A venir : scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans

Autre possibilité, un élève de 15 ans qui a des difficultés pourra "faire une pause dans sa scolarité" pour faire un stage en entreprise ou un service civique, "prendre du recul tout en restant sous statut scolaire et revenir ensuite avec une formation plus adaptée"

Moonchild a écrit:

Autre possibilité, un élève de 15 ans qui a des difficultés pourra "faire une pause dans sa scolarité" pour faire un stage en entreprise ou un service civique, "prendre du recul tout en restant sous statut scolaire et revenir ensuite avec une formation plus adaptée"

C'est la seule piste qui me semble un peu pertinente, mais le reste des propositions n'est qu'une resucée des vieilles lunes de la réforme de l'éducation.

Dimka a écrit:en France, il semble est très dur de reprendre des études si on n’est pas post-bac (frais de scolarité plus élevés, difficulté d’obtenir des aides, blocages au niveau de pôle emploi, et globalement, un système pensé pour les moins de 25 ans), alors qu’il serait peut-être plus sain d’admettre que des gens n’ont pas envie à 15-16 ans, de les laisser aller se confronter à la vraie vie sans diplôme, puis s’ils le souhaitent, ré-intégrer un cursus scolaire ou post-bac à 20, 25, 30 ans… ou plus.

Lornet a écrit:Ah oui...je n'y avais pas pensé mais ce sera fac obligatoire ?

Parmi les nouvelles mesures, un numéro unique 0 800 12 25 00 permettra aux jeunes et leur famille de contacter un conseiller pour connaître les solutions proposées.

C'est bien connu, les profs, les CPE, les co-psy, les CDE ne peuvent pas proposer de solution.  C'est sympa pour ceux qui essaient de faire qqchse au quotidien...

Une "semaine de la persévérance scolaire" sera organisée chaque année.

Enfin une mesure forte pour combler les manques de ce systèmes où, c'est bien connu , les professeurs ne disent jamais à leur élèves de travailler (sans doute pour garder jalousement ce secret de réussite pour leurs propres enfants).

Vivement que l'on généralise cette démarche : "semaine de la persévérance pour la recherche d'un emploi à pôle emploi", "semaine de la persévérance pour l'embauche et la recherche de la croissance au médef"

Des dispositifs pour impliquer les parents seront généralisés, notamment aux moments-clé de l'orientation. Une expérience de l'Ecole d'économie de Paris dans l'académie de Versailles montre que deux réunions entre le principal et les parents d'élèves en difficulté en 3e permettent d'ajuster les aspirations d'orientation et de réduire de cinq points le taux de décrochage.

Les équipes éducatives qui galèrent comme pas possible pour trouver des délégués de parents en LP doivent être content...  
"en fait on a trouvé le problème, il faut faire ça"
"mais on essaie déjà de le faire, mais on manque de personnel d'encadrement, on ne compte plus nos heures. On fait comment sans moyen supplémentaires, vous proposez quoi ? "
" Essayez la semaine de la persévérance. "  


La formation des personnels de l'éducation intégrera un module sur le décrochage.

C'est vrai que c'est tellement dur de repérer un élève qui a 2/20, qui ne sait pas écrire ou lire.  Heureusement qu'ils vont nous aider à y arriver...

Des cours vidéo en ligne pour des jeunes en difficulté seront développés, en soutien d'une reprise de cours dans un établissement classique ou innovant.

On va donc aider les jeunes défavorisés.  Enfin, sauf les pauvres, faut pas déconner non plus.  

Remarque à 40 euros par mois l'abonnement, il suffit de ne pas manger pendant trois quatre jour pour se le payer, et ça tombe bien, il y a la semaine de la persévérance.

Au lieu de multiplier les quelques structures innovantes qui accueillent des décrocheurs comme les micro-lycées, ou les écoles de la deuxième chance, choix a été fait de mettre en place "des structures de remédiation innovantes au sein d'établissements classiques", au moins une par académie.

Ben oui une structure cohérente et qui marche, vite, changeons ça.  Et renvoyons un peu tous ces décrocheurs dans un cadre bien scolaire où ils pourront fréquenter des élèves plus jeunes ayant le même niveau, voir meilleurs... ça va aider à les mettre en confiance.

Autre possibilité, un élève de 15 ans qui a des difficultés pourra "faire une pause dans sa scolarité" pour faire un stage en entreprise ou un service civique, "prendre du recul tout en restant sous statut scolaire et revenir ensuite avec une formation plus adaptée", a illustré la ministre.

Mais il revient où après ? "une structure par académie..." Alors que l'article compte 140.000 décrocheurs par ans, il y a quoi, 25 académies ?  140.000/25 = 5600,  c'est costaud comme structure, ils vont louer la tour Montparnasse ?

L'hypothèse d'un allongement de la scolarité obligatoire à 18 ans contre 16 actuellement sera étudiée.

La scolarité obligatoire à 16 n'empêche ni le décrochage ni l'échec scolaire.  Généralisons l'idée, vite ! Et surtout ne proposons rien de concret, comme une alternative au redoublement...  

Le décrochage n'est pas un phénomène nouveau mais le regard de la société a changé, considérant qu'il représente un gâchis humain et économique, a fortiori compte tenu de l'importance grandissante du diplôme pour une insertion professionnelle durable.

Hélips a écrit:Mais euh.... la scolarité n'est pas obligatoire ! C'est l'instruction qui est obligatoire, c'est un peu différent quand même...

Cath a écrit:

Hélips a écrit:Mais euh.... la scolarité n'est pas obligatoire ! C'est l'instruction qui est obligatoire, c'est un peu différent quand même...

Oui oui, on se comprend...

Hélips a écrit:Mais euh.... la scolarité n'est pas obligatoire ! C'est l'instruction qui est obligatoire, c'est un peu différent quand même...

Cath a écrit:Ils ne parviennent pas à aller jusqu'au bout de la scolarité obligatoire, vite, prolongeons sa durée...

Logique.