sondage : La réforme des rythmes scolaires mal vécue par 7 parents sur 10

Certes, les parents n’attendaient pas la réforme avec des a priori positifs, puisque déjà avant la réforme, 65% d’entre eux se déclaraient totalement contre ou plutôt contre. Mais maintenant qu’ils ont testé, leur avis n’a pas varié, au contraire : ils sont désormais 69% à juger que cette réforme a un impact négatif sur leur enfant. Et de façon surprenante, alors que l’ajout de la matinée de cours supplémentaire avait pour objectif de mieux respecter les rythmes des enfants, c’est ce principe même qui est remis en cause par plus d’un parent sur deux (56%).

Et le résultat, c’est que 80% des parents trouvent leur enfant plus fatigué depuis la mise en place de la réforme ! Pour 66% des parents, il est devenu plus difficile de tirer les petits du lit le matin depuis la mise en place des nouveaux rythmes

56% des parents sont confrontés à des problèmes de garde de leurs enfants depuis l’application de la réforme. Parmi eux, 43% ont recours aux activités périscolaires ou à l’étude comme solution à ces problèmes

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C'est un fiasco quoi.

Malheureusement, il n'y a pas de surprise concernant ces chiffres, les hautes sphères ne doivent pas être surprises elles non plus.
Pour autant, je crains que ces résultats n'amènent aucun changement, et pourtant qu'est ce que j'aimerai que ça change!

Incroyable. Dire qu'un groupe mystérieux de gens avaient annoncé cela il y a deux ans...

Ronin a écrit:Incroyable. Dire qu'un groupe mystérieux de gens avaient annoncé cela il y a deux ans...

Ils ont été plumés...
Braves dindons....

Si nous étions astrologues on aurait fait fortune pour avoir anticiper aussi précisément les conséquences de cette réforme.

The Goon a écrit:Si nous étions astrologues on aurait fait fortune pour avoir anticiper aussi précisément les conséquences de cette réforme.

En même temps on connait le terrain, on savait que ça finirait en ragougnasse cette réforme, que chaque maire ferait à sa sauce, que les PE devraient subir et surtout surtout que ça n'avait aucun intérêt pour les enfants
On (syndicats et MEN compris) nous a fait passer pour des vilains égoïstes accrochés à leur sacro-saint mercredi, certains allant même nous accuser de collusion avec la droite pour faire tomber le gentil gouvernement de gauche

Personnellement ce sondage auprès des parents ne m'étonne pas (enfin si je me demande où sont les 3/10 contents ) les parents étaient déjà opposés à cette réforme avant. Dans les CE extraordinaires destinés à se prononcer pour la mise en place en 2013 ou en 2014 beaucoup de parents manifestaient déjà leur désaccord.
Après je ne me leurre pas, 70% des enseignants la trouvent nocive, 70% des parents la trouvent nocive, la quasi totalité des petits maires n'en peuvent plus de cette réforme mais 1 secrétaire général d'un syndicat enseignant la trouve super et la MEN la trouve super... Il faut se rendre à l'évidence on en a pour 40 ans encore


Il me tarde de voir les nouveaux sondages quand en plus des effets néfastes sur leurs enfants les parents vont voir la montée de leurs impôts locaux... la gratuité est de moins en moins de mise et la loi sur l'obligation de cantine va achever les petits communes.

Peu importe, l'UNSA est contente, la FCPE aussi, le Snuipp également, la réalité....

C'est le tour du collège maintenent !
A près avoir transformé les écoles primaires en aires de jeux géants , ils vont faire pareil dans le secondaire ...

Je pense que le PS et ses sbires de l'Unsa, de la FCPE, une bonne partie de la FSU (qui je le rappelle a signé le manifeste de Bobigny avec toutes les associations d'éducation populaire qui vivent de subventions) n'ont que faire de l'avis de la population. Enseignants et parents sont opposés en grande majorité aux réformes qu'ils veulent faire : peu importe.
Finalement si 3 parents sur 10 se disent en faveur des nouveaux rythmes, c'est toujours plus que les suffrages avec lesquels sont réellement élus les gouvernants (20 % des suffrages avec 50 % d'abstention et moins les votes blancs et nuls).
Bien sûr, le Snuipp a trahit sa base. Bien sûr, des manifs d'institutrices ne font pas peur. Bien sûr, il aurait fallu créer un mouvement de grande ampleur à base de grève reconductible le 1 er septembre 2015 pour envoyer péter NVB. Et les parents n'ont pas levé le petit doigt aussi.
Maintenant, ils découvrent ce que les PE avaient prédit : fatigue accrue, impôts augmentés, accidentologie en hausse et élèves mal gérés et dans un état d'énervement incroyable (même si on trouvera toujours des exemples où les TAP se déroulent conformément à la publicité qui en a été faite au préalable), absentéisme des PE qui augmente (oui, ce métier est exténuant et le mercredi n'était pas un luxe ou un privilège exhorbitant).

La perspective est sombre : l'UMP, pas réellement opposée à cette réforme car elle constitue un levier pour ce qu'elle-même prépare dès 2017 : autonomisation des établissements, accroissement des obligations de service en tous genres, etc... Bien sûr pour ces réformes impopulaire, un vivier d'animateurs déjà recrutés pour contrer les grèves est un élément non négligeable. On voit par là que le PS et l'Unsa jouent la même partition que la droite : ils en sont les alliés objectifs.

Lau75 a écrit:Je pense que le PS et ses sbires de l'Unsa, de la FCPE, une bonne partie de la FSU (qui je le rappelle a signé le manifeste de Bobigny avec toutes les associations d'éducation populaire qui vivent de subventions) n'ont que faire de l'avis de la population. Enseignants et parents sont opposés en grande majorité aux réformes qu'ils veulent faire : peu importe.
Finalement si 3 parents sur 10 se disent en faveur des nouveaux rythmes, c'est toujours plus que les suffrages avec lesquels sont réellement élus les gouvernants (20 % des suffrages avec 50 % d'abstention et moins les votes blancs et nuls).
Bien sûr, le Snuipp a trahit sa base. Bien sûr, des manifs d'institutrices ne font pas peur. Bien sûr, il aurait fallu créer un mouvement de grande ampleur à base de grève reconductible le 1 er septembre 2015 pour envoyer péter NVB. Et les parents n'ont pas levé le petit doigt aussi.
Maintenant, ils découvrent ce que les PE avaient prédit : fatigue accrue, impôts augmentés, accidentologie en hausse et élèves mal gérés et dans un état d'énervement incroyable (même si on trouvera toujours des exemples où les TAP se déroulent conformément à la publicité qui en a été faite au préalable), absentéisme des PE qui augmente (oui, ce métier est exténuant et le mercredi n'était pas un luxe ou un privilège exhorbitant).

La perspective est sombre : l'UMP, pas réellement opposée à cette réforme car elle constitue un levier pour ce qu'elle-même prépare dès 2017 : autonomisation des établissements, accroissement des obligations de service en tous genres, etc... Bien sûr pour ces réformes impopulaire, un vivier d'animateurs déjà recrutés pour contrer les grèves est un élément non négligeable. On voit par là que le PS et l'Unsa jouent la même partition que la droite : ils en sont les alliés objectifs.  

Tu as tellement raison mais comment faire comprendre tout ça aux collègues ? Maintenant ils attaquent le collège . Comme pour les NAP chez nous , on leur vend du rêve avec des reportages angéliques comme celui que je viens de voir sur un autre fil ici ...

La grève reconductible aurait dû démarrer dès la rentrée de Septembre 2014.
Le SNUIPP aurait dû être sanctionné aux élections pros.
Le PS aurait dû descendre au-dessous des 10% à toutes les élections de 2014 et à celle de 2015.
La FCPE aurait dû voir fondre ses effectifs.
Les instits, les petits, les sans-grade, auraient dû relever fièrement la tête et refuser de courber l'échine devant les pseudo-maîtres qu'ils ont  élus.

Rien de tout cela n'a eu lieu... Du coup, c'est au tour de nos collègues du second degré, maintenant.

Le PS, la FCPE, le SE et le SNUIPP sont les fossoyeurs de l'école républicaine.

La messe est dite.