- Monstre sous le litNiveau 5
Bon. Je savais bien pourtant qu'il ne fallait pas que je vienne lire ce fil de discussion : je n'ai parcouru que les 7 ou 8 dernières pages, et bim, ma liste de livres souhaités vient brusquement de s'allonger… j'en ai déjà une 50aine dans ma PAL (enfin, dans la PAL la plus récente ), je ne vous remercie pas.
Si si si, merci merci merci :etoilecoeur:
Si si si, merci merci merci :etoilecoeur:
- BabelleNiveau 10
Ce livre date de 2 ans déjà, mais je l'ai toujours en tête. Un des meilleurs de Russel Banks, avec "American Darling". Si vous ne connaissez pas cet auteur, découvrez le. Il est vraiment bien.
- ErgoDevin
Dans son repaire situé quelque part à l'est de l'arc alpin, Robert Poinsot écrit. Il raconte la crise mondiale dont il a été témoin, les banals événements qui ont mené notre civilisation à son irréversible effondrement.
C'est la couverture qui m'a attirée et l'idée de lire du post-apocalyptique français (ça fait un moment...). Pas convaincue du tout par l'écriture (et même passablement agacée au début) mais c'était sympa.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- DimkaVénérable
Alain Damasio, La Horde du contrevent.
Je suis un peu vexé de ne découvrir ce livre que maintenant alors que j’ai quand même fait des études littéraires… :| Pourquoi ne voit-on jamais ça, au bahut et à la fac ?! Comment ai-je pu passer à côté d’un livre pareil ?
Je suis un peu vexé de ne découvrir ce livre que maintenant alors que j’ai quand même fait des études littéraires… :| Pourquoi ne voit-on jamais ça, au bahut et à la fac ?! Comment ai-je pu passer à côté d’un livre pareil ?
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- Spoiler:
- LeilEsprit éclairé
http://www.bricabook.fr/2015/04/oona-et-salinger-beigbeder-lu-par-edouard-baer/
J'ai détesté ...
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- LeilEsprit éclairé
http://www.bricabook.fr/2015/04/mon-amour-julie-bonnie/
Un roman épistolaire sur un couple qui voit son amour décroître : elle est seule avec son bébé d'un mois, lui est parti en tournée à l'autre bout du monde ... De très très jolis passages sur les liens forts entre un bébé et sa maman...
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- palomitaNeoprof expérimenté
J'ai fini La Prisonnière et je compte commencer ce soir Albertine disparue . Je ne suis pas prête de me coucher de bonne heure
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- LouisBarthasExpert
« Quand nous arrivons sur un champs de mines, déclara plus tard Joukov à Eisenhower, notre infanterie attaque exactement comme s'il n'y en avait pas. Nous considérons que les pertes provoquées par les mines antipersonnel sont équivalentes à celles que nous aurions subies sous le feu des mitrailleuses et de l'artillerie si les Allemands avaient choisi de défendre cette zone précise à l'aide d'importants corps de troupes au lieu de champs de mines. »
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- dorémyExpert spécialisé
Une belle découverte. Je l'ai pris par hasard à la bibliothèque, car j'ai flashé sur la 1ère de couv.
Une lecture de petites nouvelles, parfaites pour les vacances. Drôles et très grinçantes en même temps. Déroutantes...proche de Beckett parfois.
4e de couv :
Quim Monzó dit que Mille crétins est son livre le plus gai. Et il est vrai qu'il faut un sacré sens de l'humour pour traiter de sujets aussi joyeusement réconfortants que la douleur, la vieillesse, la mort, le désamour ou les querelles mesquines. En lisant ses nouvelles nous rions, mais nous rions de nous-mêmes, du bonheur d'être lucides.
" Quim Monzó se moque de tout, de tous, de lui en particulier. Maître de la forme brève, il est maître en équarrissage, il nous plaît. C'est son destin, tant pis pour lui. Serions-nous masos, pauvres lecteurs, à nous faire docilement torturer par ses attaques extralucides ? Que nenni ! Monzó a du style : il peut tout se permettre. Nous raconter des scènes (odieuses) de couples au bord du gouffre, de femme abandonnée au bord de la folie, de vieux lubrique dans un hospice, de parents indignes au bord du suicide..."
Une lecture de petites nouvelles, parfaites pour les vacances. Drôles et très grinçantes en même temps. Déroutantes...proche de Beckett parfois.
4e de couv :
Quim Monzó dit que Mille crétins est son livre le plus gai. Et il est vrai qu'il faut un sacré sens de l'humour pour traiter de sujets aussi joyeusement réconfortants que la douleur, la vieillesse, la mort, le désamour ou les querelles mesquines. En lisant ses nouvelles nous rions, mais nous rions de nous-mêmes, du bonheur d'être lucides.
" Quim Monzó se moque de tout, de tous, de lui en particulier. Maître de la forme brève, il est maître en équarrissage, il nous plaît. C'est son destin, tant pis pour lui. Serions-nous masos, pauvres lecteurs, à nous faire docilement torturer par ses attaques extralucides ? Que nenni ! Monzó a du style : il peut tout se permettre. Nous raconter des scènes (odieuses) de couples au bord du gouffre, de femme abandonnée au bord de la folie, de vieux lubrique dans un hospice, de parents indignes au bord du suicide..."
- frecheGrand sage
Tu l'as trouvé ? Sinon, mpClodoald a écrit:Ergo a écrit:Ah, il est sur ma table de nuit, celui-là aussi.
Je suis extrêmement jaloux!
Je veux lire le dernier Indridason et comprendre les débuts d'Erlendur.
Je tente des recherches sur internet.
- AsarteLilithEsprit sacré
Le chat qui venait du ciel, Takashi Hiraide (curieux mais sympa pour le moment)
Les poètes latins (un volume de la 2ème moitié du XIXème siècle) : Juvénal (j'aime et de circonstance : vous n'aurez pas ma liberté de lire, na !)
La Dame du Palatin : Patrick de Carolis (bien documenté jusque là)
Les poètes latins (un volume de la 2ème moitié du XIXème siècle) : Juvénal (j'aime et de circonstance : vous n'aurez pas ma liberté de lire, na !)
La Dame du Palatin : Patrick de Carolis (bien documenté jusque là)
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- ClodoaldNeoprof expérimenté
freche a écrit:Tu l'as trouvé ? Sinon, mpClodoald a écrit:Ergo a écrit:Ah, il est sur ma table de nuit, celui-là aussi.
Je suis extrêmement jaloux!
Je veux lire le dernier Indridason et comprendre les débuts d'Erlendur.
Je tente des recherches sur internet.
Oui, oui. Je l'ai trouvé et lu sur ma liseuse.
Un peu déçu au final quand même. On aurait aimé en savoir plus sur la vie quotidienne à Reykjavik dans les années 70, en savoir plus sur ses collègues de la patrouille de nuit.
C'est quand même un très bon livre.
- LeilEsprit éclairé
http://www.bricabook.fr/2015/04/joseph-marie-helene-lafon/
Un roman qui ne fera pas l'unanimité mais que j'ai aimé. Une belle écriture et une description d'une belle finesse du monde paysan.
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http://www.bricabook.fr/
- SaltaojosHabitué du forum
Résumé Gallimard :
Fintan, Maou, Geoffroy : trois rêves, trois révoltes. Et une même soif.
Fintan Allen a douze ans lorsque, le 14 mars 1948, il embarque pour l'Afrique avec sa mère, Maou. Geoffroy Allen, qui avait laissé en France sa femme et son fils, leur a enfin demandé de venir le rejoindre à Onitsha, petit port fluvial où il travaille pour la United Africa. Fintan ne connaît ni son père, ni l'Afrique.
Maou, elle, rêve d'une Afrique idyllique où elle pourra vivre près de l'homme qu'elle aime, à l'abri des préjugés familiaux qui condamnaient en lui le rêveur sans le sou, et anglais de surcroît. C'est une Afrique bien différente qu'elle va découvrir, dévorante, insaisissable. Et un conformisme plus oppressant encore : celui du milieu colonial, fait de haines, de mesquineries, d'échecs inavouables.
«L'Afrique brûle comme un secret, comme une fièvre. Geoffroy Allen ne peut pas détacher son regard, un seul instant, il ne peut pas rêver d'autres rêves.»
Ce livre est pareil à l'Afrique. S'il s'en dégage malgré sa violence un tel sentiment de sérénité, c'est que, chez Le Clézio, même la fièvre, même la révolte, même la défaite sont les couleurs de la paix.
J'apprécie l'alternance entre la légende et la narration, les descriptions du silence et de la chaleur. Mais j'ai eu un peu de mal à me plonger dans le roman, je ne dois pas être très réceptive à l'écriture de Le Clézio, écriture lente, qui prend son temps...
- palomitaNeoprof expérimenté
Je viens de finir Albertine disparue . Je commence le Temps retrouvé ( une relecture, pour ce volume de La Recherche ).
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- DimkaVénérable
The Yellow Birds de Kevin Powers.
J’ai failli mourir d’ennui. :| Tout est lourd, long, étiré… il ne se passe pas grand chose, entre les looongues descriptions qui n’apprennent rien et peudo-réflexions philosophiques. En fait, je trouve que c’est trop travaillé, des tas d’éléments semblent être ajoutés pour « faire » littéraire ou philosophique, mais du coup c’est artificiel, et pas vraiment brillamment littéraire ou philosophique. Ça ne claque pas.
J’ai failli mourir d’ennui. :| Tout est lourd, long, étiré… il ne se passe pas grand chose, entre les looongues descriptions qui n’apprennent rien et peudo-réflexions philosophiques. En fait, je trouve que c’est trop travaillé, des tas d’éléments semblent être ajoutés pour « faire » littéraire ou philosophique, mais du coup c’est artificiel, et pas vraiment brillamment littéraire ou philosophique. Ça ne claque pas.
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- Spoiler:
- dorémyExpert spécialisé
Attaqué hier soir :
"Sous un ciel en zigzag est un recueil en dix parties, un roman gigogne qui pourrait être sous-titré «portrait de l'artiste en voyou». Vendeur de robes de mariées contrefaites puis de voitures d'occasion dont on ignore la provenance, chauffeur routier, le narrateur divague au gré d'un destin incertain dont il espère toujours qu'il lui apportera l'amour d'une femme et des enfants."
Très bien écrit, dans un style principalement parataxique. Des passages très poétiques ( à la fois euphoriques et dysphoriques). Pour preuve le début qui est très prometteur :
"Nous étions en mai : le meilleur mois de l'année pour se marier. Les soirées sont longues, longues... Comme une diva qui rechigne à quitter la scène, le soleil finasse un bon moment avant de se coucher. Il se vautre dans les ors, les orangés, les indigos, et les promis, parant l'avenir des couleurs flamboyantes du crépuscule s'enivrent de cette luxuriance. [...] En mai chaque fin de journée porte le regret de la lumière de printemps, divinement légère, qui s'épuisent lentement."
Passage d'autant plus savoureux quand on sait comment va se dérouler le mariage par la suite !
"Sous un ciel en zigzag est un recueil en dix parties, un roman gigogne qui pourrait être sous-titré «portrait de l'artiste en voyou». Vendeur de robes de mariées contrefaites puis de voitures d'occasion dont on ignore la provenance, chauffeur routier, le narrateur divague au gré d'un destin incertain dont il espère toujours qu'il lui apportera l'amour d'une femme et des enfants."
Très bien écrit, dans un style principalement parataxique. Des passages très poétiques ( à la fois euphoriques et dysphoriques). Pour preuve le début qui est très prometteur :
"Nous étions en mai : le meilleur mois de l'année pour se marier. Les soirées sont longues, longues... Comme une diva qui rechigne à quitter la scène, le soleil finasse un bon moment avant de se coucher. Il se vautre dans les ors, les orangés, les indigos, et les promis, parant l'avenir des couleurs flamboyantes du crépuscule s'enivrent de cette luxuriance. [...] En mai chaque fin de journée porte le regret de la lumière de printemps, divinement légère, qui s'épuisent lentement."
Passage d'autant plus savoureux quand on sait comment va se dérouler le mariage par la suite !
- palomitaNeoprof expérimenté
J'ai fini Le Temps Retrouvé .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- Reine MargotDemi-dieu
De circonstance et terriblement d'actualité, même si Milner n'a pas changé une ligne de son texte depuis les années 80:
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LouisBarthasExpert
palomita a écrit:J'ai fini Le Temps Retrouvé .
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- JPhMMDemi-dieu
Reine Margot a écrit:De circonstance et terriblement d'actualité, même si Milner n'a pas changé une ligne de son texte depuis les années 80:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LouisBarthasExpert
« En effet, « loisir » se dit en grec scholè, qui a donné le latin « schola » et le français « école ». On pourrait penser a priori que le collimateur ne fonctionne pas entre « loisir » et « école », car, dans l’école, qu’elle soit grecque ou autre, on est en général tout sauf oisif puisqu’on est tenu d’y travailler. Mais tout s’éclaire lorsqu’on comprend à quel travail il s’agit de s’astreindre à l’école : ce n’est pas un travail pour les autres – ce que les nobles de l’Antiquité grecque abhorraient -, mais un travail sur soi. »
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LeilEsprit éclairé
Aie, ouille, ouille !
http://www.bricabook.fr/2015/04/heloise-ouille-jean-teule/#more-12295
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http://www.bricabook.fr/
- liskayaNeoprof expérimenté
Ces derniers temps j'ai lu et beaucoup aimé :
Je me suis bien laissée emporter dans ce roman à plusieurs voix...
Je me suis bien laissée emporter dans ce roman à plusieurs voix...
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