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- AlExpert spécialisé
A voir si c'est un problème de public (auquel cas, il faut muter, ou quitter l'EN effectivement) ou si tu peux progresser en gestion de classe mais pour cela il faut un réel encadrement, le soutien de la hiérarchie, des formations de qualité, beaucoup lire et étudier la question (tenir un cahier où tu consignes après chaque heure ce qui t'a satisfait / ce qui n'allait pas / quelles réactions tu as eues par rapport à ce qui n'allait pas ; et définir pour l'heure suivante des décisions simples auxquelles tu te tiendras m'a personnellement bien aidée).floxmulder a écrit:Je poste en espérant pouvoir trouver un peu d'aide auprès de vous.
Maître auxiliaire depuis trois ans, je suis perdue entre le fait de quitter l'enseignement ou rester.
Les raisons qui font que j'ai envie de partir:
-le bruit quasi incessant, le fait de devoir toujours gueuler et sanctionner pour obtenir un semblant de calme et plus généralement, le fait de devoir faire de la discipline (je ne me sens pas du tout à l'aise avec ça, je n'arrive pas à m'imposer et les élèves en profitent).
Problème très simple à régler : tu t'investis 1) en fonction de ton salaire et 2) en fonction du retour sur investissement des élèves. Ca reviendra apparemment dans ton cas à en faire moins, et tu verras que les élèves ne s'en rendront pas compte, et que tu auras plutôt moins de problèmes. Ca te permettra le cas échéant de te réinvestir dans la mesure que tu juges nécessaire. Et bosse ta matière pour ton plaisir (si tu n'aimes pas bosser ta matière, je te conseille effectivement de changer de voie).floxmulder a écrit:-l'investissement personnel que nécessite ce métier, en cours mais surtout en dehors des cours, et le fait que le retour sur investissement soit proche du néant (pas ou peu de travail de la part des élèves, des connaissances qui sont zappées au bout de deux jours...)
Et bien une fois que les points précédents ont été "réglés" (je ne m'investis plus dans le vide, et je mets au point une gestion de classe "sèche", sans représentation justement), on se sent mieux, on a plus d'énergie. Avec des élèves corrects on peut être relativement soi-même, et ça change beaucoup. Je le ressens plus en lycée qu'en collège donc ça rejoint aussi tes possibilités de mut.floxmulder a écrit: -le fait de devoir toujours être en représentation, ce qui nécessite d'avoir une bonne forme physique et d' être au top moralement.
Aucune réponse à donner à ces gens là, s'ils insistent tu transmets à ton chef. Nuisance = 0.floxmulder a écrit:-les parents qui viennent t'expliquer comment faire ton boulot et qui contestent tout.
Laisse-les parler dans le vide et fais ce que tu veux dans ta classe. Problème réglé.floxmulder a écrit:-les méthodes initiées par l'éducation nationale qui prônent le zapping et la futilité. Ça ne correspond pas à l'idée que je me fais de l'enseignement et ça me donne la désagréable sensation de participer à une mascarade...
En te mettant moins la pression, tu pourras trouver plus de plaisir. Par contre sur la passion et la compétence, effectivement, je pense qu'elles doivent être là, ce sont même les bases essentielles pour tenir (je ne parle pas de la passion pour l'enseignement mais pour le contenu de sa matière).floxmulder a écrit:-le sentiment tout simplement de ne pas être à ma place, pas suffisamment passionnée ni compétente pour pouvoir enseigner à un public de jeunes en devenir (c'est à mon sens une grosse responsabilité).
En espérant avoir pu t'aider!
- floxmulderNiveau 3
Haydens: oui "détester" est le terme exact. Je dirais même plus: ça me sort par les yeux. Entre le barème à établir, les fautes à souligner, l'appréciation générale à noter sur la copie... Tout ça me gonfle.
J'ajoute que chaque fois la correction d'un paquet de rédactions me prend un temps fou, et comme je sais que ça va me prendre un temps fou, j'angoisse et donc je repousse l'échéance et je me retrouve finalement à les corriger à la dernière minute donc je me sens encore plus angoissée... Cercle vicieux.
J'ajoute que chaque fois la correction d'un paquet de rédactions me prend un temps fou, et comme je sais que ça va me prendre un temps fou, j'angoisse et donc je repousse l'échéance et je me retrouve finalement à les corriger à la dernière minute donc je me sens encore plus angoissée... Cercle vicieux.
- floxmulderNiveau 3
Al: merci pour tes remarques.
Qu'est-ce que tu entends par "gestion de classe sèche?".
Pour moi prof est nécessairement un métier de représentation, à l'instar de celui de comédien, sauf que le comédien, lui, n'est sur scène que le temps du spectacle alors que le prof l'est du 1er septembre au 30 juin...
Qu'est-ce que tu entends par "gestion de classe sèche?".
Pour moi prof est nécessairement un métier de représentation, à l'instar de celui de comédien, sauf que le comédien, lui, n'est sur scène que le temps du spectacle alors que le prof l'est du 1er septembre au 30 juin...
- BalthazaardVénérable
Al a écrit:A voir si c'est un problème de public (auquel cas, il faut muter, ou quitter l'EN effectivement) ou si tu peux progresser en gestion de classe mais pour cela il faut un réel encadrement, le soutien de la hiérarchie, des formations de qualité, beaucoup lire et étudier la question (tenir un cahier où tu consignes après chaque heure ce qui t'a satisfait / ce qui n'allait pas / quelles réactions tu as eues par rapport à ce qui n'allait pas ; et définir pour l'heure suivante des décisions simples auxquelles tu te tiendras m'a personnellement bien aidée).floxmulder a écrit:Je poste en espérant pouvoir trouver un peu d'aide auprès de vous.
Maître auxiliaire depuis trois ans, je suis perdue entre le fait de quitter l'enseignement ou rester.
Les raisons qui font que j'ai envie de partir:
-le bruit quasi incessant, le fait de devoir toujours gueuler et sanctionner pour obtenir un semblant de calme et plus généralement, le fait de devoir faire de la discipline (je ne me sens pas du tout à l'aise avec ça, je n'arrive pas à m'imposer et les élèves en profitent).Problème très simple à régler : tu t'investis 1) en fonction de ton salaire et 2) en fonction du retour sur investissement des élèves. Ca reviendra apparemment dans ton cas à en faire moins, et tu verras que les élèves ne s'en rendront pas compte, et que tu auras plutôt moins de problèmes. Ca te permettra le cas échéant de te réinvestir dans la mesure que tu juges nécessaire. Et bosse ta matière pour ton plaisir (si tu n'aimes pas bosser ta matière, je te conseille effectivement de changer de voie).floxmulder a écrit:-l'investissement personnel que nécessite ce métier, en cours mais surtout en dehors des cours, et le fait que le retour sur investissement soit proche du néant (pas ou peu de travail de la part des élèves, des connaissances qui sont zappées au bout de deux jours...)Et bien une fois que les points précédents ont été "réglés" (je ne m'investis plus dans le vide, et je mets au point une gestion de classe "sèche", sans représentation justement), on se sent mieux, on a plus d'énergie. Avec des élèves corrects on peut être relativement soi-même, et ça change beaucoup. Je le ressens plus en lycée qu'en collège donc ça rejoint aussi tes possibilités de mut.floxmulder a écrit: -le fait de devoir toujours être en représentation, ce qui nécessite d'avoir une bonne forme physique et d' être au top moralement.Aucune réponse à donner à ces gens là, s'ils insistent tu transmets à ton chef. Nuisance = 0.floxmulder a écrit:-les parents qui viennent t'expliquer comment faire ton boulot et qui contestent tout.Laisse-les parler dans le vide et fais ce que tu veux dans ta classe. Problème réglé.floxmulder a écrit:-les méthodes initiées par l'éducation nationale qui prônent le zapping et la futilité. Ça ne correspond pas à l'idée que je me fais de l'enseignement et ça me donne la désagréable sensation de participer à une mascarade...En te mettant moins la pression, tu pourras trouver plus de plaisir. Par contre sur la passion et la compétence, effectivement, je pense qu'elles doivent être là, ce sont même les bases essentielles pour tenir (je ne parle pas de la passion pour l'enseignement mais pour le contenu de sa matière).floxmulder a écrit:-le sentiment tout simplement de ne pas être à ma place, pas suffisamment passionnée ni compétente pour pouvoir enseigner à un public de jeunes en devenir (c'est à mon sens une grosse responsabilité).
En espérant avoir pu t'aider!
Vraiment à 100% d'accord, les conseils les plus justes et les plus objectifs sur le métier que tu puisses avoir.
- NicolatsarNiveau 9
Whypee a écrit:Nicolatsar a écrit:Les situations sont très diverses d'un établissement à l'autre. Je te conseille d'attendre de connaître plus d'établissements et de niveaux de classe pour te faire une idée. Les concours interne permettent de changer ton statu, passer de maitre aux à titulaire ça change beaucoup la façon d’appréhender le métier !
En quoi ?
A part le fait que ma copine ait bien voulu être ma femme une fois que j'ai obtenu mon concours, je n'ai pas vu de changement...
Moi si. Savoir où tu seras l'an prochain, ne pas changer systématiquement de niveau... Tout cela permet de mieux préparer les cours et de les perfectionner. On peut s'investir dans les projets de l'établissement sur le long terme, on connait mieux les collègues et les élèves. Tu gagnes aussi en "liberté" tu n'es pas sur un siège éjectable et tu peux un peu plus donner ton sentiment.
Et bien sûr, passer de 1250 euros net à un salaire de titulaire ça enlève quelques soucis du quotidien...
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Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- AlExpert spécialisé
floxmulder a écrit:Haydens: oui "détester" est le terme exact. Je dirais même plus: ça me sort par les yeux. Entre le barème à établir, les fautes à souligner, l'appréciation générale à noter sur la copie... Tout ça me gonfle.
J'ajoute que chaque fois la correction d'un paquet de rédactions me prend un temps fou, et comme je sais que ça va me prendre un temps fou, j'angoisse et donc je repousse l'échéance et je me retrouve finalement à les corriger à la dernière minute donc je me sens encore plus angoissée... Cercle vicieux.
Cela semble être devenu irrationnel, donc essaie de rationaliser : évite le plus possible de te retrouver avec plusieurs paquets de copies d'un coup (calendrier où les interros sont échelonnées) ; et fixe-toi des objectifs simples, par exemple, sur un paquet de 30 copies : 10 copies par jour, sur 3 jours. 1h pour ces 10 copies. Si besoin est avec un chrono à côté. Tu peux rajouter des "récompenses" au bout de 5 copies, par exemple prendre du chocolat, regarder un extrait d'une série...C'est ce que je fais (5 copies de lycée = j'ai envie de mourir 120 fois). J'utilise aussi des temps morts : voyages en train ; heures de creux. Je corrige mieux le matin, ça me fait moins souffrir, il faut repérer les bons moments. De plus je te rappelle qu'il n'y a pas à angoisser : tu rends les copies quand tu les as corrigées. Si tu mets un mois à les rendre, tu mets un mois. Récemment j'ai eu une baisse de motivation et je n'ai plus rien corrigé pendant 15 jours. Personne n'est mort encore un scoop : si tu es épuisée et déprimée, va voir ton généraliste et demande quelques jours d'arrêt pour relancer la machine.
Et bien réfléchis sur ce point. Regarde l'épuisement d'un acteur après son spectacle (où il n'a pas été interrompu par un public hostile...) et demande-toi si vraiment tu es forcée d'être sans cesse dans la représentation. D'après ce que tu dis, ça n'arrange pas vraiment les problèmes de discipline, et toi tu es épuisée. Je vais répondre en même temps à la "gestion de classe sèche" : si tu es en représentation, quelque part, ça veut dire que les élèves sont au spectacle. S'ils sont au spectacle, ils prennent du plaisir. A quoi ? ça peut très bien être : le plaisir de voir qu'ils t'atteignent, te rendent chèvre. Ca aiderait si tu donnais des exemples précis de ce que tu appelles "être en représentation". Pour ma part j'ai remarqué qu'avec une classe dure, j'avais commis l'erreur de trop parler, trop expliquer les choses. Ils sentaient qu'ils avaient prise sur moi malgré mes grandes "sorties théâtrales" (ou à cause de ?). Cette année je suis arrivée comme si tout m'était égal, en fonctionnant à l'économie, en ne m'énervant pas. Par exemple : je pose une feuille de punition devant l'élève qui m'embête, après un rappel à l'ordre, point. Quand je sens que les choses montent en tension, je reste calme, je ne fais plus de grandes phrases, je dis "c'est comme ça" (et exclusion si ça ne va pas). Ca ne marche pas toujours bien sûr mais à situation égale c'est bien moins usant et les élèves me cherchent moins tout simplement parce qu'ils ne me "trouvent" plus. Je me répète que c'est moi qui décide, que je suis la prof et eux les élèves et qu'il n'y a rien à discuter là-dedans (car au fur et à mesure de l'année on peut en douter...) ; s'ils me sentent sure de moi, ça va mieux. J'ai des techniques simples que j'applique quand ils sont pénibles : je dicte, je projette, je transforme la séance en évaluation. Je fais des rapports. Mon idéal est de rentrer tous les soirs sans être impactée par ce qui s'est passé de négatif dans mes cours (je n'y arrive pas encore mais ça m'aide de penser comme ça).floxmulder a écrit:Al: merci pour tes remarques.
Qu'est-ce que tu entends par "gestion de classe sèche?".
Pour moi prof est nécessairement un métier de représentation, à l'instar de celui de comédien, sauf que le comédien, lui, n'est sur scène que le temps du spectacle alors que le prof l'est du 1er septembre au 30 juin...
Car il est bien question d'endurance, de longévité, de maintien de la motivation, de l'envie. Qui veut aller loin ménage sa monture. Je veux me concentrer sur ce que j'apprécie du métier et pas sur tous les petits trucs qui risqueraient de m'en dégoûter.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- floxmulderNiveau 3
Je pense que ce n'est pas faux Nicolatsar.
- floxmulderNiveau 3
Al: merci pour tes remarques pertinentes.
J'ai déjà essayé de corriger en plusieurs fois, c'est pire! Quand je reprends le paquet le lendemain ou le surlendemain je ne suis plus du tout dedans, et de plus, je trouve que le fait de corriger le même devoir en plusieurs fois fausse la notation.
J'ai déjà essayé de corriger en plusieurs fois, c'est pire! Quand je reprends le paquet le lendemain ou le surlendemain je ne suis plus du tout dedans, et de plus, je trouve que le fait de corriger le même devoir en plusieurs fois fausse la notation.
- AlExpert spécialisé
C'est à chacun de trouver le rythme qui lui convient. Personnellement je ne suis jamais "dedans" donc...
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- floxmulderNiveau 3
Pour le terme de "représentation", je n'ai pas d'exemples précis mais je disais cela dans le sens où un prof doit toujours être au top, tant physiquement que moralement. Il faut assurer le "show" dans n'importe quelle circonstance et pouvoir tenir sa classe.
- CroustibaptNiveau 7
Je ne suis pas d'accord avec toi foxmulder.
Un professeur ne peut pas être fondamentalement différent en cours et à l'extérieur, sans quoi il s'épuise et les élèves n'y croient plus.
En étant naturel, j'ai l'impression que les élèves accrochent bien plus. Le jour où tu es malade, ils le sentent et sont extrêmement calmes, par exemple. Si tu surjoues un rôle, pourquoi te faire plaisir ou être compréhensif avec toi, puisque la personne que tu montres n'existe pas, et qu'ils en ont conscience ?
A la relecture, ce n'est pas très clair, désolé.
Un professeur ne peut pas être fondamentalement différent en cours et à l'extérieur, sans quoi il s'épuise et les élèves n'y croient plus.
En étant naturel, j'ai l'impression que les élèves accrochent bien plus. Le jour où tu es malade, ils le sentent et sont extrêmement calmes, par exemple. Si tu surjoues un rôle, pourquoi te faire plaisir ou être compréhensif avec toi, puisque la personne que tu montres n'existe pas, et qu'ils en ont conscience ?
A la relecture, ce n'est pas très clair, désolé.
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Discipline & Bonté
- AlExpert spécialisé
Un professeur n'a pas à "faire le show". Je crois que tu confonds plusieurs métiers là...tu te mets la pression pour rien.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- yogiSage
Je ne suis plus épanouie depuis que je suis passée titulaire. Ce n'est pas moi qui vais faire la pub pour l'EN! Je travaille à ma reconversion depuis 2 ans.
Je m'en vais très bientôt .
Je m'en vais très bientôt .
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- floxmulderNiveau 3
Croustibapt je pense que ce que tu dis est vrai, pour l'avoir déjà expérimenté.
J'insiste Al, à mon sens un prof fait un "show", il joue un rôle devant des spectateurs. L'attitude, les gestes, les mots de floxmulder ne sont pas les mêmes en classe que quand elle fait les courses au supermarché, parce qu'elle doit animer son cours, le rendre attractif, comme un comédien doit rendre plaisant la pièce dans laquelle il joue.
Je ne sais pas si je suis très claire...
J'insiste Al, à mon sens un prof fait un "show", il joue un rôle devant des spectateurs. L'attitude, les gestes, les mots de floxmulder ne sont pas les mêmes en classe que quand elle fait les courses au supermarché, parce qu'elle doit animer son cours, le rendre attractif, comme un comédien doit rendre plaisant la pièce dans laquelle il joue.
Je ne sais pas si je suis très claire...
- floxmulderNiveau 3
Yogi: pourquoi quitter l'EN, sans vouloir être indiscrète?
- yogiSage
floxmulder a écrit:Yogi: pourquoi quitter l'EN, sans vouloir être indiscrète?
J'ai eu la passion pendant 8 ans de mon boulot. J'ai commencé ma carrière en G-B c'était super. Par contre quand suis revenue en France, j'étais exaspérée par le retard et les failles du système. J'avais la "foi" et, j'ai été vacataire/maitre aux/ contractuelle puis j'ai passé le concours. J'ai souvent enchainé les collèges difficiles. J'en suis épuisée.
J'aurais peut-être eu un avis et un ressenti différent si j'avais passé ma carrière dans un seul endroit, un lycée correct par exemple.
Ces derniers temps ,je trouve que les chefs harcèlent et on continue de créer l'échec scolaire. J'ai l'impression de ne plus être en accord avec mes valeurs. Suis loin et où je suis (territoire français) ,je vois l'inacceptable alors qu'on dépend de la France. C'est la goutte qui fait déborder le vase...
Je ne veux plus sacrifier mon bien-être pour une "stabilité financière". Suis arrivée au bout. M'étais toujours dit que je ferais autre chose avant de devenir prof aigrie donc, il est temps!
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- floxmulderNiveau 3
100% d'accord avec toi Yogi sur le retard, les failles du système et l'échec scolaire...
Tu enseignes dans les Dom Tom?
Tu enseignes dans les Dom Tom?
- CowabungaHabitué du forum
Je dirais, floxmulder, que la vérité est ailleurs... que tu traverses la phase de désillusions du jeune prof ("jeune" pour dire "récent", puisque trois années de MA, c'est peu).
Personnellement, les jours où j'en ai plein le dos, je me rappelle que, de toutes les professions que j'ai pu exercer, c'est quand même le boulot où je m'amuse le plus, et ça, ça n'a pas de prix.
Personnellement, les jours où j'en ai plein le dos, je me rappelle que, de toutes les professions que j'ai pu exercer, c'est quand même le boulot où je m'amuse le plus, et ça, ça n'a pas de prix.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- yogiSage
floxmulder a écrit:100% d'accord avec toi Yogi sur le retard, les failles du système et l'échec scolaire...
Tu enseignes dans les Dom Tom?
Oui j'ai fait G-B, métropole, DOM et TOM!
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- floxmulderNiveau 3
Sûrement Cowabunga... (J'adore le " La vérité est ailleurs" glissé subrepticement!) Mais plus longue la carrière sera, plus de désillusions il y aura...
Moi aussi c'est un boulot où je m'amuse (et encore, pas toujours) mais c'est AUSSI un boulot qui est fortement anxiogène...
Moi aussi c'est un boulot où je m'amuse (et encore, pas toujours) mais c'est AUSSI un boulot qui est fortement anxiogène...
- CowabungaHabitué du forum
Pas sûr. Au début, la masse de travail personnel est immense (au point parfois, de ne plus avoir de vie personnelle), et le résultat toujours décevant. Avec le temps, on prend des automatismes dans la préparation de cours, dans la gestion des classes difficiles, dans la mise à distance des discours néfastes, dans le séchage de réunion , dans sa capacité à se reposer, etc.floxmulder a écrit:Mais plus longue la carrière sera, plus de désillusions il y aura...
On n'attend plus rien. Du coup, on a de belles surprises...
Je crois qu'en réalité, tu es déjà fixée. Tu veux juste savoir si on peut en sortir, et comment. La réponse est oui, et pour le comment, tu trouveras de nombreuses réponses sur Néo !
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- floxmulderNiveau 3
Déjà fixée dans quel sens?
- CowabungaHabitué du forum
Dans le sens du départ !
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- floxmulderNiveau 3
Disons qu'en ce moment j'en ai ras le bol de tout et je me pose la question de savoir si ma démotivation pour le métier n'est pas liée à ce ras le bol. Mais d'un autre côté, est-ce que, si tout allait bien dans les autres domaines, je serais davantage motivée à exercer?... That is the question.
- CowabungaHabitué du forum
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- HaydensNiveau 6
Tu as combien de classe? De quel niveau ?
A quelle fréquence sont tes contrôles? Tu n'es pas obligé de faire des contrôles d'une heure a chaque fois. Fais des petits controle ce que tu "préfères" corriger. 3/4 controle par trimestres suffisent je pense....
A quelle fréquence sont tes contrôles? Tu n'es pas obligé de faire des contrôles d'une heure a chaque fois. Fais des petits controle ce que tu "préfères" corriger. 3/4 controle par trimestres suffisent je pense....
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