- DaphnéDemi-dieu
(Je note aussi cette intéressante formule: " Les enseignants qui ne peuvent assurer la totalité de leur service hebdomadaire dans l'établissement dans lequel ils sont affectés peuvent être appelés, par le recteur d'académie, à le compléter dans un autre établissement.")
Je signale que ce dispositif figure déjà dans les décrets de 50;
Rien de nouvau sous le soleil.
Je signale que ce dispositif figure déjà dans les décrets de 50;
Rien de nouvau sous le soleil.
- Presse-puréeGrand sage
Daphné a écrit:(Je note aussi cette intéressante formule: " Les enseignants qui ne peuvent assurer la totalité de leur service hebdomadaire dans l'établissement dans lequel ils sont affectés peuvent être appelés, par le recteur d'académie, à le compléter dans un autre établissement.")
Je signale que ce dispositif figure déjà dans les décrets de 50;
Rien de nouvau sous le soleil.
pas formulé ainsi:
Décret de 50 a écrit: Les fonctionnaires qui ne peuvent assurer leur maximum de service dans l'établissement auquel ils ont été nommés peuvent être appelés à le compléter dans un autre établissement public de la même ville.
Disparition de la notion de "public" et de la mention géographique. Rien n'empêche, si on suit la lettre du texte, le recteur de ton académie de te demander de complèter ton service dans une autre académie, par exemple.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- barègesÉrudit
Presse-purée a écrit:Daphné a écrit:(Je note aussi cette intéressante formule: " Les enseignants qui ne peuvent assurer la totalité de leur service hebdomadaire dans l'établissement dans lequel ils sont affectés peuvent être appelés, par le recteur d'académie, à le compléter dans un autre établissement.")
Je signale que ce dispositif figure déjà dans les décrets de 50;
Rien de nouvau sous le soleil.
pas formulé ainsi:Décret de 50 a écrit: Les fonctionnaires qui ne peuvent assurer leur maximum de service dans l'établissement auquel ils ont été nommés peuvent être appelés à le compléter dans un autre établissement public de la même ville.
Disparition de la notion de "public" et de la mention géographique. Rien n'empêche, si on suit la lettre du texte, le recteur de ton académie de te demander de complèter ton service dans une autre académie, par exemple.
Ce qui existait mais sans être légal devient normal (complément dans une autre ville, une autre commune ou carrément loin).
- senaNiveau 8
may68 a écrit:pmuller a écrit:Delim a écrit:Je n'irai pas voter aux élections professionnelles. Oui, je méprise fondamentalement ces syndicats qui ont accepté qu'Allègre insulte la profession en 1997, qui l'ont laissé détruire le mouvement national, qui ont laissé tomber au dernier moment les grévistes du printemps 2003, et qui ont toujours défendu davantage les moyens plutôt que le niveau de vie. Je considère que les syndicats sont les premiers responsables de la dégradation de la place des enseignants dans la société. Ils ont accompagné les politiciens. Dans une société individualiste telle que la nôtre, comment en effet avoir de l'estime pour des salariés auxquels on prête une forme de "vocation"? Plusieurs ministres de l'Education nationale -et ce très récemment- ont prétendu que l'on n'était pas professeur pour avoir de l'argent. Face à ces propos absurdes, les syndicats ne réagissent même pas... Finalement, d'autres corporations sont bien mieux défendues par leurs propres syndicats. Je pense par exemple aux médecins. Je reproche en particulier aux syndicats d'avoir finalement participé à la baisse du pouvoir d'achat des enseignants en acceptant la refiscalisation des heures supplémentaires. Combien de collègues se sont vus reprendre l'argent gagné avec ces heures sup sous la forme de hausses d'impôts? Depuis un mois, je reçois tous les jours des mails des syndicats dans le cadre des élections professionnelles. Leur vain blabla me donne la nausée, je les mets dans le dossier "spam"... Voilà, comme beaucoup d'autres enseignants j'emmerde les syndicats, je ne cotise plus et je n'irai pas voter. J'espère seulement qu'ils seront un jour remplacés par des organisations défendant réellement les intérêts de la profession.
Delim, je crois qu'on pourrait te répondre sur le même mode : "j'em...rde" les professeurs qui veulent qu'on les aide mais ne se syndiquent jamais, ne militent jamais, ne s'engagent jamais.
Au lieu d'espérer que les choses changent d'elles-mêmes, qu'est-ce qui t'empêche de les faire changer ? Tu peux créer ton propre syndicat, ou investir un syndicat existant. En tout cas, fais quelque chose au lieu de protester dans le vide.
Et quels qu'ils soient, quelles que soient leurs idées, sache tout de même que derrière les messages qui s'entassent dans ta boîte mail, il y a le travail de militants qui les ont rédigés, mis au format voulu par l'administration et envoyé en temps et en heure, parfois à des heures incongrues, car pour certaines listes, je t'informe que les plages d'envoi sont fixées entre 0h et 6h, donc les syndicalistes qui envoient, ils dorment quand ?
+1000
Ceux qui râlent sur le service après vente des syndicats sans être syndiqués réagissent comme si c'était un dû ! Les syndicats c'est nous , si on ne s'y investit pas et qu'on laisse les clefs à d'autres on vient pas se plaindre .
Avec un discours comme celui de Delim on pense punir les syndicats alors qu'on se tire juste une balle dans le pied !
Effectivement, il est plus facile de rester dans le dire que de consacrer du temps à agir et construire. De nombreux collègues syndiqués consacrent un temps considérable à défendre nos conditions de travail au détriment de leur temps libre et de leur vie de famille.
- JPhMMDemi-dieu
Et ça c'est honteux.barèges a écrit:Presse-purée a écrit:Daphné a écrit:(Je note aussi cette intéressante formule: " Les enseignants qui ne peuvent assurer la totalité de leur service hebdomadaire dans l'établissement dans lequel ils sont affectés peuvent être appelés, par le recteur d'académie, à le compléter dans un autre établissement.")
Je signale que ce dispositif figure déjà dans les décrets de 50;
Rien de nouvau sous le soleil.
pas formulé ainsi:Décret de 50 a écrit: Les fonctionnaires qui ne peuvent assurer leur maximum de service dans l'établissement auquel ils ont été nommés peuvent être appelés à le compléter dans un autre établissement public de la même ville.
Disparition de la notion de "public" et de la mention géographique. Rien n'empêche, si on suit la lettre du texte, le recteur de ton académie de te demander de complèter ton service dans une autre académie, par exemple.
Ce qui existait mais sans être légal devient normal (complément dans une autre ville, une autre commune ou carrément loin).
Ça sert d'avoir des syndicats...
Bref, voilà quoi.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RuthvenGuide spirituel
Presse-purée a écrit:Daphné a écrit:(Je note aussi cette intéressante formule: " Les enseignants qui ne peuvent assurer la totalité de leur service hebdomadaire dans l'établissement dans lequel ils sont affectés peuvent être appelés, par le recteur d'académie, à le compléter dans un autre établissement.")
Je signale que ce dispositif figure déjà dans les décrets de 50;
Rien de nouvau sous le soleil.
pas formulé ainsi:Décret de 50 a écrit: Les fonctionnaires qui ne peuvent assurer leur maximum de service dans l'établissement auquel ils ont été nommés peuvent être appelés à le compléter dans un autre établissement public de la même ville.
Disparition de la notion de "public" et de la mention géographique. Rien n'empêche, si on suit la lettre du texte, le recteur de ton académie de te demander de complèter ton service dans une autre académie, par exemple.
+1.
Sur le "public", difficile de voir les enjeux, en revanche l'abandon de "de la même ville" est une vraie catastrophe pour les conditions de travail. Ce qui existait mais qu'il était possible de contester devient désormais légal, et c'est un levier puissant pour gérer les affectations du point de vue administratif. Les TZR qui expérimentent depuis longtemps cette condition (que, pour leur part, ils ne pouvaient pas contester) savent bien ce que cela implique.
Il est vrai que ce "de la même ville" a très rarement été mis en avant par les syndicats ; dans les discussions sur le forum, il a systématiquement été minoré en évoquant la possibilité de la carte scolaire ou de l'enseignement d'une autre discipline.
- barègesÉrudit
Je radote, mais abandon de "de la même ville" et absence de toute mention de distance maximale, zone la plus vaste ou temps de trajet le plus long.
Même pour les TZR, il y avait une zone (et trois, quatre zones limitrophes où l'agent peut être affecté sans problème). Là, rien.
Même pour les TZR, il y avait une zone (et trois, quatre zones limitrophes où l'agent peut être affecté sans problème). Là, rien.
- JPhMMDemi-dieu
Personnellement, je ne comprends pas comment cela a pu être accepté. Et j'enrage toujours.Ruthven a écrit:Presse-purée a écrit:Daphné a écrit:(Je note aussi cette intéressante formule: " Les enseignants qui ne peuvent assurer la totalité de leur service hebdomadaire dans l'établissement dans lequel ils sont affectés peuvent être appelés, par le recteur d'académie, à le compléter dans un autre établissement.")
Je signale que ce dispositif figure déjà dans les décrets de 50;
Rien de nouvau sous le soleil.
pas formulé ainsi:Décret de 50 a écrit: Les fonctionnaires qui ne peuvent assurer leur maximum de service dans l'établissement auquel ils ont été nommés peuvent être appelés à le compléter dans un autre établissement public de la même ville.
Disparition de la notion de "public" et de la mention géographique. Rien n'empêche, si on suit la lettre du texte, le recteur de ton académie de te demander de complèter ton service dans une autre académie, par exemple.
+1.
Sur le "public", difficile de voir les enjeux, en revanche l'abandon de "de la même ville" est une vraie catastrophe pour les conditions de travail. Ce qui existait mais qu'il était possible de contester devient désormais légal, et c'est un levier puissant pour gérer les affectations du point de vue administratif. Les TZR qui expérimentent depuis longtemps cette condition (que, pour leur part, ils ne pouvaient pas contester) savent bien ce que cela implique.
Il est vrai que ce "de la même ville" a très rarement été mis en avant par les syndicats ; dans les discussions sur le forum, il a systématiquement été minoré en évoquant la possibilité de la carte scolaire ou de l'enseignement d'une autre discipline.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DaphnéDemi-dieu
Le problème vient qu'en 1950 les lycées allaient de la 6ème à la terminale, étaient de gros établissements dans des agglomérations importantes, avec plusieurs établissements scolaires;
Il y a depuis beaucoup plus d'établissements scolaires du fait de la massification de l'enseignement secondaire, ce qui évite aussi l'internat petit pour une grosse majorité d'élèves : ceci implique beaucoup de communes avec un seul établissement; et souvent un établissement pas forcément important : donc des disciplines comme les langues rares, les langues anciennes... ne pourraient jamais y exister.
Il y a depuis beaucoup plus d'établissements scolaires du fait de la massification de l'enseignement secondaire, ce qui évite aussi l'internat petit pour une grosse majorité d'élèves : ceci implique beaucoup de communes avec un seul établissement; et souvent un établissement pas forcément important : donc des disciplines comme les langues rares, les langues anciennes... ne pourraient jamais y exister.
- Presse-puréeGrand sage
Daphné a écrit:Le problème vient qu'en 1950 les lycées allaient de la 6ème à la terminale, étaient de gros établissements dans des agglomérations importantes, avec plusieurs établissements scolaires;
Il y a depuis beaucoup plus d'établissements scolaires du fait de la massification de l'enseignement secondaire, ce qui évite aussi l'internat petit pour une grosse majorité d'élèves : ceci implique beaucoup de communes avec un seul établissement; et souvent un établissement pas forcément important : donc des disciplines comme les langues rares, les langues anciennes... ne pourraient jamais y exister.
Ces explications sur la lettre du décret de 1950 me paraissent logiques, mais pourquoi n'y-a-t-il aucun cadrage dans la lettre du décret de 2014? Tu as des détails sur les discussions sur ce sujet, s'il y a eu discussion?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
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"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- OsmieSage
Renseigne-toi un peu, David30 : aucun permanent au SNES ; il emploie bien des secrétaires (sous contrat, rien à voir avec l'EN) mais n'a aucun prof déchargé à 100%. On prend sur notre temps libre pour aider les autres, lire les décrets, défendre les dossiers, organiser des stages, siéger en CAPA, etc.David30 a écrit:Ingeborg B. a écrit:Une petite précision, dans l'EN, il n'y a pas de syndicalistes professionnels pour la bonne raison, que, l'écrasante majorité des représentants n'a qu'une décharge partielle. Au niveau académique' les commissiares paritaires n'ont aucune décharge, uniquement des autorisations d'absences pour pouvoir asister aux commissions. Le reste, c'est du bénévolat. Pour ma part, je vais certainement préparer les CAPA les jours oû je n'ai pas cours . Cela signifie aussi sacrifier une partie des vacances d'été puisque les commissions d'affectation des TZR ont lieu courant juillet et fin août. C'est comme cela qu'on focntionne dans mon syndicat.
En 2003. Ce ne sont pas tous les syndicats qui ont lâché le mouvement et il y a un moment où sans mobilisation de tous, les syndicats ne peuvent pas tout. ..
Pour les mutations, nombreux sont les syndicats qui défendent le retour à un mouvement national mais le ministére est sourd.
C'est sûr qu'avec ce genre re de discours qui en plus,, on n'est pas sorti des ronces.
Pour finir, cela me fait penser à ces collègues qui nous accusent en tant que membres du CA de ne rein faire mais qui ignorent totalement focntionnement du CA et surtout ont toujours autre chose à faire que de se porter candidat.
Faux archi faux, renseigne toi un peu, le snes et le snuipp grouillent de permanents et de semi-permanents.
Je ne vais pas lire ce fil ; "qui veut noyer son chien l'accuse de la rage." Je vois le but de ce fil et je soupire.
- RuthvenGuide spirituel
barèges a écrit:Je radote, mais abandon de "de la même ville" et absence de toute mention de distance maximale, zone la plus vaste ou temps de trajet le plus long.
Même pour les TZR, il y avait une zone (et trois, quatre zones limitrophes où l'agent peut être affecté sans problème). Là, rien.
L'idée d'une distance maximale était effectivement une piste intéressante pour les négociations (mais je n'ai pas l'impression que ce problème ait été central (par rapport à des éléments certes importants mais moins "graves" pour la dégradation des conditions de travail comme les heures de décharge ou la première chaire (je le dis d'autant plus sereinement que je vais y perdre pour ce qui est de la première chaire)).
- OsmieSage
C'est beau d'attendre que les autres agissent et luttent pour soi ; c'est encore plus beau de voir cela écrit par un prof d'histoire.Delim a écrit:J'ajoute que je retrouverai une confiance minimale dans les syndicats le jour où ils diront unanimement à la ministre: "votre réforme du socle, elle nous demande du temps supplémentaire, donc on ne l'appliquera pas tant que vous ne mettrez pas fin au gel du point d'indice et que vous ne défiscaliserez pas les heures supplémentaires".
Il ne faut pas oublier que le gouvernement cède aux bonnets rouges, aux beaufs de la Fnsea, aux notaires, pharmaciens et autres médecins. Alors personnellement j'attends davantage de courage de la part des syndicats enseignants, et pas de blabla.
- Presse-puréeGrand sage
Ruthven a écrit:
Il est vrai que ce "de la même ville" a très rarement été mis en avant par les syndicats ; dans les discussions sur le forum, il a systématiquement été minoré en évoquant la possibilité de la carte scolaire ou de l'enseignement d'une autre discipline.
Maintenant que tu le présentes ainsi, mon côté parano y voit un moyen d'imposer à certains personnels une forme de bivalence à moindre frais.
- Science-fiction:
- -Alors M. Trucmuche, votre service de philosophie à Pétaouchnok les bains n'est pas complet. Nous vous proposons de le compléter à Superloin, ville riante et sympathique située à 100 km OU de prendre ces trois heures d'anglais en classe de seconde. Qu'en pensez-vous?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- barègesÉrudit
Daphné a écrit:Le problème vient qu'en 1950 les lycées allaient de la 6ème à la terminale, étaient de gros établissements dans des agglomérations importantes, avec plusieurs établissements scolaires;
Il y a depuis beaucoup plus d'établissements scolaires du fait de la massification de l'enseignement secondaire, ce qui évite aussi l'internat petit pour une grosse majorité d'élèves : ceci implique beaucoup de communes avec un seul établissement; et souvent un établissement pas forcément important : donc des disciplines comme les langues rares, les langues anciennes... ne pourraient jamais y exister.
OK pour l'historique.
Mais il y a quinze ans, le sous-service était toléré, les petits groupes d'élèves aussi.
Je ne crois pas une seconde à l'interprétation bienveillante de ces mesures pour la survie des matières "rares" ou la desserte des établissements ruraux. Ce n'est pas pour rien que les contraintes légales disparaissent. On constate régulièrement qu'il faut une à deux classes en plus qu'il y a quelques années pour compléter un service de français, par exemple. Là, plus de carcan, tout le monde va pouvoir se promener. Je suppose que ça mettra quelques années à s'installer, le temps que tout le monde s'organise, mais on y viendra.
- DaphnéDemi-dieu
barèges a écrit:Je radote, mais abandon de "de la même ville" et absence de toute mention de distance maximale, zone la plus vaste ou temps de trajet le plus long.
Même pour les TZR, il y avait une zone (et trois, quatre zones limitrophes où l'agent peut être affecté sans problème). Là, rien.
Oui enfin quand la zone recouvre le département, et qu'on peut intervenir dans tous les départements limitrophes........
Ensuite le rectorat - du moins le mien -fait quand même un tout petit peu attention car :
1) il est au courant des problèmes d'EDT compatible,
2) et il doit payer les trajets; Alors il évite de faire n'importe quoi.
Je suis bien d'accord que ce n'est pas facile ensuite pour les colègues concernés mais sauf cas très particulier, enseignement du chinois par exemple, les CS ne sont pas à perpète non plus.
Et tout ceci vient aussi du fait que tous ces services pourris et les remplacements étaient autrefois attibués aux maîtres auxiliaires et autres précaires de l'EN.
La revendication pas de précaires + un corps de titulaires remplaçants etc.......a conduit au fait que ce sont maintenant les titulaires qui ont ces affectations.
- RuthvenGuide spirituel
Daphné a écrit:Le problème vient qu'en 1950 les lycées allaient de la 6ème à la terminale, étaient de gros établissements dans des agglomérations importantes, avec plusieurs établissements scolaires;
Il y a depuis beaucoup plus d'établissements scolaires du fait de la massification de l'enseignement secondaire, ce qui évite aussi l'internat petit pour une grosse majorité d'élèves : ceci implique beaucoup de communes avec un seul établissement; et souvent un établissement pas forcément important : donc des disciplines comme les langues rares, les langues anciennes... ne pourraient jamais y exister.
Il faut quand même aussi discuter ce qui est acceptable en terme de conditions de travail et ce qui ne l'est pas !
Les postes partagés ne concernent pas que les disciplines rares.
- RuthvenGuide spirituel
Presse-purée a écrit:Ruthven a écrit:
Il est vrai que ce "de la même ville" a très rarement été mis en avant par les syndicats ; dans les discussions sur le forum, il a systématiquement été minoré en évoquant la possibilité de la carte scolaire ou de l'enseignement d'une autre discipline.
Maintenant que tu le présentes ainsi, mon côté parano y voit un moyen d'imposer à certains personnels une forme de bivalence à moindre frais.
- Science-fiction:
-Alors M. Trucmuche, votre service de philosophie à Pétaouchnok les bains n'est pas complet. Nous vous proposons de le compléter à Superloin, ville riante et sympathique située à 100 km OU de prendre ces trois heures d'anglais en classe de seconde. Qu'en pensez-vous?
C'est ce que prévoyait quand même le décret de 50 (complément de service dans une autre matière dans le même établissement ou dans la même matière dans un autre établissement de la même ville) et cela a été très peu utilisé à ma connaissance.
- OsmieSage
Ah oui, c'est pour cela que tu n'en fais rien...Delim a écrit:Eh bien oui, il y a des choses à dire ce ce côté là, même si mon message originel porte sur l'action syndicale face au gouvernement.
A lire cette discussion, je vois bien que le gouvernement peut dormir tranquille. Certains ici peuvent pousser des cris: personne n'est dupe. Personne: il suffit d'interroger les collègues dans une salle des professeurs. Les déçus du syndicalisme -à présent très nombreux- ne sont pourtant pas neuneus... Critique des syndicats=critique d'un droit de l'Homme? J'écris ceci alors que personnellement je suis très attaché au droit syndical, mais comme beaucoup je pense que celui-ci est entaché par une certain nombre de collègues -pas forcément tous, je pense notamment à ceux qui sont notamment à Sud auxquels j'accorde une certaine sincérité- par leur idéologie, par leurs pratiques, par certains réflexes absurdes et décalés dont ils ne se rendent peut-être même pas compte. Collègues du Snes, de l'Unsa, du Sgen, ou autres pseudo-syndicats qui prétendent défendre les intérêts des salariés, mais qui en fait pratiquent l'accompagnement, et gravitent autour de la prétendue gauche socialiste. Aucune avancée sociale à mettre à votre crédit depuis quelle époque?... décembre 1995? Vous avez fait reculer la profession et l'image qu'elle avait dans la société. Il faudrait finalement réfléchir aux raison de la désaffection des salariés pour ces soi-disant syndicats.
J'écris souvent la même chose sur le sujet : chacun peut s'engager ; la critique est aisée. Tous ceux qui s'engagent prennent sur leur temps libre, dans le but d'aider les collègues et de défendre le service public d'éducation. Je ne comprends pas que l'on crache ainsi à la tête d'un syndicat sans s'engager soi-même. Tellement facile, et plutôt lâche.
- RuthvenGuide spirituel
Daphné a écrit:barèges a écrit:Je radote, mais abandon de "de la même ville" et absence de toute mention de distance maximale, zone la plus vaste ou temps de trajet le plus long.
Même pour les TZR, il y avait une zone (et trois, quatre zones limitrophes où l'agent peut être affecté sans problème). Là, rien.
Oui enfin quand la zone recouvre le département, et qu'on peut intervenir dans tous les départements limitrophes........
Ensuite le rectorat - du moins le mien -fait quand même un tout petit peu attention car :
1) il est au courant des problèmes d'EDT compatible,
2) et il doit payer les trajets; Alors il évite de faire n'importe quoi.
Je suis bien d'accord que ce n'est pas facile ensuite pour les colègues concernés mais sauf cas très particulier, enseignement du chinois par exemple, les CS ne sont pas à perpète non plus.
Et tout ceci vient aussi du fait que tous ces services pourris et les remplacements étaient autrefois attibués aux maîtres auxiliaires et autres précaires de l'EN.
La revendication pas de précaires + un corps de titulaires remplaçants etc.......a conduit au fait que ce sont maintenant les titulaires qui ont ces affectations.
Quand je suis rentré dans mon académie, il y avait un poste fixe en philo. sur deux bahuts à 50km de distance ! C'est perpète ... Et j'aurais fait sauter l'affectation si j'avais obtenu ce poste par extension avec le décret de 50 (quitte à partir en carte scolaire). Maintenant que le verrou légal saute et que les enseignants commencent à manquer, cela fait un extraordinaire levier de gestion pour l'administration.
- GrypheMédiateur
Ils concernent aussi tous les petits établissements. Dans lesquels il y a aussi des disciplines rares (jackpot ).Ruthven a écrit:Les postes partagés ne concernent pas que les disciplines rares.
J'ai aussi l'impression qu'il y a quelques années, les "sous-services" (quitte à combler avec de l'AP ou des dédoublements) étaient moins gênants qu'avant, parce qu'il y avait, globalement, plus de personnels et donc qu'on était moins à flux tendus. Mais c'est juste une impression, je peux me tromper lourdement...
- Presse-puréeGrand sage
Ruthven a écrit:
C'est ce que prévoyait quand même le décret de 50 (complément de service dans une autre matière dans le même établissement ou dans la même matière dans un autre établissement de la même ville) et cela a été très peu utilisé à ma connaissance.
C'est toujours possible, avec une formulation relativement cadrée et mieux cadrée que celle de 1950:
Décret 2014-940 du 20 août 2014 a écrit:II. - Les enseignants qui ne peuvent pas assurer la totalité de leur service dans l'enseignement de leur discipline, ou de leurs disciplines pour les professeurs de lycée professionnel, dans l'établissement dans lequel ils sont affectés peuvent être appelés, avec leur accord, à le compléter dans une autre discipline, sous réserve que cet enseignement corresponde à leurs compétences.
Décret 50-581 du 25 mai 1950 a écrit: Les professeurs qui n'ont pas leur maximum de service dans l'enseignement de leur spécialité et qui ne peuvent pas le compléter dans un autre établissement d'enseignement public de la même ville peuvent être tenus, si les besoins du service l'exigent, à participer à un enseignement différent.
Toutefois, les heures disponibles doivent, autant qu'il est possible, être utilisées de la manière la plus conforme à leurs compétences et à leurs goûts ;
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- DaphnéDemi-dieu
barèges a écrit:Daphné a écrit:Le problème vient qu'en 1950 les lycées allaient de la 6ème à la terminale, étaient de gros établissements dans des agglomérations importantes, avec plusieurs établissements scolaires;
Il y a depuis beaucoup plus d'établissements scolaires du fait de la massification de l'enseignement secondaire, ce qui évite aussi l'internat petit pour une grosse majorité d'élèves : ceci implique beaucoup de communes avec un seul établissement; et souvent un établissement pas forcément important : donc des disciplines comme les langues rares, les langues anciennes... ne pourraient jamais y exister.
OK pour l'historique.
Mais il y a quinze ans, le sous-service était toléré, les petits groupes d'élèves aussi.Je ne crois pas une seconde à l'interprétation bienveillante de ces mesures pour la survie des matières "rares" ou la desserte des établissements ruraux. Ce n'est pas pour rien que les contraintes légales disparaissent. On constate régulièrement qu'il faut une à deux classes en plus qu'il y a quelques années pour compléter un service de français, par exemple. Là, plus de carcan, tout le monde va pouvoir se promener. Je suppose que ça mettra quelques années à s'installer, le temps que tout le monde s'organise, mais on y viendra.
La situation financière d'aujourd'hui et celle d'il y a .... ne sont absolument plus comparables, mais ça sort du débat.
J'ai déjà été en sous service et on ne m'a rien demandé, oui les horaires ont baissé et on doit avoir davantage de classes donc même avec nos maxima de service on travaille plus, des options ont été anéanties (LV renforcée par exemple..........)
En 1970, on professeur de lettres en collège, avec des classes dédoublées, avait son service complet avec deux classes : on en est loin;
En anglais, avec les dédoublements et l'option LV renforcée, on avait 5h en 6ème/5ème, et 5h en 4ème 3ème : on avait 4 classes avec 2HS qui pouvaient nous être imposées.
- Presse-puréeGrand sage
Ruthven a écrit: Maintenant que le verrou légal saute et que les enseignants commencent à manquer, cela fait un extraordinaire levier de gestion pour l'administration.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- DaphnéDemi-dieu
Ruthven a écrit:Daphné a écrit:Le problème vient qu'en 1950 les lycées allaient de la 6ème à la terminale, étaient de gros établissements dans des agglomérations importantes, avec plusieurs établissements scolaires;
Il y a depuis beaucoup plus d'établissements scolaires du fait de la massification de l'enseignement secondaire, ce qui évite aussi l'internat petit pour une grosse majorité d'élèves : ceci implique beaucoup de communes avec un seul établissement; et souvent un établissement pas forcément important : donc des disciplines comme les langues rares, les langues anciennes... ne pourraient jamais y exister.
Il faut quand même aussi discuter ce qui est acceptable en terme de conditions de travail et ce qui ne l'est pas !
Les postes partagés ne concernent pas que les disciplines rares.
On est bien d'accord.
Discuter de ce qui est acceptable ou pas, c'est ce que font
Et quand les demandes sont fondées, nous avons souvent le soutien des corps d'inspection pour éviter que l'administration rectorale abuse;
Par exemple un service sur trois établissements peut être concevable pour un collègue de musique ou de SVT qui voit les élèves une fois par semaine, avec un EDT cadré ce n'est pas agréable mais ça reste gérable.
Ça ne l'est plus en LV, maths ou lettres......Un complément de service de trois heures en LV signifie que le collègue devra y aller trois fois une heure, alors trois étabs ce n'est plus gérable : là l'inspection nous soutient, les EDT ne sont plus possibles, et l'administration ne veut pas payer trop de km.
Un CS à 10 Km ça va, à 100Km ça ne va plus.
- PabloPEExpert
Han je n'avais même pas compté la MGEN :lol:Cripure a écrit:Cotisations volontaires (MGEN), et arnaque gouvernementale (CSG)...PabloPE a écrit:Ca je ne sais pas.. en même temps je ne sais toujours pas pourquoi une partie non versée de notre salaire est imposable (150€ par mois pour ma part, à bientôt 14 % d'imposition ça commence à chiffrer à la fin de l'année)Cripure a écrit:J'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi il faudrait qu'une partie du salaire soit non imposable, une fois laissée de côté la démagogie sarkozyste.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
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