- ParménideNeoprof expérimenté
Si on tombe sur un texte vraiment long (35-40 lignes), est-ce qu'il faudra vraiment passer rapidement sur certains passages qui ne méritent pas qu'on s'y attarde trop? Je demande ça parce qu'il m'a dit que j'avais pour défaut d'être trop pointilleux et d'expliquer de façon trop linéaire. Ou en tous cas, trop au mot près. C'est la raison pour laquelle, comme je l'ai déjà dit, j'ai failli être pris par le temps lors de ma dernière session.
Par exemple, dans le texte de Popper de l'autre jour, il m'a dit que tout le premier tiers du texte n'était qu'une reprise de Kant et que ça n'appelait pas à beaucoup de développements et d'explicitations.
Par conséquent je suppose que sur des textes longs il faudra faire la distinction entre ce qui est essentiel et ce qui l'est moins...
Par exemple, dans le texte de Popper de l'autre jour, il m'a dit que tout le premier tiers du texte n'était qu'une reprise de Kant et que ça n'appelait pas à beaucoup de développements et d'explicitations.
Par conséquent je suppose que sur des textes longs il faudra faire la distinction entre ce qui est essentiel et ce qui l'est moins...
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:Si on tombe sur un texte vraiment long (35-40 lignes), est-ce qu'il faudra vraiment passer rapidement sur certains passages qui ne méritent pas qu'on s'y attarde trop? Je demande ça parce qu'il m'a dit que j'avais pour défaut d'être trop pointilleux et d'expliquer de façon trop linéaire. Ou en tous cas, trop au mot près. C'est la raison pour laquelle, comme je l'ai déjà dit, j'ai failli être pris par le temps lors de ma dernière session.
Encore une fois, je n'ai aucune compétence en philo, mais ai une certaine expérience des examens et concours et ai, comme toi, une tendance à être prise par le temps.
La réponse que j'apporterais est la suivante : il faut que, dans le temps imparti, tu fasses preuve du maximum de pertinence par rapport au texte proposé. Si le fait de passer trop de temps à pinailler sur des détails te fait perdre de vue l'essentiel et t'empêche de déployer une réflexion de qualité, lâche sur les petits détails pour gagner en ampleur (je parle en connaissance de cause, hélas... )
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:Parménide a écrit:Si on tombe sur un texte vraiment long (35-40 lignes), est-ce qu'il faudra vraiment passer rapidement sur certains passages qui ne méritent pas qu'on s'y attarde trop? Je demande ça parce qu'il m'a dit que j'avais pour défaut d'être trop pointilleux et d'expliquer de façon trop linéaire. Ou en tous cas, trop au mot près. C'est la raison pour laquelle, comme je l'ai déjà dit, j'ai failli être pris par le temps lors de ma dernière session.
Encore une fois, je n'ai aucune compétence en philo, mais ai une certaine expérience des examens et concours et ai, comme toi, une tendance à être prise par le temps.
La réponse que j'apporterais est la suivante : il faut que, dans le temps imparti, tu fasses preuve du maximum de pertinence par rapport au texte proposé. Si le fait de passer trop de temps à pinailler sur des détails te fait perdre de vue l'essentiel et t'empêche de déployer une réflexion de qualité, lâche sur les petits détails pour gagner en ampleur (je parle en connaissance de cause, hélas... )
Justement, pour moi, ça va beaucoup dépendre de la longueur du texte. Il me parait clair qu'un texte court de 20-25 lignes va vraiment demander d'être travaillé au plus près, tout y sera essentiel. Mais si on prend les textes de Popper et Bergson de l'autre jour, on voit tout de suite qu'il y a des choses moins importantes que d'autres. Et je ne me sens pas du tout à l'aise à l'idée de statuer sur ce qui sera essentiel et ce qui le sera moins dans un texte. Pourtant, il faudra le faire sur un texte long. Sinon je n'aurai jamais le temps matériel de finir l'épreuve !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:Pourtant, il faudra le faire sur un texte long. Sinon je n'aurai jamais le temps matériel de finir l'épreuve !
Voilà. Il faudra le faire. De toute façon, tu feras avec le texte donné et basta.
C'est comme la polémique à propos du récent sujet d'histoire du CAPES. On peut polémiquer tant qu'on peut a posteriori, le jour-J, ce qui compte, c'est de réussir l'épreuve et basta.
- User17706Bon génie
Je rebondis sur ceci qui n'est pas d'intérêt strictement particulier.
Je prends un exemple que j'ai donné à des étudiants il y a peu de semaines de ça. J'avais proposé à l'explication l'article 6 du Discours de métaphysique de Leibniz. Voici la première phrase de cet article :
Habituellement, « ou » peut vouloir dire aut (ou exclusif), vel (ou inclusif) ou encore sive (qui introduit un autre nom ou une autre formulation pour la même chose ou quelque chose d'équivalent dans le contexte). Ici, aut est à exclure, et c'est plutôt sive qui est à retenir : qu'on parle des volontés ou des actions de Dieu, les savants et théologiens mainstream opèrent cette même division. (Plusieurs étudiants ont fait un contresens sur « communément » en y voyant une référence à l'« opinion commune » au sens de celle de l'homme de la rue, alors que Leibniz renvoie ici au jugement de la plupart des savants de son temps.)
Une façon légère et suffisante d'indiquer la valeur de ce « ou », c'est d'écrire une phrase qui dise à un moment, par exemple : « ... Dieu, dont la volonté est immédiatement exécution, ... » ─ le passage en italiques explique le « volontés ou actions » de manière suffisante et parfaitement précise, sans donner l'impression de charcuter lourdement le texte.
À mon avis le problème n'est pas un excès de précision (je serais surpris que ça ait été présenté ainsi), mais une façon mécanique et lourde de faire.Parménide a écrit:Si on tombe sur un texte vraiment long (35-40 lignes), est-ce qu'il faudra vraiment passer rapidement sur certains passages qui ne méritent pas qu'on s'y attarde trop? Je demande ça parce qu'il m'a dit que j'avais pour défaut d'être trop pointilleux et d'expliquer de façon trop linéaire. Ou en tous cas, trop au mot près.
Je prends un exemple que j'ai donné à des étudiants il y a peu de semaines de ça. J'avais proposé à l'explication l'article 6 du Discours de métaphysique de Leibniz. Voici la première phrase de cet article :
C'est une phrase amusante et intéressante puisqu'elle contient deux fois le mot « ou », dans un sens commun (première occurrence) puis dans un sens devenu rare (deuxième occurrence). (On dirait plus naturellement, aujourd'hui : « divisées en ordinaires et extraordinaires » ─ par ces dernières il faut entendre les miracles.)Leibniz a écrit: Les volontés ou actions de Dieu sont communément divisées en ordinaires ou extraordinaires.
Habituellement, « ou » peut vouloir dire aut (ou exclusif), vel (ou inclusif) ou encore sive (qui introduit un autre nom ou une autre formulation pour la même chose ou quelque chose d'équivalent dans le contexte). Ici, aut est à exclure, et c'est plutôt sive qui est à retenir : qu'on parle des volontés ou des actions de Dieu, les savants et théologiens mainstream opèrent cette même division. (Plusieurs étudiants ont fait un contresens sur « communément » en y voyant une référence à l'« opinion commune » au sens de celle de l'homme de la rue, alors que Leibniz renvoie ici au jugement de la plupart des savants de son temps.)
Une façon légère et suffisante d'indiquer la valeur de ce « ou », c'est d'écrire une phrase qui dise à un moment, par exemple : « ... Dieu, dont la volonté est immédiatement exécution, ... » ─ le passage en italiques explique le « volontés ou actions » de manière suffisante et parfaitement précise, sans donner l'impression de charcuter lourdement le texte.
- ParménideNeoprof expérimenté
Je ne me souviens plus trop comment il a présenté la chose mais il m'a dit que j'avais tendance à suivre de trop près le texte et à m'attarder sur ce qui n'est pas essentiel. Par exemple c'était le cas, dans le texte de Popper, sur toute la première partie, simple reprise des théories de Kant, selon mon correcteur.PauvreYorick a écrit:Je rebondis sur ceci qui n'est pas d'intérêt strictement particulier.À mon avis le problème n'est pas un excès de précision (je serais surpris que ça ait été présenté ainsi), mais une façon mécanique et lourde de faire.Parménide a écrit:Si on tombe sur un texte vraiment long (35-40 lignes), est-ce qu'il faudra vraiment passer rapidement sur certains passages qui ne méritent pas qu'on s'y attarde trop? Je demande ça parce qu'il m'a dit que j'avais pour défaut d'être trop pointilleux et d'expliquer de façon trop linéaire. Ou en tous cas, trop au mot près.
Alors si le texte est long, faudra-t-il passer rapidement su certains passages? Parce que 5 heures sur un texte long, oblige à un rythme de travail accéléré, c'est sur.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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- User17706Bon génie
Tu as dû supposer que je n'avais pas répondu à la question que je venais pourtant de citer. En fait, siParménide a écrit:[...]PauvreYorick a écrit:[...]À mon avis le problème n'est pas un excès de précision (je serais surpris que ça ait été présenté ainsi), mais une façon mécanique et lourde de faire. [...]Parménide a écrit:Si on tombe sur un texte vraiment long (35-40 lignes), est-ce qu'il faudra vraiment passer rapidement sur certains passages qui ne méritent pas qu'on s'y attarde trop? Je demande ça parce qu'il m'a dit que j'avais pour défaut d'être trop pointilleux et d'expliquer de façon trop linéaire. Ou en tous cas, trop au mot près.
Alors si le texte est long, faudra-t-il passer rapidement sur certains passages? Parce que 5 heures sur un texte long, oblige à un rythme de travail accéléré, c'est sur.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Tu as dû supposer que je n'avais pas répondu à la question que je venais pourtant de citer. En fait, siParménide a écrit:[...]PauvreYorick a écrit:[...]
À mon avis le problème n'est pas un excès de précision (je serais surpris que ça ait été présenté ainsi), mais une façon mécanique et lourde de faire. [...]
Alors si le texte est long, faudra-t-il passer rapidement sur certains passages? Parce que 5 heures sur un texte long, oblige à un rythme de travail accéléré, c'est sur.
Mais je vais forcément devoir faire la distinction entre ce qui doit être étudié en détail et ce qui doit être étudié de façon plus succincte. Sinon, dans le cas d'un texte long, je ne finis pas l'épreuve, c'est sûr
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- ParménideNeoprof expérimenté
Et donc, si je ne procédais pas de façon lourde et mécanique, le problème de la longueur du texte ne se poserait plus, en somme?PauvreYorick a écrit:
À mon avis le problème n'est pas un excès de précision (je serais surpris que ça ait été présenté ainsi), mais une façon mécanique et lourde de faire. [...]
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- User17706Bon génie
Plus simplement, ton correcteur n'a probablement pas voulu dire qu'il ne fallait pas expliquer chaque mot ; il a probablement voulu dire en revanche qu'il n'était pas forcément utile de consacrer une ou deux phrases à chaque mot. Il y a des façons plus ou moins économes d'écrire.Parménide a écrit:Et donc, si je ne procédais pas de façon lourde et mécanique, le problème de la longueur du texte ne se poserait plus, en somme?PauvreYorick a écrit:
À mon avis le problème n'est pas un excès de précision (je serais surpris que ça ait été présenté ainsi), mais une façon mécanique et lourde de faire. [...]
Je n'ai rien dit sur « le problème de la longueur du texte » parce que je n'ai pas le sentiment que ce problème se soit jamais réellement posé.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Plus simplement, ton correcteur n'a probablement pas voulu dire qu'il ne fallait pas expliquer chaque mot ; il a probablement voulu dire en revanche qu'il n'était pas forcément utile de consacrer une ou deux phrases à chaque mot. Il y a des façons plus ou moins économes d'écrire.Parménide a écrit:Et donc, si je ne procédais pas de façon lourde et mécanique, le problème de la longueur du texte ne se poserait plus, en somme?PauvreYorick a écrit:
À mon avis le problème n'est pas un excès de précision (je serais surpris que ça ait été présenté ainsi), mais une façon mécanique et lourde de faire. [...]
Je n'ai rien dit sur « le problème de la longueur du texte » parce que je n'ai pas le sentiment que ce problème se soit jamais réellement posé.
Je crains toujours en expliquant de passer à coté de choses importantes. Du coup j'essaie d'en écrire le plus possible sur chaque phrase du texte. Et je ne sais pas comment sortir de ça...
Quant à procéder de façon moins lourde et mécanique, je ne sais trop comment faire...
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- AspasieNiveau 10
Par conséquent, il y a une partie de l'exercice que tu ne remplis pas : celle qui consiste à montrer que tu sais faire la différence entre l'essentiel et l'accessoire, entre le coeur du texte et ce qui le complète.Parménide a écrit:Je crains toujours en expliquant de passer à coté de choses importantes. Du coup j'essaie d'en écrire le plus possible sur chaque phrase du texte.
Mais bon, plus tu pratiques, mieux tu pratiques, tu t'en es rendu compte. Ce défaut, comme d'autres, passera donc avec le temps, précisément parce que tu y seras devenu attentif comme en témoigne la question que tu poses ici.
- ÆnésidèmeNiveau 6
Aspasie a écrit:Par conséquent, il y a une partie de l'exercice que tu ne remplis pas : celle qui consiste à montrer que tu sais faire la différence entre l'essentiel et l'accessoire, entre le coeur du texte et ce qui le complète.
Ce qui, soit dit en passant, n'a rien à voir avec un feeling extralucide. Je dis ça par anticipation de la réponse de Parm. Cette discrimination de l'essentiel et de l'accessoire découle naturellement de la compréhension de ce que vise avant tout le texte : l'argumentation bien pesée indique d'elle-même son point focal, c'est-à-dire la thèse que tu vas attribuer au texte ; on en déduit automatiquement l'ordre d'importance des éléments de l'argumentation avec comme seul critère en main la défense de cette thèse.
Je schématise, mais c'est pour la bonne cause... :|
- ParménideNeoprof expérimenté
Me revoici
Donc il faudra toujours, dans un texte long (encore qu'il faudrait s'entendre sur ce qu'est un texte long...) faire la distinction entre l'essentiel et l'accessoire. Et ça, c'est tributaire du fait de savoir problématiser, découper le texte, etc... ce sur quoi je me sens encore bien trop fragile.
Oui je comprends. Enfin, si thèse il y a dans le texte !
Aspasie a écrit:Par conséquent, il y a une partie de l'exercice que tu ne remplis pas : celle qui consiste à montrer que tu sais faire la différence entre l'essentiel et l'accessoire, entre le coeur du texte et ce qui le complète.Parménide a écrit:Je crains toujours en expliquant de passer à coté de choses importantes. Du coup j'essaie d'en écrire le plus possible sur chaque phrase du texte.
Mais bon, plus tu pratiques, mieux tu pratiques, tu t'en es rendu compte. Ce défaut, comme d'autres, passera donc avec le temps, précisément parce que tu y seras devenu attentif comme en témoigne la question que tu poses ici.
Donc il faudra toujours, dans un texte long (encore qu'il faudrait s'entendre sur ce qu'est un texte long...) faire la distinction entre l'essentiel et l'accessoire. Et ça, c'est tributaire du fait de savoir problématiser, découper le texte, etc... ce sur quoi je me sens encore bien trop fragile.
Aenésidème a écrit:Aspasie a écrit:Par conséquent, il y a une partie de l'exercice que tu ne remplis pas : celle qui consiste à montrer que tu sais faire la différence entre l'essentiel et l'accessoire, entre le coeur du texte et ce qui le complète.
Ce qui, soit dit en passant, n'a rien à voir avec un feeling extralucide. Je dis ça par anticipation de la réponse de Parm. Cette discrimination de l'essentiel et de l'accessoire découle naturellement de la compréhension de ce que vise avant tout le texte : l'argumentation bien pesée indique d'elle-même son point focal, c'est-à-dire la thèse que tu vas attribuer au texte ; on en déduit automatiquement l'ordre d'importance des éléments de l'argumentation avec comme seul critère en main la défense de cette thèse.
Je schématise, mais c'est pour la bonne cause... :|
Oui je comprends. Enfin, si thèse il y a dans le texte !
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- ÆnésidèmeNiveau 6
Parménide a écrit:Enfin, si thèse il y a dans le texte !
Certes, mais aussi... déjà... si texte il y a, n'est-ce pas ?
Plus sérieusement, même si l'auteur ne soutient pas de thèse stricto sensu, il vise quelque chose, qui donne une unité à l'extrait qui est proposé en épreuve de concours. Si un texte ne remplit pas cette condition il n'est tout simplement pas proposé. Evidemment, comme tout critère, celui-ci laisse la possibilité de cas limites, mais il demeure de toute manière impossible que le texte à expliquer ne supporte pas l'effort de le comprendre comme une unité organisée selon un principe d'unification.
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