- DesolationRowEmpereur
Blablatrice occasionnelle a écrit:Je suis entièrement d'accord avec les dernières interventions de Lornet et Fraisedesbois.En tout cas ce n'est plus jouer aux échecs: j'ai beaucoup donné petite, j'ai même failli devenir professionnelle, et je suis arrivée à la conclusion que ce n'était pas une bonne idée. Mes positions présentes sont aussi une tentative pour corriger les écueils de ma propre jeunesse, et j'en reconnais le caractère parfaitement subjectif.Leclochard a écrit:Je vais te poser une question plus personnelle: et toi, quels sont tes loisirs puisque tu as plein de temps libre ? La recherche étymologique ou la réalisation de frises chronologiques ?
Pour revenir à ta question, à présent j'aime bien entre autres... regarder des pages wikipédia avec mes enfants .
J'ai comme un doute, quand même Des joueurs professionnels (i.e. qui gagnent vraiment leur vie en jouant, pas en donnant des petits cours en club) en France aujourd'hui, je dirais à la louche qu'il doit y en avoir une douzaine.
- isajanNiveau 5
Bien sûr que le saut de classe est vu comme une sorte de prestige et de réussite par les parents. La preuve est que dans les systèmes qui fonctionnent sans saut de classe, mais avec différenciation au sein de la même classe, il n'y a pas de discussion/pression/débat à l'infini pour que l'enfant soit dans le groupe des forts plutôt que dans celui des moyens...
Alors qu'en réalité c'est de la même chose dont il s'agit.
La différenciation est préférable pour les raisons suivantes:
- On garde l'enfant dans sa classe d'âge
- Les groupes ne sont pas les mêmes suivant les matières
- On peut changer de groupe en cours d'année
- Les parents ne tournent pas cette histoire de saut de classe en boucle dans leur tête
- Passer dans le groupe supérieur est une motivation pour les enfants des groupes inférieurs
Tout ce que les sauts ne permettent pas, ou alors on est dans le cas de Lornet, d'allers-retours entre deux classes, ce qui est très perturbant pour l'enfant.
Alors qu'en réalité c'est de la même chose dont il s'agit.
La différenciation est préférable pour les raisons suivantes:
- On garde l'enfant dans sa classe d'âge
- Les groupes ne sont pas les mêmes suivant les matières
- On peut changer de groupe en cours d'année
- Les parents ne tournent pas cette histoire de saut de classe en boucle dans leur tête
- Passer dans le groupe supérieur est une motivation pour les enfants des groupes inférieurs
Tout ce que les sauts ne permettent pas, ou alors on est dans le cas de Lornet, d'allers-retours entre deux classes, ce qui est très perturbant pour l'enfant.
- isajanNiveau 5
Ce qui me chagrine, c'est de voir que des collègues ne sont même pas à même de différencier leur enseignement de la lecture. C'est pratiquement ce qu'il y a de plus facile à différencier.
Mais non, on préfère toujours parler de saut de classe, et d'obliger des MS à écrire en cursive pour qu'ils ne soient pas en retard en écriture en CP... Ca m'énerve!
Mais non, on préfère toujours parler de saut de classe, et d'obliger des MS à écrire en cursive pour qu'ils ne soient pas en retard en écriture en CP... Ca m'énerve!
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Euh, je proteste, je suis d'accord!fraisedesbois a écrit:je dois dire, que pendant ce temps là, je suis de moins en moins d'accord avec vos interventions Blablatrice... :lunechat:
(...)
je signale sans prendre trop de risques qu'en primaire
il existe une réponse qui conduirait à la dissolution de tout un tas de questions "saut de classe" :
confier les programmes au SLECC
Mais je me demande ce qui se passe quand on sort du slecc pour repasser dans le classique.
Chercher une meilleure solution individuelle dans un système donné et chercher un meilleur système sont deux problèmes différents, il n'est pas contradictoire d'y apporter deux réponses différentes: dans la catégorie "meilleur système", un programme slecc et une bonne dose de différenciation me semblent très défendables...
- isajanNiveau 5
Sauf que les programmes SLECC présupposent de commencer en GS, donc avant l'école obligatoire.
La réalité, c'est qu'il y a un écart de 1 à 6 dans la maîtrise du langage à l'arrivée des enfants en CP.
Je suis à fond pour l'accueil des TPS non pas basé sur l'acquisition de la propreté mais sur des critères de langue maternelle parce qu'il n'est pas normal d'avoir une situation aussi inégalitaire sur le plan des compétences avant même que l'école n'ait commencé.
La réalité, c'est qu'il y a un écart de 1 à 6 dans la maîtrise du langage à l'arrivée des enfants en CP.
Je suis à fond pour l'accueil des TPS non pas basé sur l'acquisition de la propreté mais sur des critères de langue maternelle parce qu'il n'est pas normal d'avoir une situation aussi inégalitaire sur le plan des compétences avant même que l'école n'ait commencé.
- fraisedesboisNiveau 9
Blablatrice, n'y voyez pas malice, je persiste un peu... moi je ne le suis pas sur la pertinence supérieure des parents à déterminer la classe d'accueil de leur enfant, sur les échecs, sur wikipedia comme complément de réflexion, sur les programmes, sur le sport réduit à la bonne santé, sur les enfants qui travaillent pour faire plaisir à leurs parents, sur la quasi-mise sous tutelle des bifurcations de nos enfants, sur la nécessité de l'utile (même à de "bonnes" choses), qu'il faille avoir les mêmes valeurs pour dessiner l'école publique ou qu'instruire à l'école est intrinsèquement mieux qu'instruire en famille....
ça fait quand même une jolie charrette
même si sur certains points il semble que nos avis se rejoignent, j'ai la sensation que nous ne regardons vraiment pas les choses dans le même sens
pour moi chercher absolument la meilleure solution individuelle entre en contradiction directe avec l'objectif d'un meilleur système pour tous.
c'est là qu'il n'est pas question pour moi d'exiger que l'école fournisse LA meilleure solution individuelle à chacun de mes enfants. ce serait nier à la fois les capacités de mes enfants et la situation de délabrement qui pèse bien plus fort encore sur les élèves plus fragiles.
les miens sont peut être des enfants plus fragiles que d'autres enfants de l'école, mais à coup sûr, en tant qu'élèves strictement, ils ont la vie facile, c'est indéniable. il existe des profils plus stratosphériques ou moins équilibrés qui sont difficiles à vivre aussi sous la casquette élève, mais ce n'est ni une généralité chez les précoces, ni le cas des miens, et je ne leur rendrais pas service en prétendant le contraire.
ce qui leur laisse toutes latitudes pour cultiver le goût de l'effort aussi bien à l'école qu'en dehors (sport en l'occurrence), et le goût de ne rien faire et de grandir à leur rythme.
ça fait quand même une jolie charrette
même si sur certains points il semble que nos avis se rejoignent, j'ai la sensation que nous ne regardons vraiment pas les choses dans le même sens
Blablatrice occasionnelle a écrit:Chercher une meilleure solution individuelle dans un système donné et chercher un meilleur système sont deux problèmes différents, il n'est pas contradictoire d'y apporter deux réponses différentes: dans la catégorie "meilleur système", un programme slecc et une bonne dose de différenciation me semblent très défendables...
pour moi chercher absolument la meilleure solution individuelle entre en contradiction directe avec l'objectif d'un meilleur système pour tous.
c'est là qu'il n'est pas question pour moi d'exiger que l'école fournisse LA meilleure solution individuelle à chacun de mes enfants. ce serait nier à la fois les capacités de mes enfants et la situation de délabrement qui pèse bien plus fort encore sur les élèves plus fragiles.
les miens sont peut être des enfants plus fragiles que d'autres enfants de l'école, mais à coup sûr, en tant qu'élèves strictement, ils ont la vie facile, c'est indéniable. il existe des profils plus stratosphériques ou moins équilibrés qui sont difficiles à vivre aussi sous la casquette élève, mais ce n'est ni une généralité chez les précoces, ni le cas des miens, et je ne leur rendrais pas service en prétendant le contraire.
ce qui leur laisse toutes latitudes pour cultiver le goût de l'effort aussi bien à l'école qu'en dehors (sport en l'occurrence), et le goût de ne rien faire et de grandir à leur rythme.
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:lecteur: Il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre -
Georges Bernanos, Les enfants humiliés, 1949
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
DesolationRow a écrit:Blablatrice occasionnelle a écrit:Je suis entièrement d'accord avec les dernières interventions de Lornet et Fraisedesbois.En tout cas ce n'est plus jouer aux échecs: j'ai beaucoup donné petite, j'ai même failli devenir professionnelle, et je suis arrivée à la conclusion que ce n'était pas une bonne idée. Mes positions présentes sont aussi une tentative pour corriger les écueils de ma propre jeunesse, et j'en reconnais le caractère parfaitement subjectif.Leclochard a écrit:Je vais te poser une question plus personnelle: et toi, quels sont tes loisirs puisque tu as plein de temps libre ? La recherche étymologique ou la réalisation de frises chronologiques ?
Pour revenir à ta question, à présent j'aime bien entre autres... regarder des pages wikipédia avec mes enfants .
J'ai comme un doute, quand même Des joueurs professionnels (i.e. qui gagnent vraiment leur vie en jouant, pas en donnant des petits cours en club) en France aujourd'hui, je dirais à la louche qu'il doit y en avoir une douzaine.
HS total, mais j'ai eu un GMI en classe, il était en terminale ES.
Et il était nul en classe parce qu'il ne pensait qu'aux échecs, mais aussi à l'entraînement physique que lui conseillait son entraîneur russe alcoolique qui lui prenait une blinde.
- Spoiler:
- Finalement un an plus tard, devenu professionnel, il a été suspendu pour tricherie, ils en ont même parlé au JT de France 2!
- Thalia de GMédiateur
GMI ?
Plus j'avance en âge et plus j'ai des problèmes avec les acronymes et sigles divers.
Nasopi, ton fils est un champion !
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Grand Maître International!
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Je trouve que c'est surtout une déformation de mes propos...fraisedesbois a écrit:Blablatrice, n'y voyez pas malice, je persiste un peu... moi je ne le suis pas sur la pertinence supérieure des parents à déterminer la classe d'accueil de leur enfant, sur les échecs, sur wikipedia comme complément de réflexion, sur les programmes, sur le sport réduit à la bonne santé, sur les enfants qui travaillent pour faire plaisir à leurs parents, sur la quasi-mise sous tutelle des bifurcations de nos enfants, sur la nécessité de l'utile (même à de "bonnes" choses), qu'il faille avoir les mêmes valeurs pour dessiner l'école publique ou qu'instruire à l'école est intrinsèquement mieux qu'instruire en famille....
ça fait quand même une jolie charrette
Oui, pour simplifier, je pense que nous faisons essentiellement la même analyse mais nous n'avons pas les mêmes vécus ni les mêmes objectifs.fraisedesbois a écrit:même si sur certains points il semble que nos avis se rejoignent, j'ai la sensation que nous ne regardons vraiment pas les choses dans le même sens
Mais je suis encore d'accord... l'un de mes arguments pour le saut est qu'il est économe du temps des enseignants, et donc ne pèse pas sur les plus fragiles. Contrairement à la différenciation, si elle devait être mise en place dans le système actuel (dans l'absolu, ce ne serait probablement pas impossible, certains pays s'y prennent mieux, mais c'est un autre débat).fraisedesbois a écrit:pour moi chercher absolument la meilleure solution individuelle entre en contradiction directe avec l'objectif d'un meilleur système pour tous.Blablatrice occasionnelle a écrit:Chercher une meilleure solution individuelle dans un système donné et chercher un meilleur système sont deux problèmes différents, il n'est pas contradictoire d'y apporter deux réponses différentes: dans la catégorie "meilleur système", un programme slecc et une bonne dose de différenciation me semblent très défendables...
c'est là qu'il n'est pas question pour moi d'exiger que l'école fournisse LA meilleure solution individuelle à chacun de mes enfants. ce serait nier à la fois les capacités de mes enfants et la situation de délabrement qui pèse bien plus fort encore sur les élèves plus fragiles.
Mais mais mais.... je suis encore d'accord!fraisedesbois a écrit:
les miens sont peut être des enfants plus fragiles que d'autres enfants de l'école, mais à coup sûr, en tant qu'élèves strictement, ils ont la vie facile, c'est indéniable. il existe des profils plus stratosphériques ou moins équilibrés qui sont difficiles à vivre aussi sous la casquette élève, mais ce n'est ni une généralité chez les précoces, ni le cas des miens, et je ne leur rendrais pas service en prétendant le contraire.
ce qui leur laisse toutes latitudes pour cultiver le goût de l'effort aussi bien à l'école qu'en dehors (sport en l'occurrence)
Ouf, un désaccord: à mon avis un excès de glande nuit à la santé.fraisedesbois a écrit:et le goût de ne rien faire
Ça... on y peut quelque chose?fraisedesbois a écrit:et de grandir à leur rythme.
- DesolationRowEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:DesolationRow a écrit:Blablatrice occasionnelle a écrit:Je suis entièrement d'accord avec les dernières interventions de Lornet et Fraisedesbois.
En tout cas ce n'est plus jouer aux échecs: j'ai beaucoup donné petite, j'ai même failli devenir professionnelle, et je suis arrivée à la conclusion que ce n'était pas une bonne idée. Mes positions présentes sont aussi une tentative pour corriger les écueils de ma propre jeunesse, et j'en reconnais le caractère parfaitement subjectif.
Pour revenir à ta question, à présent j'aime bien entre autres... regarder des pages wikipédia avec mes enfants .
J'ai comme un doute, quand même Des joueurs professionnels (i.e. qui gagnent vraiment leur vie en jouant, pas en donnant des petits cours en club) en France aujourd'hui, je dirais à la louche qu'il doit y en avoir une douzaine.
HS total, mais j'ai eu un GMI en classe, il était en terminale ES.
Et il était nul en classe parce qu'il ne pensait qu'aux échecs, mais aussi à l'entraînement physique que lui conseillait son entraîneur russe alcoolique qui lui prenait une blinde.
- Spoiler:
Finalement un an plus tard, devenu professionnel, il a été suspendu pour tricherie, ils en ont même parlé au JT de France 2!
Je vois qui c'est alors Il était vraiment très très fort, et a complètement disparu depuis cette histoire de tricherie.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
En terminale ES, sa moyenne de maths devait être de 5-6 à l'année... C'était ça qui me surprenait le plus. En HG (chez moi donc) il dormait ouvertement. Curieux type. J'espère qu'il s'est remis de cette histoire et qu'il a trouvé du boulot.
- Thalia de GMédiateur
Merci MK de venir au secours de mon pauvre demi-neurone.Marcel Khrouchtchev a écrit:Grand Maître International!
J'ai eu en zep dure et d'un niveau un élève ingérable dont j'ai appris qu'il excellait dans ce jeu de stratégie (parenthèse : n'est-ce pas Edgar Allan Poe qui affirmait que les dames étaient par leur simplicité plus complexes que le jeu d'échecs ?). Revenons à mon mouton : j'ai trouvé que c'était tout à fait positif qu'il ait ce point fort dans sa vie.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- NasopiBon génie
Thalia de G a écrit:
Nasopi, ton fils est un champion !
C'est gentil, mais faut pas croire, hein, il a aussi des tas de défauts. :lol:
(Mais c'est vrai que dans la situation difficile qui est la sienne, il s'en sort drôlement bien).
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- NitaEmpereur
DesolationRow a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:DesolationRow a écrit:
J'ai comme un doute, quand même Des joueurs professionnels (i.e. qui gagnent vraiment leur vie en jouant, pas en donnant des petits cours en club) en France aujourd'hui, je dirais à la louche qu'il doit y en avoir une douzaine.
HS total, mais j'ai eu un GMI en classe, il était en terminale ES.
Et il était nul en classe parce qu'il ne pensait qu'aux échecs, mais aussi à l'entraînement physique que lui conseillait son entraîneur russe alcoolique qui lui prenait une blinde.
- Spoiler:
Finalement un an plus tard, devenu professionnel, il a été suspendu pour tricherie, ils en ont même parlé au JT de France 2!
Je vois qui c'est alors Il était vraiment très très fort, et a complètement disparu depuis cette histoire de tricherie.
Si nous pensons au même, il est suspendu par la Fédération jusqu'en mai de cette année...
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A clean house is a sign of a broken computer.
- Thalia de GMédiateur
Je sais. ReNasopi a écrit:Thalia de G a écrit:
Nasopi, ton fils est un champion !
C'est gentil, mais faut pas croire, hein, il a aussi des tas de défauts. :lol:
(Mais c'est vrai que dans la situation difficile qui est la sienne, il s'en sort drôlement bien).
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Nita a écrit:DesolationRow a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
HS total, mais j'ai eu un GMI en classe, il était en terminale ES.
Et il était nul en classe parce qu'il ne pensait qu'aux échecs, mais aussi à l'entraînement physique que lui conseillait son entraîneur russe alcoolique qui lui prenait une blinde.
- Spoiler:
Finalement un an plus tard, devenu professionnel, il a été suspendu pour tricherie, ils en ont même parlé au JT de France 2!
Je vois qui c'est alors Il était vraiment très très fort, et a complètement disparu depuis cette histoire de tricherie.
Si nous pensons au même, il est suspendu par la Fédération jusqu'en mai de cette année...
Mais c'est une star! :shock: :shock:
Je ne m'en étais même pas tellement rendu compte!
- BoubouleDoyen
Blablatrice occasionnelle a écrit:Bonjour,
je souhaite savoir quelle est votre position de principe quand les parents demandent un saut de classe pour un "bon élève sans histoires", quand il est clair que l'enfant pourrait suivre sans problème dans la classe du dessus, en travaillant éventuellement un peu plus, mais qu'il ne montre pas non plus de signes d'ennui majeur ni de décalage évident par rapport à ses pairs. Faut-il honorer leur choix pédagogique et se réjouir de leur investissement dans l'éducation, ou au contraire , faut-il refuser la demande? Au nom de quels principes? Quel est le poids de la volonté parentale? De l'avis du psychologue scolaire? Quels sont les critères pour évaluer l'enfant?
Merci...
Pourquoi toute la discussion est-elle concentrée sur les "petites" classes ?
Je suis en train de suivre (d'un peu loin) plusieurs cas d'élèves de lycée qui ont le profil pour sauter une classe, il y a des choix différents qui sont faits, je n'ai pas de position de principe, c'est vraiment au cas par cas. Cela dépend évidemment de l'élève mais aussi des opportunités offertes dans le lycée.
- DesolationRowEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Nita a écrit:DesolationRow a écrit:
Je vois qui c'est alors Il était vraiment très très fort, et a complètement disparu depuis cette histoire de tricherie.
Si nous pensons au même, il est suspendu par la Fédération jusqu'en mai de cette année...
Mais c'est une star! :shock: :shock:
Je ne m'en étais même pas tellement rendu compte!
C'était un super joueur, même si inévitablement on est amené à s'interroger sur ses résultats. Je me rappelle d'une partie contre David Howell, aux Olympiades où il s'est fait attraper, qui était splendide.
- User5899Demi-dieu
Papapalam
Papalam
Papalapam
Palapapala
Paalam :chanson:
Papalam
Papalapam
Palapapala
Paalam :chanson:
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Parce que je n'ai pas trouvé de rubrique adaptée!Bouboule a écrit:Pourquoi toute la discussion est-elle concentrée sur les "petites" classes ?Blablatrice occasionnelle a écrit:Bonjour,
je souhaite savoir quelle est votre position de principe quand les parents demandent un saut de classe pour un "bon élève sans histoires", quand il est clair que l'enfant pourrait suivre sans problème dans la classe du dessus, en travaillant éventuellement un peu plus, mais qu'il ne montre pas non plus de signes d'ennui majeur ni de décalage évident par rapport à ses pairs. Faut-il honorer leur choix pédagogique et se réjouir de leur investissement dans l'éducation, ou au contraire , faut-il refuser la demande? Au nom de quels principes? Quel est le poids de la volonté parentale? De l'avis du psychologue scolaire? Quels sont les critères pour évaluer l'enfant?
Merci...
Mes enfants ne sont pas assez grands pour que je sois personnellement confrontée au lycée, mais il me semble que dans beaucoup de coins il existe des établissements suffisamment élitistes pour une grande majorité d'enfants.Bouboule a écrit:
Je suis en train de suivre (d'un peu loin) plusieurs cas d'élèves de lycée qui ont le profil pour sauter une classe, il y a des choix différents qui sont faits, je n'ai pas de position de principe, c'est vraiment au cas par cas. Cela dépend évidemment de l'élève mais aussi des opportunités offertes dans le lycée.
Pour moi le problème se pose "massivement" surtout entre le CM1 et la 3e, quand l'enfant a acquis une expression écrite correcte et qu'il attend de l'école un peu plus que de pouvoir lire tranquillement dans son coin en attendant les autres.
Les petits lecteurs à 4 ans, ça tient plus de la rubrique "psychologie des enfants précoces" très à la mode, ma question est plutôt: comment l'école peut-elle répondre au désir (que je crois légitime) des parents d'assurer dans la durée une formation humaniste exigeante à un enfant capable d'en soutenir le rythme?
- KakHabitué du forum
Blablatrice occasionnelle a écrit:
Pour moi le problème se pose "massivement" surtout entre le CM1 et la 3e, quand l'enfant a acquis une expression écrite correcte et qu'il attend de l'école un peu plus que de pouvoir lire tranquillement dans son coin en attendant les autres.
Assez d'accord. Mais ce n' est pas avec des réformes tirant toujours vers le bas que nous allons régler le problème...
- User5899Demi-dieu
Faut pas tirer sous la ceintureKak a écrit:Blablatrice occasionnelle a écrit:
Pour moi le problème se pose "massivement" surtout entre le CM1 et la 3e, quand l'enfant a acquis une expression écrite correcte et qu'il attend de l'école un peu plus que de pouvoir lire tranquillement dans son coin en attendant les autres.
Assez d'accord. Mais ce n' est pas avec des réformes tirant toujours vers le bas que nous allons régler le problème...
- CarnyxNeoprof expérimenté
Avec l'effondrement de l'École qu'ils ont provoqué, les pédagos ont inventé les « difficultés d'apprentissage » et « les élèves précoces » (ou quelle que soit la nouvelle dénomination de ces millions de génies méconnus).
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- InvitéInvité
Ça n'a rien à voir. Il y a toujours la même confusion sur ce topic.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Un enfant précoce est tout sauf un "génie méconnu". C'est plus souvent un agité casse-bonbons, avec des parents plutôt sur les genoux que fiers et ramenant leur fraise.
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