J'ai un ordre de mission pour une formation que j'ai demandée : suis-je obligée de m'y rendre ?

Et bien moi, je n'irai pas la semaine prochaine , j(ai RDV ophtalmo et vus les délais de ce genre de RDV, hors de question de le décaler ce qu'a très bien compris mon interlocutrice.

Fin du problème pour moi : pas de réponse de mon établissement (donc pas d'ordre de mission). Je n'y vais donc pas.
Ça me met en rogne, c'est la troisième fois cette année que j'ai une formation et que l'ordre de mission n'arrive pas. J'ai réussi une fois à le faire envoyer à temps, une autre c'était trop tard et mon établissement m'a excusé pour raison de service (alors que je voulais y aller !)
Donc au final, 2 formations que j'ai demandées et auxquelles je ne vais pas...

Il y a tout de même un problème dans l'organisation des formations. C'est hallucinant qu'on demande à des adultes ayant toutes sortes de responsabilités de s'inscrire à un stage sans connaître ni la date ni le lieu de la formation. Effectivement, en ce qui me concerne, je ne m'inscrirais pas si je savais à l'avance que la formation aura lieu à 1h30 de chez moi (déjà vécu). Un de mes derniers stages est tombé pour partie sur une demi-journée où était prévu le suivi de mon fils à l'hôpital : eh bien c'est le suivi qui a primé. J'aurais connu la date avant, j'aurais pu placer ce suivi ailleurs, mais à quelques jours du RV, vu les délais, il n'est plus envisageable de le déplacer.
En l'état actuel des choses, cette façon de nous demander de nous inscrire à des formations à l'aveugle, je trouve que ça fait plan pourri pour "capter" un public : on ne vous dit surtout pas où ni quand ce sera, sinon, y aurait personne... Résultat : je ne m'inscris plus à aucune formation paf. De toute façon, vu ce qu'elles valent, chez nous, en français...

A propos de formation, trouvez-vous normal que lorsqu'elle se tient dans notre établissement de 9h à 16h, on fasse cours de 8 à 9 et de 16 à 17 comme si c'était une journée ordinaire ? J'ai très mal vécu cette organisation il y a plusieurs années.

Non, ce n'est pas normal. Je n'ai d'ailleurs jamais vu cela.

Ce n'est pas normal, non!
Ombre, nous on a les dates et les lieux. Je regarde où et quand ça a lieu. Si ça ne me convient pas je ne m'inscris pas.

Leclochard a écrit:A propos de formation, trouvez-vous normal que lorsqu'elle se tient dans notre établissement de 9h à 16h, on fasse cours de 8 à 9 et de 16 à 17 comme si c'était une journée ordinaire ? J'ai très mal vécu cette organisation il y a plusieurs années.

Le problème est soulevé ici https://www.neoprofs.org/t122541-formation-dans-son-etablissement-et-heure-de-cours-a-faire-sur-cette-journee

Je peux répondre pour les dates et lieux de formation.

J'essaie au maximum de donner les lieux et la période (pas la date exacte) mais je ne peux pas donner une date exacte en tant que Formateur académique. La raison est que je propose mes stages en mars de l'année N-1 et qu'on me dit en novembre de l'année N combien de stages s'ouvrent réellement. Là, je dois voir mon emploi du temps (que je n'ai pas lors de la création des stages en mars de l'année N -1) et contacter les établissements (qui ne savent pas les événements qui auront lieu chez eux) pour être accueilli.

Je mets donc les lieux où je vais souvent (je sais que je vais y être souvent accueilli sauf problèmes ponctuels), proches d'une gare, central dans l'Académie (Haha, Versailles, c'est pas facile) et avec des périodes.

Je ne peux pas faire mieux sans mentir.

Après, des gens font sans doute mieux mais en l'état, pour moi, c'est très difficile (exemple : les stages inter-degré dont je ne contrôle pas les dates et qu'on me demande d'animer trois semaines avant leurs dates, perturbant tout mon calendrier prévisionnel... haha, ça m'est arrivé 3 fois cette année ^^).

Je ne pense vraiment pas qu'on puisse blâmer le formateur. L'an passé, il y en a eu une qui a été annoncée deux semaines à l'avance, sur un mercredi. Je pouvais venir le matin, pas l'AM. J'en ai parlé au formateur qui a très bien compris, et qui du reste a bien vu qu'il y avait un bon paquet de jeunes femmes qui partaient à midi pour aller chercher les enfants à l'école. Le formateur était d'ailleurs assez agacé qu'on lui ait mis la formation un mercredi...

Bref, c'est toute l'organisation qui serait à repenser. Pourquoi ne pas bloquer des jours dans l'EDT des formateurs en vue des stages ? On le fait bien pour les collègues en ESPE. Ce n'est peut-être pas l'idéal, ce que je propose, en plus, personne ne me demande mon avis :lol: mais en l'état actuel des choses, ça ne fonctionne pas très bien, et il est normal qu'on ait beaucoup de désistements de dernière minute, ce qui n'est satisfaisant pour personne.

Je m'étonne à la lecture de vos messages. La plupart de mes formations avaient lieu ou incluaient un mercredi entier, ce qui était accepté par les participants. mais comme c'était annoncé dans l'offre ou le PAF, ceux et celles qui ne pouvaient pas ne s'inscrivaient pas.
Donc pas de désistements de dernière minute, la couleur était annoncée.

Pour compléter et rejoindre certains témoignages, il m'est arrivé de me désister quasiment en dernière minute, parce que certaines réunions plutôt que stages s'accumulaient.
Mercredi 1 : réunion pour le socle, tous les enseignants convoqués d'office.
Mercredi 2 : concertation CM2 tous les enseignants français, maths, HG convoqués d'office.
Mercredi 3 : Je m'étais inscrite pour corriger l'EAF et quelques heures étaient dédiées pour nous "mettre au jus". J'ai décliné.

J'avais déjà 8 heures de cours qui avaient sauté en 3e.

Justement, c'est ça le problème Thalia. Chez nous on s'inscrit à la lecture des intitulés, sans avoir aucune visibilité sur la date. Moi je veux bien aller à une formation le mercredi, pas de problème en soi, mais à chaque début de période je prévois des trucs sur deux mois (mes colles, mes RDV médicaux, parfois une sortie avec mon mari qui va donc poser plusieurs semaines à l'avance sa journée...) les mercredis AM. Je ne peux pas, une semaine à l'avance, annuler ce que j'ai prévu, parce que coucou, y'a formation en fait.

Dans mon académie, même souci que ce que décrit Elyas. Je ne reçois la liste complète des stagiaires que fin décembre ou début janvier, et le nombre de groupes alloués : à moi de trouver la répartition optimale et les lieux les plus pratiques pour tous en terme de circulation, distance, possibilité de stationnement, puis de contacter l'établissement que j'envisage comme lieu du stage pour voir si le CDE est d'accord, de convenir d'une date qui lui convienne, et qui soit aussi acceptée par mon chef.

En lettres classiques, j'ai cours toutes les demi-journées car latin et grec sont placés en priorité en M4, S0, et S3. Je demande à commencer à 9h pour pouvoir déposer la petite à l'école, et le mercredi matin libéré.
Je ne peux de toute façon pas avoir de journée complète de libérée en commençant à 9h, sinon les heures de LC ne rentrent pas dans les créneaux, créent des permanences, etc.

Comme Elaina et Ombre. Quand je m'inscris je n'ai ni la date ni le lieu (une formatrice avait mis "ce sera probablement soit là soit là si tout va bien"). Ce n'est pas la faute des formateurs mais ce n'est pas pour autant qu'il est impossible de faire mieux au niveau de l'organisation. Après, moi le lieu je m'en fiche, on m'a déjà envoyée dans des lieux tellement tordus aussi bien pour les formations obligatoires réforme du collège que pour les corrections du brevet, que généralement je n'en suis pas à ça près. Mais j'ai des collègues qui refusent de traverser toute l'académie et ça peut se comprendre aussi. Et quant à la date, c'est vraiment ultra pénible. Même indépendamment des impératifs privés, on a quand même un métier où ce qui a lieu tel jour ne peut pas facilement être reporté à tel autre jour : réunions avec parents et médecin scolaire, examens blancs, intervenants extérieurs...

Je dois préciser que les dernières années, je ne m'inscrivais qu'à des stages dits "d'équipe", les disciplinaires ne m'inspirant pas ou étant trop loin, et que ne plus avoir d'enfants jeunes à la maison, ça change la donne.

Parfois la date/le lieu change: une année je m'étais inscrite sur le PAF à une formation disciplinaire qu'i m'intéressait beaucoup et prévue dans ma ville (capitale régionale) donc pratique; au final, le lieu a été déplacé pour une vague bourgade en pleine brousse dans un autre département (3h de route), autant vous dire que j'ai décliné mais que j'étais furax!

Pareil ici, pas de dates quand on s'inscrit. Et je ne m'inscris plus parce qu'il n'y a pas l'ombre d'une formation disciplinaire solide (de type universitaire) dispensée avec le PAF. "Enseigner la grammaire autrement", non merci.

*Ombre* a écrit:Il y a tout de même un problème dans l'organisation des formations. C'est hallucinant qu'on demande à des adultes ayant toutes sortes de responsabilités de s'inscrire à un stage sans connaître ni la date ni le lieu de la formation. Effectivement, en ce qui me concerne, je ne m'inscrirais pas si je savais à l'avance que la formation aura lieu à 1h30 de chez moi (déjà vécu). Un de mes derniers stages est tombé pour partie sur une demi-journée où était prévu le suivi de mon fils à l'hôpital : eh bien c'est le suivi qui a primé. J'aurais connu la date avant, j'aurais pu placer ce suivi ailleurs, mais à quelques jours du RV, vu les délais, il n'est plus envisageable de le déplacer.
En l'état actuel des choses, cette façon de nous demander de nous inscrire à des formations à l'aveugle, je trouve que ça fait plan pourri pour "capter" un public : on ne vous dit surtout pas où ni quand ce sera, sinon, y aurait personne... Résultat : je ne m'inscris plus à aucune formation paf. De toute façon, vu ce qu'elles valent, chez nous, en français...

Le dernier pour moi c'était à 3h de route...

C'est totalement délirant.

Le maximum que j'aie fait c'est 1h30 de RER pour ma part. Ça, aucun problème, je me débrouille. Par contre comme dit Sphinx on a quand même un métier où on n'a pas les mains entièrement libres pour s'organiser. Et je ne peux pas dire non plus à mon mari, qui bosse en entreprise, de poser un jour comme ça à l'arrache.

La situation touche au sublime quand vous êtes TZR dans l'académie de Lyon (de préférence dans le département de l'Ain, pays de Gex...) et que votre CDE, pris d'une lubie, décide de vous inscrire (sans votre aval, sinon ce n'est pas drôle) à une formation dont vous n'avez nullement besoin et qui vous oblige à crapahuter dans des endroits inhospitaliers de la zone... tout ça pour se retrouver avec deux tondus et trois pelés

Il y a manifestement un souci d'organisation. J'aime à croire qu'on ne loupe pas grand chose quand on voit la qualité du contenu dispensé.

Aucun lieu ni date éventuels ici.

Fires of Pompeii a écrit:Pareil ici, pas de dates quand on s'inscrit. Et je ne m'inscris plus parce qu'il n'y a pas l'ombre d'une formation disciplinaire solide (de type universitaire) dispensée avec le PAF. "Enseigner la grammaire autrement", non merci.

Exactement pareil ici, tant pour le brouillard qu'en ce qui concerne la qualité des formations !

Bonsoir à tout le monde,

Je me permets de reprendre le fil. En épluchant les commentaires, je n'ai pas trouvé de réponse qui corresponde à mon cas :

Je suis agent contractuel dans l'enseignement secondaire, et ma quotité est de 30% d'un temps complet. Situation ultra précaire et financièrement (guère) pas de tout payante.

Une nouvelle fois, me voilà convoquée à plusieurs stages dans un laps de 6 jours. Les deux en dehors de mes deux demi-journées de cours.

Pour le premier, je devrais faire garder mon enfant pendant 10h, pour le deuxième 6h. Ces gardes en dehors des heures habituelles me coûtent si cher que cela dépasse 2/3 de mon salaire mensuel (contractuel à 30%, le salaire est ridiculement bas).

J'ai écrit à la personne qui suit le dossier auprès de l'Académie en exposant mes impossibilités financières en ce qui concerne le 1er stage. Et aujourd'hui, que du bonheur, je reçois une nouvelle convoc pour une demi-journée, formation à 1h de route en voiture ou 1.5h en train aller simple.
Je ne suis pas en mesure de pouvoir payer pour toutes ces gardes exceptionnelles et je me demande si je peux re écrire un nouveau mail avec le même contenu pour demander d'excuser mon absence pour raison de... précarité d'emploi.

Qu'en dites-vous ?
Merci de vos retours.

Euh... C'est la première fois que j'entends parler de contractuels à qui on impose des formations, autant d'un seul coup en plus. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? C'est ton cde qui t'envoie ?

Ah si si, en tant que contractuel, on a droit à des stages les plus farfelus (les contenus et la qualité... aïe aïe aïe). Je ne sais pas qui m'inscrit, mais je reçois les convocations de par la secrétaire de l'établissement.
Je n'ai jamais parlé avec le CDE depuis que je suis en poste...