- SalsepareilleÉrudit
Mais Lornet, je ne vois pas où est le problème.
LEs enseignants veulent la faire passer en CP, Ok. TU inscrits ta fille en CP, OK.
Ils envisagent un double saut de classe... à voir. Mais tu as bien le temps de voir venir non? Inscrite dans une classe double (CP/CE1), tu auras le choix, en temps et en heure de voir ce qui convient le mieux à ta fille.
A creuser aussi: le refus de la maîtresse de GS de reprendre ta fille. (Essaie de demander un RV avec cette maîtresse... ) Peut-être des conflits internes entre maîtresses? Peut-être autre chose? A voir quand même puisque cela concerne ta fille.
Et enfin: attention aussi parce que si ça tourne en boucle dans ta tête, hé bien ça va tourner en boucle dans la tête de ta fille aussi. Si tu es là à copier les paroles de Reine des Neiges pour nous en montrer la longueur, à savoir par coeur le nombre de pièces de puzzle que ta fille fait à tel âge, ça peut à la longue introduire une sorte de volonté chez ta fille: "Je vois que tout ça fait plaisir à ma mère ou du moins que ça l'interroge... Alors faut que je continue comme ça ; visiblement lorsque je chante la Reine des Neiges ça l'épate alors je vais continuer à chanter Reine des Neiges".
LEs enseignants veulent la faire passer en CP, Ok. TU inscrits ta fille en CP, OK.
Ils envisagent un double saut de classe... à voir. Mais tu as bien le temps de voir venir non? Inscrite dans une classe double (CP/CE1), tu auras le choix, en temps et en heure de voir ce qui convient le mieux à ta fille.
A creuser aussi: le refus de la maîtresse de GS de reprendre ta fille. (Essaie de demander un RV avec cette maîtresse... ) Peut-être des conflits internes entre maîtresses? Peut-être autre chose? A voir quand même puisque cela concerne ta fille.
Et enfin: attention aussi parce que si ça tourne en boucle dans ta tête, hé bien ça va tourner en boucle dans la tête de ta fille aussi. Si tu es là à copier les paroles de Reine des Neiges pour nous en montrer la longueur, à savoir par coeur le nombre de pièces de puzzle que ta fille fait à tel âge, ça peut à la longue introduire une sorte de volonté chez ta fille: "Je vois que tout ça fait plaisir à ma mère ou du moins que ça l'interroge... Alors faut que je continue comme ça ; visiblement lorsque je chante la Reine des Neiges ça l'épate alors je vais continuer à chanter Reine des Neiges".
- InvitéInvité
Salsepareille a écrit:
A creuser aussi: le refus de la maîtresse de GS de reprendre ta fille. (Essaie de demander un RV avec cette maîtresse... ) Peut-être des conflits internes entre maîtresses? Peut-être autre chose? A voir quand même puisque cela concerne ta fille.
Et enfin: attention aussi parce que si ça tourne en boucle dans ta tête, hé bien ça va tourner en boucle dans la tête de ta fille aussi. Si tu es là à copier les paroles de Reine des Neiges pour nous en montrer la longueur, à savoir par coeur le nombre de pièces de puzzle que ta fille fait à tel âge, ça peut à la longue introduire une sorte de volonté chez ta fille: "Je vois que tout ça fait plaisir à ma mère ou du moins que ça l'interroge... Alors faut que je continue comme ça ; visiblement lorsque je chante la Reine des Neiges ça l'épate alors je vais continuer à chanter Reine des Neiges".
Oui, c'est vrai que ça m'épate, mais pas seulement pour la Reine des Neiges. Elle sait énormément de comptines. Des fois, elle me chante des trucs en anglais ou en coréen. Alors, comme je ne comprends pas un mot de coréen, je ne peux pas dire si c'est correct ou si ça veut dire quelque chose :lol: mais elle apprend ça sur son ordi (à cause des Robocar Poli).
Pour le refus de la maîtresse de GS, elle nous a appelé il y a 10 jours. C'est effectivement plus un conflit interne et un manque de communication. Chaque maîtresse a sa version des faits et on ne sait pas trop ce qui se passe, pour l'instant. Selon la maîtresse de GS, elle ne veut pas de ma fille tant qu'elle n'a pas de planning parce que sinon, sa collègue vient la chercher sans cesse et du coup, ma fille doit faire le travail de MS + celui de GS, ce qui est trop. Si elle va en GS, elle ne doit rester qu'en GS et elle veut un planning le certifiant, pour que ce soit clair.
Mais jusqu'alors nous n'avions que la version de sa collègue donc nous attendons.
Je suis contre la classe double parce qu'après le CP/CE1, je ne veux pas qu'elle aille en CE2 et c'était clairement l'idée de la directrice en octobre.
Je suis pour le CP et qu'on lui donne autre chose à faire pendant la lecture.
Et puis en septembre, j'aurai un bébé de trois mois en plus. Donc j'aimerais bien être tranquille au niveau de l'école et des sauts de classe, parce que mine de rien, c'est préoccupant.
- SalsepareilleÉrudit
Je n'ai rien demandé comme saut de classe pour mon fils (mais j'aimerais bien avoir les avis des membres du forum) parce que:
- il ne s'ennuie pas (rappel: il est en MS et semble comme la fille de Lornet. Mais c'est le deuxième de la fratrie)
- je suis mère-prof donc je n'ose pas parler des "compétences" de mon fils parce que je trouve que ça fait crâneur et j'ai peur d'être la mère-prof-quipoussesonfils-alors que ce n'est pas vrai
- je suis trop lâche pour m'opposer à une instit pour qui, visiblement le saut de classe engendre du travail supplémentaire en paperasserie
Les deux seules raisons qui me pousseraient à envisager un saut de classe sont que:
- une copine instit me pousse à le faire.
- le lycée du secteur (oui oui, le lycée... donc une éventuelle école dans plus de 10 ans... Oui oui je vois loin c'est pour ça que ça ne me semble pas être un argument valable) est en sureffectif et refuse des élèves en les classant par... âge. Les plus vieux (tous les redoublants + tous ceux nés en janvier-février) n'y entrent pas, et vont dans les autres lycées qui sont des lycées présentant beaucoup moins de filières.
Ai-je raison de penser que ces deux arguments en faveur d'un saut de classe, sont nuls, surtout le deuxième?
Du coup, par lâcheté, je laisse aller les choses sans me prendre la tête et sans me questionner davantage.
- il ne s'ennuie pas (rappel: il est en MS et semble comme la fille de Lornet. Mais c'est le deuxième de la fratrie)
- je suis mère-prof donc je n'ose pas parler des "compétences" de mon fils parce que je trouve que ça fait crâneur et j'ai peur d'être la mère-prof-quipoussesonfils-alors que ce n'est pas vrai
- je suis trop lâche pour m'opposer à une instit pour qui, visiblement le saut de classe engendre du travail supplémentaire en paperasserie
Les deux seules raisons qui me pousseraient à envisager un saut de classe sont que:
- une copine instit me pousse à le faire.
- le lycée du secteur (oui oui, le lycée... donc une éventuelle école dans plus de 10 ans... Oui oui je vois loin c'est pour ça que ça ne me semble pas être un argument valable) est en sureffectif et refuse des élèves en les classant par... âge. Les plus vieux (tous les redoublants + tous ceux nés en janvier-février) n'y entrent pas, et vont dans les autres lycées qui sont des lycées présentant beaucoup moins de filières.
Ai-je raison de penser que ces deux arguments en faveur d'un saut de classe, sont nuls, surtout le deuxième?
Du coup, par lâcheté, je laisse aller les choses sans me prendre la tête et sans me questionner davantage.
- InvitéInvité
Il est de début d'année ?
Après, ils vont peut-être te convoquer aussi, pas l'instit actuelle de ton fils, mais par la suite.
Quand j'ai eu mon premier saut de classe, ça a été à l'initiative de la remplaçante de la maîtresse.
Si elle n'avait pas été remplacée, je ne pense pas que j'aurais sauté une classe.
Parce qu'il y a des instits qui sont pour et d'autres qui sont contre.
En laissant aller les choses, il y aura forcément un saut de classe à un moment donné, non ?
(Désolée si c'est confus mais je fatigue.)
Après, ils vont peut-être te convoquer aussi, pas l'instit actuelle de ton fils, mais par la suite.
Quand j'ai eu mon premier saut de classe, ça a été à l'initiative de la remplaçante de la maîtresse.
Si elle n'avait pas été remplacée, je ne pense pas que j'aurais sauté une classe.
Parce qu'il y a des instits qui sont pour et d'autres qui sont contre.
En laissant aller les choses, il y aura forcément un saut de classe à un moment donné, non ?
(Désolée si c'est confus mais je fatigue.)
- SalsepareilleÉrudit
D'ailleurs, à le relire, je trouve mon post précédent nul: dans 10 ans, qui sait où j'en serai? Ce serait même triste que tout soit tracé ainsi.
Bref, je vais continuer dans ma philosophie du "no-prise de tête" et on verra bien.
Pour répondre à la question initiale sur le fait de savoir si une maman peut légitimement forcer le saut de classe contre l'avis des enseignants, je pense que la réponse est oui, bien sûr. Mais il faut s'interroger sur ce que ce saut de classe va apporter à l'enfant. Un an d'avance, pour quoi?
Bref, je vais continuer dans ma philosophie du "no-prise de tête" et on verra bien.
Pour répondre à la question initiale sur le fait de savoir si une maman peut légitimement forcer le saut de classe contre l'avis des enseignants, je pense que la réponse est oui, bien sûr. Mais il faut s'interroger sur ce que ce saut de classe va apporter à l'enfant. Un an d'avance, pour quoi?
- SalsepareilleÉrudit
Il est de début d'année, oui. En gros l'instit m'a dit qu'il ne s'opposerait pas à un saut de classe et qu'il pourrait très bien aller en CP l'année prochaine, mais qu'il n'en ferait pas la demande non plus... Qu'il faut que ça parte de moi. Hum... Moi j'aime bien quand ça part de l'instit.
- InvitéInvité
On entend souvent parler de ceux qui ont leur bac à 14 ou à 15 ans, avec une manchette dans les journaux pour le plus jeune ou la plus jeune bachelier(e) de France, mais on ne sait pas ce qu'ils deviennent après le bac.
Or le bac n'est pas une fin en soi.
Un an d'avance, peut-être parce que j'en ai eu deux, je ne pense pas que ce soit gênant. A partir de deux, ce qui pose problème, c'est au moment de l'adolescence. A 12 ans, on n'a pas les mêmes préoccupations qu'à 14 ou 15.
Or le bac n'est pas une fin en soi.
Un an d'avance, peut-être parce que j'en ai eu deux, je ne pense pas que ce soit gênant. A partir de deux, ce qui pose problème, c'est au moment de l'adolescence. A 12 ans, on n'a pas les mêmes préoccupations qu'à 14 ou 15.
- InvitéInvité
Salsepareille a écrit:Il est de début d'année, oui. En gros l'instit m'a dit qu'il ne s'opposerait pas à un saut de classe et qu'il pourrait très bien aller en CP l'année prochaine, mais qu'il n'en ferait pas la demande non plus... Qu'il faut que ça parte de moi. Hum... Moi j'aime bien quand ça part de l'instit.
Et ton fils préférerait aller en GS ou en CP ? Est-ce qu'il s'entend bien avec les enfants qui sont dans sa classe actuellement ?
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Lornet, ce n'est pas forcément idiot que ta fille saute la GS si elle sait lire. Et pour moi c'est moins une question d'avance dans les apprentissages (qui dépendent de l'entourage, et qui de toute façon ne posent pas de problème pour les enfants performants, je trouve ce que tu décris montre de très bonnes capacités) que de désir d'apprendre dans un cadre scolaire, d'être élève. Je suis d'accord avec toi que deux sauts c'est plus risqué mais un saut n'en implique pas forcément deux. J'ai beaucoup d'amis qui étaient lecteurs au CP à 5 ans, qui en gardent un bon souvenir, ainsi que de la suite, sans sauts supplémentaires. En revanche, dans cette optique un CP-CE1 est effectivement une mauvaise idée.
Pour y avoir beaucoup réfléchi, je pense qu'une fois que les capacités sont là c'est une question très personnelle, quelque chose dans la personnalité de l'enfant, une préférence pour les plus grands, une impatience, une manière de structurer les apprentissages,... qui fait que les sauts conviennent à certains mieux qu'à d'autres. D'ailleurs la maitresse pourrait développer ses arguments: qu'est-ce qui, à part les capacités, la fait pencher pour un saut? Souvent aussi l'avis de l'enfant est un bon indicateur. Et puis je persiste à penser qu'un ingrédient incompressible est le choix parental.
Pour y avoir beaucoup réfléchi, je pense qu'une fois que les capacités sont là c'est une question très personnelle, quelque chose dans la personnalité de l'enfant, une préférence pour les plus grands, une impatience, une manière de structurer les apprentissages,... qui fait que les sauts conviennent à certains mieux qu'à d'autres. D'ailleurs la maitresse pourrait développer ses arguments: qu'est-ce qui, à part les capacités, la fait pencher pour un saut? Souvent aussi l'avis de l'enfant est un bon indicateur. Et puis je persiste à penser qu'un ingrédient incompressible est le choix parental.
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
De nos jours les plus jeunes bacheliers ont 12-13 ans: bon, ils ne sont pas nombreux, il semblerait qu'on y trouve un peu de tout, mais sans surprise avec une avance pareille, on trouve surtout beaucoup de parents fous.Lornet a écrit:On entend souvent parler de ceux qui ont leur bac à 14 ou à 15 ans, avec une manchette dans les journaux pour le plus jeune ou la plus jeune bachelier(e) de France, mais on ne sait pas ce qu'ils deviennent après le bac.
Or le bac n'est pas une fin en soi.
Un an d'avance, peut-être parce que j'en ai eu deux, je ne pense pas que ce soit gênant. A partir de deux, ce qui pose problème, c'est au moment de l'adolescence. A 12 ans, on n'a pas les mêmes préoccupations qu'à 14 ou 15.
Mais je connais aussi beaucoup d'adultes ayant sauté 1, 2, 3 et même 4 classes, c'est relativement fréquent chez les universitaires. C'est un plus professionnel pour la suite, petit mais indiscutable. Quant au volet social, je n'ai constaté aucun effet négatif avec un saut, et un petit effet avec deux sauts, disons que ça dépend: certains de mes collègues avec deux ans d'avance ont eu quelques difficultés sociales passagères et beaucoup ne se pressent pas tous pour faire sauter leurs enfants, mais ils ne semblent pas avoir de séquelles affectives. A partir de 3 sauts, c'est différent: ce sont des gens le plus souvent passionnés d'intellect, qui tous se sont isolés, du moins temporairement à l'adolescence. Certains s'en sont bien sorti mais souvent en prenant leur temps (ou en le reperdant leur avance dans leur quête intellectuelle, si on veut). Ce sont de toute façon des cas très atypiques (ça ne concerne certainement pas mes enfants), mais même: 3 sauts et plus ça me semble très risqué.
- InvitéInvité
J'ai à peine dormi et j'ai mal à la tête. Je n'ai jamais demandé de saut de classe. Je n'ai jamais demandé à ce qu'on prenne ma fille à part en MS pour lui faire écrire des lettres en attaché vu que nous avions donné notre accord pour le passage en GS. Je n'ai pas eu de bilan. Je ne sais pas ce qui permet à l'école d'affirmer qu'elle est précoce. Je me fonde sur des conjectures. La commission pédagogique et la venue d'un psychologue scolaire avaient été évoquées mais : j'ignore ce qu'il en est. Ce serait plus logique de lui faire sauter le CP que la GS sauf que nous n'avons rien décidé. Des gamins éveillés et qui parlent aux adultes, il y en a plein les classes sauf que c'est tombé sur nous. On n'a pas demandé à ce qu'elle apprenne à écrire en cursive. Est-ce qu'elle est prête ou pas, je n'en sais rien. Je ne suis pas professeur des écoles. Mais si les maîtresses lui demandent tel ou tel truc, elles doivent tout de même savoir ce qu'elles font.
- joliefionaNiveau 6
Salsepareille a écrit:Je n'ai rien demandé comme saut de classe pour mon fils (mais j'aimerais bien avoir les avis des membres du forum) parce que:
- il ne s'ennuie pas (rappel: il est en MS et semble comme la fille de Lornet. Mais c'est le deuxième de la fratrie)
- je suis mère-prof donc je n'ose pas parler des "compétences" de mon fils parce que je trouve que ça fait crâneur et j'ai peur d'être la mère-prof-quipoussesonfils-alors que ce n'est pas vrai
- je suis trop lâche pour m'opposer à une instit pour qui, visiblement le saut de classe engendre du travail supplémentaire en paperasserie
Un argument que je peux te donner et qui s'oppose à ce qu'on entend généralement: J'entends souvent "mieux vaut être excellent dans son niveau que moyen dans le niveau du dessus" et c'est un argument que, pour ma part, je ne cautionne pas. Je trouve qu'être excellent met une pression.
Un élève qui est habitué aux 17 se minera l'esprit lorsqu'il recevra un 15. Il sera habitué aux félicitations.
Un élève moyen vivra aussi bien un 15 qu'un 13. Il se réjouira le jour où il obtiendra les félicitations, mais ne se dévalorisera pas le jour où il n'aura que les encouragements.
Je ne suis pas pour l'excellence et j'ai été heureuse toute ma scolarité d'être moyenne (sans sauter de classe) dans un excellent lycée. Dans un lycée ordinaire, j'aurais pu être tête de classe, mais je n'aurais jamais supporté cette idée. Je déteste la compétition et l'excellence. Je préfère vivre tranquillement, noyée dans la masse des gens qui réussissent. Et c'est ce que je souhaite pour mes enfants.
PS: et je constate que ma fille est comme moi. Elle sait lire couramment, mais refuse de le montrer (enfin, jusqu'à jeudi dernier) à la maîtresse. Elle refuse aussi d'aller au tableau "pour ne pas montrer aux autres qu'elle sait". Se fondre dans la masse, c'est agréable aussi.
- DesolationRowEmpereur
Blablatrice occasionnelle a écrit:De nos jours les plus jeunes bacheliers ont 12-13 ans: bon, ils ne sont pas nombreux, il semblerait qu'on y trouve un peu de tout, mais sans surprise avec une avance pareille, on trouve surtout beaucoup de parents fous.Lornet a écrit:On entend souvent parler de ceux qui ont leur bac à 14 ou à 15 ans, avec une manchette dans les journaux pour le plus jeune ou la plus jeune bachelier(e) de France, mais on ne sait pas ce qu'ils deviennent après le bac.
Or le bac n'est pas une fin en soi.
Un an d'avance, peut-être parce que j'en ai eu deux, je ne pense pas que ce soit gênant. A partir de deux, ce qui pose problème, c'est au moment de l'adolescence. A 12 ans, on n'a pas les mêmes préoccupations qu'à 14 ou 15.
Mais je connais aussi beaucoup d'adultes ayant sauté 1, 2, 3 et même 4 classes, c'est relativement fréquent chez les universitaires. [b]C'est un plus professionnel pour la suite, petit mais indiscutable.
Ce n'est pas du tout le cas. Vraiment pas. En fait, personne ne le sait généralement, et personne n'en tient aucun compte. Et c'est heureux.
Blablatrice occasionnelle a écrit: Quant au volet social, je n'ai constaté aucun effet négatif avec un saut, et un petit effet avec deux sauts, disons que ça dépend: certains de mes collègues avec deux ans d'avance ont eu quelques difficultés sociales passagères et beaucoup ne se pressent pas tous pour faire sauter leurs enfants, mais ils ne semblent pas avoir de séquelles affectives. A partir de 3 sauts, c'est différent: ce sont des gens le plus souvent passionnés d'intellect, qui tous se sont isolés, du moins temporairement à l'adolescence. Certains s'en sont bien sorti mais souvent en prenant leur temps (ou en le reperdant leur avance dans leur quête intellectuelle, si on veut). Ce sont de toute façon des cas très atypiques (ça ne concerne certainement pas mes enfants), mais même: 3 sauts et plus ça me semble très risqué.
Je partage sans réserve ce qu'écrit Lornet à ce sujet. Deux ans de décalage, à l'adolescence c'est beaucoup. Surtout quand, en plus de ce décalage, l'enfant est brillant, ce qui ne l'aide pas à s'intégrer.
Je ne regrette pas d'avoir sauté deux classes - sans cela, je serais mort d'ennui avant d'arriver au bac. Mais cela m'a aussi confronté à des difficultés bien réelles. J'ai eu beaucoup de chance d'être dans un collège et dans un lycée tranquille, dans lequel même les emmerdeurs qui entreprenaient de me compliquer la vie n'osaient pas grand chose.
- LeclochardEmpereur
Salsepareille a écrit:D'ailleurs, à le relire, je trouve mon post précédent nul: dans 10 ans, qui sait où j'en serai? Ce serait même triste que tout soit tracé ainsi.
Bref, je vais continuer dans ma philosophie du "no-prise de tête" et on verra bien.
C'est ce que j'allais écrire. J'ai connu des parents qui dès la sixième parlaient de grandes écoles.
Ca tourne plutôt à l'obsession, ces histoires de "classer à sauter", j'ai l'impression. Peut-être est-ce une façon de se rassurer sur l'avenir ? Est-ce qu'on ne devrait pas tester les parents ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Hoa MaiNiveau 8
Je prends ce fil en vol et pardonnez-moi si je n'en ai eu qu'une lecture partielle, mais se poser la question d'un saut de classe d'un enfant avec pour critère de savoir chanter la Reine des neiges à 4 ans et demi me laisse perplexe... A cet âge, certains commencent déjà à savoir jouer du piano ou du violon, ce qui me semble demander un peu plus de compétences... Enfin, chacun fait ce qu'il veut. Au final, je ne suis pas sûre que ces histoires d'année d'avance ou pas soient si importantes. Personnellement je ne suis pas pressée que mon fils quitte la maison un an plus tôt... (eh oui, parce que je connais le cas d'une personne qui a fait sauter un an à son fils né déjà en fin d'année, et qui maintenant réalise qu'elle ne supportera pas de le laisser partir s'installer dans une autre ville faire une bonne classe prépa car il n'aura que 16 ans et demi ! Ah les parents et leurs paradoxes !)
- caroletteNeoprof expérimenté
Ce n'est pas toujours si simple de sauter le CP, même si on sait déjà lire. Si l'apprentissage de la lecture est un gros morceau de cette classe-là, on y apprend aussi à devenir un élève d'élémentaire, à rester assis longtemps, à se repérer dans un cahier, un fichier, à être plus autonome, en plus des apprentissages disciplinaires.
- InvitéInvité
Ça commence à m'agacer. J'ai cité la reine des neiges mais je n'aurais pas dû.
Parce qu'on s'en fout. Parce que je ne sais pas pourquoi c'est toujours cet exemple qui revient sur le tapis.
Ce n'est sûrement pas pour ça que l'école nous a convoqués.
C'est pour un ensemble.
Parce qu'on s'en fout. Parce que je ne sais pas pourquoi c'est toujours cet exemple qui revient sur le tapis.
Ce n'est sûrement pas pour ça que l'école nous a convoqués.
C'est pour un ensemble.
- MelanieSLBDoyen
Hoa Mai a écrit:Je prends ce fil en vol et pardonnez-moi si je n'en ai eu qu'une lecture partielle, mais se poser la question d'un saut de classe d'un enfant avec pour critère de savoir chanter la Reine des neiges à 4 ans et demi me laisse perplexe...
Sans vouloir être désagréable, c'est une lecture effectivement très partielle. La pauvre Lornet s'en prend plein la tête depuis hier avec ce genre de remarques, alors que, je le rappelle (comme elle l'a elle-même déjà fait d'ailleurs) que ce sont les maîtresses de sa fille qui souhaitent la faire changer de classe (voire même lui faire passer DEUX classes, ce que Lornet et son conjoint ne souhaitent pas).
Lornet, je n'avais pas vu ton poste juste au-dessus . Bon courage.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- AmaliahEmpereur
+1
Dites, même si Lornet semble ressasser en boucle les performances de sa fille, vous faites vraiment preuve de mauvaise foi en réduisant ce qu'elle en dit à la Reine des neiges. Ce n'est sûrement qu'un exemple qui montre l'étendue de sa mémoire. Si les maîtresses proposent un saut de classe, c'est que cette enfant est performante.
Sérieusement, un saut de classe, pour moi, il n'y a pas de quoi fouetter un chat...
Dites, même si Lornet semble ressasser en boucle les performances de sa fille, vous faites vraiment preuve de mauvaise foi en réduisant ce qu'elle en dit à la Reine des neiges. Ce n'est sûrement qu'un exemple qui montre l'étendue de sa mémoire. Si les maîtresses proposent un saut de classe, c'est que cette enfant est performante.
Sérieusement, un saut de classe, pour moi, il n'y a pas de quoi fouetter un chat...
- isajanNiveau 5
Amaliah a écrit:+1
Dites, même si Lornet semble ressasser en boucle les performances de sa fille, vous faites vraiment preuve de mauvaise foi en réduisant ce qu'elle en dit à la Reine des neiges. Ce n'est sûrement qu'un exemple qui montre l'étendue de sa mémoire. Si les maîtresses proposent un saut de classe, c'est que cette enfant est performante.
Sérieusement, un saut de classe, pour moi, il n'y a pas de quoi fouetter un chat...
Il n'y a pas que la reine des neiges. Lornet ressasse les performances miraculeuses de sa fille à longueur de posts! Le nombre de pièces de puzzles, les legos, les smileys sur les évaluations etc....
- InvitéInvité
Si on isole un détail, on obtient n'importe quoi.
Ah ! Votre fille sait lire à 4 ans ? Mais on ne fait pas sauter une classe.pour ça !
Ah ! Elle parle comme une fille de 7 ans ? Mais on ne fait pas sauter une classe pour ça !
Ah ! Elle fait des additions et des soustractions ? Mais on ne fait pas sauter une classe pour ça !
Ah ! Elle connaît par coeur les paroles de la reine des neiges ? Mais ma petite cousine la chante aussi et on ne fait pas sauter une classe pour ça !
Ah ! Elle fait des puzzles de 200 pièces ? etc. etc.
Je vais lire ça encore longtemps ?
C'est pénible à la fin. J'ai répondu que l'école ne nous impose pas un saut de classe, voire deux sauts de classe, uniquement parce qu'elle sait lire. Il n'y a pas que ça. Elle n'a aucune difficulté à suivre en GS donc avec un saut de classe, et dans aucune matière, ni en motricité, ni en langage, ni en quoi que ce soit. Par contre en lecture elle a un niveau CE1. Donc c'est le deuxième saut de classe qui se profile, dont l'école nous parle et dont en tant que parent nous ne voulons pas.
Mais on ne s'est fondé sur rien, et sûrement pas sur la reine des neiges (sic !) pour demander un saut de classe vu qu'on n'a rien demandé !
Ah ! Votre fille sait lire à 4 ans ? Mais on ne fait pas sauter une classe.pour ça !
Ah ! Elle parle comme une fille de 7 ans ? Mais on ne fait pas sauter une classe pour ça !
Ah ! Elle fait des additions et des soustractions ? Mais on ne fait pas sauter une classe pour ça !
Ah ! Elle connaît par coeur les paroles de la reine des neiges ? Mais ma petite cousine la chante aussi et on ne fait pas sauter une classe pour ça !
Ah ! Elle fait des puzzles de 200 pièces ? etc. etc.
Je vais lire ça encore longtemps ?
C'est pénible à la fin. J'ai répondu que l'école ne nous impose pas un saut de classe, voire deux sauts de classe, uniquement parce qu'elle sait lire. Il n'y a pas que ça. Elle n'a aucune difficulté à suivre en GS donc avec un saut de classe, et dans aucune matière, ni en motricité, ni en langage, ni en quoi que ce soit. Par contre en lecture elle a un niveau CE1. Donc c'est le deuxième saut de classe qui se profile, dont l'école nous parle et dont en tant que parent nous ne voulons pas.
Mais on ne s'est fondé sur rien, et sûrement pas sur la reine des neiges (sic !) pour demander un saut de classe vu qu'on n'a rien demandé !
- AmaliahEmpereur
isajan a écrit:Amaliah a écrit:+1
Dites, même si Lornet semble ressasser en boucle les performances de sa fille, vous faites vraiment preuve de mauvaise foi en réduisant ce qu'elle en dit à la Reine des neiges. Ce n'est sûrement qu'un exemple qui montre l'étendue de sa mémoire. Si les maîtresses proposent un saut de classe, c'est que cette enfant est performante.
Sérieusement, un saut de classe, pour moi, il n'y a pas de quoi fouetter un chat...
Il n'y a pas que la reine des neiges. Lornet ressasse les performances miraculeuses de sa fille à longueur de posts! Le nombre de pièces de puzzles, les legos, les smileys sur les évaluations etc....
C'est bien ce que je dis, mais les posts moqueurs ne prenant en compte que la reine des neiges me semblent vains.
- isajanNiveau 5
Et voilà, c'est reparti dans la liste des performances... je n'ai toujours pas compris où était le problème, d'ailleurs. Elle sautera une classe, c'est un événement banal.
- MelanieSLBDoyen
isajan a écrit:Amaliah a écrit:+1
Dites, même si Lornet semble ressasser en boucle les performances de sa fille, vous faites vraiment preuve de mauvaise foi en réduisant ce qu'elle en dit à la Reine des neiges. Ce n'est sûrement qu'un exemple qui montre l'étendue de sa mémoire. Si les maîtresses proposent un saut de classe, c'est que cette enfant est performante.
Sérieusement, un saut de classe, pour moi, il n'y a pas de quoi fouetter un chat...
Il n'y a pas que la reine des neiges. Lornet ressasse les performances miraculeuses de sa fille à longueur de posts! Le nombre de pièces de puzzles, les legos, les smileys sur les évaluations etc....
C'est particulièrement incroyable d'être sur un forum d'enseignants, et de ne même pas pouvoir discuter sereinement, logiquement et dans le respect. Lornet a à faire face à une décision difficile, qui trouve son origine dans les maîtresses de sa fille: faire sauter une ou deux classes? Elle cherche des conseils, donc elle dresse un portrait de sa fille qui permet de comprendre pourquoi les maîtresses proposent ce(s) saut(s). On est bien loin du parent ressassant les performances de machériemamerveille.
Lornet, .
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Hoa MaiNiveau 8
Lornet a écrit:Ça commence à m'agacer. J'ai cité la reine des neiges mais je n'aurais pas dû.
Parce qu'on s'en fout. Parce que je ne sais pas pourquoi c'est toujours cet exemple qui revient sur le tapis.
Ce n'est sûrement pas pour ça que l'école nous a convoqués.
C'est pour un ensemble.
Peut-être parce que cet exemple est juste ridicule. Encore une fois, je ne comprends pas votre angoisse. Beaucoup d'enfants sautent des classe et le vivent bien, où le problème ? (et je comprends encore moins qu'on espère trouver sur un forum une réponse à ce genre d'interrogation, puisque personne ne connaît votre enfant donc tout le monde parle dans le vide, moi compris)
- InvitéInvité
MelanieSLB a écrit:Hoa Mai a écrit:Je prends ce fil en vol et pardonnez-moi si je n'en ai eu qu'une lecture partielle, mais se poser la question d'un saut de classe d'un enfant avec pour critère de savoir chanter la Reine des neiges à 4 ans et demi me laisse perplexe...
Sans vouloir être désagréable, c'est une lecture effectivement très partielle. La pauvre Lornet s'en prend plein la tête depuis hier avec ce genre de remarques, alors que, je le rappelle (comme elle l'a elle-même déjà fait d'ailleurs) que ce sont les maîtresses de sa fille qui souhaitent la faire changer de classe (voire même lui faire passer DEUX classes, ce que Lornet et son conjoint ne souhaitent pas).
Lornet, je n'avais pas vu ton poste juste au-dessus . Bon courage.
Merci.
Il était tard hier.
J'ai commis l'erreur de repondrer à isajan à la question "Est-ce que ta fille.saute une classe uniquement.parce qu'elle sait lire ?" D'où un seul post de ma part où j'ai énuméré ce qu'elle a fait ce week-end. Non, il n'y a pas que la lecture.
Je rappelle que j'ai mal à la tête, que j'ai à peine dormi à cause de ces bêtises (parce que malheureusement je suis tombée sur le post d'isajan disant qu'à part la lecture...) et que je n'ai demandé aucun saut de classe. C'est déjà assez préoccupant comme ça.
Après, avec deux sauts de classe, je suis prof. Beaucoup d'élèves qui étaient dans ma classe au collège sont devenus PDG, cadres...il y a même Emmanuel Macron qui est devenu ministre. Aucun n'avait sauté une classe. Je ne vois pas en quoi les sauts de classe gênent ou pas mais quand c'est l'école qui convoque pour en proposer un, ou quand à l'inverse, on a un enfant qui s'ennuie, on fait quoi ? Le saut de classe est un pis aller mais il y a d'autres propositions ?
Par contre la question soulève une énorme agressivité, même pas dissimulée.
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