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- LefterisEsprit sacré
Ca dépend de l'année de naissance. Après 1964, 42 ans et un trimestre, puis en 66 un trimestre de plus , et ainsi de suite...Cripure a écrit:Ben, c'est déjà ça, en gros, non ? J'ai eu mon agreg à 23 ans, âge "normal" pour un bac à 18 ans, et si je comprends bien, il me faut 42 ans (et non plus 37,5) pour avoir une retraite à taux plein ? Ca m'emmène à 65 ans. Non ?Balthazaard a écrit: attendez vous à venir en cours à 65 ans ou plus dans des conditions que je crois nous n'imaginons même pas.
http://www.la-retraite-en-clair.fr/cid3190611/a-quel-age-peut-partir-retraite.html
L'âge limite sera remonté de deux ans, soit 67 ans, et l'âge minimum de perception à 62 ans.
Ceux qui n'auront pas le total à cet âge devront poursuive, car la décote sera terrible pour le nombre incomplet de trimestres (1,5% par trimestre manquant, soit 6% par an d'amputation supplémentaire).
- Spoiler:
- Tiens, au passage, piqûre de rappel : encore une promesse non tenue la suppression de la décote.
Dans les faits, un professeur né en 73 (43 annuités nécessaires pur ) , entré dans le métier à 23 ans , ne pourra pas partir avant 66 ans de toute manière, saut à avoir du bien personnel en suffisance.
- User5899Demi-dieu
Ah merde, j'en ai déjà pour 42 et un trimestre...
Je connais déjà quelques classes qui, de septembre à décembre 2030, ne vont pas faire grand-chose et ne seront pas débordées par les devoirs
Je connais déjà quelques classes qui, de septembre à décembre 2030, ne vont pas faire grand-chose et ne seront pas débordées par les devoirs
- BalthazaardVénérable
Et en plus avec l'hypothèse très optimiste que nos amis de droite vont laisser la barre où elle est..
- e-WandererGrand sage
Je ne sais pas s'ils arriveront à mettre ça en place véritablement. Les parents réagiront quand les professeurs commenceront à raconter leur vie en cours, ou qu'ils arriveront en retard systématiquement (changer de salle rapidement et monter des escaliers avec une prothèse de la hanche, ce n'est pas évident…). J'ai l'air de plaisanter, mais je vois ce qui se passe à l'université, où les départs en retraite tardifs sont depuis longtemps monnaie courante (beaucoup de gens prennent leurs fonctions tardivement et ont besoin de leurs annuités, d'autres s'accrochent à leur poste / au "pouvoir" / à leur passion…). Jusqu'à 60 ans, ça va généralement à peu près. Ensuite, on constate que tout le monde n'est pas égal devant le vieillissement : certains ont encore une énergie incroyable, d'autres s'effondrent complètement. Les étudiants sont généralement assez mûrs pour comprendre, mais je n'ose imaginer la réaction des collégiens ou de certains lycéens…
- LefterisEsprit sacré
Je n’imagine pas, je l'ai vu. Dès qu'un professeur est en difficulté, par l'âge, la santé, c'est le débordement assuré, la meute le sent. Nous avions une collègue qui avait beaucoup de mal à assurer, elle avait dépassé 62 ans je crois et des problèmes de santé, était obligée de prendre l'ascenseur, de s'asseoir en cours de temps à autres. Et en plus une petite voix. C'est bien simple, les élèves ne lui laissaient pas faire cours, elle ne pouvait pas en placer une, c'était un chahut permanent, qui s'entendait dans tout le couloir. Elle ne pouvait pas partir faute d'argent (entrée très tard, des arrêts dans sa carrière), elle a tenu autant que possible, mais boitait, multipliait les problèmes de santé. Et ce n'est pas la seule, c'était simplement un cas extrême. J'ai aussi remarqué qu'il vaut mieux ne pas avoir mal à la gorge, avoir passé une mauvaise nuit...e-Wanderer a écrit:Je ne sais pas s'ils arriveront à mettre ça en place véritablement. Les parents réagiront quand les professeurs commenceront à raconter leur vie en cours, ou qu'ils arriveront en retard systématiquement (changer de salle rapidement et monter des escaliers avec une prothèse de la hanche, ce n'est pas évident…). J'ai l'air de plaisanter, mais je vois ce qui se passe à l'université, où les départs en retraite tardifs sont depuis longtemps monnaie courante (beaucoup de gens prennent leurs fonctions tardivement et ont besoin de leurs annuités, d'autres s'accrochent à leur poste / au "pouvoir" / à leur passion…). Jusqu'à 60 ans, ça va généralement à peu près. Ensuite, on constate que tout le monde n'est pas égal devant le vieillissement : certains ont encore une énergie incroyable, d'autres s'effondrent complètement. Les étudiants sont généralement assez mûrs pour comprendre, mais je n'ose imaginer la réaction des collégiens ou de certains lycéens…
De plus , les élèves n'aiment pas les "vieux", ils s'en moquent assez souvent. Alors si on a un certain âge, il vaut mieux être en forme pour contrebalancer.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- palomitaNeoprof expérimenté
Daphné a écrit:eleonore69 a écrit:Lornet a écrit:
Ce serait chouette si on nous envoyait notre EDT et les listes de classe fin août et qu'on supprimait les deux jours inutiles.
cela se fait dans certains bahuts mais pas dans le mien.. En plus, cela permettrait de s'organiser lorsqu'on a des enfants.
Je n'ai jamais, je dis bien jamais, en 41 ans de métier, eu ni mes classes ni mes niveaux d'enseignement ni mon EDT avant le grand discours du CDE le jour de la pré-rentrée. Et tout ça sur plusieurs établissements et avec un turn over de plusieurs CDE quand je suis restée plusieurs années dans un même établissement.
Pareil pour moi ( mais 18 ans d'enseignement seulement ) .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- BoubouleDoyen
palomita a écrit:Daphné a écrit:eleonore69 a écrit:
cela se fait dans certains bahuts mais pas dans le mien.. En plus, cela permettrait de s'organiser lorsqu'on a des enfants.
Je n'ai jamais, je dis bien jamais, en 41 ans de métier, eu ni mes classes ni mes niveaux d'enseignement ni mon EDT avant le grand discours du CDE le jour de la pré-rentrée. Et tout ça sur plusieurs établissements et avec un turn over de plusieurs CDE quand je suis restée plusieurs années dans un même établissement.
Pareil pour moi ( mais 18 ans d'enseignement seulement ) .
Classes début juillet, edt quelques jours avant la pré-rentrée. Gestion efficace.
- DaphnéDemi-dieu
Bouboule a écrit:palomita a écrit:Daphné a écrit:
Je n'ai jamais, je dis bien jamais, en 41 ans de métier, eu ni mes classes ni mes niveaux d'enseignement ni mon EDT avant le grand discours du CDE le jour de la pré-rentrée. Et tout ça sur plusieurs établissements et avec un turn over de plusieurs CDE quand je suis restée plusieurs années dans un même établissement.
Pareil pour moi ( mais 18 ans d'enseignement seulement ) .
Classes début juillet, edt quelques jours avant la pré-rentrée. Gestion efficace.
Je trouve que ça devrait être obligatoire, simple question de respect pour notre travail ! On a quand même besoin de connaître ses niveaux d'enseignement avant les vacances pour s'avancer un peu dans son travail surtout si on a de nouveaux programmes/manuels...
Je trouve parfaitement débile de nous infantiliser de la sorte.
- BalthazaardVénérable
infantilisant est le mot!!!
Ce serait peut-être un mot d'ordre syndical consensuel (je rêve des fois) et apolitique...
Ce qui me fait rire c'est parfois la date d'impression des edt qui traine des fois genre 1/09/2010 01.30, je compatis quand même, la mise au point malgré l'informatique ne doit pas être une partie de plaisir.
Cela dit , comme tout le monde je râle, mais entre un edt pourri que je connais 15 jours avant et un bon le jour de la rentrée, pour moi le choix est vite fait
Pour les niveaux, il n'y a aucune excuse, c'est anti pédagogique au possible (j'aurais jamais cru que je pouvais lâcher ce mot..)
Ce serait peut-être un mot d'ordre syndical consensuel (je rêve des fois) et apolitique...
Ce qui me fait rire c'est parfois la date d'impression des edt qui traine des fois genre 1/09/2010 01.30, je compatis quand même, la mise au point malgré l'informatique ne doit pas être une partie de plaisir.
Cela dit , comme tout le monde je râle, mais entre un edt pourri que je connais 15 jours avant et un bon le jour de la rentrée, pour moi le choix est vite fait
Pour les niveaux, il n'y a aucune excuse, c'est anti pédagogique au possible (j'aurais jamais cru que je pouvais lâcher ce mot..)
- GrypheMédiateur
Je masque l'heure d'impression à la prérentrée... C'est plus raisonnable...Balthazaard a écrit:Ce qui me fait rire c'est parfois la date d'impression des edt qui traine des fois genre 1/09/2010 01.30, je compatis quand même
- e-WandererGrand sage
Je vois mal comment l'administration peut établir un emploi du temps de façon stable avant de connaître les affectations définitives, le profil exact des nouveaux arrivants, le nombre d'élèves inscrits et les langues /options qu'ils pratiquent etc. C'est un vrai casse-tête, objectivement !
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