- ElaïnaDevin
PY, c'est ce type d'objections qui me gène :
J'appelle cela noyer le poisson parce que j'ai l'impression que finalement ce type de discours fait passer les gens qui sont choqués par la prostitution des mineurs pour des gros réacs coincés du derche.
Quant à la phrase en gras, eh bien,
Je suis épouvantée par le fait qu'on trouve des justifications à la prostitution des mineurs.
Dalathée2 a écrit:Je n'en suis pas persuadée.coindeparadis a écrit:Je suis tout à fait d'accord avec toi !Dalathée2 a écrit:Moi, ce qui me gêne, c'est ce qu' "on" ne dit pas de son propre rapport à la sexualité (et en particulier à la multiplicité de partenaires, et en particulier pour les jeunes femmes), au corps et au "respect" qui serait dû à ce corps, sans que cette notion de respect du corps ne soit définie, et à l'acte prostitutionnel en général.
Ce qui m'intéresse, si l'on sort de la réaction épidermique ("cétatroce"), c'est de comprendre les raisons pour lesquels la prostitution de mineurs choque les différents intervenants de ce fil (sauf Cripure, qui trolle, et PY, qui voudrait bien troller, mais qui est de temps en temps rattrapé par son instinct de philosophe). Qu'est-ce qui choque, ici ?
- Est-ce l'acte sexuel qui pose problème ? Je doute, en effet, que les réactions sioent aussi épidermiques lorsqu'on entend parler de mineurs faisant commerce de cannabis. Est-ce la notion de "non respect du corps" qui pose problème ? Cela supposerait que le "non respect du corps" traduirait en fait un "non respect de soi" (c'était le sens de l'intervention originelle de coindeparadis). Ne glisse-t-on pas subtilement vers une notion judéo-chrétienne qui condamne l'acte sexuel a priori (en particulier pour les jeunes filles) ? L'article d'ycombe y fait une référence directe : Mendy a déjà une sacré réputation par qu'elle s'habille comme une p*te, qu'elle se comporte comme une p*te, et qu'elle couche. A aucun moment dans cet article, n'a-t-on la certitude que Mendy se fait rémunérer pour ses prestations sexuelles. Ce qui est condamné, c'est sa promiscuité.
- Est-ce le commerce de son corps par un mineur de dix-huit ans ? Cela peut alors être deux choses : le commerce du corps ou l'âge du commerçant. Si c'est le commerce du corps : l'ensemble des professions dites "manuelles" (docker, magasinier, manutentionnaire, brancardier...) feraient-elles moins commerce du corps que la prostitution ? On en revient à la perception de l'acte sexuel en soi (voir supra), et de la prostitution, y compris pour les majeurs (John). Si c'est le second : à partir de quel âge un mineur est-il suffisamment éclairé pour décider ce qu'il convient de faire avec son corps (cf. notion de "respect du corps") ? Au contraire de la prostitution des majeurs qui est souvent une réponse à des situations financières catastrophiques, la prostitution des mineurs semble dictée par moins de contraintes (économiques en particulier). Elle semble donc plus "choisie" que la prostitution des majeurs (si tant est que cela soit quantifiable).
Enfin, Normandyx a correctement déplacé le problème : quid des clients des prostitués mineurs ? Pourquoi ne se pose-t-on les mêmes questions à leur égard ? Pourquoi est-ce plus dégradant de vendre que d'acheter, d'être pénétré que de pénétrer ?
J'appelle cela noyer le poisson parce que j'ai l'impression que finalement ce type de discours fait passer les gens qui sont choqués par la prostitution des mineurs pour des gros réacs coincés du derche.
Quant à la phrase en gras, eh bien,
Je suis épouvantée par le fait qu'on trouve des justifications à la prostitution des mineurs.
- User17706Bon génie
Je n'ai pas du tout la même lecture. Je ne vois pas quelle raison on aurait d'appeler la phrase en gras une « justification » (de ça ou d'autre chose, d'ailleurs). Et il me semble qu'un post comme celui-ci ne remet pas en cause du tout le fait d'être choqué par la prostitution des mineurs, mais demande que soient explorées les différentes raisons possibles, en partant du principe (qui à mon sens constitue une évidence) que toutes ces raisons ne reviennent pas au même et qu'on peut être choqué pour une raison sans l'être pour une autre.
- ElaïnaDevin
Soit, admettons. Mais je ne vois pas bien ce que ça change de savoir pourquoi ça nous choque en l'occurrence.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- ClarianzEmpereur
parce que des fois, il n'y a pas à théoriser.. Certains meurtriers ont de bonnes raisons d'agir, certains parents maltraitants trouvent qu'ils ont de bonnes raisons d'agir, mais la finalité: le meurtre, les coups, n'est pas tolérable.
De même un enfant peut trouver ça funky de sucer des bites sous les escaliers du couloir B pour un i-phone, pourtant c'est mon rôle en tant qu'adulte de lui expliquer que le bien matériel ne se met pas sur le même plan que la soumission sexuelle au désir d'autrui.
Et que celui ou celle qui m'explique qu'il n'y a pas de contrainte et qui voit ça comme un échange de ses yeux neufs de penseur éclairé, réfléchisse: comment peut-on mépriser à ce point son propre désir et ignorer ses besoins fondamentaux et préférer un objet?
C'est une inversion totale des valeurs. (Judéo-chrétiennes, je vous aide.)
De même un enfant peut trouver ça funky de sucer des bites sous les escaliers du couloir B pour un i-phone, pourtant c'est mon rôle en tant qu'adulte de lui expliquer que le bien matériel ne se met pas sur le même plan que la soumission sexuelle au désir d'autrui.
Et que celui ou celle qui m'explique qu'il n'y a pas de contrainte et qui voit ça comme un échange de ses yeux neufs de penseur éclairé, réfléchisse: comment peut-on mépriser à ce point son propre désir et ignorer ses besoins fondamentaux et préférer un objet?
C'est une inversion totale des valeurs. (Judéo-chrétiennes, je vous aide.)
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Mama's Rock
- JPhMMDemi-dieu
Voilà voilà voilà...Tristana a écrit:A vrai dire, je pense pouvoir affirmer sans trop me tromper qu'il y a des tas de choses que votre fille fera / a fait dans l'intimité que vous ne souhaiteriez pas qu'elle fasse. Ce qui est logique : les parents et les enfants ne sont pas faits pour s'imaginer avoir une vie sexuelle
Par ailleurs, j'imagine également que vous ne voudriez pas que votre fille devienne femme de ménage, avec ce que cela comporte de honte sociale, de rémunération basse, d'épuisement, d'horaires décalés, etc.
*Soupir*
Cela a au moins le mérite de la limpidité.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- NormandyxNeoprof expérimenté
la prostitution peut être, mais la prostitution au collège ou au lycée, non, je suis désolé, et pourtant je n'étais pas dans le XVIeClarianz a écrit:On peut arrêter de faire du mal aux mouches deux minutes, et de déformer les propos! On parle de prostitution infantile dans les écoles et collèges.
Du sexe contre rémunération à l'école.
Sexe/argent/école.
Il n'y a toujours rien qui vous perturbe?? l'argent?
ça a toujours existé, c'est vrai, ce qui n'empêche que l'on est en droit de s'offusquer et de plaindre sincèrement les enfants qui ont recours à ce commerce.
faut vous dire qu'à l'époque, on se cachait derrière un bâtiment provisoire pour s'embrasser et que la surveillante générale passait sous le préau et dans la cour pour demander plus de tenue aux petits couples qui s'enlaçaient de trop près...
- ClarianzEmpereur
Je me souviens m'être fait gronder par le principal parce que j'embrassais mon petit ami dans la cour, il n'empêche qu'une de mes connaissances se faisait payer 10F la pipe exécutée dans les toilettes.
Il y a eu aussi des agressions sexuelles dans ces toilettes. Après, il y a eu des surveillants en faction devant...
J'espère sincèrement que ce n'est pas le cas partout.
Il y a eu aussi des agressions sexuelles dans ces toilettes. Après, il y a eu des surveillants en faction devant...
J'espère sincèrement que ce n'est pas le cas partout.
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Mama's Rock
- User17706Bon génie
Elaïna, Clarianz : on a bien sûr le droit de croire qu'une interrogation est oiseuse du point de vue pratique. J'imagine en effet que c'est ce que veut dire « on n'a pas à théoriser » (« c'est inutile en l'occurrence » plutôt que « c'est, sur ce sujet, condamnable »). Ou, moins fortement, de dire qu'on n'en perçoit pas l'intérêt.
(Les « raisons » évoquées n'étaient évidemment pas celles de l'individu qui en tue un autre, qui maltraite son enfant, ou qui se prostitue.)
Et, s'il faut montrer patte blanche, moi aussi (comme tout le monde sur ce fil) j'estime bien entendu qu'une telle campagne contre la prostitution des mineurs se justifie dès lors que prostitution des mineurs il y a.
(Les « raisons » évoquées n'étaient évidemment pas celles de l'individu qui en tue un autre, qui maltraite son enfant, ou qui se prostitue.)
Et, s'il faut montrer patte blanche, moi aussi (comme tout le monde sur ce fil) j'estime bien entendu qu'une telle campagne contre la prostitution des mineurs se justifie dès lors que prostitution des mineurs il y a.
- TristanaVénérable
JPhMM a écrit:Voilà voilà voilà...Tristana a écrit:A vrai dire, je pense pouvoir affirmer sans trop me tromper qu'il y a des tas de choses que votre fille fera / a fait dans l'intimité que vous ne souhaiteriez pas qu'elle fasse. Ce qui est logique : les parents et les enfants ne sont pas faits pour s'imaginer avoir une vie sexuelle
Par ailleurs, j'imagine également que vous ne voudriez pas que votre fille devienne femme de ménage, avec ce que cela comporte de honte sociale, de rémunération basse, d'épuisement, d'horaires décalés, etc.
*Soupir*
Cela a au moins le mérite de la limpidité.
Il est effectivement limpide de rappeler ce que vivent quotidiennement les hommes et femmes de ménage : méprisés, regardés de travers, parfois même rabroués par ceux qui bénéficient pourtant de leurs prestations (combien de fois ai-je vu des collègues mal parler à la personne chargée du ménage parce qu'elle traînait trop les pieds, prenait trop de temps, ne nettoyait pas bien ses saletés ?), tout cela pour un salaire de misère.
Ce serait aimable, en outre, de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai jamais dit qu'il était honteux ou indigne d'être homme/femme de ménage (et prostituée non plus, par ailleurs). La dignité, encore une fois, c'est une question d'appréciation, et je trouve des tas de choses plus indignes que de faire le ménage.
Mais pour savoir ce que vivent ces personnes-là (relire le très bon texte de Florence Aubenas, le Quai de Ouistreham), je pense que c'est parfois très difficile à vivre, non seulement parce que le métier est difficile mais aussi parce qu'il est dévalorisé et mal considéré.
Je n'ignore pas que je suis la méchante sur ce fil, mais je trouve très injuste de me faire passer pour celle qui considérerait les hommes/femmes de ménage comme des personnes indignes ou qui méritent la honte qu'on peut leur faire ressentir.
- ClarianzEmpereur
Disons que la comparaison p ute/femme de service est plutôt malheureuse, quand on parle de dignité ou de regard porté.
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Mama's Rock
- JPhMMDemi-dieu
Je ne dis pas que tu es la méchante du fil (d'autant que je ne le pense pas), mais j'ai bien du mal à comprendre cette honte sociale dont tu affectes ce métier.Tristana a écrit:JPhMM a écrit:Voilà voilà voilà...Tristana a écrit:A vrai dire, je pense pouvoir affirmer sans trop me tromper qu'il y a des tas de choses que votre fille fera / a fait dans l'intimité que vous ne souhaiteriez pas qu'elle fasse. Ce qui est logique : les parents et les enfants ne sont pas faits pour s'imaginer avoir une vie sexuelle
Par ailleurs, j'imagine également que vous ne voudriez pas que votre fille devienne femme de ménage, avec ce que cela comporte de honte sociale, de rémunération basse, d'épuisement, d'horaires décalés, etc.
*Soupir*
Cela a au moins le mérite de la limpidité.
Il est effectivement limpide de rappeler ce que vivent quotidiennement les hommes et femmes de ménage : méprisés, regardés de travers, parfois même rabroués par ceux qui bénéficient pourtant de leurs prestations (combien de fois ai-je vu des collègues mal parler à la personne chargée du ménage parce qu'elle traînait trop les pieds, prenait trop de temps, ne nettoyait pas bien ses saletés ?), tout cela pour un salaire de misère.
Ce serait aimable, en outre, de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai jamais dit qu'il était honteux ou indigne d'être homme/femme de ménage (et prostituée non plus, par ailleurs). La dignité, encore une fois, c'est une question d'appréciation, et je trouve des tas de choses plus indignes que de faire le ménage.
Mais pour savoir ce que vivent ces personnes-là (relire le très bon texte de Florence Aubenas, le Quai de Ouistreham), je pense que c'est parfois très difficile à vivre, non seulement parce que le métier est difficile mais aussi parce qu'il est dévalorisé et mal considéré.
Je n'ignore pas que je suis la méchante sur ce fil, mais je trouve très injuste de me faire passer pour celle qui considérerait les hommes/femmes de ménage comme des personnes indignes ou qui méritent la honte qu'on peut leur faire ressentir.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DimkaVénérable
Bonsoir,
Je ne crois pas que ça soit Tristana qui déconsidère le métier, mais ça ne sert à rien de le nier : la plupart des gens méprisent les petites mains, parfois avec hypocrisie ou condescendance. Le métier est affecté d’une honte sociale, celui qui en fait le constat n’en est pas responsable.JPhMM a écrit:Je ne dis pas que tu es la méchante du fil (d'autant que je ne le pense pas), mais j'ai bien du mal à comprendre cette honte sociale dont tu affectes ce métier.
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- Spoiler:
- Roumégueur IerÉrudit
Alors là, les bras m'en tombent :
http://madame.lefigaro.fr/societe/la-prostitution-des-mineurs-100415-96018
Extrait :
"Entre 6 000 et 8 000 mineurs se prostitueraient en France selon les associations, qui alertent sur de terribles pratiques se développant dans les toilettes des collèges, et ce quel que soit le quartier. Enquête sur un phénomène encore tabou.
« En quatrième, j'ai pratiqué des actes sexuels avec un garçon de ma classe dans les toilettes du collège pour 15 euros. Pour moi, ce n'était pas très grave, d'autres copines l'avaient déjà fait. Aujourd'hui, j'ai tellement honte... » À 14 ans, Julie (1) habite dans les beaux quartiers de la capitale et n'est pas la seule à s'être ainsi prostituée. C'est aussi le cas de Caroline (1), qui habite dans le 17e arrondissement de Paris : « L'année dernière, j'ai fait une fellation et pratiqué la sodomie avec deux garçons pour avoir un téléphone. J'avais 13 ans. » Elles font partie des dizaines de jeunes filles qui ont fini par craquer et tout raconter à leurs parents. Ensuite, elles ont vu des psys, certains travaillant avec des associations qui alertent aujourd'hui sur l'ampleur de cette prostitution infantile dans les toilettes des collèges. "
http://madame.lefigaro.fr/societe/la-prostitution-des-mineurs-100415-96018
Extrait :
"Entre 6 000 et 8 000 mineurs se prostitueraient en France selon les associations, qui alertent sur de terribles pratiques se développant dans les toilettes des collèges, et ce quel que soit le quartier. Enquête sur un phénomène encore tabou.
« En quatrième, j'ai pratiqué des actes sexuels avec un garçon de ma classe dans les toilettes du collège pour 15 euros. Pour moi, ce n'était pas très grave, d'autres copines l'avaient déjà fait. Aujourd'hui, j'ai tellement honte... » À 14 ans, Julie (1) habite dans les beaux quartiers de la capitale et n'est pas la seule à s'être ainsi prostituée. C'est aussi le cas de Caroline (1), qui habite dans le 17e arrondissement de Paris : « L'année dernière, j'ai fait une fellation et pratiqué la sodomie avec deux garçons pour avoir un téléphone. J'avais 13 ans. » Elles font partie des dizaines de jeunes filles qui ont fini par craquer et tout raconter à leurs parents. Ensuite, elles ont vu des psys, certains travaillant avec des associations qui alertent aujourd'hui sur l'ampleur de cette prostitution infantile dans les toilettes des collèges. "
- DaphnéDemi-dieu
Alors là
- ClarianzEmpereur
moui, ça se pratiquait déjà quand j'étais élève (la pipe à 10Frs), et dans les différents collèges où je suis passée en tant que prof les CPE ont été confrontés -au moins une fois par an- à ce genre de pratique.
Je crois que notre merveilleuse société consumériste impose de posséder des biens si cher que les enfants ne réalisent pas que leur corps n'est pas à vendre pour se les approprier.
Je crois que notre merveilleuse société consumériste impose de posséder des biens si cher que les enfants ne réalisent pas que leur corps n'est pas à vendre pour se les approprier.
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Mama's Rock
- OlympiasProphète
Oh bon sang ! Mais qd je vois le comportement de certains ados et le déni de leurs parents...
- CarnyxNeoprof expérimenté
On vit une époque formidable : on invente la roue tous les jours.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- BoubouleDoyen
- JEMSGrand Maître
Ça me rappelle un moment du film "Polisse" quand la jeune fille est auditionnée
- User21714Expert spécialisé
13- 14 ans... L'âge auquel on commençait à admirer les filles dans les années 70, l'âge des premiers flirts en boum...
Ce sont des gamines, quand-même!
Là, j'avoue, je suis complètement largué.
Ce sont des gamines, quand-même!
Là, j'avoue, je suis complètement largué.
- Thalia de GMédiateur
Vos désirs sont des ordres !Bouboule a écrit:à fusionner avec ?
https://www.neoprofs.org/t82995-lancement-d-une-campagne-contre-la-prostitution-des-mineurs-en-milieu-scolaire
Oui, je sais, la formule est malheureuse pour un tel sujet.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- jluc1910Niveau 5
Résultat de la perte des valeurs morales, de l'absence d'éducation donnée par trop de parents, de la banalisation du sexe dans la société dans sa plus profonde vulgarité (il suffit de voir les articles mis en avant à la première page de Yahoo par exemple). Je suis effaré - sans même parler des cas extrêmes de prostitution - que des gamins de 12, 13 ou 14 ans trouvent aussi banal d'avoir des rapports sexuels que de jouer au monopoly. Notre société part totalement en vrille ! (avec toutes les désastreuses conséquences que ça peut avoir en terme de radicalisation religieuse ou de votes extrêmes...)
- karjosNiveau 6
Me rappelle le film et le livre "Christiane F, 13 ans droguée prostituée". Trouvable sur Youtube pour le film...
- Handsome DevilNiveau 9
Je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'un phénomène récent.jluc1910 a écrit:Résultat de la perte des valeurs morales, de l'absence d'éducation donnée par trop de parents, de la banalisation du sexe dans la société dans sa plus profonde vulgarité (il suffit de voir les articles mis en avant à la première page de Yahoo par exemple). Je suis effaré - sans même parler des cas extrêmes de prostitution - que des gamins de 12, 13 ou 14 ans trouvent aussi banal d'avoir des rapports sexuels que de jouer au monopoly. Notre société part totalement en vrille ! (avec toutes les désastreuses conséquences que ça peut avoir en terme de radicalisation religieuse ou de votes extrêmes...)
- lilith888Grand sage
Moi non plus. Ni que la "perte des valeurs morales" soit à déplorer. Quand on voit ce que ça a pu donner... Non merci.
- InvitéPPPNiveau 8
Premier scandale : que personne ne réagisse suite à l'emploi, à deux reprises, de la tournure syntaxique "alerter sur". Et dire que c'est un forum de profs...
Deuxième scandale : que l'Ecole ne soit plus un SANCTUAIRE qui protège les enfants des pires réalités sociales et économiques, cela n'étant possible que par une certain degré de morale publique défendue par les responsables éducatifs et les parents. Ces derniers n'ont absolument pas la force de lutter contre une déferlante d'images, contre la course aux coûteux et vains appareils de télécommunication, et autres tristes caractéristiques du monde contemporain.
Une morale publique : oh mon Dieu mais quelle horreur ! Tout plutôt que ça, ça nous a fait tellement de mal. Cest hypocrite, d'accord, ça ne résout pas les problèmes, d'accord, mais ça pose des barrières souvent bien utiles pour que les choses ne soient pas pires. Utiles parce qu'elles sont publiques et à même de s'imposer au plus grand nombre, empêchant chacun d'être laissé à lui-même devant son ordinateur.
Après, l'instauration d'une telle morale publique dans la réalité sociale d'aujourd'hui, ce ne va du tout de soi.
Deuxième scandale : que l'Ecole ne soit plus un SANCTUAIRE qui protège les enfants des pires réalités sociales et économiques, cela n'étant possible que par une certain degré de morale publique défendue par les responsables éducatifs et les parents. Ces derniers n'ont absolument pas la force de lutter contre une déferlante d'images, contre la course aux coûteux et vains appareils de télécommunication, et autres tristes caractéristiques du monde contemporain.
Une morale publique : oh mon Dieu mais quelle horreur ! Tout plutôt que ça, ça nous a fait tellement de mal. Cest hypocrite, d'accord, ça ne résout pas les problèmes, d'accord, mais ça pose des barrières souvent bien utiles pour que les choses ne soient pas pires. Utiles parce qu'elles sont publiques et à même de s'imposer au plus grand nombre, empêchant chacun d'être laissé à lui-même devant son ordinateur.
Après, l'instauration d'une telle morale publique dans la réalité sociale d'aujourd'hui, ce ne va du tout de soi.
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