- thrasybuleDevin
Pour Le Chardonneret, j'ai adoré particulièrement les relations entre le héros et Boris, son double ukrainien, les interprétations du tableau de Fabritius qui émaillent discrètement l'oeuvre et sans lourdeur théorique . L"apocalypse" inaugurale, dans le sens plein étymologique, est magnifique: une scène traumatique et fondatrice qui s'inscrit dans une sorte de réalisme hallucinée. J'ai moins aimé les séquences qui lorgnent vers le thriller, plus académiques.
- JPhMMDemi-dieu
Et puis, ça peut être bon un Chardonnay.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- thrasybuleDevin
Une copine, qui adore l'oenologie m'a dit que les américains ne jurent que par le Chardonnay (alors que l’appellation recouvre plein de vins différents, enfin j'ai pas tout retiendu) et prononce :"le chardoneille". On prononce comme ça maintenant devant les serveurs au restau, en ricanant comme des débiles. ça vole bas, comme le chardonneret susdit!
- User5899Demi-dieu
Des Néos ont lu en son temps le premier roman de Marien Defalvard, Du temps qu'on existait ? Je déteste suivre les modes, mais il m'avait séduit chez Ruquier il y a trois ans, et j'arrive à lui dans la PAL
Des avis/réminiscences/injures ?
Des avis/réminiscences/injures ?
- JPhMMDemi-dieu
:lol: :lol:thrasybule a écrit:Une copine, qui adore l'oenologie m'a dit que les américains ne jurent que par le Chardonnay (alors que l’appellation recouvre plein de vins différents, enfin j'ai pas tout retiendu) et prononce :"le chardoneille". On prononce comme ça maintenant devant les serveurs au restau, en ricanant comme des débiles. ça vole bas, comme le chardonneret susdit!
(Merci)
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- arcencielGrand Maître
Oui je l'ai lu -coup de coeur chez Ruquier- et je me demandais il y a quelques jours s'il continuait à écrire ou pas. J'avais accroché sur le coup à la première lecture, le relirais-je aujourd'hui je ne sais pas trop... quelque chose m'avait gêné ( style un peu ampoulé peut-être? sais plus , mais je sais que j'avais adoré ses descriptions) je n'ai pas son livre sous la main pour vérifier mes premières impressions d'alors.Cripure a écrit:Des Néos ont lu en son temps le premier roman de Marien Defalvard, Du temps qu'on existait ? Je déteste suivre les modes, mais il m'avait séduit chez Ruquier il y a trois ans, et j'arrive à lui dans la PAL
Des avis/réminiscences/injures ?
- User5899Demi-dieu
Le début me plait beaucoup, un torrent de mots sans vrai lyrisme, une maîtrise impressionnante sans vrai pédantisme. Ca sent bon.
- CathEnchanteur
déçue par les deux.Lenore a écrit:À ce point ? J'avais lu Le Maître des illusions, présenté comme un chef-d'oeuvre et j'avais été pas mal déçue. Peux-tu expliquer ce qui t'a tant plu dans ce roman, svp ? Je l'avais noté sur ma liste de lecture sans me décider à me lancer.florestan a écrit:
Je suis encore sous le choc.
Donna Tartt est une nouvelle fois bluffante.
me suis ennuyée.
- DerborenceModérateur
C'est le premier roman que je lisais de cet auteur et je crois que ce sera le dernier : je n'ai pas du tout accroché.
En revanche, j'ai savouré :
Je ne suis jamais déçue par les romans de Signol.
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- NihtFidèle du forum
Je n'ai pas vraiment été convaincue par ce livre : des idées intéressantes mais pas assez exploitées, des "explications scientifiques" peu crédibles, des surhommes (j'ai l'impression que ce dernier point est récurrent chez Herbert)... Je ne suis finalement pas emballée par les romans de cet auteur (à l'exception de L'étoile et le fouet).
Intriguée par plusieurs messages de professeurs de lettres qui le faisaient lire à leurs élèves, j'ai commandé ce livre. Très agréable surprise. Je craignais un côté larmoyant, mais rien de tout ça. Ce livre a trouvé une résonance en moi que je ne soupçonnais pas.
Ah, les premières pages, j'ai cru lire des copies d'élèves
- lumeekaExpert spécialisé
Très beau livre, superbement écrit sur comment mourir, renaître et changer sa vie à l'infini entre 1910 et ?. Les passages sur le Blitz sont poignants.
J'ai dévoré ce roman.
J'ai dévoré ce roman.
_________________
Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- BabelleNiveau 10
Le dernier roman de Joyce Carol Oates, vraiment bien (comme d'habitude),entre conte de fées, thriller névrosé et roman d'université.
- arcencielGrand Maître
Il est dans ma PAL, suis en train de lire Maudits du même auteur.Babelle a écrit:Le dernier roman de Joyce Carol Oates, vraiment bien (comme d'habitude),entre conte de fées, thriller névrosé et roman d'université.
- ErgoDevin
Ah, Flowers... Passée une certaine page, toujours la même, je m'effondre en larmes et ne cesse de pleurer jusqu'à la fin, cela dit. Un des livres sans lesquels je ne pourrais vivre. Un des livres qui me replonge chaque fois dans la 1e lecture que j'en avais faite (dans mon 9 m carrés d'étudiante, au coeur de la nuit).Niht a écrit:
Intriguée par plusieurs messages de professeurs de lettres qui le faisaient lire à leurs élèves, j'ai commandé ce livre. Très agréable surprise. Je craignais un côté larmoyant, mais rien de tout ça. Ce livre a trouvé une résonance en moi que je ne soupçonnais pas.
Ah, les premières pages, j'ai cru lire des copies d'élèves
Sinon, je me suis rendu compte que je n'avais jamais lu La chambre des morts de Thilliez alors que j'ai lu des "thrillers" antérieurs. Je suis toujours fascinée (au sens vraiment attraction - répulsion) et me retrouve dans son obsession pour gauchers et des intrigues "médicales".
Du coup, j'ai reparcouru Le Syndrome E et me suis replongée dans l'histoire des orphelins de Duplessis.
En parallèle, j'ai envie de m'offrir une belle édition de Moby Dick que je relis sur liseuse.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CeladonDemi-dieu
Bon ben Piketti est toujours dans ma PAL, j'ai commencé Ouatann de Azza Filali dont on m'a dit le plus grand bien. J'en suis au 1/3 et pour le moment, convaincue ni par l'histoire capilotractée, ni par le schéma narratif, ni par le style. Ca fait bcp et je pourrais bien ouvrir Piketti plus tôt que prévu. Qui l'eût cru ? :shock:
Tiens, au passage, je l'ai payé 15 DT soit moins de 7 E alors qu'il est vendu presque 20 en France... :shock:
Tiens, au passage, je l'ai payé 15 DT soit moins de 7 E alors qu'il est vendu presque 20 en France... :shock:
- NadejdaGrand sage
Lue aussi cette semaine, c'est une très poignante lettre au père disparu...
- palomitaNeoprof expérimenté
Je viens de finir Les Bienveillantes, de Jonathan Littell , lecture longue et difficile , tant sur le fond que sur la forme .
J'avais déjà essayé de le lire il y a 3 ans; cette fois, j'ai pu aller au bout, mais j'ai failli abandonner plus d'une fois.
J'avais déjà essayé de le lire il y a 3 ans; cette fois, j'ai pu aller au bout, mais j'ai failli abandonner plus d'une fois.
_________________
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- LouisBarthasExpert
Juillet 2014
ENTRETIEN
"Ma première question concerne le résultat des élections européennes en France et en Europe, notamment la poussée du Front national (25 % des votes exprimés). Comment interpréter ce vote majoritairement issu des classes populaires ?
Jean-Claude MICHÉA : Ce vote était éminemment prévisible ! Depuis plus de trente ans, les classes populaires ont eu tout le loisir de vérifier la valeur du fameux théorème d'Helmut Schmidt - « les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain » - qui constitue le mantra de base de toutes les politiques libérales modernes. Et comme, par ailleurs, ces classes populaires saisissent de plus en plus clairement le lien existant entre ce système économique, qui exige d'elles toujours plus de sacrifices, et le développement d'un monde fondé sur le « chacun pour soi » et l'exhortation corrélative à transgresser toutes les limites naturelles et morales - ce que Foucault appelait la « vie antifasciste » -, on ne doit donc pas s'étonner de leur désaffection grandissante à l'endroit des partis de gauche. En réalité, seul un mouvement capable de prendre en compte la totalité de leurs souffrances - ou, du moins, de leur donner ce sentiment - pourrait encore trouver grâce à leurs yeux. Or la « gauche de la gauche » n'y parvient pas, pour deux raisons. D'une part, sa critique du capitalisme dépasse rarement le point de vue keynésien d'une « relance de la croissance par la consommation ». Cela tient, en partie, au fait que sa base militante est surtout constituée de salariés de la fonction publique, c'est-à-dire de travailleurs que leur statut protecteur - préférence nationale et sécurité encore massive de l'emploi - rend trop souvent étrangers aux conditions de vie réelles de ceux qui subissent de plein fouet la concurrence mondiale. D'où, entre autres, leur incapacité pathétique à imaginer de nouvelles formes de lutte susceptibles de leur assurer la compréhension des autres travailleurs. De l'autre, en reprenant à son compte le libéralisme culturel des nouvelles classes moyennes urbaines - dont elle ne perçoit toujours pas le lien avec la dynamique du capital - cette « gauche de la gauche » ne peut que heurter de front la sensibilité profonde de ces classes populaires qui, elles, ont à vivre en permanence sous le feu de l'ennemi. Dans ces conditions, le parti qui saura traduire dans leur cohérence réelle - fût-ce sous une forme mystificatrice - toutes les dimensions de l'exaspération actuelle des classes populaires aura forcément un boulevard devant lui. Or, de ce point de vue, il faut bien admettre que le Front national a pris plusieurs longueurs d'avance sur ses concurrents de droite et de gauche."
_________________
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- coindeparadisGuide spirituel
Je mets dans ma PAL . Merci !
Je viens de finir
Il propose une présentation très claire de la prévention, des procédures pénales,des sanctions, depuis les lois de 2007. C'est concret, accessible. Un bon guide pratique.
Je viens de finir
Il propose une présentation très claire de la prévention, des procédures pénales,des sanctions, depuis les lois de 2007. C'est concret, accessible. Un bon guide pratique.
_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- CathEnchanteur
Ah, je note, j'aime bien ce qu'elle écrit.lumeeka a écrit:Très beau livre, superbement écrit sur comment mourir, renaître et changer sa vie à l'infini entre 1910 et ?. Les passages sur le Blitz sont poignants.
J'ai dévoré ce roman.
Sinon j'ai terminé M. Mercedes, le dernier Stephen King.
J'ai mis pas mal de temps à le lire, je trouve.
Pas un coup de foudre, donc, je suis plutôt déçue : je n'ai pas retrouvé cette voix si particulière à King.
- palomitaNeoprof expérimenté
Du côté de chez Swann ( relecture). Je me relance dans A la recherche du temps perdu , lecture que je n'ai jamais réussi à mener à bout . En prépa, on devait étudier le premier et le dernier tome , donc, aucun suspense pour m'encourager à poursuivre .
La dernière fois, je suis arrivée à lire le début du Côté de Guermantes et j'ai abandonné au II .
La dernière fois, je suis arrivée à lire le début du Côté de Guermantes et j'ai abandonné au II .
_________________
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- F.LemoineÉrudit
palomita a écrit:Du côté de chez Swann ( relecture). Je me relance dans A la recherche du temps perdu , lecture que je n'ai jamais réussi à mener à bout . En prépa, on devait étudier le premier et le dernier tome , donc, aucun suspense pour m'encourager à poursuivre .
La dernière fois, je suis arrivée à lire le début du Côté de Guermantes et j'ai abandonné au II .
Je suis dans Sodome et Gomorrhe, que je lis dans mon lit, cela va sans dire
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Babelle a écrit:Le dernier roman de Joyce Carol Oates, vraiment bien (comme d'habitude),entre conte de fées, thriller névrosé et roman d'université.
Complexe, retors, et contenant de véritables morceaux de magie poisseuse. Pas mon préféré (loin de là) de la dame mais un grand bouquin indéniablement.
@florestan, moi j'ai hearté particulièrement Le Maître des illusions et Le Petit Copain de Tartt, pas lu son dernier mais je le ferai sûrement .
En attendant, je relis un de mes chers disparus :
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum