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- IsidoriaDoyen
J'y pense un peu moins qu'à mes débuts, ou en tout cas j'y pense différemment. J'arrive même maintenant à lire un livre pour moi, ou à regarder un film sans le projeter dans un travail avec une classe...
Par contre cette année ça revient un peu à la charge cette omniprésence du travail dans ma tête, depuis que je suis tuteur de plusieurs débutants, et que je suis aussi formatrice...
Par contre, j'ai la chance de ne pas travailler le lundi (enfin pas au lycée), et je m'accorde le samedi entier sans boulot, une nécessaire coupure, sinon ça me bouffe.
Par contre cette année ça revient un peu à la charge cette omniprésence du travail dans ma tête, depuis que je suis tuteur de plusieurs débutants, et que je suis aussi formatrice...
Par contre, j'ai la chance de ne pas travailler le lundi (enfin pas au lycée), et je m'accorde le samedi entier sans boulot, une nécessaire coupure, sinon ça me bouffe.
- MalagaModérateur
Dinaaa a écrit:Je déconnecte très facilement
L'année de stage est très particulière, il est normal d'y consacrer toute son énergie, on a tout à apprendre ! Et les 2 ou 3 années d'entrée dans la carrière sont bien chargées également, mais après, peu à peu, des automatismes se mettent en place et tout devient beaucoup plus léger...
C'est également mon cas désormais. Les premières années, je bossais beaucoup le soir, le week-end donc il m'était difficile de déconnecter. Avec la naissance de mon premier enfant (puis de ma deuxième), j'ai dû organiser mon temps différemment. Désormais, je travaille très rarement le soir : quand je récupère mes enfants, je leur consacre ce temps. Je travaille le week-end mais comme mon bureau est installé dans le salon, je suis avec mon mari et mes enfants et cela ne me pèse pas trop. Sinon, j'essaye de corriger un maximum de copies au collège, durant mes heures de trou pour ne pas trop en ramener à la maison.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- JaneMonarque
Une fois le portail du collège disparu de mon champ de vision, il n'existe plus. Mais c'est le résultat d'un long travail sur moi-même ! :lol: :lol: Sérieusement, j'ai été longtemps parasitée par mes élèves en difficulté (scolaire, sociale et psy) que j'ai eu comme il se doit pendant un certain nombre d'années. Après avoir changé d'établissement, les choses se sont simplifiées et j'ai réussi à me détacher du boulot avec une facilité déconcertante. Je ne pense au collège que lorsque j'ai du travail: copies ou préparations. Ma réflexion la plus intense autour du collège consiste à me demander "comment faire garder mes enfants quand il y a conseil de classe"...
- JézabelNiveau 10
Mezzo voce a écrit:Lorine2 a écrit:Je rumine souvent quand une classe est agitée car je me dis que c'est de ma faute (on nous l'a répété à l'IUFm, mes CDE me l'ont dit, les parents le disent...)
Donc je culpabilise.
Si j'arrivais à ne pas me sentir "nulle " parfois, ça irait bien mieux.
Mon caractère est ainsi et je ne vois pas comment améliorer cela.
J'eus pu rédiger exactement la même chose.
Idem pour moi.
Selon l'IUFM, si les élèves sont bruyants et énervés, c'est parce que je gueule et suis énervée. Faux. J'ai essayé d'être calme, parler doucement, me taire quand il y a trop de bazar... Ca ne change rien.
Autre chose : si j'ai du bordel, c'est parce que je donne des documents trop compliqués pour les petits n'enfants. Donc c'est de ma faute. Par "trop compliqué", entendez : ce sont des documents à lire (pourtant demandés par le BO). Donc il aurait fallu que je leur donne des images, des vidéos ou des extraits de BD... Voilà. A ce rythme-là, à 18 ans ils seront toujours illettrés. Mais c'est pas grave. J'aurai fait mon travail de garderie.
- clemsEsprit éclairé
J'étais comme ça aussi, avec en plus un mari prof, on passait nos week end à bosser, ou à parler boulot...
Puis, depuis qu'on a des enfants, le week end, c'est plutôt " quand est ce que je vais avoir 5mn pour bosser un minimum?". Du coup, comme je suis à 80% cette année, j'ai décidé que je restais au collège pour bosser au maximum, et à la maison, je ne fais rien ( pour le boulot!!). Pour mon mari, c'est plus compliqué ( il est PE), il bosse le soir, quand les filles sont couchées.
Pourtant, cela n'empêche pas d'y penser..., certains épisodes me bouffent intérieurement ( classe très difficile, élèves qui vivent dans des conditions indignes,parents maltraitants...) et je cogite parfois tard dans la nuit... Mon mari a une classe très difficile, et il est à deux doigts d'aller voir un psy pour réussir à gérer l'après-classe ( à se demander dans quel état il va retrouver tel gamin placé qui aura passé le week end chez ses parents, quel parent va venir l'agresser...)
Nous travaillons avec de l'humain, c'est difficile de séparer nos deux vies .Une de mes tantes était assistante sociale. Au bout de plusieurs années, elle est passée assistante sociale au rectorat, en charge du personnel. Elle m'avait raconté que c'était seulement avec ce changement de poste qu'elle avait pu recommencer à dormir la nuit...
Puis, depuis qu'on a des enfants, le week end, c'est plutôt " quand est ce que je vais avoir 5mn pour bosser un minimum?". Du coup, comme je suis à 80% cette année, j'ai décidé que je restais au collège pour bosser au maximum, et à la maison, je ne fais rien ( pour le boulot!!). Pour mon mari, c'est plus compliqué ( il est PE), il bosse le soir, quand les filles sont couchées.
Pourtant, cela n'empêche pas d'y penser..., certains épisodes me bouffent intérieurement ( classe très difficile, élèves qui vivent dans des conditions indignes,parents maltraitants...) et je cogite parfois tard dans la nuit... Mon mari a une classe très difficile, et il est à deux doigts d'aller voir un psy pour réussir à gérer l'après-classe ( à se demander dans quel état il va retrouver tel gamin placé qui aura passé le week end chez ses parents, quel parent va venir l'agresser...)
Nous travaillons avec de l'humain, c'est difficile de séparer nos deux vies .Une de mes tantes était assistante sociale. Au bout de plusieurs années, elle est passée assistante sociale au rectorat, en charge du personnel. Elle m'avait raconté que c'était seulement avec ce changement de poste qu'elle avait pu recommencer à dormir la nuit...
- linotteFidèle du forum
+1Jane a écrit:. Ma réflexion la plus intense autour du collège consiste à me demander "comment faire garder mes enfants quand il y a conseil de classe"...
Les secrets du bonheur ?
- je ne suis plus pp
-j'ai des classes vraiment sympas () et ça change tout : plus de rapport de force, plus de rapports à rédiger, une confiance allant. C'est comme cela qu'on devrait tous aller au boulot !
- je commence à avoir quelques années de bouteille, suffisamment pour ne pas avoir envie de réinventer l'eau tiède à chaque cours : je travaille avec un manuel qui me convient -le TDL , merci au passage à Véro M pour ses interventions ici - et qui me simplifie la vie.
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- Prof célibataire (mais pas seulement?)... vous ruminez chez vous quand vous avez une classe pénible?
- Si vous arrivez à vous reconvertir, quelle sera votre première réaction ?
- Arrivez-vous à enseigner des livres que vous n'aimez vraiment pas ?
- Arrivez-vous à vous rappeler les prénoms de vos élèves ?
- Les poèmes que vous avez appris à l'école/au collège et dont vous vous souvenez encore ?
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