Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- AnaxagoreGuide spirituel
Cripure a écrit:Notes d'oral inefficaces ? Cela dit, pour ma part, c'est en parlant sans cesse que je m'ennuie le moinsTonio Kröger a écrit:Merci piesco.
Singing : peut-être... Mais je ne parviens pas à trouver de la motivation pour faire moins de recherche et modifier encore davantage mes cours. Il me manque sans doute cet engagement qui fait tenir les autres profs. La recherche est le seul truc qui me passionne (les cours me passionneraient aussi si le métier n'avait pas complètement changé).
Et puis j'ai déjà tenté de "mettre les élèves en activité" sur des docs faciles, avec des questions faciles. Impossible : gros bordel, personne ne fait rien. Même en SG, ils attendent le corrigé...
Mon professeur de philo était excellent! Il nous faisait un cours très très riche et très construit pendant lequel il parlait et expliquait sans cesse. Un régal. Grande concentration en classe.
- YoKonokéFidèle du forum
Avoir obtenu l'une des agrégations reconnues comme comptant parmi les plus difficiles pour faire un boulot répétitif mal payé et dévalorisant ?
Non, tu mérites mieux que ça, je n'en doute pas !
Non, tu mérites mieux que ça, je n'en doute pas !
_________________
«Plus on partage, plus on possède, voilà le miracle.» Léonard Nimoy
- AnaxagoreGuide spirituel
Tonio Kröger a écrit:Le stoïcisme, oui... Mais je crois peu au pouvoir causal des théories philosophiques. ^^
Jézabel : non ailleurs ça va. Mais je me sens lourd, chiant, théorétique... Les deux heures sont interminables pour moi et pour eux. J'ai une boule violente dès que je pense au lycée depuis chez moi.
KaLà : non je n'avais jamais idéalisé, au contraire, je savais qu'en ayant le concours je serais dans la m**** Je sais qu'en cas de démission c'est rien du tout. Mais je me prends à rêver de n'importe quel autre job répétitif (et Dieu sait si j'en ai fait) pourvu qu'il n'y ait plus d'élèves.
Bon, vous allez finir par me dire ce que signifie "partir avec panache" ?
Edit : notes d'oral pas essayé...
Merci Supersoso.
Partir avec panache ça serait leur donner un cours du tonnerre de Dieu, de virer tous les emmerdeurs à la première incartade et de leur montrer ce que c'est qu'un cours de philosophie.
Attention ça c'est un coup à rester...en fait.
- ArediusNiveau 9
Et quand on lit sur le site de l'Onisep :
" sciences et technologies du management et de la gestion" :
"Ce bac s'adresse aux élèves intéressés par la réalité du fonctionnement des organisations, les relations au travail, les nouveaux usages du numérique, le marketing, la recherche et la mesure de la performance, l'analyse des décisions et l'impact des stratégies d'entreprise.
À noter : l'importance de l'enseignement général, pour la maîtrise de l'expression écrite et orale, en français et en langues vivantes étrangères, les apports culturels de l'histoire-géographie et l'appui d'un enseignement adapté de mathématiques."
on mesure à quel point notre pays vit dans l'hypocrisie généralisée, le pipeautage et la zéphologie !
Sachez que vous pouvez candidater à des postes en IUT. Des amis agrégés m'on dit que le passage dans le "Postérieur" les avait sauvé. Mes collègues de fac de sciences me disaient que nous avions de la chance car nous "sélectionnons" ! évitez peut-être les départements TC et Gea où vous risquez retrouver vos élèves devenus bacheliers.
" sciences et technologies du management et de la gestion" :
"Ce bac s'adresse aux élèves intéressés par la réalité du fonctionnement des organisations, les relations au travail, les nouveaux usages du numérique, le marketing, la recherche et la mesure de la performance, l'analyse des décisions et l'impact des stratégies d'entreprise.
À noter : l'importance de l'enseignement général, pour la maîtrise de l'expression écrite et orale, en français et en langues vivantes étrangères, les apports culturels de l'histoire-géographie et l'appui d'un enseignement adapté de mathématiques."
on mesure à quel point notre pays vit dans l'hypocrisie généralisée, le pipeautage et la zéphologie !
Sachez que vous pouvez candidater à des postes en IUT. Des amis agrégés m'on dit que le passage dans le "Postérieur" les avait sauvé. Mes collègues de fac de sciences me disaient que nous avions de la chance car nous "sélectionnons" ! évitez peut-être les départements TC et Gea où vous risquez retrouver vos élèves devenus bacheliers.
_________________
Aredius, Nantes,http://lefenetrou.blogspot.com
"Homo sum et nihil humani a me alienum puto" (Terence)
"Quis custodiet ipsos custodes? " (Juvenal)
- DimkaVénérable
Salut,
Après, il faut relativiser : c’est la fin de la France, pour l’avenir. Le reste du monde se contre-fiche de l’agrégation. Par ailleurs… on m’a dit qu’il n’y avait pas de postes dans le supérieur en ce moment, et donc encore moins pour un démissionnaire : moi, j’entends surtout qu’il n’y a pas de postes, moins que pas, ça ne change pas grand chose.
Cela dit, j’ai démissionné parce que c’était clairement l’agrégation ou la thèse, et qu’il était hors de question pour moi de repousser la thèse. Je ne regrette pas, mais si j’avais eu l’opportunité de garder l’agrégation, il me semble que je l’aurais fait, ne serait-ce que pour pouvoir passer des concours internes dans la fonction publique. Si tu es réellement en train de craquer, va plutôt voir un médecin, pour avoir un arrêt. En plus, si tu démissionnes maintenant… tu ne gagnes pas de sous jusqu’à ta thèse, en principe.
J’ai démissionné, et on (mes profs de fac…) m’a dit que c’était la fin du monde, pour l’avenir. En LSH, l’agrégation n’est pas officiellement nécessaire pour avoir un poste de maître de conf’, mais officieusement, ils font un premier tri des dossiers selon ce critère, et entre deux dossiers brillants, s’il faut choisir, ils prendront l’agrégé. La démission, c’est un peu mieux que ne pas avoir du tout le concours, mais ça semble quand même mal vu.Ashtrak a écrit:Si tu dois faire une thèse en 2015, est-ce que ta démission ne pourrait pas te porter préjudice à l'avenir ? Si tu veux être qualifié Maître de Conférences, cette démission aura-t-elle une importance ?
Après, il faut relativiser : c’est la fin de la France, pour l’avenir. Le reste du monde se contre-fiche de l’agrégation. Par ailleurs… on m’a dit qu’il n’y avait pas de postes dans le supérieur en ce moment, et donc encore moins pour un démissionnaire : moi, j’entends surtout qu’il n’y a pas de postes, moins que pas, ça ne change pas grand chose.
Cela dit, j’ai démissionné parce que c’était clairement l’agrégation ou la thèse, et qu’il était hors de question pour moi de repousser la thèse. Je ne regrette pas, mais si j’avais eu l’opportunité de garder l’agrégation, il me semble que je l’aurais fait, ne serait-ce que pour pouvoir passer des concours internes dans la fonction publique. Si tu es réellement en train de craquer, va plutôt voir un médecin, pour avoir un arrêt. En plus, si tu démissionnes maintenant… tu ne gagnes pas de sous jusqu’à ta thèse, en principe.
_________________
- Spoiler:
- Tonio KrögerNiveau 8
Pour l'IUT : une amie qui est conceptrice-rédactrice de sites web a donné quelques cours dans un IUT, dans une matière qui donc était centrale pour les étudiants en question. Elle a dit que c'était la pire expérience de sa vie et qu'elle ne recommencerait plus jamais. ^^
Pour l'anecdote.
Pour le moment la question est comment gérer les mois qui restent, même avec un arrêt maladie probable (médecin demain) pour faire le point, avec un conjoint qui gagne bien sa vie et flippe financièrement (ne veut pas voir diminuer notre niveau de vie), un crédit immobilier sur les bras... Oui Dimka, tout cela pèse lourd dans la balance. Mais bon, le médecin ne va pas m'arrêter 6 mois... Si ?
Je ne sais pas si je "mérite" mieux avec une agrégation, mais il est clair que des personnes moins savantes et mieux préparées feraient cent fois mieux que moi.
Ok Anaxagore
Pour l'anecdote.
Pour le moment la question est comment gérer les mois qui restent, même avec un arrêt maladie probable (médecin demain) pour faire le point, avec un conjoint qui gagne bien sa vie et flippe financièrement (ne veut pas voir diminuer notre niveau de vie), un crédit immobilier sur les bras... Oui Dimka, tout cela pèse lourd dans la balance. Mais bon, le médecin ne va pas m'arrêter 6 mois... Si ?
Je ne sais pas si je "mérite" mieux avec une agrégation, mais il est clair que des personnes moins savantes et mieux préparées feraient cent fois mieux que moi.
Ok Anaxagore
- e-WandererGrand sage
Dimka a écrit:
J’ai démissionné, et on (mes profs de fac…) m’a dit que c’était la fin du monde, pour l’avenir. En LSH, l’agrégation n’est pas officiellement nécessaire pour avoir un poste de maître de conf’, mais officieusement, ils font un premier tri des dossiers selon ce critère, et entre deux dossiers brillants, s’il faut choisir, ils prendront l’agrégé. La démission, c’est un peu mieux que ne pas avoir du tout le concours, mais ça semble quand même mal vu.
Plutôt étrange, comme avis. Tout le monde sait bien que l'enseignement dans le secondaire, en fonction des affectations, peut être une expérience très pénible. On regardera si la personne a obtenu l'agrégation, rien d'autre. Dans mon département, nous avons recruté une jeune collègue qui a craqué dans un collège pourri et qui était en arrêt depuis plusieurs mois : comment lui en faire grief ? Si elle avait démissionné, cela n'aurait rien changé : elle était agrégée et avait une très belle thèse, c'est bien le principal. Et évidemment, depuis qu'elle est en poste à l'université, tout se passe très bien. Sa fragilité supposée venait du public infect de son collège, rien de plus. On recrute aussi parfois des gens qui ont un parcours original et qui ont fait un détour par d'autres milieux que celui de l'enseignement (métiers des bibliothèques, métiers de la culture, monde associatif, édition etc.).
Une solution consisterait peut-être à regarder du côté des postes à l'étranger, ou des postes dépendant d'autres ministères (agriculture, justice, défense…). Souvent, il s'agit d'établissements à l'ambiance un peu différente mais où les relations avec les élèves sont plus saines et où le goût du travail bien fait existe encore.
- AnaxagoreGuide spirituel
e-Wanderer a écrit:Dimka a écrit:
J’ai démissionné, et on (mes profs de fac…) m’a dit que c’était la fin du monde, pour l’avenir. En LSH, l’agrégation n’est pas officiellement nécessaire pour avoir un poste de maître de conf’, mais officieusement, ils font un premier tri des dossiers selon ce critère, et entre deux dossiers brillants, s’il faut choisir, ils prendront l’agrégé. La démission, c’est un peu mieux que ne pas avoir du tout le concours, mais ça semble quand même mal vu.
Plutôt étrange, comme avis. Tout le monde sait bien que l'enseignement dans le secondaire, en fonction des affectations, peut être une expérience très pénible. On regardera si la personne a obtenu l'agrégation, rien d'autre. Dans mon département, nous avons recruté une jeune collègue qui a craqué dans un collège pourri et qui était en arrêt depuis plusieurs mois : comment lui en faire grief ? Si elle avait démissionné, cela n'aurait rien changé : elle était agrégée et avait une très belle thèse, c'est bien le principal. Et évidemment, depuis qu'elle est en poste à l'université, tout se passe très bien. Sa fragilité supposée venait du public infect de son collège, rien de plus. On recrute aussi parfois des gens qui ont un parcours original et qui ont fait un détour par d'autres milieux que celui de l'enseignement (métiers des bibliothèques, métiers de la culture, monde associatif, édition etc.).
Une solution consisterait peut-être à regarder du côté des postes à l'étranger, ou des postes dépendant d'autres ministères (agriculture, justice, défense…). Souvent, il s'agit d'établissements à l'ambiance un peu différente mais où les relations avec les élèves sont plus saines et où le goût du travail bien fait existe encore.
Je suis bien content pour cette jeune collègue.
- AnaxagoreGuide spirituel
Pour faire ce métier il faut être à l'épreuve des balles, parfois même au sens propre.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AshtrakFidèle du forum
Tu vois, concernant l'impact de la démission, cela dépend des universités. Chez e-wanderer (et dans sa spé) cela ne porte pas à conséquence (bravo !) alors que l'expérience de Dimka semble indiquer le contraire.
A mon avis, tu devrais prendre l'avis de ton directeur de thèse. Logiquement, il devrait pouvoir te conseiller quant aux conséquences.
Sinon, le Canada c'est très beau ! Je ne crois pas que la démission y dérangerait quelqu'un
Courage
A mon avis, tu devrais prendre l'avis de ton directeur de thèse. Logiquement, il devrait pouvoir te conseiller quant aux conséquences.
Sinon, le Canada c'est très beau ! Je ne crois pas que la démission y dérangerait quelqu'un
Courage
_________________
Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- DimkaVénérable
Oui, bon… Je n’ai pas d’expérience réelle, je n’ai pas pu vérifier si ce que l’on m’a dit est avéré (je reviendrai dans trois-quatre ans… ). Je rapporte juste les discours entendus. J’ai aussi vaguement l’impression que de plus en plus de gens démissionnent de l’éducation nationale pour la thèse : peut-être que la situation va évoluer pour prendre cela en compte, mais je ne peux pas faire de plans sur la comète.
Et je dois dire que je suis content de lire le discours d’e-wanderer, ça rassure un peu.
Et je dois dire que je suis content de lire le discours d’e-wanderer, ça rassure un peu.
_________________
- Spoiler:
- RuthvenGuide spirituel
Le repli vers des postes de Prag ou la construction d'un projet uniquement vers le fait de devenir MCF est, en philo., de l'ordre de l'illusion (au sens freudien). Le marché est sursaturé et les postes rares, et manifestement, cela ne va pas aller en s'arrangeant ; il y a peut-être plus de chance à l'étranger (Belgique, Canada, USA, mais pas dans les pays latins).
Pour la démission, dis-toi que tu as 7 mois à tenir (5,5 si tu enlèves les vacances) et considère ton travail comme alimentaire pour tenir le coup. Tu auras le temps de réfléchir pendant ta disponibilité.
Pour la démission, dis-toi que tu as 7 mois à tenir (5,5 si tu enlèves les vacances) et considère ton travail comme alimentaire pour tenir le coup. Tu auras le temps de réfléchir pendant ta disponibilité.
- Tonio KrögerNiveau 8
Ashtrak a écrit:Tu vois, concernant l'impact de la démission, cela dépend des universités. Chez e-wanderer (et dans sa spé) cela ne porte pas à conséquence (bravo !) alors que l'expérience de Dimka semble indiquer le contraire.
A mon avis, tu devrais prendre l'avis de ton directeur de thèse. Logiquement, il devrait pouvoir te conseiller quant aux conséquences.
Sinon, le Canada c'est très beau ! Je ne crois pas que la démission y dérangerait quelqu'un
Courage
Mon directeur de thèse est canadien donc à mon avis ce débat le dépasse. ^^ Mais merci.
Oui je sais qu'il ne reste que quelques mois, mais quand les heures elles-mêmes sont interminables et que l'angoisse perdure jusqu'au w-e, c'est très très long.
C'est clair que le marché est fermé en France.
- RuthvenGuide spirituel
Tonio Kröger a écrit:
Oui je sais qu'il ne reste que quelques mois, mais quand les heures elles-mêmes sont interminables et que l'angoisse perdure jusqu'au w-e, c'est très très long.
La vidéo peut être ton amie (je sais, pédagogiquement, c'est mal); le robinet à images permet de souffler un peu, et même parfois de reprendre pied, quand les classes sont trop difficiles (je trouve aussi que c'est souvent difficile d'enseigner la philo. en STMG).
- thrasybuleDevin
Et si vraiment c'est insupportable, demande une dispo ou vois avec ton médecin si tu frises le burn-out, mais ne prends pas la décision radicale de la démission. Courage.
- User5899Demi-dieu
En lycée, il reste 25 ou 26 semaines.Ruthven a écrit:Le repli vers des postes de Prag ou la construction d'un projet uniquement vers le fait de devenir MCF est, en philo., de l'ordre de l'illusion (au sens freudien). Le marché est sursaturé et les postes rares, et manifestement, cela ne va pas aller en s'arrangeant ; il y a peut-être plus de chance à l'étranger (Belgique, Canada, USA, mais pas dans les pays latins).
Pour la démission, dis-toi que tu as 7 mois à tenir (5,5 si tu enlèves les vacances) et considère ton travail comme alimentaire pour tenir le coup. Tu auras le temps de réfléchir pendant ta disponibilité.
- ArediusNiveau 9
Ne pas démissionner !
Penser à la situation de ceux qui actuellement n'ont pas d'emploi. Contrairement à ce qu'on nous raconte, il n'y a pas que ceux qui sont sortis sans diplôme du système éducatif ! L'angoisse est pire que celle que l'on a pour aller faire un boulot des plus exécrables. Et quand dans le couple, chacun est dans cette situation, pas de projets... et ceci malgré plusieurs emplois, de l'expérience etc (enfin tout ce qu'on vous dit qu'il faut avoir). Et le sentiment terrible d'échec. Je vis cela avec un de mes enfants qui n'a connu que des CDD, des remplacements (où il faut se mettre à niveau immédiatement, en bossant chez soi) où on espère qu'il va y avoir création de poste et où on bosse 60 heures par semaine au smic.
Que l'école soit dans un tel état que de jeunes agrégés envisagent la démission c'est un gâchis national. Un scandale. Et pendant ce temps on nous joue du pipeau à coup de "numérique". Et nos grands intellectuels ne réagissent même pas. Et pourtant maintenant on sait que c'est du pipeau. On a connu l'EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur) puis l'EIAO (Enseignement Intelligement (ben couillon !) Assisté par Ordinateur), et on sait ce qu'il en est advenu.
Ne pas démissionner ! Ne pas investir dans la préparation de son enseignement, travailler sa thèse, se créer d'autres soucis, et pendant les séances d'enseignement on a de quoi penser à autre chose. L'année où j'ai fait thèse et licence en plus de mon service, j'avais honte car je négligeais l'enseignement. Jamais je n'ai été aussi bien apprécié des étudiants !
Penser à la situation de ceux qui actuellement n'ont pas d'emploi. Contrairement à ce qu'on nous raconte, il n'y a pas que ceux qui sont sortis sans diplôme du système éducatif ! L'angoisse est pire que celle que l'on a pour aller faire un boulot des plus exécrables. Et quand dans le couple, chacun est dans cette situation, pas de projets... et ceci malgré plusieurs emplois, de l'expérience etc (enfin tout ce qu'on vous dit qu'il faut avoir). Et le sentiment terrible d'échec. Je vis cela avec un de mes enfants qui n'a connu que des CDD, des remplacements (où il faut se mettre à niveau immédiatement, en bossant chez soi) où on espère qu'il va y avoir création de poste et où on bosse 60 heures par semaine au smic.
Que l'école soit dans un tel état que de jeunes agrégés envisagent la démission c'est un gâchis national. Un scandale. Et pendant ce temps on nous joue du pipeau à coup de "numérique". Et nos grands intellectuels ne réagissent même pas. Et pourtant maintenant on sait que c'est du pipeau. On a connu l'EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur) puis l'EIAO (Enseignement Intelligement (ben couillon !) Assisté par Ordinateur), et on sait ce qu'il en est advenu.
Ne pas démissionner ! Ne pas investir dans la préparation de son enseignement, travailler sa thèse, se créer d'autres soucis, et pendant les séances d'enseignement on a de quoi penser à autre chose. L'année où j'ai fait thèse et licence en plus de mon service, j'avais honte car je négligeais l'enseignement. Jamais je n'ai été aussi bien apprécié des étudiants !
_________________
Aredius, Nantes,http://lefenetrou.blogspot.com
"Homo sum et nihil humani a me alienum puto" (Terence)
"Quis custodiet ipsos custodes? " (Juvenal)
- sombraNiveau 6
Aredius a écrit:Ne pas démissionner !
Penser à la situation de ceux qui actuellement n'ont pas d'emploi. Contrairement à ce qu'on nous raconte, il n'y a pas que ceux qui sont sortis sans diplôme du système éducatif ! L'angoisse est pire que celle que l'on a pour aller faire un boulot des plus exécrables. Et quand dans le couple, chacun est dans cette situation, pas de projets... et ceci malgré plusieurs emplois, de l'expérience etc (enfin tout ce qu'on vous dit qu'il faut avoir). Et le sentiment terrible d'échec. Je vis cela avec un de mes enfants qui n'a connu que des CDD, des remplacements (où il faut se mettre à niveau immédiatement, en bossant chez soi) où on espère qu'il va y avoir création de poste et où on bosse 60 heures par semaine au smic.
Que l'école soit dans un tel état que de jeunes agrégés envisagent la démission c'est un gâchis national. Un scandale. Et pendant ce temps on nous joue du pipeau à coup de "numérique". Et nos grands intellectuels ne réagissent même pas. Et pourtant maintenant on sait que c'est du pipeau. On a connu l'EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur) puis l'EIAO (Enseignement Intelligement (ben couillon !) Assisté par Ordinateur), et on sait ce qu'il en est advenu.
Ne pas démissionner ! Ne pas investir dans la préparation de son enseignement, travailler sa thèse, se créer d'autres soucis, et pendant les séances d'enseignement on a de quoi penser à autre chose. L'année où j'ai fait thèse et licence en plus de mon service, j'avais honte car je négligeais l'enseignement. Jamais je n'ai été aussi bien apprécié des étudiants !
Quand on est dans un tel état de souffrance que chaque jour on préfère avoir un accident plutôt que d'y retourner, il vaut franchement mieux démissionner. Et même sans en arriver là, quelqu'un qui souffre dans son métier a tout intérêt à partir, la reconversion est possible même si elle peut prendre du temps. Je dis ça mais je suis toujours là, à ne pas vraiment avancer, peut-être parce que je culpabilise à cause de phrases du genre de celle que j'ai mis en gras...
- LizdarcyFidèle du forum
Aredius a écrit:Ne pas démissionner !
Penser à la situation de ceux qui actuellement n'ont pas d'emploi. Contrairement à ce qu'on nous raconte, il n'y a pas que ceux qui sont sortis sans diplôme du système éducatif ! L'angoisse est pire que celle que l'on a pour aller faire un boulot des plus exécrables. Et quand dans le couple, chacun est dans cette situation, pas de projets... et ceci malgré plusieurs emplois, de l'expérience etc (enfin tout ce qu'on vous dit qu'il faut avoir). Et le sentiment terrible d'échec. Je vis cela avec un de mes enfants qui n'a connu que des CDD, des remplacements (où il faut se mettre à niveau immédiatement, en bossant chez soi) où on espère qu'il va y avoir création de poste et où on bosse 60 heures par semaine au smic.
Que l'école soit dans un tel état que de jeunes agrégés envisagent la démission c'est un gâchis national. Un scandale. Et pendant ce temps on nous joue du pipeau à coup de "numérique". Et nos grands intellectuels ne réagissent même pas. Et pourtant maintenant on sait que c'est du pipeau. On a connu l'EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur) puis l'EIAO (Enseignement Intelligement (ben couillon !) Assisté par Ordinateur), et on sait ce qu'il en est advenu.
Ne pas démissionner ! Ne pas investir dans la préparation de son enseignement, travailler sa thèse, se créer d'autres soucis, et pendant les séances d'enseignement on a de quoi penser à autre chose. L'année où j'ai fait thèse et licence en plus de mon service, j'avais honte car je négligeais l'enseignement. Jamais je n'ai été aussi bien apprécié des étudiants !
Alors quand les heures sont pénibles, elles en valent plusieurs...Et puis, ne pas investir, bof, car c'est quand même notre travail à la base.
Enfin, suivant l'anxiété de chacun, pas évident de ne pas penser à des classes qui nous em... même si avec d'autres ça va.
- Tonio KrögerNiveau 8
J'ai tendance à être d'accord avec les deux derniers messages... D'une, cesser de m'investir c'est impossible en raison de mon caractère perfectionniste et en raison de la nature du métier (les élèves le feraient bien savoir). De deux, je n'ai pas d'obligation morale envers les sans emploi...
Rdv avec la DRH au Rectorat demain matin.
Rdv avec la DRH au Rectorat demain matin.
- piescoModérateur
Tout comme toi, j'ai passé d'une année de stage avec un très bon public à une année de néo-titulaire difficile, avec quatre classes pénibles (dont deux STMG). Heureusement que j'avais une classe exceptionnellement agréable pour compenser!
Cette année fut donc difficile, ces classes étaient dures, et les heures de cours pénibles. A leur attitude il fallait ajouter le manque de niveau (ce que je pense, est au fond intimement lié).
Mais il n'y avait que cela. J'ai ressenti (comme beaucoup d'autres néos,d'ailleurs) une espèce de vide, de profonde lassitude. Je pense que c'était le résultat des deux années précédentes, très exigeantes. L'année de néo-titulaire est celle où, finalement,il n'y a plus d'enjeux (sauf si tu es inspecté, mais puisque les agrégés sont inspectés pendant leur année de stage, cela ne risque pas d'arriver) et la pression du cours et de la titularisation est retombée.
Depuis j'ai retrouvé des bien meilleures conditions de travail et le vide a disparu. Mais je ne risque pas d'oublier les vendredis de mon année de néo-tit (cours avec STMG en première et dernière heure). Certaines heures de cours devraient compter double, voire triple.
Ce qui m'a aidé à tenir cette année? Je savais que chaque cours était un pas de plus vers la fin de l'année. Et petit à petit le plus grand nombre s'est mis à avancer dans le bon sens, à leur rythme, certes, mais des progrès ont été faits. Le jour où la classe de Tle a récité une leçon de grammaire d'une seule voix j'ai frôlé l'extase. :lol:
Sincèrement, si ton année de stage s'est bien passée, je trouve précipité de démissionner après deux mois de cours. Tu ne vas pas bien à présent, certes ( ), mais un arrêt de travail serait peut-être plus bénéfique qu'une démission.
Cette année fut donc difficile, ces classes étaient dures, et les heures de cours pénibles. A leur attitude il fallait ajouter le manque de niveau (ce que je pense, est au fond intimement lié).
Mais il n'y avait que cela. J'ai ressenti (comme beaucoup d'autres néos,d'ailleurs) une espèce de vide, de profonde lassitude. Je pense que c'était le résultat des deux années précédentes, très exigeantes. L'année de néo-titulaire est celle où, finalement,il n'y a plus d'enjeux (sauf si tu es inspecté, mais puisque les agrégés sont inspectés pendant leur année de stage, cela ne risque pas d'arriver) et la pression du cours et de la titularisation est retombée.
Depuis j'ai retrouvé des bien meilleures conditions de travail et le vide a disparu. Mais je ne risque pas d'oublier les vendredis de mon année de néo-tit (cours avec STMG en première et dernière heure). Certaines heures de cours devraient compter double, voire triple.
Ce qui m'a aidé à tenir cette année? Je savais que chaque cours était un pas de plus vers la fin de l'année. Et petit à petit le plus grand nombre s'est mis à avancer dans le bon sens, à leur rythme, certes, mais des progrès ont été faits. Le jour où la classe de Tle a récité une leçon de grammaire d'une seule voix j'ai frôlé l'extase. :lol:
Sincèrement, si ton année de stage s'est bien passée, je trouve précipité de démissionner après deux mois de cours. Tu ne vas pas bien à présent, certes ( ), mais un arrêt de travail serait peut-être plus bénéfique qu'une démission.
- Tonio KrögerNiveau 8
piesco a écrit:Tout comme toi, j'ai passé d'une année de stage avec un très bon public à une année de néo-titulaire difficile, avec quatre classes pénibles (dont deux STMG). Heureusement que j'avais une classe exceptionnellement agréable pour compenser!
Cette année fut donc difficile, ces classes étaient dures, et les heures de cours pénibles. A leur attitude il fallait ajouter le manque de niveau (ce que je pense, est au fond intimement lié).
Mais il n'y avait que cela. J'ai ressenti (comme beaucoup d'autres néos,d'ailleurs) une espèce de vide, de profonde lassitude. Je pense que c'était le résultat des deux années précédentes, très exigeantes. L'année de néo-titulaire est celle où, finalement,il n'y a plus d'enjeux (sauf si tu es inspecté, mais puisque les agrégés sont inspectés pendant leur année de stage, cela ne risque pas d'arriver) et la pression du cours et de la titularisation est retombée.
Depuis j'ai retrouvé des bien meilleures conditions de travail et le vide a disparu. Mais je ne risque pas d'oublier les vendredis de mon année de néo-tit (cours avec STMG en première et dernière heure). Certaines heures de cours devraient compter double, voire triple.
Ce qui m'a aidé à tenir cette année? Je savais que chaque cours était un pas de plus vers la fin de l'année. Et petit à petit le plus grand nombre s'est mis à avancer dans le bon sens, à leur rythme, certes, mais des progrès ont été faits. Le jour où la classe de Tle a récité une leçon de grammaire d'une seule voix j'ai frôlé l'extase. :lol:
Sincèrement, si ton année de stage s'est bien passée, je trouve précipité de démissionner après deux mois de cours. Tu ne vas pas bien à présent, certes ( ), mais un arrêt de travail serait peut-être plus bénéfique qu'une démission.
L'année de stage s'est "bien passée" au sens où l'enjeu de la titularisation m'a donné l'énergie nécessaire pour ne pas lâcher (et parce que c'était justement la première année, celle où l'on se dit que ce qui ne va pas finira par s'arranger avec l'expérience). Il y a quand même eu une grosse difficulté objective avec une classe de très bas niveau et réfractaire. Mais en réalité, je n'ai pas vraiment pris plaisir, même avec les bonnes classes (qui étaient de surcroît très bavardes). Quand on me demandait : "Alors, comment trouves-tu le métier ?", pas une seule fois je n'ai réussi à exprimer un jugement positif.
En toute sincérité, puis-je continuer ce métier lorsque la seule idée d'être en cours devant 30 ados me donne des crampes au ventre ? Que ces crampes accompagnent chaque moment qui précède un cours ? Que le vendredi soir je pense déjà au lundi matin qui arrive ? Qu'au moment de franchir le seuil de la classe je me dis "vivement dans deux heures", voire qu'au milieu d'une heure je me prends à penser que c'est décidément interminable ?
Je comprends ton point de vue mais je n'ai pas l'once de goût du métier qui me donnerait la motivation pour relativiser tout cela. Lorsque je parle avec mes amis, tout le monde me dit qu'il est clair que je ne suis pas fait pour ça.
Concrètement à présent j'ai 15 jours d'arrêt. Je vais en profiter pour faire le point très rapidement sur la suite, notamment demain avec la DRH. La seule chose que je vois à part la démission c'est une dispo.
- piescoModérateur
Si tu es sûr de toi, si à aucun moment tu n'as aimé enseigner, il vaut mieux partir, en effet. Dans des bonnes conditions, si possible.
Pour la suite.
Pour la suite.
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- klaus2Habitué du forum
On sait qu'on est fait pour ça quand on aime enseigner et qu'on parvient à tenir la classe, toutes les classes, et je n'ai jamais vraiment compris comment ça fonctionnait, en tout cas on ne le sait pas avant d'enseigner. Si je n'avais pas ce profil, j'arrêterais pour faire n'importe quoi d'autre. Vu ce que ça rapporte...En toute sincérité, puis-je continuer ce métier lorsque la seule idée d'être en cours devant 30 ados me donne des crampes au ventre ? Que ces crampes accompagnent chaque moment qui précède un cours ? Que le vendredi soir je pense déjà au lundi matin qui arrive ? Qu'au moment de franchir le seuil de la classe je me dis "vivement dans deux heures", voire qu'au milieu d'une heure je me prends à penser que c'est décidément interminable ?
Je comprends ton point de vue mais je n'ai pas l'once de goût du métier qui me donnerait la motivation pour relativiser tout cela. Lorsque je parle avec mes amis, tout le monde me dit qu'il est clair que je ne suis pas fait pour ça.
_________________
Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- LefterisEsprit sacré
Ne surtout pas démissionner ! Aredius a raison , avoir été agrégé de philo, chercher un boulot, comme ça, nez au vent.... c'est quasi impossible , et les sentiments d'échec, de déclassement, les regrets ne tarderont pas à arriver.Tonio Kröger a écrit:piesco a écrit:Tout comme toi, j'ai passé d'une année de stage avec un très bon public à une année de néo-titulaire difficile, avec quatre classes pénibles (dont deux STMG). Heureusement que j'avais une classe exceptionnellement agréable pour compenser!
Cette année fut donc difficile, ces classes étaient dures, et les heures de cours pénibles. A leur attitude il fallait ajouter le manque de niveau (ce que je pense, est au fond intimement lié).
Mais il n'y avait que cela. J'ai ressenti (comme beaucoup d'autres néos,d'ailleurs) une espèce de vide, de profonde lassitude. Je pense que c'était le résultat des deux années précédentes, très exigeantes. L'année de néo-titulaire est celle où, finalement,il n'y a plus d'enjeux (sauf si tu es inspecté, mais puisque les agrégés sont inspectés pendant leur année de stage, cela ne risque pas d'arriver) et la pression du cours et de la titularisation est retombée.
Depuis j'ai retrouvé des bien meilleures conditions de travail et le vide a disparu. Mais je ne risque pas d'oublier les vendredis de mon année de néo-tit (cours avec STMG en première et dernière heure). Certaines heures de cours devraient compter double, voire triple.
Ce qui m'a aidé à tenir cette année? Je savais que chaque cours était un pas de plus vers la fin de l'année. Et petit à petit le plus grand nombre s'est mis à avancer dans le bon sens, à leur rythme, certes, mais des progrès ont été faits. Le jour où la classe de Tle a récité une leçon de grammaire d'une seule voix j'ai frôlé l'extase. :lol:
Sincèrement, si ton année de stage s'est bien passée, je trouve précipité de démissionner après deux mois de cours. Tu ne vas pas bien à présent, certes ( ), mais un arrêt de travail serait peut-être plus bénéfique qu'une démission.
L'année de stage s'est "bien passée" au sens où l'enjeu de la titularisation m'a donné l'énergie nécessaire pour ne pas lâcher (et parce que c'était justement la première année, celle où l'on se dit que ce qui ne va pas finira par s'arranger avec l'expérience). Il y a quand même eu une grosse difficulté objective avec une classe de très bas niveau et réfractaire. Mais en réalité, je n'ai pas vraiment pris plaisir, même avec les bonnes classes (qui étaient de surcroît très bavardes). Quand on me demandait : "Alors, comment trouves-tu le métier ?", pas une seule fois je n'ai réussi à exprimer un jugement positif.
En toute sincérité, puis-je continuer ce métier lorsque la seule idée d'être en cours devant 30 ados me donne des crampes au ventre ? Que ces crampes accompagnent chaque moment qui précède un cours ? Que le vendredi soir je pense déjà au lundi matin qui arrive ? Qu'au moment de franchir le seuil de la classe je me dis "vivement dans deux heures", voire qu'au milieu d'une heure je me prends à penser que c'est décidément interminable ?
Je comprends ton point de vue mais je n'ai pas l'once de goût du métier qui me donnerait la motivation pour relativiser tout cela. Lorsque je parle avec mes amis, tout le monde me dit qu'il est clair que je ne suis pas fait pour ça.
Concrètement à présent j'ai 15 jours d'arrêt. Je vais en profiter pour faire le point très rapidement sur la suite, notamment demain avec la DRH. La seule chose que je vois à part la démission c'est une dispo.
Il faut changer de regard sur sa matière, se dire que ce ne sont pas les enseignants, qui ne sont pas à leur place, mais les élèves, à qui on n'a jamais demandé un effort, qui ne se sont jamais intéressés à autre chose qu'à leur nombril, et qui n'ont pas été éduqués au point d'en arriver à ce degré d'impolitesse consistant à parler tout le temps.
Et en conséquence baisser le rythme de travail, donner moins de devoirs, se taire quand ils bavardent et projeter un cours, et tant pis pour eux. Et à côté s'occuper de sa matière, pour soi-même, ou avoir des tas d'autres centres d'intérêt. Ou encore préparer une reconversion (concours administratifs) par les voies normales, de manière à intégrer un autre corps de catégorie A par détachement ou concours, en estimant que c'st un dû après tous ces efforts de ne pas dégringoler.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum