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- AdrenFidèle du forum
Je prends connaissance des derniers messages, et en effet, les rédactions à la maison ne permettent pas à tous les élèves de réfléchir suffisamment sur ce qu'ils écrivent. Cela rejoint les dictées préparées dans les exercices que je bannis. Je fais faire toutes les rédactions en classe, petites ou grandes.
Pas de réunion parents-profs pour poser la question ? J'ai déjà rencontré des parents me demandant pourquoi il n'y avait pas plus de notes de dictées, je n'en ai pas pris les enfants en grippe pour autant, au contraire, j'ai insisté sur l'exercice, mais, encore une fois, surtout en AP.
Pas de réunion parents-profs pour poser la question ? J'ai déjà rencontré des parents me demandant pourquoi il n'y avait pas plus de notes de dictées, je n'en ai pas pris les enfants en grippe pour autant, au contraire, j'ai insisté sur l'exercice, mais, encore une fois, surtout en AP.
- marjoDoyen
Adren a écrit:Bonjour,
je n'ai aps tout lu, je réponds simplement à la question posée. Ma classe de 6e n'a pas dû faire plus de deux dictées NOTEES dans l'année. Allez, peut-être trois. En revanche, au moins les deux-tiers, voire les trois-quarts des heures hebdo d'AP sont consacrées à l'écriture, sous la forme de dictée ou autre (rédaction de réponses, amélioration de brouillons), associé à de la lecture. Cela ne concerne que les élèves largués par l'écrit et évidemment, ne donne pas lieu à une note. C'est plutôt l'exercice de la dictée préparée dont je me méfie et que je n'utilise pas, car à mon sens, il n'aide pas à réfléchir sur la langue et l'écrit, mais sert uniquement à la mémorisation et à la restitution.
En ce qui concerne l'orthographe lexicale, il faut bien qu'il y ait une part de mémorisation, non ?
Moi je fonctionne sur le principe des dictées préparées. Je choisis à l'avance un texte de dictée : je liste les difficultés lexicales, grammaticales ainsi que les règles que les élèves auront besoin de connaitre pour réussir la dictée. J'écris ensuite moi-même quelques phrases d'entrainement reprenant les difficultés que j'ai identifiées, et on les travaille en classe avec les élèves : soit je dicte, comme dans une dictée classique, et ensuite on corrige au tableau ; soit je donne une dictée fautive que les élèves corrigent. C'est une variante de la dictée préparée.
- DerborenceModérateur
Pour une dictée préparée, je procède comme Marjolie.june.
Je fais travailler les difficultés que pose la dictée en classe et je donne des mots à apprendre.
Je fais travailler les difficultés que pose la dictée en classe et je donne des mots à apprendre.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- Laurie 001Niveau 6
Je fais comme toi Derborence
- capucine42Érudit
C'est étonnant de penser que poser une simple question au professeur de son enfant( mais pas en CA évidemment, et surtout pas au conseil de classe ..N'y a t-il pas des réunions parents profs prévues dans cet excellent établissement ???)va le conduire à s'en prendre à lui.
Et donc, vous êtes là seule à trouver à redire à l'enseignement dispensé puisque en tant que déléguée des parents rien n'est pourtant remonté jusqu'à vous ?
Et donc, vous êtes là seule à trouver à redire à l'enseignement dispensé puisque en tant que déléguée des parents rien n'est pourtant remonté jusqu'à vous ?
- User5899Demi-dieu
Non mais on rêveOxford a écrit:Provence, interdit au CA d'évoquer le pédagogique.
Toute question diverse posée par un membre du CA doit être instruite par le CdE et trouver réponse
C'est la loi !
- ProvenceEnchanteur
Cripure a écrit:Non mais on rêveOxford a écrit:Provence, interdit au CA d'évoquer le pédagogique.
Toute question diverse posée par un membre du CA doit être instruite par le CdE et trouver réponse
C'est la loi !
Et puis là, ce n'est pas une question de pédagogie mais de respect des horaires disciplinaires.
- NLM76Grand Maître
Je suis totalement opposé aux dictées fautives à corriger : c'est de la mauvaise pédagogie du XIXe siècle. On ne donne jamais le mauvais exemple. En tout cas jamais exprès.
D'autre part, les dictées ne devraient pas être faites pour faire faire des fautes. Exercice de contrôle ou d'entraînement, elle est faite pour apprendre à réussir, et non pour apprendre à échouer: la longueur et la difficulté de la dictée doit être proportionnée au niveau réel des élèves. Il ne devrait rester qu'au grand maximum deux ou trois fautes à corriger... et encore, trois à condition que la troisième soit une faute d'inattention et non une faute de compréhension.
J'exagère — le nombre de fautes d'inattention, ou plutôt liées à la multiplication des difficultés cognitives dans un même exercice peut être un peu plus grand dans une dictée de contrôle —, mais à peine.
En tout cas, elle n'est utile que si elle est nombreuse. Au moins une par mois, strict minimum, qu'il me paraît absolument nécessaire de compléter par un grand nombre de dictées non notées : texte étudié, passages du cours, exercices minuscules divers, phrase du jour, etc. dictés et corrigés immédiatement, voire préventivement ("c'est un participe ou un infinitif ? Un possessif ou un démonstratif?...") à l'écrit ou à l'oral. En somme, la dictée, ce n'est pas une fois par trimestre, une fois par mois : c'est tous les jours.
Quant aux collègues qui n'ont progressé suffisamment à leur goût avec la dictée, ils ont raison ; d'ailleurs, depuis qu'on a arrêté les dictées, le niveau en orthographe monte. Eh oh ! réfléchissez deux secondes. Vous faites partie de la minorité pour qui la dictée n'a pas bien marché dans l'immédiat; mais à terme, la façon dont vous avez été formé ne vous a pas empêché de corriger vos fautes. En revanche, ceux qui sont formés sans dictée aujourd'hui sont très majoritairement nullissimes en orthographe, et bien davantage encore que vous ne l'étiez; et pour la plupart, ils ne parviendront jamais à se corriger : d'une part le n'importe quoi généralisé, les fautes à tous les mots, à force de répétition, s'impriment quasi définitivement en eux ; d'autre part ils n'ont jamais eu les cours mal appropriés que vous avez eus, et que vous avez pu réactiver, réviser, réformer, vous réapproprier à votre façon quand vous en avez mis une autre couche quelques années plus tard.
Non que la dictée soit le seul moyen d'apprendre l'orthographe... C'est un moyen sûr, assez simple et très efficace, en tout cas beaucoup plus que tout ce qu'on voit actuellement dans les écoles et les collèges.
D'autre part, les dictées ne devraient pas être faites pour faire faire des fautes. Exercice de contrôle ou d'entraînement, elle est faite pour apprendre à réussir, et non pour apprendre à échouer: la longueur et la difficulté de la dictée doit être proportionnée au niveau réel des élèves. Il ne devrait rester qu'au grand maximum deux ou trois fautes à corriger... et encore, trois à condition que la troisième soit une faute d'inattention et non une faute de compréhension.
J'exagère — le nombre de fautes d'inattention, ou plutôt liées à la multiplication des difficultés cognitives dans un même exercice peut être un peu plus grand dans une dictée de contrôle —, mais à peine.
En tout cas, elle n'est utile que si elle est nombreuse. Au moins une par mois, strict minimum, qu'il me paraît absolument nécessaire de compléter par un grand nombre de dictées non notées : texte étudié, passages du cours, exercices minuscules divers, phrase du jour, etc. dictés et corrigés immédiatement, voire préventivement ("c'est un participe ou un infinitif ? Un possessif ou un démonstratif?...") à l'écrit ou à l'oral. En somme, la dictée, ce n'est pas une fois par trimestre, une fois par mois : c'est tous les jours.
Quant aux collègues qui n'ont progressé suffisamment à leur goût avec la dictée, ils ont raison ; d'ailleurs, depuis qu'on a arrêté les dictées, le niveau en orthographe monte. Eh oh ! réfléchissez deux secondes. Vous faites partie de la minorité pour qui la dictée n'a pas bien marché dans l'immédiat; mais à terme, la façon dont vous avez été formé ne vous a pas empêché de corriger vos fautes. En revanche, ceux qui sont formés sans dictée aujourd'hui sont très majoritairement nullissimes en orthographe, et bien davantage encore que vous ne l'étiez; et pour la plupart, ils ne parviendront jamais à se corriger : d'une part le n'importe quoi généralisé, les fautes à tous les mots, à force de répétition, s'impriment quasi définitivement en eux ; d'autre part ils n'ont jamais eu les cours mal appropriés que vous avez eus, et que vous avez pu réactiver, réviser, réformer, vous réapproprier à votre façon quand vous en avez mis une autre couche quelques années plus tard.
Non que la dictée soit le seul moyen d'apprendre l'orthographe... C'est un moyen sûr, assez simple et très efficace, en tout cas beaucoup plus que tout ce qu'on voit actuellement dans les écoles et les collèges.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ycombeMonarque
De mon temps, c'était une dictée notée par semaine. D'ailleurs en cinquième, l'enseignante ne s'emmerdait pas: on corrigeait nous-même en vert et elle ramassait les copies pour relever les notes.nlm76 a écrit:
En tout cas, elle n'est utile que si elle est nombreuse. Au moins une par mois, strict minimum, qu'il me paraît absolument nécessaire de compléter par un grand nombre de dictées non notées : texte étudié, passages du cours, exercices minuscules divers, phrase du jour, etc. dictés et corrigés immédiatement, voire préventivement ("c'est un participe ou un infinitif ? Un possessif ou un démonstratif?...") à l'écrit ou à l'oral. En somme, la dictée, ce n'est pas une fois par trimestre, une fois par mois : c'est tous les jours.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- DerborenceModérateur
De mon temps, en CM2, c'étaient trois dictées notées par semaine : 1 préparée le jeudi matin et 2 non préparées.ycombe a écrit:De mon temps, c'était une dictée notée par semaine. D'ailleurs en cinquième, l'enseignante ne s'emmerdait pas: on corrigeait nous-même en vert et elle ramassait les copies pour relever les notes.nlm76 a écrit:
En tout cas, elle n'est utile que si elle est nombreuse. Au moins une par mois, strict minimum, qu'il me paraît absolument nécessaire de compléter par un grand nombre de dictées non notées : texte étudié, passages du cours, exercices minuscules divers, phrase du jour, etc. dictés et corrigés immédiatement, voire préventivement ("c'est un participe ou un infinitif ? Un possessif ou un démonstratif?...") à l'écrit ou à l'oral. En somme, la dictée, ce n'est pas une fois par trimestre, une fois par mois : c'est tous les jours.
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- marjoDoyen
nlm76 a écrit:Je suis totalement opposé aux dictées fautives à corriger : c'est de la mauvaise pédagogie du XIXe siècle. On ne donne jamais le mauvais exemple. En tout cas jamais exprès.
Cette dictée fautive reprenait des mots que nous avions déjà vus et dont l'orthographe était censée être connue, ainsi que des règles déjà répétées mille fois. Les élèves ont tout de suite repéré les fautes.
Mais je retiens ce que vous dites qui me semble néanmoins très juste, et j'éviterai de donner trop souvent ce type d'exercice (qui m'a paru formateur sur le moment au sens où les élèves ont tout de suite réagi en disant "mais c'est quoi cette horreur ?").
- Bonnie BlueNiveau 9
marjolie.june a écrit:nlm76 a écrit:Je suis totalement opposé aux dictées fautives à corriger : c'est de la mauvaise pédagogie du XIXe siècle. On ne donne jamais le mauvais exemple. En tout cas jamais exprès.
Cette dictée fautive reprenait des mots que nous avions déjà vus et dont l'orthographe était censée être connue, ainsi que des règles déjà répétées mille fois. Les élèves ont tout de suite repéré les fautes.
Mais je retiens ce que vous dites qui me semble néanmoins très juste, et j'éviterai de donner trop souvent ce type d'exercice (qui m'a paru formateur sur le moment au sens où les élèves ont tout de suite réagi en disant "mais c'est quoi cette horreur ?").
Est-ce une si mauvaise idée ?
Quand mes élèves font une dictée, pour la correction, j'envoie un élève au tableau et demande, après chaque phrase, si les autres sont d'accords. Il y en a toujours quelques uns (ou plus !) pour repérer les erreurs. Mais peut-être ai-je trop intégré des techniques fumeuses d'IUFM.
Question au passage : qu'est-ce qu'une dictée préparée pour vous ? Evidemment, l'ESPE encense cette pratique sans nous dire vraiment de quoi il s'agit. Pour moi, c'est apprendre une règle d'orthographe et faire une dictée qui nécessite de la connaître. Pour la dernière, j'ai fait mon cours, ai repéré dans une nouvelle du recueil sur lequel nous travaillons un passage tout à fait adéquat pour ma dictée et ai dit à mes élève de lire la nouvelle (une dizaine de pages) en précisant que le texte de la dictée serait tiré de ce texte. Je ne donne pas le texte même de la dictée à l'avance : ça servirait à quoi, à part à encourager des tricheurs qui feraient habilement une fausse dictée, ou à d'autres d'apprendre ça par cœur ?
Je suis dégoutée : je voulais aider mes élèves à avoir de meilleures notes en notant la dictée sur 14 et en donnant 6 points pour donner la nature et la fonction de six mots de la dictée. Ben ils sont meilleurs en orthographe que dans ce domaine. Au moins, je sais que que dois faire un cours dessus.
- NLM76Grand Maître
- fautes:
- qui sont d'accord.
ai dit à mes élèves.
degoûtée
Oui, je pense que c'est une mauvaise idée. Ils ont assez de mauvais exemples d'orthographe comme ça. Il y a un millier d'autres procédés pédagogiques. Cela dit, ce n'est pas absolument une erreur : les fautes ne sont pas là intentionnellement. Il faut surtout faire en sorte qu'elles soient les plus rares possibles, un peu comme les fautes que nous pouvons faire nous-mêmes, pas exprès. Ainsi, avant qu'ils écrivent au tableau, réflexion oralisée sur les difficultés envisageables. Mieux vaut prévenir que guérir, non de Zeus! (ou nom de Zeus ?)
Une autre forme de dictée : leur apprendre à se dicter eux-mêmes les phrases qu'ils rédigent, afin de parer à la surcharge cognitive. Quand je rédige :
1. Je cherche les idées
2. Je compose un plan précis et non rédigé
3. Je rédige au propre à partir du plan : je construis chaque phrase, courte, dans ma tête, avant de l'écrire. (je pense à la syntaxe, sans m'occuper encore vraiment de l'orthographe)
4. Je me dicte cette phrase que j'écris en n'ayant plus à penser qu'à l'orthographe et aux virgules.
Mais pour qu'ils sachent faire cela seuls face à leur copie, il faut d'abord le leur apprendre, en classe.
NLM, IPR.
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- http://grip-editions.fr
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- capucine42Érudit
Il y a beaucoup à faire en sixième, pas seulement de l'orthographe, c'est ma conviction profonde. Au départ, ils arrivent avec qques règles d'orthographe en tête mais aucune capacité de rédaction, de lecture et ne parlons pas d'analyse. Les dictées ne sont pas ma priorité en début de sixième. Pourtant à force de corriger des brouillons, de les faire lire et reformuler à l'écrit, les progrès sont sensibles.
J'intensifie l'orthographe quand le plus urgent me paraît réglé. C' est pour ça que je ne comprends pas qu'Oxford ne prenne pas un RV avec l'enseignant au lieu de condamner d'emblée. De plus il parle d'excellent établissement et d'une excellente classe. Dans ce genre d'établissement les parents sont hyper vigilants et là il semble que les autres parents ne se plaignent pas.
J'intensifie l'orthographe quand le plus urgent me paraît réglé. C' est pour ça que je ne comprends pas qu'Oxford ne prenne pas un RV avec l'enseignant au lieu de condamner d'emblée. De plus il parle d'excellent établissement et d'une excellente classe. Dans ce genre d'établissement les parents sont hyper vigilants et là il semble que les autres parents ne se plaignent pas.
- ProvenceEnchanteur
Oxford a écrit:
Qu'en pensent les collègues de collège ? Merci d'avance !
capucine42 a écrit: C' est pour ça que je ne comprends pas qu'Oxford ne prenne pas un RV avec l'enseignant au lieu de condamner d'emblée.
- User5899Demi-dieu
Oui, enfin, on les connait, les bons établissements pleins de super élèves qui arrivent en seconde sans savoir que "ait" ne vient pas de "être".capucine42 a écrit:Il y a beaucoup à faire en sixième, pas seulement de l'orthographe, c'est ma conviction profonde. Au départ, ils arrivent avec qques règles d'orthographe en tête mais aucune capacité de rédaction, de lecture et ne parlons pas d'analyse. Les dictées ne sont pas ma priorité en début de sixième. Pourtant à force de corriger des brouillons, de les faire lire et reformuler à l'écrit, les progrès sont sensibles.
J'intensifie l'orthographe quand le plus urgent me paraît réglé. C' est pour ça que je ne comprends pas qu'Oxford ne prenne pas un RV avec l'enseignant au lieu de condamner d'emblée. De plus il parle d'excellent établissement et d'une excellente classe. Dans ce genre d'établissement les parents sont hyper vigilants et là il semble que les autres parents ne se plaignent pas.
- capucine42Érudit
Ce qui, évidemment, tient de l'unique et entière responsabilité des profs de collège qui ont oublié de leur expliquer.
- ProvenceEnchanteur
Je ne comprends pas ton agressivité sur le sujet, Capucine. On dirait que tu te sens personnellement insultée par la question d'Oxford (pourtant intéressante et légitime).
- eleonore69Érudit
marjolie.june a écrit:MUTIS a écrit:En 5ème, je viens de faire ma 6ème dictée.
J'annonce d'emblée en septembre qu'il y aura une dictée notée chaque mois.
Comme le dit très bien egomet, c'est un exercice très utile même si l'on peut évaluer l'orthographe de plusieurs manières.
Mon fils n'a pas eu beaucoup de dictées l'an passé non plus en 6ème.
Mais ce qui me désole beaucoup plus encore, c'est que cette année comme l'an passé il n'a pas grand chose à lire pour le collège... Un livre par trimestre à peine. L'an passé : deux livres courts... ça c'est beaucoup plus gênant car si les profs ne prescrivent pas de livres, dans les milieux où les enfants ne sont pas aidés, ils ne lisent pas...
J'enseigne dans un collège socialement défavorisé, et la question des lectures pose un véritable souci. Nous avons peu de séries à prêter et il est difficile, lorsqu'on donne une cursive, de demander aux élèves d'acheter le livre (il n'y a 25 exemplaires disponibles au CDI ou à la bibliothèque de la ville), car on ne l'utilisera pas en classe. J'avoue avoir donné peu de lectures, sinon des lectures courtes, à mes élèves depuis le début de l'année.
Je pourrais donner une liste dans laquelle les élèves piocheraient, mais comment évaluer et surtout vérifier leur lecture ensuite ? Je n'ai pas envie de corriger des fiches de lecture pompées sur Internet.
demander l'achat d'un livre c'est compliqué et cela nous attire les foudres de la FCPe par contre l'achat d'un Iphone dernier modèle ne pose aucun problème! Je me demande quand on va arrêter de marcher sur la tête !
P.s je bosse aussi dans un établissement dit défavorisé
- User5899Demi-dieu
Sérieusement ?capucine42 a écrit:Ce qui, évidemment, tient de l'unique et entière responsabilité des profs de collège qui ont oublié de leur expliquer.
Pas possible de l'affirmer, mais pas possible de l'écarter a priori non plus. Je suis à un âge où mes copains ont des ados au lycée, ados que j'ai pu fréquenter quand ils étaient collégiens. On ne peut pas formuler de règle : certains ont vu plein de choses et les ont retenues ou oubliées, d'autres n'ont rien vu, et donc n'ont rien eu à retenir ou à oublier. Les exercices au fil des textes, sans leçons, sans reprises, les conjugaisons jamais travaillées (ça va de pair avec les deux premières années d'allemand avec seulement le nominatif et l'accusatif), les réponses par monosyllabes, ce n'est pas la règle générale, mais ce n'est pas l'exception. Donc, méfiance.
- capucine42Érudit
Pas du tout. Je m'étonne qu'un parent, qui plus est, professeur, ne prenne pas rendez vous avec le professeur de son enfant par peur de représailles. Je m'étonne qu'on puisse se demander si son enfant est dans la bonne classe de l'excellent établissement sous prétexte que la moyenne de la deuxième dictée n'était pas bonne. Je m'étonne aussi de cette histoire de hip hop sur l'heure de français.
Enfin, pour connaître ce type de parents hyper intrusifs je m'étonne fortement du fait que les autres parents ne disent rien s'il y a vraiment un problème.
Je ne dis pas qu'Oxford est de mauvaise foi mais il nous manque pas mal d'éléments pour le conseiller.
Enfin, pour connaître ce type de parents hyper intrusifs je m'étonne fortement du fait que les autres parents ne disent rien s'il y a vraiment un problème.
Je ne dis pas qu'Oxford est de mauvaise foi mais il nous manque pas mal d'éléments pour le conseiller.
- eleonore69Érudit
Oxford a écrit:Mon enfant est dans une très bonne sixième d'un bon collège. En français seulement 2 dictées préparées ont été faites depuis le début de l'année (avec une moyenne de classe faible pour la 2de dictée) et je m'interroge sérieusement.
Par contre 1 heure par semaine est consacrée à faire de la danse (slam, hip hop ou je ne sais quoi...en tout cas rien dans le classeur). Ce genre de projet n'est-il pas plutôt conseillé pour une classe globalement faible?
Qu'en pensent les collègues de collège ? Merci d'avance !
Sur l'heure de français ?
- ProvenceEnchanteur
Oxford a écrit:L'heure de slam/hip hop est prise sur l'horaire de français et c'est pour l'année entière.
Etonnant ou pas ?
eleonore69 a écrit:Oxford a écrit:Mon enfant est dans une très bonne sixième d'un bon collège. En français seulement 2 dictées préparées ont été faites depuis le début de l'année (avec une moyenne de classe faible pour la 2de dictée) et je m'interroge sérieusement.
Par contre 1 heure par semaine est consacrée à faire de la danse (slam, hip hop ou je ne sais quoi...en tout cas rien dans le classeur). Ce genre de projet n'est-il pas plutôt conseillé pour une classe globalement faible?
Qu'en pensent les collègues de collège ? Merci d'avance !
Sur l'heure de français ?
Oxford a déjà répondu.
- ProvenceEnchanteur
capucine42 a écrit:Je m'étonne qu'on puisse se demander si son enfant est dans la bonne classe de l'excellent établissement sous prétexte que la moyenne de la deuxième dictée n'était pas bonne.
Je n'ai pas lu cela.
C'est-à-dire?Je m'étonne aussi de cette histoire de hip hop sur l'heure de français.
Charmant.Enfin, pour connaître ce type de parents hyper intrusifs
Quand on pose une question sur un forum, on devient hyper intrusif...
Tous les parents ne sont pas forcément informés.je m'étonne fortement du fait que les autres parents ne disent rien s'il y a vraiment un problème.
Lesquels?Je ne dis pas qu'Oxford est de mauvaise foi mais il nous manque pas mal d'éléments pour le conseiller.
- eleonore69Érudit
Oxford a écrit:L'heure de slam/hip hop est prise sur l'horaire de français et c'est pour l'année entière.
Etonnant ou pas ?
oui !
- lisette83Érudit
Je ne pense pas que ce soit de l'agressivité (pas plus que de ma part) mais plutôt d'une impression que certains collègues méconnaissent la réalité de l'enseignement en collège.
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