Nos dernières lectures (tome 4)

Savoureux

Ok, Merci
Je lis "Fatima" de Marek Halter. Bon style, mais je pense que cette Fatima est un peu modernisée.

Peut-on vraiment réécrire les Hauts de Hurlevent et le transposer à notre époque ?

Rageot vient de sortir un nouvelle collection qui reprend les grandes histoires d'amour ...

http://www.bricabook.fr/2015/05/le-vent-te-prendra-camille-brissot/

Ancolie a écrit:

Savoureux

Tanizaki :etoilecoeur:

Leil a écrit:Ah oui, je l'ai aussi acheté, il faut que je prenne le temps de le lire ...





Gros gros gros coup de coeur pour ce roman !
Des instantanés de vie.

http://www.bricabook.fr/2015/04/un-parfum-dherbe-coupee-nicolas-delesalle/

Je n'ai qu'une envie : vous dire de vous jeter dessus !

Ton article sur ton blog donne très envie de le lire ! Je vais le mettre sur ma liste.

Je lis "Héloïse, ouille" de Jean Teulé.

Bien "cochon" au départ, mais c'est pour expliquer la suite !

Policier

Vraiment apprécié ce roman. Belle description des sentiments qui s'emparent peu à peu des personnages. Bon, je ne suis pas très douée pour trouver le meurtrier... même avec les quelques indices que l'on trouve à la fin.

Spoiler:

Je pense continuer avec d'autres romans d'Agatha Christie (j'ai déjà lu Le crime de l'Orient Express, malheureusement je connaissais le dénouement avant même d'avoir lu le roman).

Je viens d'acheter Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan. Ca commence fort.

Une déception et un coup de coeur.




http://www.bricabook.fr/2015/05/nous-parlions-damour-de-peur-de-nous-parler-dautre-chose-edouard-moradpour/




http://www.bricabook.fr/2015/05/le-livre-de-perle-timothee-de-fombelle/

Lectures de ces derniers jours (je passe sur les lectures/relectures du Roman de Renart, Aucassin et Nicolette...) :



J'ai découvert cet auteur avec Comme une bête, sur le quotidien d'un boucher, livre qui m'avait beaucoup impressionnée. Mon enthousiasme se confirme avec son dernier livre qui fait parler un être mi-homme mi-ours, fruit d'un amour contre-nature. On le suit dans son quotidien de bête de foire, du cirque aux freak shows en passant par le zoo. C'est peut-être un peu dommage que l'auteur n'ait pas fait vivre à son personnage une existence moins attendue mais j'ai surtout apprécié son écriture puissante, rendant bien compte de la mélancolie qui embourbe l'ours jour après jour.



Beaucoup aimé aussi, très vite lu. Un polar qui hésite entre l'Irlande et Robespierre, je n'en dis pas plus...



Je ne suis pas une inconditionnelle de Gaudé mais je trouve que ce monologue très lyrique colle au plus près de la personnalité bifrons d'Onysos (ou Dionysos) et de l'ivresse, de la fureur antique qui nous est si lointaine aujourd'hui. Je lirai dans la journée un autre texte de Gaudé, Le tigre bleu de l'Euphrate, sur Alexandre le Grand.



Une belle traduction de L'Épopée de Gilgamesh par un poète et musicien syrien, qui nous fait entendre le souffle épique, ses incantations et sa douceur pour ses héros.

J'attaque ensuite deux livres d'écrivains hongrois :
- La miséricorde des coeurs de Szilard Borbély
- Sur le coup de la grâce de Laszlo Krasznahorkai

J'ai lu ces derniers jours The Secret History, de Donna Tartt, ou plutôt je l'ai dévoré; ce livre est magistral.

Dans un genre bien différent, je m'attaque à Meeting The English, de Kate Clanchy, puis au récit du Naufrage de la Méduse par Corréard et Savigny, qui étaient sur ledit radeau.

Nadejda a écrit:



Beaucoup aimé aussi, très vite lu. Un polar qui hésite entre l'Irlande et Robespierre, je n'en dis pas plus...

Je l'ai acheté, du coup. Je m'y mettrai ce soir quand j'aurai fini le Livre d'Or Arthur C. Clarke.

J'ai lu un Vargas, et n'ai pas trop aimé, dommage !

Ergo a écrit:

Nadejda a écrit:



Beaucoup aimé aussi, très vite lu. Un polar qui hésite entre l'Irlande et Robespierre, je n'en dis pas plus...

Je l'ai acheté, du coup. Je m'y mettrai ce soir quand j'aurai fini le Livre d'Or Arthur C. Clarke.

Je l'ai lu pendant les vacances, je l'ai adoré !

Héloïse, ouille ! de Jean Teulé,
Roman historique, Julliard 2015, 336 pages.
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MES IMPRESSIONS :
Style : roman truculent. Les mots moyen âgeux sont remis au gout du jour, mais on sait qu'au XII è siècle, les gens étaient de fieffés coquins ! Les passages historiques alternent avec l'humour, et le portier zoophile est excellent !

Histoire :
J'ai vérifié, c'est exact, c'est vraiment un roman historique, ou même, plus proche de la réalité, l'Histoire racontée avec goût, car pratiquement tous les personnages ont existé.

Ce roman manquait pour deux raisons:
1) J'ai acheté 2 "Héloïse" (la Nouvelle Héloïse de Rousseau et un autre) que je n'ai même pas démarrés (10 lignes !) à cause d'un style excessivement ampoulé que je déteste. En effet, une de mes filles s'appelle Héloïse, et je voulais savoir exactement de quoi il en retournait !
2) C'est vraiment un roman d'amour "en live", avec les péripéties de gens imprévisibles, les abbés marqués par les coutumes du moyen âge se heurtent plusieurs fois à l'intelligence de Pierre Abélard, comparé à Galilée dans ses procès, et à la modernité d'Héloïse d'Argenteuil.

4 étoiles sur 5

Quelqu'un a lu le dernier Ellroy, Perfidia?

« Kharakteristika du directeur de l'école n° 24 d'Odessa concernant le citoyen Lerman I. E., professeur de géographie et d'économie dans les classes de 8e et de 9e.
« Lerman se tenait à l'écart, ne sympathisait avec aucun de ses collègues. Vis-à-vis de ses élèves n'a pas su trouver un comportement de pédagogue soviétique. Incapable de se montrer chaleureux vis-à-vis des élèves. Lerman a adopté une tactique pédagogique inappropriée, discréditant le travail du professeur qu'il a remplacé, développant tout un système complexe de notation de ses élèves. Malgré les demandes répétées du directeur et du responsable des études de ne pas décourager les élèves en les soumettant à une échelle de notation trop ouverte, qui laissait de côté tous ceux qui avaient obtenu une mauvaise note, Lerman a persisté dans sa tactique pédagogique erronée. Au cours d'une projection de diapositives sur la région industrielle d'Ivanovo, Lerman a montré une diapositive représentant le Combinat… Iagoda (Genrick Iagoda, le chef du NKVD, venait d'être arrêté comme « ennemi du peuple »). Les élèves se relevèrent aussitôt et se mirent à faire du chahut. Lerman prétendit qu'il n'avait pas vu au préalable l'inscription sur la diapositive à cause de sa mauvaise vue. En général, Lerman n'aimait pas son travail de pédagogue, faisait le strict minimum, n'aimait pas les enfants, refusait de vivre avec le collectif de notre école, ne participait pas aux campagnes politiques, ne participait pas au travail du cercle politico-éducatif. En un mot, il se tenait à l'écart, fermé à tous comme un élément masqué, étranger et hostile au système soviétique. »

Ergo a écrit:

Nadejda a écrit:

Beaucoup aimé aussi, très vite lu. Un polar qui hésite entre l'Islande et Robespierre, je n'en dis pas plus...

Je l'ai acheté, du coup. Je m'y mettrai ce soir quand j'aurai fini le Livre d'Or Arthur C. Clarke.

Fini dans le train en rentrant de l'exposition Tudors. C'était mon premier Vargas (bien que j'aie rencontré la dame, un jour, à un colloque). Ca m'a donné envie de me replonger dans les discours de Robespierre.

En rentrant, j'avais une carte postale d'Islande qui m'attendait dans ma boîte aux lettres (une amie y est allée pendant les vacances). Timing parfait.

J'ai lu " Zombi" de Joyce Carol Oates ...je dirais aux âmes sensibles de s'abstenir! Le narrateur est un psychopathe qui voudrait faire d'un autre humain son esclave ou " zombi " mais qui est suffisamment intelligent pour berner son monde : famille et psys! C'est noir, tordu et cru!

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Léonor de RECONDO__Rêves oubliés, 2012, 185 pages.
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Roman historique d'atmosphère.

4è de COUVERTURE :
Quand il arrive à Irún où il espère rejoindre sa famille, Aïta trouve la maison vide. Le gâteau de riz abandonné révèle un départ précipité. En ce mois d’août 1936, le Pays basque espagnol risque de tomber entre les mains des franquistes. Aïta sait que ses beaux-frères sont des activistes.
Informé par une voisine, il parvient à retrouver les siens à Hendaye. Ama, leurs trois fils, les grands-parents et les oncles ont trouvé refuge dans une maison amie. Aucun d’eux ne sait encore qu’ils ne reviendront pas en Espagne.
Être ensemble, c’est tout ce qui compte.

MON IMPRESSION :
Le style est assez correct, mais l'histoire piétine : c'est peut être un roman d'atmosphère ?
Aita et Ama ont trois enfants : Otzan, Zantzu et Iduri.
Leurs caractères sont bien définis, mais on est aussi perdus dans le roman que les sont ces Espagnols en France.
Zantzu se pose des questions : que cachent leurs oncles ?

Roman peu convaincant, selon moi, son message n'est pas clair, sinon que la guerre déstructure les familles.

Phrase : "D'un coup de dent, elle a dévoré mon cœur" (Sébastian)

2 étoiles et demi / 5

Bilqiss__Saphia AZZEDINE, éd. Stock, 2015, 209 pages.
Roman pamphlet.

L'auteure, charmante jeune femme arabo-européenne, et sans doute au caractère bien trempé : ces deux qualités me rappelle une de mes filles, métisse.

4è de COUVERTURE :
« Vous priez encore Dieu ?


– Bien sûr. Pourquoi ne le ferais-je pas ?
– Eh bien, il me semble qu’Il vous a abandonnée ces derniers temps.
– Allah ne m’a jamais abandonnée, c’est nous qui L’avons semé. »


Bilqiss est l’héroïne de ce roman : c’est une femme indocile dans un pays où il vaut mieux être n’importe quoi d’autre et si possible un volatile. On l’a jugée, on l’a condamnée, on va la lapider. Qui lui lancera la première pierre ? Qui du juge au désir enfoui ou de la reporter américaine aux belles intentions lui ôtera la vie ? Le roman puissant de Saphia Azzeddine est l’histoire d’une femme, frondeuse et libre, qui se réapproprie Allah.

MES IMPRESSIONS :
Bon...
Tout d'abord, un excellent STYLE, puissant, clair, écriture fluide, forte !
Ensuite, une HISTOIRE intéressante, puisqu'elle concerne la lapidation, mœurs barbare encore pratiqué dans les pays musulmans.
Tout cela avec, à mon avis, une connaissance multi-culturelle de l'auteur très maîtrisée :
--musulmane
--et new yorkaise.
Enfin, des réparties cinglantes de Bilquiss, qui montrant son caractère bien trempé, laisse aussi deviner celui de l'auteure.
Et surtout, des portraits superbes de ;
--Bilqiss,
--le juge fondamentaliste,
--et Léandra.

Tout cela nous donne, à travers un roman(car il y a une histoire d'amour), un pamphlet magistral à la fois anti-intégriste et anti-USA !
Et puis le suspense (sera t-elle lapidée ?)dure jusqu'à la fin, où une conclusion inattendue se produit !

QUELQUES PHRASES :
Première phrase :
"Contrairement à vous, je ne parlerai pas en Son nom. Mais j'ai une intuition. Vous adorez Dieu mais, Lui, il vous déteste." (Bilqiss)
Il tomba amoureux d'une démarche (donc même la burqa ne protège pas !)
"D'où proviennent les cornichons ?"
"Vous êtes de pauvres cons, avec les clefs du temple." (Bilquiss)
"Ce sont des voleurs de vie" (Bilqiss)

COUP DE COEUR : 5 étoiles sur 5 !

Mon avis sur ce roman qui explooooose les ventes actuelles (2è vente pour les romans ...)

http://www.bricabook.fr/2015/05/girl-online-zoe-sugg/

Parce que nous n'avons jamais trop lu sur les camps de la mort.
Un récit témoignage, un devoir de mémoire.

http://www.bricabook.fr/2015/05/vivre-anise-postel-vinay-laure-adler/

Ecouter un livre audio par Féodor Atkine ... du pur bonheur. Alors quand en plus on adore le récit papier, c'est nirvanesque. Si, si.

http://www.bricabook.fr/2015/05/le-vieux-qui-lisait-des-romans-damour-luis-sepulveda-lu-par-feodor-atkine/

Excellent (oui, rien que ça!).