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- User17706Bon génie
Dans plus d'un hu tong de Pékin, les chiottes publiques, au moins masculines, étaient dénuées de porte (et de plein d'autres commodités, je n'insiste pas). On se retrouvait donc, touriste, à se soulager pile en face d'un congénère dont on ne parlait pas la langue, à se dévisager mutuellement. C'est ça, le « vivre-ensemble ».
Oui, vraiment, l'analogie est complète. Pseudo, tu as tout dit
Oui, vraiment, l'analogie est complète. Pseudo, tu as tout dit
- henrietteMédiateur
C'est le faire-ensemble !PauvreYorick a écrit:Dans plus d'un hu tong de Pékin, les chiottes publiques, au moins masculines, étaient dénuées de porte (et de plein d'autres commodités, je n'insiste pas). On se retrouvait donc, touriste, à se soulager pile en face d'un congénère dont on ne parlait pas la langue, à se dévisager mutuellement. C'est ça, le « vivre-ensemble ».
Oui, vraiment, l'analogie est complète. Pseudo, tu as tout dit
- User5899Demi-dieu
Scène d'anthologie dans Voyage au bout de la nuit aussiPauvreYorick a écrit:Dans plus d'un hu tong de Pékin, les chiottes publiques, au moins masculines, étaient dénuées de porte (et de plein d'autres commodités, je n'insiste pas). On se retrouvait donc, touriste, à se soulager pile en face d'un congénère dont on ne parlait pas la langue, à se dévisager mutuellement. C'est ça, le « vivre-ensemble ».
- User17706Bon génie
Ah mais ouiiiiiiiii !!Cripure a écrit:Scène d'anthologie dans Voyage au bout de la nuit aussiPauvreYorick a écrit:Dans plus d'un hu tong de Pékin, les chiottes publiques, au moins masculines, étaient dénuées de porte (et de plein d'autres commodités, je n'insiste pas). On se retrouvait donc, touriste, à se soulager pile en face d'un congénère dont on ne parlait pas la langue, à se dévisager mutuellement. C'est ça, le « vivre-ensemble ».
Anne-Marie, vraiment merci. Vous faites remonter là une ancre qui était restée ensablée à une profondeur que je ne soupçonnais pas.
- Nom d'utilisateurNiveau 10
En complément aux remarques qui précèdent.
Laissant de côté la questions des néologismes. Parenthèse : il faudrait être un peu pointu, ici, sur les variantes belges du français ; ce n'est pas mon domaine, je ne peux que livrer l'impression laissée par quelques séjours d'agrément, l'apprentissage un peu rapide de certains idiomes de là-bas et la participation à quelques colloques : la néologisation terminologique n'y fonctionne pas comme par chez nous. C'est, me semble-t-il, aller trop vite en besogne que de dire de manière tranchée : on substantivise aisément l'infinitif en grec (ou en allemand, ou en anglais, ou en indonésien etc.), pas en "français" point barre : "tu causes mal - tu pues". Et même le retour en force de l'infinitif substantivé dans les textes didactiques en français hexagonal : si la réaction est cette détestation bien connue pour tout bougé dans la langue qui s'étale ici-même dans le fil consacré aux façons de dire qu'on déteste, alors elle est - convenez-en - de peu de poids.
Ce sont les mots soulignés qui me font froid dans le dos. L'approximation crasse qu'on admet dans des définitions de concepts -- ou de ce qui se donne comme tel. Un petit voyage sur la page personnelle de l'auteur de ces mots le confirme : son manque de rigueur confine au charlatanisme. J'ai un jour été invité en linguiste à un colloque de spécialistes de didactique du français : je leur ai dit sans détour (vu qu'ils s'en moquaient) combien était troublante cette coexistence de nombres (on dénombre, on compte, on fait des statistiques, on dessine des jolis camemberts etc.) et ce terrible flou dans les concepts utilisés. Mieux que toute moquerie, contre ce phénomène surprenant : prendre les textes à la lettre, et montrer leur inanité.
John a écrit:«Le savoir-être concerne davantage la manière par laquelle (..)Le savoir-devenir ajoute au précédent une perspective (...) »
Laissant de côté la questions des néologismes. Parenthèse : il faudrait être un peu pointu, ici, sur les variantes belges du français ; ce n'est pas mon domaine, je ne peux que livrer l'impression laissée par quelques séjours d'agrément, l'apprentissage un peu rapide de certains idiomes de là-bas et la participation à quelques colloques : la néologisation terminologique n'y fonctionne pas comme par chez nous. C'est, me semble-t-il, aller trop vite en besogne que de dire de manière tranchée : on substantivise aisément l'infinitif en grec (ou en allemand, ou en anglais, ou en indonésien etc.), pas en "français" point barre : "tu causes mal - tu pues". Et même le retour en force de l'infinitif substantivé dans les textes didactiques en français hexagonal : si la réaction est cette détestation bien connue pour tout bougé dans la langue qui s'étale ici-même dans le fil consacré aux façons de dire qu'on déteste, alors elle est - convenez-en - de peu de poids.
Ce sont les mots soulignés qui me font froid dans le dos. L'approximation crasse qu'on admet dans des définitions de concepts -- ou de ce qui se donne comme tel. Un petit voyage sur la page personnelle de l'auteur de ces mots le confirme : son manque de rigueur confine au charlatanisme. J'ai un jour été invité en linguiste à un colloque de spécialistes de didactique du français : je leur ai dit sans détour (vu qu'ils s'en moquaient) combien était troublante cette coexistence de nombres (on dénombre, on compte, on fait des statistiques, on dessine des jolis camemberts etc.) et ce terrible flou dans les concepts utilisés. Mieux que toute moquerie, contre ce phénomène surprenant : prendre les textes à la lettre, et montrer leur inanité.
- PseudoDemi-dieu
henriette a écrit:C'est le faire-ensemble !PauvreYorick a écrit:Dans plus d'un hu tong de Pékin, les chiottes publiques, au moins masculines, étaient dénuées de porte (et de plein d'autres commodités, je n'insiste pas). On se retrouvait donc, touriste, à se soulager pile en face d'un congénère dont on ne parlait pas la langue, à se dévisager mutuellement. C'est ça, le « vivre-ensemble ».
Oui, vraiment, l'analogie est complète. Pseudo, tu as tout dit
:lol:
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- retraitéeDoyen
N'y avait-il pas un roi d'Espagne qui avait un WC double, et allait faire ses besoins en même temps que sa femme ?
- retraitéeDoyen
Les latrines étaient conviviales à Rome aussi, non ?
Je me souviens d'un roman de Monteilhet (l'historien, pas le philosophe ) décrivant ces lieux. Néropolis, je crois.
Je me souviens d'un roman de Monteilhet (l'historien, pas le philosophe ) décrivant ces lieux. Néropolis, je crois.
- User17706Bon génie
Je vois bien. Cela dit, me plaçant dans une perspective purement descriptive et absolument pas normative, je suis bien forcé de tenir compte de l'existence de réactions vives face à ce type de substantivation. Ce serait aller trop vite en besogne que de les ignorer.Nom d'utilisateur a écrit: C'est, me semble-t-il, aller trop vite en besogne que de dire de manière tranchée : on substantivise aisément l'infinitif en grec (ou en allemand, ou en anglais, ou en indonésien etc.), pas en "français" point barre : "tu causes mal - tu pues".
Quant à savoir si ça peut servir d'argument contre le bonhomme ou son propos, la réponse est évidemment non : à supposer que quiconque se pose cette question nous serons d'accord sur la réponse. D'ailleurs je ne pense pas avoir dit, encore moins essayé de dire, ni même essayé de suggérer, quoi que ce soit qui le concernât de près ou de loin.
- User5899Demi-dieu
De rien, Simone.PauvreYorick a écrit:Ah mais ouiiiiiiiii !!Cripure a écrit:Scène d'anthologie dans Voyage au bout de la nuit aussiPauvreYorick a écrit:Dans plus d'un hu tong de Pékin, les chiottes publiques, au moins masculines, étaient dénuées de porte (et de plein d'autres commodités, je n'insiste pas). On se retrouvait donc, touriste, à se soulager pile en face d'un congénère dont on ne parlait pas la langue, à se dévisager mutuellement. C'est ça, le « vivre-ensemble ».
Anne-Marie, vraiment merci. Vous faites remonter là une ancre qui était restée ensablée à une profondeur que je ne soupçonnais pas.
- Nom d'utilisateurNiveau 10
@ПоврЙорик
Oui-oui, mon propos était général : je crois que contre ces gens qui ont du pouvoir (au moins celui que leur confère l'attention que certains haut placés leur accordent), le ricanement est inefficace. Ces gens sont vraiment dangereux.
Cela dit, je sais que mon message est lui-même ridicule. Ou dérisoire.
Oui-oui, mon propos était général : je crois que contre ces gens qui ont du pouvoir (au moins celui que leur confère l'attention que certains haut placés leur accordent), le ricanement est inefficace. Ces gens sont vraiment dangereux.
Cela dit, je sais que mon message est lui-même ridicule. Ou dérisoire.
- User17706Bon génie
Sur l'inefficacité du ricanement, je crois que tu as raison et que c'est une remarque qui n'a rien de dérisoire.
- PseudoDemi-dieu
En même temps, on se demande ce qui serait utile ! Comme tu le dis toi même Nom d'utilisateur, ils s'en moquent régulièrement de ce qu'on peut leur faire remarquer.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Nom d'utilisateurNiveau 10
Oui, Pseudo, mais rien que le terme de "modèle" qu'il utilise sur sa page pour désigner les croquis qu'il donne... Une critique serrée de cela, ça ferait un bien fou. (je pense par exemple à tout ce qu'on m'a jadis expliqué sur ce qu'est un "modèle" à partir du Contrat social de Rousseau, puis aux usages raisonnés du terme "modèle" en épistémologie.
Or, des schémas comme ça via Power Point, on s'en prend plein la tronche ces temps-ci !
(mais bon, comme tout le monde, je rigole aux bonnes mises en boîte aussi, hein :-) )
Or, des schémas comme ça via Power Point, on s'en prend plein la tronche ces temps-ci !
(mais bon, comme tout le monde, je rigole aux bonnes mises en boîte aussi, hein :-) )
- CasparProphète
retraitée a écrit:N'y avait-il pas un roi d'Espagne qui avait un WC double, et allait faire ses besoins en même temps que sa femme ?
Oui, il me semble avoir lu ça dans L'Échange des princesses de Chantal Thomas.
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