Eduscol : ressources pour accompagner les enseignants suite aux attentats

"Suite aux attentats des 7, 8 et 9 janvier, éduscol publie pour accompagner les enseignants une page qui dresse une liste de ressources à utiliser pour travailler avec les élèves.

L'attentat meurtrier perpétré le mercredi 7 janvier au siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a porté atteinte aux valeurs qui fondent notre République et notre école. Pour répondre aux besoins qui pourraient s'exprimer au sein des écoles et des établissements, un ensemble de ressources est à disposition des équipes pédagogiques et éducatives. Cette page en regroupe une sélection. Elles peuvent être mobilisées pour nourrir des débats argumentés et mener un travail pédagogique dans la durée.

La page s'articule autour de trois axes :
Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves?
Aborder les principes fondateurs de la République à l'école primaire
Construire la réflexion et organiser le débat au collège et au lycée

http://eduscol.education.fr/cid85297/liberte-de-conscience-liberte-d-expression-outils-pedagogiques-pour-reflechir-avec-les-eleves.html

Malaca a écrit:
Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves?

Construire la réflexion et organiser le débat au collège et au lycée

Mouais.
Un peu infantilisant tout de même.
On est censé savoir faire ça non ?

Des pistes pour répondre aux théories de complot des élèves (ce n'est pas Eduscol c'est l' Obs)
http://actualites.nouvelobs.com/charlie-hebdo/20150115.OBS0052/charlie-hebdo-ce-que-vous-pouvez-repondre-aux-arguments-complotistes.html?cm_mmc=Acqui_MNR-_-NO-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-210-[WM]-20150116

Eduscol a écrit:Quelques repères pour agir à l'école primaire

A l'école maternelle, l'enseignant va s'adresser aux élèves en utilisant des formulations générales et simples, notamment en référence aux valeurs fondamentales (le bien/le mal, le juste/l'injuste, le respect de la personne...)

A l'école élémentaire, au cycle 2, les explications données par l'enseignant seront un peu plus précises sur le déroulement de l'évènement, en s'attachant à ne pas laisser perdurer des représentations erronées. Attention toutefois à ne pas montrer des éléments bruts (et brutaux) relatifs au drame.

A l'école élémentaire, au cycle 3, l'enseignant pourra revenir sur le déroulement de l'évènement en le présentant de manière factuelle et en élucidant certains termes, afin d'en faciliter la compréhension par les élèves.

Âmes enfants sensibles s'abstenir!

On sait faire, du moins je pense. Le Ministère a toujours l'art de réagir de manière bureaucratique. L'urgence est que les huiles et les ronds de cuir trouvent des solutions pour que les collèges où certains ne peuvent plus faire cours redeviennent des lieux de savoir, que les "jesaistout Yaka fokon" viennent parfois à notre place pour faire...eux mêmes :
- passer deux heures avec des élèves qui ne veulent rien faire
- expliquer un mot sur trois ou quatre dans un texte (mais votre texte est trop long.... Il fallait le donner à préparer a la maison...Ben oui, c'est le cas, mais ils ne le font pas...)
- répondre aux élèves qui trouvent que tuer des feujs, c'est un super trip ...
Bref, ce que nous lisons dans les journaux mais que certains vivent tous les jours un peu plus loin que notre collège ou lycée.
J'ai été extrêmement ferme entre jeudi et lundi mais j'avais face à moi des convaincus de l'importance des enjeux. On a travaillé sur les textes et ils vont avoir maintenant un espace de parole : écrire tous types de textes, dessiner et nous allons tout afficher et mettre en ligne.

Dans l'académie de Lyon, voici le 19e mail que nous recevons à ce propos.

Sinon, pour ma part, je salue l'initiative, bien qu'elle arrive un peu tard.