ligne, à 30 élèves en même temps. Pas idéal donc au moment où nos lettres de rentrée préconisent que le numérique blablabla, les TICE blabla, …
Bref, indépendamment de ces recommandations ministérielles, on râle auprès de la direction, dont d’ailleurs en règle générale on ne se plaint pas du tout : parce que rien de pire que d’élaborer un cours sur H. Arendt à ponctuer de 1mn30 d’archives Ina du procès Eichmann, ou un autre sur l’éventualité d’un fondement naturel de la morale à illustrer par 3 minutes d’expérimentation sur la coopération animale (le numérique et l’image comme outil éventuellement, pas comme fin en soi, vous noterez) pour constater penaud, en classe, que les vidéos sont illisibles. Réponse peu convaincue du CDE : le débit est calculé par la Région au nombre d’élèves ( ?), on ne peut en avoir davantage. Etat de fait, on n’y peut rien.
Trois semaines plus tard, invitation est faite à quelques collègues de participer à une rencontre avec des gars du rectorat et d’une société privée ( :shock: :shock: ) pour un audit du réseau, voilà qui vient à point : certains collègues y vont de très bonne foi, pour faire avancer le bazar en explicitant nos besoins.
Et là, stupeur : évidemment ni consultation sincère, ni prise en considération de nos doléances, sinon superficiellement. Ils viennent voir sans s’en cacher… comment installer la visioconférence pour les options "exotiques, bien sûr ce n’est pas péjoratif" (sic) !!
Mais alors, un truc de pro, hein : plusieurs caméras qui suivent l’enseignant, oui oui !, des tablettes pour l’élève qui peuvent directement s’afficher sur l’écran central pour tous les autres et le professeur à distance, etc.
Il se trouve que dans notre lycée de ploucs et de pcs-, on sent bien ce mépris dans le regard des huiles du rectorat à notre endroit, plus d’un quart des élèves fait latin et/ou grec jusqu’au bac (des disciplines ségrégatives, on vous dit), avec persévérance et exigence, grâce à un collègue exceptionnel, très savant et juste envers les élèves, qui suscite leur enthousiasme et une saine émulation (euh… il est aussi mon bien-aimé ; ça compte quand même, mon évaluation ? )
Les bahuts alentours ont moins de réussite en la matière, moins d’élèves, des niveaux complètement vides même parfois, voire des collègues LC qui ne verraient pas d’inconvénient à voir fermer le latin pcq, « de toute façon, vu le niveau… ».
On voit venir le truc, hein ?
« Non, bien sûr, on ne va pas fermer de postes, on va enseigner différemment, mieux vaut ça que d'interdire le latin à des élèves…. Non non, il n’est pas question de fermer là où ça marche, bravo pour vos effectifs, ouh-là-là, vous pensez bien… »
Les gars ont laissé entendre qu’il ne fallait pas hésiter à leur envoyer un mail prochainement pour manifester notre investissement et notre envie de participer au projet, histoire de ne pas se faire griller la place, en gros. Manger ou être mangé. J’oubliais : ce serait un bon moyen de pérenniser nos options, ouvertes pour l’instant grâce à la bonne volonté du CDE qui prend les heures sur la Dotation alors que l’option grec n’est officiellement pas financée par le rectorat. Là, ce pourrait devenir négociable… Du chantage, quoi.
Voilà où on en est.
Autrement dit, on se sent presque coupable de faire du bon boulot, et ça se retourne contre nous. On en pleurerait.
Nous rencontrons dans notre établissement, lycée d'une zone, comment dire, très peu densément peuplée et loin de toute ville (aucun autre lycée à la ronde, les plus proches sont à 25 kms, puis 50kms), des difficultés avec le réseau informatique.
Autant nous sommes bien dotés en postes informatiques, autant ça rame systématiquement quand tous les professeurs de toutes les classes se connectent pour faire l’appel, ou pendant les séances de TPE en barrettes, ou quand les salles infos et CDI sont occupées ; il est aussi souvent impossible de faire lire une vidéo, qu’elle soit préenregistrée sur notre serveur ou directement en ligne, à 30 élèves en même temps. Pas idéal donc au moment où nos lettres de rentrée préconisent que le numérique blablabla, les TICE blabla, …
Bref, indépendamment de ces recommandations ministérielles, on râle auprès de la direction, dont d’ailleurs en règle générale on ne se plaint pas du tout : parce que rien de pire que d’élaborer un cours sur H. Arendt à ponctuer de 1mn30 d’archives Ina du procès Eichmann, ou un autre sur l’éventualité d’un fondement naturel de la morale à illustrer par 3 minutes d’expérimentation sur la coopération animale (le numérique et l’image comme outil éventuellement, pas comme fin en soi, vous noterez) pour constater penaud, en classe, que les vidéos sont illisibles. Réponse peu convaincue du CDE : le débit est calculé par la Région au nombre d’élèves ( ?), on ne peut en avoir davantage. Etat de fait, on n’y peut rien.
Trois semaines plus tard, invitation est faite à quelques collègues de participer à une rencontre avec des gars du rectorat et d’une société privée ( :shock: :shock: ) pour un audit du réseau, voilà qui vient à point : certains collègues y vont de très bonne foi, pour faire avancer le bazar en explicitant nos besoins.
Et là, stupeur : évidemment ni consultation sincère, ni prise en considération de nos doléances, sinon superficiellement. Ils viennent voir sans s’en cacher… comment installer la visioconférence pour les options "exotiques, bien sûr ce n’est pas péjoratif" (sic) !!
Mais alors, un truc de pro, hein : plusieurs caméras qui suivent l’enseignant, oui oui !, des tablettes pour l’élève qui peuvent directement s’afficher sur l’écran central pour tous les autres et le professeur à distance, etc.
Il se trouve que dans notre lycée de ploucs et de pcs-, on sent bien ce mépris dans le regard des huiles du rectorat à notre endroit, plus d’un quart des élèves fait latin et/ou grec jusqu’au bac (des disciplines ségrégatives, on vous dit), avec persévérance et exigence, grâce à un collègue exceptionnel, très savant et juste envers les élèves, qui suscite leur enthousiasme et une saine émulation (euh… il est aussi mon bien-aimé ; ça compte quand même, mon évaluation ? )
Les bahuts alentours ont moins de réussite en la matière, moins d’élèves, des niveaux complètement vides même parfois, voire des collègues LC qui ne verraient pas d’inconvénient à voir fermer le latin pcq, « de toute façon, vu le niveau… ».
On voit venir le truc, hein ?
« Non, bien sûr, on ne va pas fermer de postes, on va enseigner différemment, mieux vaut ça que d'interdire le latin à des élèves…. Non non, il n’est pas question de fermer là où ça marche, bravo pour vos effectifs, ouh-là-là, vous pensez bien… »
Les gars ont laissé entendre qu’il ne fallait pas hésiter à leur envoyer un mail prochainement pour manifester notre investissement et notre envie de participer au projet, histoire de ne pas se faire griller la place, en gros. Manger ou être mangé. J’oubliais : ce serait un bon moyen de pérenniser nos options, ouvertes pour l’instant grâce à la bonne volonté du CDE qui prend les heures sur la Dotation alors que l’option grec n’est officiellement pas financée par le rectorat. Là, ce pourrait devenir négociable… Du chantage, quoi.
Voilà où on en est.
Autrement dit, on se sent presque coupable de faire du bon boulot, et ça se retourne contre nous. On en pleurerait.
- pamplemousses4Expert
Et cette conviction implicite que le prof de latin ne fait que réciter des déclinaisons et parle vaguement d’étymologie... Purée, on vient de travailler ensemble (cours de philosophie, de latin, et d’histoire) la modalité existentielle de l’engagement, l’idée de la vie bonne, de la désobéissance légitime, en retrouvant presqu’explicitement du Sénèque dans une vie bouleversée d’Etty Hillesum, et en questionnant par contraste la mise en avant d’Anne Franck –seul livre lu par tous les élèves chez nous, révélateur, hein- par notre République. C’est de l’interdisciplinarité pas trop sotte, non (je peux me méprendre)?
Sauf qu’on est bête, on n’a pas fait de panneau. Ni de compte Twitter pour en faire la promo.
Les « experts » du rectorat ont fait davantage de crédit au collègue de maths (tant mieux d'ailleurs) qui soulignait légitimement qu’on continuait, bêtement, d’utiliser un crayon et une feuille pour poser une équation, et que les élèves souvent appelaient à l’aide leur professeur qui, incroyable, se déplace alors jusqu’à la table de l’élève, par-dessus son épaule…. Bah oui ! le bon sens, toussa toussa.
Sauf qu’on est bête, on n’a pas fait de panneau. Ni de compte Twitter pour en faire la promo.
Les « experts » du rectorat ont fait davantage de crédit au collègue de maths (tant mieux d'ailleurs) qui soulignait légitimement qu’on continuait, bêtement, d’utiliser un crayon et une feuille pour poser une équation, et que les élèves souvent appelaient à l’aide leur professeur qui, incroyable, se déplace alors jusqu’à la table de l’élève, par-dessus son épaule…. Bah oui ! le bon sens, toussa toussa.
- Luigi_BGrand Maître
Une annonce de ce genre avait déjà été faite il y a un mois environ.
Il faudrait se faire confirmer que les langues anciennes comptent dans ces options dites "exotiques".
Il faudrait se faire confirmer que les langues anciennes comptent dans ces options dites "exotiques".
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- cunégondeNiveau 10
Que va-t-il se passer pour les élèves qui commencent le latin en 5e en 2015? Y a-t-il déjà eu une discipline dont on cessait l'enseignement de cette façon?
- NLM76Grand Maître
Au fait, je suppose que le ministère a prévu de rendre le latin obligatoire dans tous les CAPES de Lettres, puisque tous les professeurs de français de 6e seront tenus de l'enseigner ?
Vous avez vu la calembredaine qui oblige d'associer un autre professeur à l'enseignement EPI LCA ? Remarquez, je veux bien : il s'assoit dans la classe, et il apprend avec les élèves.
Vous avez vu la calembredaine qui oblige d'associer un autre professeur à l'enseignement EPI LCA ? Remarquez, je veux bien : il s'assoit dans la classe, et il apprend avec les élèves.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- alprechac2Expert
Vu que la réforme est censée être appliquée à tous les niveaux à la rentrée 2016, pour moi, cela signifierait que les 5e de 2015 n'auront plus de latin en 2016 ... Je compte bien en faire un point d'appui dans mon courrier aux parents pour les alerter.cunégonde a écrit:Que va-t-il se passer pour les élèves qui commencent le latin en 5e en 2015? Y a-t-il déjà eu une discipline dont on cessait l'enseignement de cette façon?
Comme pour tous les EPI, non ? ça me semble être le principe des EPI, qui ne sont pas un cours "traditionnel".nlm76 a écrit:Au fait, je suppose que le ministère a prévu de rendre le latin obligatoire dans tous les CAPES de Lettres, puisque tous les professeurs de français de 6e seront tenus de l'enseigner ?
Vous avez vu la calembredaine qui oblige d'associer un autre professeur à l'enseignement EPI LCA ? Remarquez, je veux bien : il s'assoit dans la classe, et il apprend avec les élèves.
- NLM76Grand Maître
Oui justement. Encore une calembredaine.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Luigi_BGrand Maître
L'EPI LCA est dérogatoire, mais en quoi ? Nous en sommes réduits, pour partie, à des suppositions...
- les élèves le suivent toute l'année.
- les élèves peuvent le reconduire.
- Les élèves le choisissent-ils ?
- les autres élèves peuvent-ils ou non le choisir en 4e et en 3e ?
- il n'est intégralement assuré que par un professeur de lettres classiques (ou modernes) puisque interdisciplinaire per se ?
Pour le reste il déroge encore à la règle puisque il ne constitue pas une modalité de travail d'une autre discipline, tout en prenant sur une autre discipline (le français)...
- les élèves le suivent toute l'année.
- les élèves peuvent le reconduire.
- Les élèves le choisissent-ils ?
- les autres élèves peuvent-ils ou non le choisir en 4e et en 3e ?
- il n'est intégralement assuré que par un professeur de lettres classiques (ou modernes) puisque interdisciplinaire per se ?
Pour le reste il déroge encore à la règle puisque il ne constitue pas une modalité de travail d'une autre discipline, tout en prenant sur une autre discipline (le français)...
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Parlons d'ailleurs d'EPI latin ou d'EPI grec pour éviter de tomber dans le piège qu'on nous tend.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- archebocEsprit éclairé
Mise en oeuvre intelligente du projet actuel :
- on met des horaires plancher pour toutes les classes
- on utilise les 2.75 heures en plus pour faire du latin avec les élèves moyens et bons, et des dédoublements de classe avec les autres.
- on organise une discussion par mail entre les enseignants de chaque classe pour voir qui sera pacsé avec qui et sur quel sujet dans les CR enthousiastes qu'on fait remonter au rectorat ("je fais une séquence sur la mer en poésie", "Ah, ben moi je vais parler de la dissolution du sel", HOP, on est ensemble, cela s'appelle "La mer", cela rentre dans la case développement durable, et le rendu, c'est qu'ils doivent réciter une poésie en groupe).
=> En quoi cette construction est-elle hors des clous par rapport au décret et à l'arrêté ?
- ProvenceEnchanteur
En quoi est-ce intelligent?archeboc a écrit:
Mise en oeuvre intelligente du projet actuel :
- on met des horaires plancher pour toutes les classes
- LoraNeoprof expérimenté
Dans la même idée que celle d'Archeboc, est-ce qu'on ne pourrait pas, sur le papier, faire des EPI, et dans la réalité faire nos cours, puisqu'on est sensé les faire pendant ces EPI ? Comme il l'a dit, on cherche un rapport entre deux matières, on dit que le rendu, c'est une rédaction, et hop, chacun fait son cours de son côté.
Bon, ça ne marche toujours pas pour le latin, puisqu'il n'a pas d'heure...
Bon, ça ne marche toujours pas pour le latin, puisqu'il n'a pas d'heure...
- mayouNiveau 5
archeboc a écrit:
Mise en oeuvre intelligente du projet actuel :
- on met des horaires plancher pour toutes les classes
- on utilise les 2.75 heures en plus pour faire du latin avec les élèves moyens et bons, et des dédoublements de classe avec les autres.
- on organise une discussion par mail entre les enseignants de chaque classe pour voir qui sera pacsé avec qui et sur quel sujet dans les CR enthousiastes qu'on fait remonter au rectorat ("je fais une séquence sur la mer en poésie", "Ah, ben moi je vais parler de la dissolution du sel", HOP, on est ensemble, cela s'appelle "La mer", cela rentre dans la case développement durable, et le rendu, c'est qu'ils doivent réciter une poésie en groupe).
=> En quoi cette construction est-elle hors des clous par rapport au décret et à l'arrêté ?
Si le droit de faire du latin se décide en fonction du niveau bon ou moyen des élèves, les reproches d'élitisme et de ségrégation vont encore pleuvoir...
- lisette83Érudit
+1, les termes ont une importance primordiale.Luigi_B a écrit:Parlons d'ailleurs d'EPI latin ou d'EPI grec pour éviter de tomber dans le piège qu'on nous tend.
- NLM76Grand Maître
Cela dit, pour ma part, je suis pour le latin obligatoire pour tous au collège, et donc le latin obligatoire à tous les CAPES de Lettres. En 6e et 5e : 5 heures de français et 1 heure de latin. En 5e, 4+2; en 4e et 3e, 3+3 pour tous. 6 heures de lettres pour tous, y compris le latin. Et prodiguées par le même professeur. Ça, ça aurait de la gueule. Là, il y aurait de la véritable interdisciplinarité.
- J'ai le droit de rêver ?:
- Avec ça, 4 heures d'HG. 10 heures pour le domaine proprement littéraire. 4 heures de maths, 3 heures de physique, 3 heures de sciences naturelles. Soit 10 heures de sciences. 6 heures de langues vivantes; 2 heures de dessin et de musique, et deux heures de technique. 30 heures de cours : 3 heures par demi-journée, mercredi et samedi matin compris, soit six heures par jour.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SibylleNeoprof expérimenté
Le collège dont tu parles m'aurait personnellement beaucoup plu quand j'étais ado : il n'y a pas d'EPS !!! léger détail qui fait que justement on ne peut pas augmenter les horaires des disciplines comme tu le fais !!! ;-)
- NLM76Grand Maître
Ah oui, j'oubliais. Allez, trois heures d'EPS, et la LV2 à partir de la 4e : 30 heures puis 33 heures de cours.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- F.LemoineÉrudit
nlm76 a écrit:Cela dit, pour ma part, je suis pour le latin obligatoire pour tous au collège, et donc le latin obligatoire à tous les CAPES de Lettres. En 6e et 5e : 5 heures de français et 1 heure de latin. En 5e, 4+2; en 4e et 3e, 3+3 pour tous. 6 heures de lettres pour tous, y compris le latin. Et prodiguées par le même professeur. Ça, ça aurait de la gueule. Là, il y aurait de la véritable interdisciplinarité.
Ah ! Enfin quelqu'un qui pense comme moi ! Quand je dis ça on me prend pour un timbré...
- NLM76Grand Maître
F.Lemoine a écrit:nlm76 a écrit:Cela dit, pour ma part, je suis pour le latin obligatoire pour tous au collège, et donc le latin obligatoire à tous les CAPES de Lettres. En 6e et 5e : 5 heures de français et 1 heure de latin. En 5e, 4+2; en 4e et 3e, 3+3 pour tous. 6 heures de lettres pour tous, y compris le latin. Et prodiguées par le même professeur. Ça, ça aurait de la gueule. Là, il y aurait de la véritable interdisciplinarité.
Ah ! Enfin quelqu'un qui pense comme moi ! Quand je dis ça on me prend pour un timbré...
Je crois qu'il va falloir enfin que vous vous rendiez à la réalité... Le fait que vous pensiez comme moi n'est qu'un élément à charge en plus dans votre dossier, mon cher !
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- F.LemoineÉrudit
Eh ! Oui ! Je sais bien...
_________________
"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- InvitéInvité
https://m.facebook.com/events/811146838967667/Se tiendra le mercredi 8 avril, à 17h30, une conférence de presse convoquée par différentes associations de défense et promotion des Lettres classiques (APFLA-CPL, APL, APLAES, Cnarela, SEL et SLL) et soutenue par l'AIBL.Ne laissons pas passer l'occasion de nous réunir en nombre et de montrer notre détermination à contrecarrer cette réforme !
- Luigi_BGrand Maître
Il faut répéter partout que c'est officiel : les LANGUES et cultures de l'antiquité, ce sera SANS langue.
http://avenirlatingrec.fr/la-reforme
http://avenirlatingrec.fr/la-reforme
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- OlympiasProphète
Mais non mais non.F.Lemoine a écrit:nlm76 a écrit:Cela dit, pour ma part, je suis pour le latin obligatoire pour tous au collège, et donc le latin obligatoire à tous les CAPES de Lettres. En 6e et 5e : 5 heures de français et 1 heure de latin. En 5e, 4+2; en 4e et 3e, 3+3 pour tous. 6 heures de lettres pour tous, y compris le latin. Et prodiguées par le même professeur. Ça, ça aurait de la gueule. Là, il y aurait de la véritable interdisciplinarité.
Ah ! Enfin quelqu'un qui pense comme moi ! Quand je dis ça on me prend pour un timbré...
Page 39 sur 40 • 1 ... 21 ... 38, 39, 40
- De l'avenir des langues anciennes au collège en 2016: sortez vos mouchoirs.
- Professeurs d'allemand et de langues rares : la réalité du terrain, réforme 2016. (reconversion PE /CDE !)
- Entrée en vigueur des nouveaux programmes d'hist-géo collège : en 2016 ou à partir de 2016?
- 11 mai 2016 : audience du Conseil d'État sur les recours contre collège 2016
- Collège 2016 : "Pour une réforme qui mette fin au collège à deux vitesses !" (Communiqué de presse commun)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum