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- Luigi_BGrand Maître
"L’enfance misérable des frères Kouachi" par Eloïse Lebourg (Reporterre)
Quelle était l’enfance de Chérif et Saïd Kouachi, les deux hommes qui ont assassiné les journalistes et les policiers à Charlie Hebdo ? Une enfance misérable, de père absent et de mère prostituée, dans un immeuble populaire du 19e arrondissement de Paris. Evelyne les a connus, elle témoigne.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Oliv396Niveau 8
Sans doute, mais si tout le monde en profitait pour tuer les autres...
- archebocEsprit éclairé
Cela se passe dans Paris intra muros :
A la fin de son reportage, le photographe de Reporterre a été abordé par deux hommes menaçants, qui lui ont enjoint de détruire les photos de son reportage. Dont il n’a pas sauver que quelques images.
- Thalia de GMédiateur
Bien sûr. Mais ce témoignage fait froid dans le dos.Oliv396 a écrit:Sans doute, mais si tout le monde en profitait pour tuer les autres...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Oliv396Niveau 8
Du coup, on ne voit pas pourquoi les reporters sont menacés, puisqu'ils trouvent plutôt des excuses aux terroristes, en expliquant leur parcours.
- User17706Bon génie
Je m'inscris en faux : le journaliste, lui, ne fait pas cette confusion entre expliquer (partiellement, d'ailleurs) et excuser.Oliv396 a écrit:Du coup, on ne voit pas pourquoi les reporters sont menacés, puisqu'ils trouvent plutôt des excuses aux terroristes, en expliquant leur parcours.
- Thalia de GMédiateur
Une mère qui se prostitue, même pour assurer la survie des siens, ce n'est pas très glorieux.Oliv396 a écrit:Du coup, on ne voit pas pourquoi les reporters sont menacés, puisqu'ils trouvent plutôt des excuses aux terroristes, en expliquant leur parcours.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- EdgarNeoprof expérimenté
On savait que c'était Dickens, ils l'ont dit dès le début dans la presse et à la télé quand ils ont parlé d'eux. Mais je ne vois pas ce que cela apporte de nouveau au dossier actuel ni au fait que l'on sache depuis deux siècles que la misère et le malheur ne sont pas toujours porteurs de belles choses. Qu'est ce que cela change à ce dossier ? J'ai un peu l'impression que l'on enfonce des portes ouvertes. Peut-être qu'en tant que professeurs, nous sommes plus exposés que la majeure partie des Français et que nous avons déjà depuis longtemps une vision nette et sans angélisme de la situation dégradée de la société française.
- MarillionEsprit éclairé
Ils ont grandi à Treignac, dans une fondation créée par Mme Pompidou lorsqu'elle était Première Dame, pendant plus de 6 ans. Je trouve que c'est assez tragique car je connais cette fondation, destinée à des enfants orphelins ou dont les parents ne pouvaient s'occuper d'eux.
- BalthamosDoyen
Oliv396 a écrit:Du coup, on ne voit pas pourquoi les reporters sont menacés, puisqu'ils trouvent plutôt des excuses aux terroristes, en expliquant leur parcours.
Menacer, il faut voir quelle menace aussi.
Je pense que vu l'article, c'était un habitant qui n'avait pas envie de voir son quartier stigmatisé comme "fabtique de terrorisme" ou de voir des visiteurs cherchant où l'autre a vécu;
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- Spoiler:
- BalthamosDoyen
Cet article peut ouvrir un angle trop souvent caché par la dimension religieuse des revendications, en cherchant du côté de la pauvreté, de l'exclusion et de la ghettoïsation.
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- Spoiler:
- EdgarNeoprof expérimenté
balthamos a écrit:Cet article peut ouvrir un angle trop souvent caché par la dimension religieuse des revendications, en cherchant du côté de la pauvreté, de l'exclusion et de la ghettoïsation.
Il me semble que l'on ce cesse de parler de cet angle justement, et depuis longtemps, sans solution.
- florestanGrand sage
Ce récit est tragique. Il n'est pas question d'excuser mais de comprendre un terreau social sur lequel il est difficile de grandir.
- EdgarNeoprof expérimenté
On est surtout en train de réinventer la roue.
- florestanGrand sage
Edgar a écrit:On est surtout en train de réinventer la roue.
Tu veux dire qu'on redécouvre(ou feint de redécouvrir) régulièrement que les causes sociales prévalent sur tout le reste ou presque (exceptions qui confirment la règle)?
- Marie LaetitiaBon génie
florestan a écrit:Ce récit est tragique. Il n'est pas question d'excuser mais de comprendre un terreau social sur lequel il est difficile de grandir.
Tout à fait.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- BalthamosDoyen
Edgar a écrit:balthamos a écrit:Cet article peut ouvrir un angle trop souvent caché par la dimension religieuse des revendications, en cherchant du côté de la pauvreté, de l'exclusion et de la ghettoïsation.
Il me semble que l'on ce cesse de parler de cet angle justement, et depuis longtemps, sans solution.
Depuis longtemps et sans solution pour le moment, je suis d'accord, mais suite aux attentats le débat tourne surtout sur le droit de blasphème et l'islam et la république.
Il est important de dire et de souligner que cette radicalisation a lieu sur ce terreau, et il est navrant qu'on préfère faire "la guerre" (pour l'instant sans armée, mais dans les propos et dans les actes) au Yemen, à la Syrie, à l'Irak, etc. plutôt que de faire la guerre à la pauvreté et à l'exclusion.
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- Spoiler:
- Raoul VolfoniGrand sage
balthamos a écrit:Oliv396 a écrit:Du coup, on ne voit pas pourquoi les reporters sont menacés, puisqu'ils trouvent plutôt des excuses aux terroristes, en expliquant leur parcours.
Menacer, il faut voir quelle menace aussi.
Je pense que vu l'article, c'était un habitant qui n'avait pas envie de voir son quartier stigmatisé comme "fabtique de terrorisme" ou de voir des visiteurs cherchant où l'autre a vécu;
Ou juste un caïd qui veut contrôler ce qui se passe sur son territoire. J'avais été menacée, à Amiens, par un adolescent, alors que j'attendais un agent immobilier au pied d'un immeuble... apparemment, ma longue station dans le coin dérangeait.
Pour cet article : on parle de la ghettoïsation comme d'une des explications du fanatisme mais je n'ai pas l'impression que grand-chose soit fait pour arranger tout cela. On sait, oui, mais une nouvelle politique de la ville serait difficile à penser et très compliquée à mettre en oeuvre : certaines villes refusent déjà les quotas de logement sociaux... du coup, d'autres, comme ma ville de banlieue de l'an dernier, ont un parc composé pour moitié de logements sociaux ! Dans ma cité, on pouvait tout à fait faire sa vie sans parler français, ou en baragouinant vaguement quelques mots. Mais en-dehors de quelques cours de français dispensés par des associations, j'avais l'impression que rien n'existait pour enrayer cette logique de ghetto. Ma gardienne d'immeuble me le confirmait : elle avait l'impression que notre cité recevait de plus en plus la même population (très défavorisée, et d'immigration récente). La mixité dans tout ça ? connais pas.
- Marie LaetitiaBon génie
Edgar a écrit:On est surtout en train de réinventer la roue.
Nous, enseignants dans des établissements difficiles, peut-être. Mais cela fait combien de temps que nous crions dans le désert?
Ce matin, sur France Inter, j'entendais combien, depuis une semaine, on commence à dire le mérite qu'ont les enseignants qui ont face à eux, à longueur d'année, ces élèves dont quelques-uns se sont faits remarquer par des provocations ou des apologies du terrorisme. Il est temps. Mais c'est salutaire.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
balthamos a écrit:Edgar a écrit:balthamos a écrit:Cet article peut ouvrir un angle trop souvent caché par la dimension religieuse des revendications, en cherchant du côté de la pauvreté, de l'exclusion et de la ghettoïsation.
Il me semble que l'on ce cesse de parler de cet angle justement, et depuis longtemps, sans solution.
Depuis longtemps et sans solution pour le moment, je suis d'accord, mais suite aux attentats le débat tourne surtout sur le droit de blasphème et l'islam et la république.
Il est important de dire et de souligner que cette radicalisation a lieu sur ce terreau, et il est navrant qu'on préfère faire "la guerre" (pour l'instant sans armée, mais dans les propos et dans les actes) au Yemen, à la Syrie, à l'Irak, etc. plutôt que de faire la guerre à la pauvreté et à l'exclusion.
Je ne suis pas certaine que la cause soit la pauvreté (économique). L'urgence absolue, c'est la misère affective dans lequel grandissent nombre de gamins. Je crois bien plus à l'efficacité d'un club de tricot par des bénévoles qu'à l'arrosage en aides diverses par les finances municipales...
On a quand même, bon sang! un système où, pour l'aide à l'enfance, il ne faut pas que les gamins s'attachent aux familles d'accueil, où les éducateurs sont à peine plus âgés et plus adultes et à peine moins en déshérance que les gamins dont ils ont la charge!
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Oliv396Niveau 8
D'après les études statistiques, si la misère peut être un facteur, il y a aussi des terroristes issus de milieux favorisés.
- BalthamosDoyen
Oliv396 a écrit:D'après les études statistiques, si la misère peut être un facteur, il y a aussi des terroristes issus de milieux favorisés.
Tu peux citer ces études stp ?
Ca m'intéressait de les lire.
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- Spoiler:
- BalthamosDoyen
En tout cas, un article pour nous confirmer que les terroristes sont des fils de p...
Bref, rien de nouveau sous le soleil :lol:
Bref, rien de nouveau sous le soleil :lol:
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- EdgarNeoprof expérimenté
Oliv396 a écrit:D'après les études statistiques, si la misère peut être un facteur, il y a aussi des terroristes issus de milieux favorisés.
Un Bin Laden par exemple ?
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