- SibylleNeoprof expérimenté
Bonjour,
Pour un corpus de textes courts autour de la première guerre mondiale portant sur la thématique mémoire : immortalité/oubli, je cherche un texte qui parle de la gloire immortelle à laquelle est censé accéder un soldat. Un texte de propagande, une lettre de poilu ou un texte d'écrivain, peu importe.
Sinon, je prendrai un texte d'une autre époque qui parle de la guerre, mais ce serait bien que l'extrait parle de la "bonne" guerre.
Mille mercis si quelqu'un peut m'aider.
Pour un corpus de textes courts autour de la première guerre mondiale portant sur la thématique mémoire : immortalité/oubli, je cherche un texte qui parle de la gloire immortelle à laquelle est censé accéder un soldat. Un texte de propagande, une lettre de poilu ou un texte d'écrivain, peu importe.
Sinon, je prendrai un texte d'une autre époque qui parle de la guerre, mais ce serait bien que l'extrait parle de la "bonne" guerre.
Mille mercis si quelqu'un peut m'aider.
- SibylleNeoprof expérimenté
Au "pire", je prends ceci : "Officiers, sous-officiers et soldats des armées alliées;
après avoir résolument arrêté l’ennemi,
vous l’avez pendant des mois,
avec une foi et une énergie inlassable, attaqué sans répit.
Vous avez gagné la plus grande bataille de l’histoire,
Sauvé la cause la plus sacrée :
La liberté du monde.
Soyez fiers.
D’une gloire immortelle vous avez paré vos drapeaux.
La postérité vous garde sa reconnaissance. » Foch, novembre 1918
après avoir résolument arrêté l’ennemi,
vous l’avez pendant des mois,
avec une foi et une énergie inlassable, attaqué sans répit.
Vous avez gagné la plus grande bataille de l’histoire,
Sauvé la cause la plus sacrée :
La liberté du monde.
Soyez fiers.
D’une gloire immortelle vous avez paré vos drapeaux.
La postérité vous garde sa reconnaissance. » Foch, novembre 1918
- JPhMMDemi-dieu
Si, de Kipling, extrait de Tu seras un homme mon fils.
(Le texte est "ambigu", bien sûr)
(Le texte est "ambigu", bien sûr)
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Il y a une défense de la guerre dans le discours de Demokos dans "La guerre de Troie n'aura pas lieu".
Sinon, il y a tout un passage sur "la belle mort" dans "L'individu, la mort, l'amour" de Vidal-Naquet.
Sinon, il y a tout un passage sur "la belle mort" dans "L'individu, la mort, l'amour" de Vidal-Naquet.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- leyadeEsprit sacré
Péguy, Heureux ceux qui sont morts.
http://www.lettresvolees.fr/degaulle/peguy.html
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- LouisBarthasExpert
« La parole des morts est une voix sainte qui, de leurs tombes prématurément et glorieusement ouvertes, monte vers nous. Elle nous dit la grandeur de leur sacrifice, qu'il faut continuer pour lui donner tout son prix de rachat et de délivrance. Elle nous assure que seule une victoire complète peut sauver la France et que nous devons tout donner pour que la France vive. Elle nous conseille l'union, l'action, la confiance et l'espoir. Elle vient de l'éternité pour nous exhorter à la patience. Elle est forte pour affermir notre courage, tendre pour calmer nos angoisses, douce et câline pour apaiser la douloureuse détresse de nos coeurs meurtris. Elle ne veut pas nous apitoyer sur la désolation des Pâques sanglantes. Elle annonce la rédemption de la France. Elle chante, la voix sainte des chers morts, les Pâques fleuries de notre résurrection glorieuse. »
Louis BARTHOU
Lettres à un Jeune Français
Les Annales, 23.04.1916.
« O morts aimés, vous n'êtes pas morts tout entier !
Non, non ! Vos âmes indomptées,
S'arrachant à leurs corps épars dans les charniers,
Vers le Soleil sont remontées. (…)
O Mères qui avez enfanté ces héros,
Mères des Morts pour la Patrie,
Ne vous lamentez plus, étouffez vos sanglots,
Tristes mères, je vous en prie,
Car vos fils sont vivants, car vos fils ont quitté
La sombre nuit des ossuaires !
Les martyrs sont entrés dans l'Immortalité,
Nos âmes sont leurs reliquaires ! »
BRUNEAU, général.
L'Heure héroïque
Les Annales, 16.01.1916.
« Ces adolescents se dévouent à la France et à la mort avec tant de bonne volonté qu'à les voir, rempli de douleur et de respect, le plus médiocre d'entre nous se sent transformé. Avec ces enfants rayonnants, l'esprit s'élance vers une existence plus haute où ne règnent plus que la beauté, la sainteté et la gloire. »
Maurice BARRÈS
L'Écho de Paris, 15.02.1916.
« Tous, sans une parole de reproche qui ne serait qu'une déperdition de forces, tous, nous nous mettons en route, pour accomplir, de nos mains, l'oeuvre ardue, mais glorieuse, de notre grande réhabilitation. La réhabilitation, par l'union de toutes les énergies françaises mises, d'un commun mouvement de discipline inflexible, au service de la Patrie. La réhabilitation par le sacrifice, et, puisque les événements l'exigent, la réhabilitation par le sang. La réhabilitation, non par des phrases qui sont les instruments de faiblesse d'un romantisme dégénéré, mais par des actes de surhumaine révolte que la fortune, que les traditions de notre race nous demandent, et que nous n'avons plus le droit de lui refuser. Tous au devoir jusqu'à la mort … (…)
Et cela dit, Français, que chacun se ceigne les reins pour le grand devoir. Ni forfanterie, ni faiblesse. C'est assez beau d'être vous-mêmes. La Patrie vous veut tout entier. »
Georges CLEMENCEAU
L'Homme libre, 28.08.1914.
« Ave Cesar !
France, ceux qui pour toi vont mourir te saluent !
Ils quitteront la vie exquise, sans regrets,
D'une âme forte et résolue,
La vie qu'ils trouvaient belle et qui leur souriait…
Ils te la donneront comme ils l'avaient reçue,
Sachant que par leur mort la Patrie est accrue
Et que ce n'est point trop pour payer ce bienfait
Que d'être né Français !
Ils auront cette mort splendide et consentie,
S'étant au premier jour complètement offerts
Pour la grandeur de la Patrie.
Ils n'auront pas trouvé le sacrifice amer,
Sachant ce qu'ils quittaient et connaissant la vie
Et que de tant donner leur âme est enrichie…
- Pourtant dans leur coeur d'homme, ô pauvre coeur de chair !
Comme ils auront souffert !
L'enthousiasme en eux ouvre ses grandes ailes,
Ils tombent. Mais, mourants, serrée entre leurs bras,
France, que ta victoire est belle !
… Pour eux, Mort taciturne, où conduis-tu leurs pas ?
Leur générosité rit de l'ombre éternelle ;
Si l'âme est immortelle, ils ne s'en soucient pas
Et ne veulent pour elle
Que l'immortalité que donne un beau trépas ! »
Émile HENRIOT
Ave Cesar !
Je Sais Tout, °154, 15.09.1918.
Cités dans Anthologie de la connerie militariste d'expression française (Lucien Seroux, AAEL, 2010)
Louis BARTHOU
Lettres à un Jeune Français
Les Annales, 23.04.1916.
« O morts aimés, vous n'êtes pas morts tout entier !
Non, non ! Vos âmes indomptées,
S'arrachant à leurs corps épars dans les charniers,
Vers le Soleil sont remontées. (…)
O Mères qui avez enfanté ces héros,
Mères des Morts pour la Patrie,
Ne vous lamentez plus, étouffez vos sanglots,
Tristes mères, je vous en prie,
Car vos fils sont vivants, car vos fils ont quitté
La sombre nuit des ossuaires !
Les martyrs sont entrés dans l'Immortalité,
Nos âmes sont leurs reliquaires ! »
BRUNEAU, général.
L'Heure héroïque
Les Annales, 16.01.1916.
« Ces adolescents se dévouent à la France et à la mort avec tant de bonne volonté qu'à les voir, rempli de douleur et de respect, le plus médiocre d'entre nous se sent transformé. Avec ces enfants rayonnants, l'esprit s'élance vers une existence plus haute où ne règnent plus que la beauté, la sainteté et la gloire. »
Maurice BARRÈS
L'Écho de Paris, 15.02.1916.
« Tous, sans une parole de reproche qui ne serait qu'une déperdition de forces, tous, nous nous mettons en route, pour accomplir, de nos mains, l'oeuvre ardue, mais glorieuse, de notre grande réhabilitation. La réhabilitation, par l'union de toutes les énergies françaises mises, d'un commun mouvement de discipline inflexible, au service de la Patrie. La réhabilitation par le sacrifice, et, puisque les événements l'exigent, la réhabilitation par le sang. La réhabilitation, non par des phrases qui sont les instruments de faiblesse d'un romantisme dégénéré, mais par des actes de surhumaine révolte que la fortune, que les traditions de notre race nous demandent, et que nous n'avons plus le droit de lui refuser. Tous au devoir jusqu'à la mort … (…)
Et cela dit, Français, que chacun se ceigne les reins pour le grand devoir. Ni forfanterie, ni faiblesse. C'est assez beau d'être vous-mêmes. La Patrie vous veut tout entier. »
Georges CLEMENCEAU
L'Homme libre, 28.08.1914.
« Ave Cesar !
France, ceux qui pour toi vont mourir te saluent !
Ils quitteront la vie exquise, sans regrets,
D'une âme forte et résolue,
La vie qu'ils trouvaient belle et qui leur souriait…
Ils te la donneront comme ils l'avaient reçue,
Sachant que par leur mort la Patrie est accrue
Et que ce n'est point trop pour payer ce bienfait
Que d'être né Français !
Ils auront cette mort splendide et consentie,
S'étant au premier jour complètement offerts
Pour la grandeur de la Patrie.
Ils n'auront pas trouvé le sacrifice amer,
Sachant ce qu'ils quittaient et connaissant la vie
Et que de tant donner leur âme est enrichie…
- Pourtant dans leur coeur d'homme, ô pauvre coeur de chair !
Comme ils auront souffert !
L'enthousiasme en eux ouvre ses grandes ailes,
Ils tombent. Mais, mourants, serrée entre leurs bras,
France, que ta victoire est belle !
… Pour eux, Mort taciturne, où conduis-tu leurs pas ?
Leur générosité rit de l'ombre éternelle ;
Si l'âme est immortelle, ils ne s'en soucient pas
Et ne veulent pour elle
Que l'immortalité que donne un beau trépas ! »
Émile HENRIOT
Ave Cesar !
Je Sais Tout, °154, 15.09.1918.
Cités dans Anthologie de la connerie militariste d'expression française (Lucien Seroux, AAEL, 2010)
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- KilmenyEmpereur
Les oraisons funèbres grecques.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- SibylleNeoprof expérimenté
Bonjour,
Désolée de ne pas avoir répondu pour remercier. Ma boîte électronique ne m'a pas signalé que j'avais une réponse et je ne reviens que maintenant !
Mille mercis à chacun !!!! Je viens de lire très, très rapidement ces textes bien intéressants, mais je pense que je vais trouver sans problème le texte lié précisément à la Première Guerre Mondiale qui conviendra le mieux pour mon corpus de textes courts à comparer.
Désolée de ne pas avoir répondu pour remercier. Ma boîte électronique ne m'a pas signalé que j'avais une réponse et je ne reviens que maintenant !
Mille mercis à chacun !!!! Je viens de lire très, très rapidement ces textes bien intéressants, mais je pense que je vais trouver sans problème le texte lié précisément à la Première Guerre Mondiale qui conviendra le mieux pour mon corpus de textes courts à comparer.
- trompettemarineMonarque
Bien sûr, tu n'oublieras pas ce célèbre texte de Giono :
Ne réduis pas l'héroïsme à l'acte guerrier, le pacifisme peut être héroïque.
Attention à ne pas transformer ton GT en un hymne en la propagande guerrière, sous prétexte d'une étude de la guerre 14-18.
Je n'aime pas la guerre. Je n'aime aucune sorte de guerre. Ce n'est pas par sentimentalité. Je suis resté quarante-deux jours devant le fort de Vaux et il est difficile de m'intéresser à un cadavre désormais. Je ne sais pas si c'est une qualité ou un défaut : c'est un fait. Je déteste la guerre. Je refuse la guerre pour la simple raison que la guerre est inutile. Oui, ce simple petit mot. Je n'ai pas d'imagination. Pas horrible ; non, inutile, simplement. Ce qui me frappe dans la guerre ce n'est pas son horreur : c'est son inutilité. Vous me direz que cette inutilité précisément est horrible. Oui, mais par surcroît. Il est impossible d'expliquer l'horreur de quarante-deux jours d'attaque devant Verdun à des hommes qui, nés après la bataille, sont maintenant dans la faiblesse et dans la force de la jeunesse. Y réussirait-on qu'il y a pour ces hommes neufs une sorte d'attrait dans l'horreur en raison même de leur force physique et de leur faiblesse. Je parle de la majorité. Il y a toujours, évidemment, une minorité qui fait son compte et qu'il est inutile d'instruire. La majorité est attirée par l'horreur ; elle se sent capable d'y vivre et d'y mourir comme les autres ; elle n'est pas fâchée qu'on la force à en donner la preuve. Il n'y a pas d'autre vraie raison à la continuelle acceptation de ce qu'après on appelle le martyre et le sacrifice. Vous ne pouvez pas leur prouver l'horreur. Vous n'avez plus rien à votre disposition que votre parole : vos amis qui ont été tués à côté de vous n'étaient pas les amis de ceux à qui vous parlez ; la monstrueuse magie qui transformait ces affections vivantes en pourriture, ils ne peuvent pas la connaître ; le massacre des corps et la laideur des mutilations se sont dispersés depuis vingt ans et se sont perdus silencieusement au fond de vingt années d'accouchements journaliers d'enfants frais, neufs, entiers, et parfaitement beaux. À la fin des guerres il y a un mutilé de la face, un manchot, un boiteux, un gazé par dix hommes ; vingt ans après il n'y en a plus qu'un par deux cents hommes ; on ne les voit plus ; ils ne sont plus des preuves. L'horreur s'efface. Et j'ajoute que malgré toute cette horreur, si la guerre était utile il serait juste de l'accepter. Mais la guerre est inutile et son inutilité est évidente. L'inutilité de toutes les guerres est évidente. Qu'elles soient défensives, offensives, civiles, pour la paix, le droit pour la liberté, toutes les guerres sont inutiles. La succession des guerres dans l'histoire prouve bien qu'elles n'ont jamais conclu puisqu'il a fallu recommencer les guerres. La guerre de 1914 a d'abord été pour nous, Français, une guerre défensive. Nous sommes-nous défendus ? Non, nous sommes au même point qu'avant. Elle devait être ensuite la guerre du droit. A-t-elle créé le droit ? Non, nous avons vécu depuis des temps pareillement injustes. Elle devait être la dernière des guerres ; elle était la guerre à tuer la guerre. L'a-t-elle fait ? Non. On nous prépare de nouvelles guerres ; elle n'a pas tué la guerre ; elle n'a tué que des hommes inutilement. La guerre d'Espagne n'est pas encore finie qu'on aperçoit déjà son évidente inutilité. Je consens à faire n'importe quel travail utile, même au péril de ma vie. Je refuse tout ce qui est inutile et en premier lieu la guerre car son inutilité est aussi claire que le soleil.
Jean Giono, " Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix " (16 août 1938) Ecrits Pacifistes
Ne réduis pas l'héroïsme à l'acte guerrier, le pacifisme peut être héroïque.
Attention à ne pas transformer ton GT en un hymne en la propagande guerrière, sous prétexte d'une étude de la guerre 14-18.
- SibylleNeoprof expérimenté
Ne réduis pas l'héroïsme à l'acte guerrier, le pacifisme peut être héroïque.
Attention à ne pas transformer ton GT en un hymne en la propagande guerrière, sous prétexte d'une étude de la guerre 14-18.
Bien entendu que le pacifisme peut être héroïque !!
Ce n'est pas mon GT pour ma séquence. C'est un corpus pour un contrôle de comparaison de textes (du type préparation à la question de corpus du lycée). Je n'ai en rien l'intention de propager des idées de propagande guerrière !!!! Le point de comparaison aborde la question du souvenir, de la mémoire.
- trompettemarineMonarque
Non mais quand on voit certains collègues faire creuser des tranchées à leurs élèves :
https://www.neoprofs.org/t85251-sujet-sur-rue-89-craquage-au-college-une-nuit-dans-une-tranchee?highlight=tranch%E9e
On préfère s'assurer...
https://www.neoprofs.org/t85251-sujet-sur-rue-89-craquage-au-college-une-nuit-dans-une-tranchee?highlight=tranch%E9e
On préfère s'assurer...
- henrietteMédiateur
Non pas pour la gloire immortelle obtenue à la guerre, mais obtenue pendant la guerre, il y a une page de La Recherche dans laquelle Proust rompt complètement la fiction narrative pour faire une parenthèse sur de vraies personnes dont il loue le vrai comportement, exemplaire, pendant la guerre. C'est dans Le Temps retrouvé, si je me souviens bien, et c'est un passage que j'ai toujours trouvé très émouvant.
Par contre, c'est là que je vois qu'il faut que je relise la Recherche, impossible de retrouver le passage en question. Si cela rappelle quelque chose à quelqu'un ?
Par contre, c'est là que je vois qu'il faut que je relise la Recherche, impossible de retrouver le passage en question. Si cela rappelle quelque chose à quelqu'un ?
- BalthazaardVénérable
JPhMM a écrit:Si, de Kipling, extrait de Tu seras un homme mon fils.
(Le texte est "ambigu", bien sûr)
Surtout que l'ardeur guerrière de Kipling fut quelque peu écornée quand il perdit son fils au front...il y a un film là dessus avec Daniel Radclliffe "My Boy Jack"
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