- medea100Niveau 4
Je compte "découper" ce chapitre que je faisais en bloc jusqu'à présent : d'abord les comparatifs et un peu plus tard dans la séquence faire les superlatifs avec les formations irrégulières. Mes élèves (de ZEP) sont travailleurs mais perdent de leur motivation très vite quand il y a trop de choses à étudier en langue le même jour. Le problème est que cela allonge les séquences (alors que l'année, elle, ne s'allonge pas...). Qu'en pensez-vous?
- alprechac2Expert
Je sépare les comparatifs et les superlatifs en deux leçons distinctes.
Pour ce qui est d'allonger les séquences, tu vas traiter chaque point plus rapidement, donc je ne suis pas sûre que ça rallonge vraiment ton travail.
Pour ce qui est d'allonger les séquences, tu vas traiter chaque point plus rapidement, donc je ne suis pas sûre que ça rallonge vraiment ton travail.
- medea100Niveau 4
Ce qui va sans doute m'aider à éviter de "lasser" les élèves.
Merci.
Merci.
- NLM76Grand Maître
D'ailleurs, je ne pense pas qu'il s'agisse seulement de ne pas les "lasser": l'assimilation du comparatif demande du temps; même avec des adultes motivés, vous auriez bien besoin de deux heures de cours pour ce faire.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
Jadis, d'ailleurs, on n'étudiait pas les deux points ensemble, ne serait-ce qu'à cause des déclinaisons.
- medea100Niveau 4
Il faut que je réfléchisse à d'autres notions à faire de même. L'an dernier, à force de vouloir tout donner en une fois, j'ai l'impression d'avoir perdu beaucoup d'élèves en cours de route. Comme cette année j'ai plus d'élèves (deux groupes de latinistes), il ne faudrait pas que je fasse la même chose.
- ProvenceEnchanteur
Cripure a écrit:Jadis, d'ailleurs, on n'étudiait pas les deux points ensemble, ne serait-ce qu'à cause des déclinaisons.
Tout dépend à quand on fait remonter "jadis".
- LefterisEsprit sacré
S'agit-il bien de latin , comme je le subodore ? Si oui, ma réponse est non : on n'étudie pas le comparatif et le superlatif en même temps , entre autres comme le dit Cripure à cause des déclinaisons.
Je pense qu'on peut présenter rapidement le superlatif et les adjectifs sans y insister quand on apprend la morphologie nominale. Les élèves s'habituent à voir que des mots s'accordent, dans des phrases très simples du genre "dea est formisissima". Quand on apprend la 3ème déclinaison, idem .
Puis, quand ces trois premières déclinaisons sont maîtrisées, ça va vite, l'adjectif, son comparatif et son superlatif s'apprennent vite, puisqu'il suffit de "calquer". Et en plus , la syntaxe est relativement simple.
Le vrai problème, c'est de leur faire admettre qu'il faut mémoriser (le gros mot) les modèles , une fois pour toutes. Beaucoup trop d'élèves sont dans le refus de toute mémorisation. Mais quand ils le font, ça fonctionne : quand on connaît les 5 conjugaisons et qu'on cerne bien la formation sur deux radicaux, l'infectum et le perfectum, les 3 premières déclinaisons, tout va vite . Et en plus , si l'on repère quelques conjonctions, mots de liaisons, on peut rapidement s'orienter dans un phrase un peu longue, et apprendre encore plus vite...
Je pense qu'on peut présenter rapidement le superlatif et les adjectifs sans y insister quand on apprend la morphologie nominale. Les élèves s'habituent à voir que des mots s'accordent, dans des phrases très simples du genre "dea est formisissima". Quand on apprend la 3ème déclinaison, idem .
Puis, quand ces trois premières déclinaisons sont maîtrisées, ça va vite, l'adjectif, son comparatif et son superlatif s'apprennent vite, puisqu'il suffit de "calquer". Et en plus , la syntaxe est relativement simple.
Le vrai problème, c'est de leur faire admettre qu'il faut mémoriser (le gros mot) les modèles , une fois pour toutes. Beaucoup trop d'élèves sont dans le refus de toute mémorisation. Mais quand ils le font, ça fonctionne : quand on connaît les 5 conjugaisons et qu'on cerne bien la formation sur deux radicaux, l'infectum et le perfectum, les 3 premières déclinaisons, tout va vite . Et en plus , si l'on repère quelques conjonctions, mots de liaisons, on peut rapidement s'orienter dans un phrase un peu longue, et apprendre encore plus vite...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- IphigénieProphète
La difficulté vient aussi de l'enseignement du français où les analyses sont aujourd'hui sensiblement différentes du latin comme je l'ai appris un jour sur le fil grammaire....( en particulier pour le superlatif dit absolu latin)
- LefterisEsprit sacré
Mais euuuh .. j'ai appris, en français, "superlatif absolu", moi. C'est plus ça ?Iphigénie a écrit:La difficulté vient aussi de l'enseignement du français où les analyses sont aujourd'hui sensiblement différentes du latin comme je l'ai appris un jour sur le fil grammaire....( en particulier pour le superlatif dit absolu latin)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- IphigénieProphète
Nan
Si j'ai bien compris on parle alors là de " degré simple" de l'adjectif et d'un adverbe d'intensité : il paraîtrait que c'est plus simple de réserver l'appellation de superlatif au superlatif que nous appelons nous latinistes relatif. En tout cas ça m'a aidée à comprendre pourquoi les élèves de latin ne pigent plus rien à ces notions qui jadis ne posaient guère de problème;mais ça c'était avant:-) mais bon vérifiez- le je parle par souvenir d'une ancienne discussion avec Veronique que je ne retrouve pas : comme je ne pratique pas j'ai un peu oublié les détails des explications!
Si j'ai bien compris on parle alors là de " degré simple" de l'adjectif et d'un adverbe d'intensité : il paraîtrait que c'est plus simple de réserver l'appellation de superlatif au superlatif que nous appelons nous latinistes relatif. En tout cas ça m'a aidée à comprendre pourquoi les élèves de latin ne pigent plus rien à ces notions qui jadis ne posaient guère de problème;mais ça c'était avant:-) mais bon vérifiez- le je parle par souvenir d'une ancienne discussion avec Veronique que je ne retrouve pas : comme je ne pratique pas j'ai un peu oublié les détails des explications!
- User5899Demi-dieu
Ah c'est pour ça que quand j'explique qu'"absolu" a pour contraire "relatif" et que je m'appuie sur le superlatif, ils ne comprennent rien ? Y a encore eu un génie de l'enseignement du français qui a ouvert le capot et a pissé dedans ? Mais c'est merveilleux, quand même, le nombre d'inutiles qui n'ont rien à faire de leurs journées sinon à casser les pieds aux autres per iocumIphigénie a écrit:Nan
Si j'ai bien compris on parle alors là de " degré simple" de l'adjectif et d'un adverbe d'intensité : il paraîtrait que c'est plus simple de réserver l'appellation de superlatif au superlatif que nous appelons nous latinistes relatif. En tout cas ça m'a aidée à comprendre pourquoi les élèves de latin ne pigent plus rien à ces notions qui jadis ne posaient guère de problème;mais ça c'était avant:-) mais bon vérifiez- le je parle par souvenir d'une ancienne discussion avec Veronique que je ne retrouve pas : comme je ne pratique pas j'ai un peu oublié les détails des explications!
- medea100Niveau 4
Est-ce le même problème pour les "pronoms-adjectifs"? Il y a toujours un élève qui demande des explications sur l'emploi du mot "adjectif".
- NLM76Grand Maître
Eh bien, il faut le leur expliquer !
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
Ah bon ? Pourquoi ? Ce sont des mots qui jouent à la fois le rôle de pronoms et le rôle d'adjectifs. Bon, ça oblige à faire remarquer que les inaptes qui s'occupent du français font n'importe quoi avec leurs ridicules déterminants. Mais ça prend dix secondes, çamedea100 a écrit:Est-ce le même problème pour les "pronoms-adjectifs"? Il y a toujours un élève qui demande des explications sur l'emploi du mot "adjectif".
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