- Mezzo voceNiveau 9
Reine Margot a écrit:Je crois qu'ils sont tout à fait capables d'allonger le temps de présence et de ne fournir aucun bureau ni rien.
Moi aussi...
- palomitaNeoprof expérimenté
Reine Margot a écrit:Je crois qu'ils sont tout à fait capables d'allonger le temps de présence et de ne fournir aucun bureau ni rien.
C'est déjà le cas . Je suis à 33 heures de présence dans l'établissement( ma seule demie journée de libre est le samedi matin), pas de salle à moi, un casier qui ne ferme pas à clé , une salle des profs bruyante et ouverte à tous les vents ; si je veux travailler sur place, je dois bouger toutes les heures à la recherche d'une salle libre . J'arrive malgré tout à corriger des copies mais beaucoup moins vite qu'à la maison . Si on passe à un temps de présence plus grand dans les établissements , je ne me fais guère d'illusion : ce sera pour assister à des réunions diverses et variées ou pour s'occuper de tâches annexes, certainement pas pour qu'on puisse corriger nos copies et préparer nos cours dans de bonnes conditions. Donc, on aura toujours du travail à ramener à la maison et des préparations qu'on ne peut pas faire sur place . Et notre temps de travail sera rallongé d'autant .
_________________
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- DaphnéDemi-dieu
Encore et encore le même discours
- Spoiler:
- Ça fait un moment qu'on entend ça non ??.........
- Fesseur ProGuide spirituel
C'est de toute façon matériellement impossible.Reine Margot a écrit:Je crois qu'ils sont tout à fait capables d'allonger le temps de présence et de ne fournir aucun bureau ni rien.
Ils ne vont pas construire de nouveaux locaux.
Bref, rien de neuf, comme d'hab.
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Pourvu que ça dure...
- Reine MargotDemi-dieu
palomita a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois qu'ils sont tout à fait capables d'allonger le temps de présence et de ne fournir aucun bureau ni rien.
C'est déjà le cas . Je suis à 33 heures de présence dans l'établissement( ma seule demie journée de libre est le samedi matin), pas de salle à moi, un casier qui ne ferme pas à clé , une salle des profs bruyante et ouverte à tous les vents ; si je veux travailler sur place, je dois bouger toutes les heures à la recherche d'une salle libre . J'arrive malgré tout à corriger des copies mais beaucoup moins vite qu'à la maison . Si on passe à un temps de présence plus grand dans les établissements , je ne me fais guère d'illusion : ce sera pour assister à des réunions diverses et variées ou pour s'occuper de tâches annexes, certainement pas pour qu'on puisse corriger nos copies et préparer nos cours dans de bonnes conditions. Donc, on aura toujours du travail à ramener à la maison et des préparations qu'on ne peut pas faire sur place . Et notre temps de travail sera rallongé d'autant .
Oui, voila, ils auront économisé de l'argent et le reste n'est pas leur problème.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JPhMMDemi-dieu
Surtout que la construction de nouveaux locaux est de la compétence des CG et des CR.Fesseur Pro a écrit:C'est de toute façon matériellement impossible.Reine Margot a écrit:Je crois qu'ils sont tout à fait capables d'allonger le temps de présence et de ne fournir aucun bureau ni rien.
Ils ne vont pas construire de nouveaux locaux.
Bref, rien de neuf, comme d'hab.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LefterisEsprit sacré
Exactement la même analyse . Il faut réduire le nombre d'enseignants et de fonctionnaires en général , donc ce ne sera pas pour faire sur place (mal) ce qu'on peut faire à la maison (bien, au moment choisi, avec sa bibliothèque). Ce sera pour faire des tâches d’exécution, de l'administratif, satisfaire le "client". Il restera beaucoup à faire en dehors (sauf à lâcher prise parce que ce sera insupportable). L'enseignant n'aura jamais un moment pour souffler dans sa vie.palomita a écrit:Si on passe à un temps de présence plus grand dans les établissements , je ne me fais guère d'illusion : ce sera pour assister à des réunions diverses et variées ou pour s'occuper de tâches annexes, certainement pas pour qu'on puisse corriger nos copies et préparer nos cours dans de bonnes conditions. Donc, on aura toujours du travail à ramener à la maison et des préparations qu'on ne peut pas faire sur place . Et notre temps de travail sera rallongé d'autant .
D'ailleurs, l'ENT est là pour ça, sorte de nouveau Big Brother...[/quote]
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Reine MargotDemi-dieu
et c'est un discours efficace car le grand public ne sera pas sensible aux conditions de travail concrètes des profs en établissement, qu'ils ne connaissent pas de toute façon (ou alors ils ne retiennent que les vacances). Donc ça passera...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ParatgeNeoprof expérimenté
Toutafé !Mezzo voce a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois qu'ils sont tout à fait capables d'allonger le temps de présence et de ne fournir aucun bureau ni rien.
Moi aussi...
Et rappelez vous que n'êtes pas des salariés comme les autres, vous êtes censés être « dévoués » ! Si vous l'êtes, adhérez au SGUNSA…
Il n'y a déjà pas assez de salles en bon état ! Alors, tous ces problèmes vulgaires d'équipement ou de temps de travail, ils s'en foutent comme de l'an quarante ! Ils nous reprochent déjà de réclamer des photocopies, des craies ou des feutres !
Si par exemple, vous avez un vidéoprojecteur vous n'aurez pas les haut-parleurs qui devraient aller avec.
Et quand vous demandez des rideaux ou des volets ! Quelle impudence !
J'ai dû acheter une année un tube fluorescent pour éclairer mon tableau et quand je suis parti de ce collège, je suis allé voir l'intendante pour lui dire au-revoir avec mon tube !
- HermionyGuide spirituel
balthamos a écrit:
Puis pour la question des équipements et des ordinateurs, des bureaux pour les profs, qui paie? le conseil général, régional ou l'état?
Ici, le rectorat a expliqué à mon collègue qui s'occupe des TICE qu'à partir de l'an prochain, ils ne fourniraient plus un centime pour le renouvellement des ordinateurs. Déjà que certains PC doivent être allumés 15 minutes avant de pouvoir servir...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- SeiferÉrudit
Je ne vois pas vraiment le problème. Si on doit rester 25 à 28h dans l'établissement, en gardant le taux de 18h/semaine devant les élèves, une grande majorité de la profession est déjà dans ce cas-là... Si on n'a aucune réelle obligation et qu'on doit simplement faire acte de présence, on travaillera pour préparer nos cours et en soi, ce n'est pas une mauvaise chose. Si c'est pour avoir des réunions pédagogiques ou je ne sais quoi tous les deux jours, c'est autrement plus dérangeant. Mais globalement le temps des enseignants dans l'établissement ne sera pas supérieur à actuellement et avec une meilleure rémunération...
Après ça reste des paroles, cela ne dérangerait personne si on avait des locaux pour travailler correctement, or ça n'arrivera jamais. Donc forcément, c'est assez logique qu'une majorité de la profession est contre. De plus, si on accepte ça, on arrivera forcément aux 35h dans l'établissement avec des missions qui ne correspondront pas à celles d'un enseignant.
Et il est bien gentil Juppé, mais ce qu'il dit ça reste vague et n'explique rien dans sa mise en place. Je ne comprends pas ses communicants. En disant ça, hormis faire du populisme et se mettre la profession à dos, ça ne lui sert à rien. S'il y avait une vraie proposition, en expliquant en quoi consiste ce temps supplémentaire, en quoi consiste l'augmentation de salaire, une discussion, un débat pourrait être lancé. Là c'est balancé dans une mare en ne proposant, finalement, rien. Sarkozy a, au moins, eu l'intelligence de proposer quelque chose de concret bien que j’exècre du plus profond de mon âme cet homme.
Après ça reste des paroles, cela ne dérangerait personne si on avait des locaux pour travailler correctement, or ça n'arrivera jamais. Donc forcément, c'est assez logique qu'une majorité de la profession est contre. De plus, si on accepte ça, on arrivera forcément aux 35h dans l'établissement avec des missions qui ne correspondront pas à celles d'un enseignant.
Et il est bien gentil Juppé, mais ce qu'il dit ça reste vague et n'explique rien dans sa mise en place. Je ne comprends pas ses communicants. En disant ça, hormis faire du populisme et se mettre la profession à dos, ça ne lui sert à rien. S'il y avait une vraie proposition, en expliquant en quoi consiste ce temps supplémentaire, en quoi consiste l'augmentation de salaire, une discussion, un débat pourrait être lancé. Là c'est balancé dans une mare en ne proposant, finalement, rien. Sarkozy a, au moins, eu l'intelligence de proposer quelque chose de concret bien que j’exècre du plus profond de mon âme cet homme.
- NormandyxNeoprof expérimenté
Reine Margot a écrit:et c'est un discours efficace car le grand public ne sera pas sensible aux conditions de travail concrètes des profs en établissement, qu'ils ne connaissent pas de toute façon (ou alors ils ne retiennent que les vacances). Donc ça passera...
+1
sans oublier qu'on trouvera bien un syndicat pour rendre la chose supportable en obtenant quelques aménagements.
Des syndicats ont bien trouvé normal que la réforme des rythmes scolaires aboutisse pour des enseignants à avoir la même amplitude horaire quotidienne avec le mercredi matin en plus en justifiant la pause méridienne de 11h30 à 14h15 par une possibilité de travail en équipe et de travail personnel sur place...
- ParatgeNeoprof expérimenté
Hermiony a écrit:balthamos a écrit:
Puis pour la question des équipements et des ordinateurs, des bureaux pour les profs, qui paie? le conseil général, régional ou l'état?
Ici, le rectorat a expliqué à mon collègue qui s'occupe des TICE qu'à partir de l'an prochain, ils ne fourniraient plus un centime pour le renouvellement des ordinateurs. Déjà que certains PC doivent être allumés 15 minutes avant de pouvoir servir...
Mais dans leurs magnifiques tableaux, les cases consacrées aux équipements seront cochées : tout va très bien, madame la Marquise. On est dans les stats soviétiques : tout va bien paske c'est marqué ! Ce sont ces minables de profs qui ne suivent pas, et na !
Et la maintenance réseau ? Chez nous, le jeune engagé pour ça (super compétent !) a été viré : il a eu l'audace de dire que l'état de notre réseau était le résultat de l'amateurisme et de l'incompétence du prof (déchargé de cours) chouchou du proviseur !
- Isis39Enchanteur
Hermiony a écrit:balthamos a écrit:
Puis pour la question des équipements et des ordinateurs, des bureaux pour les profs, qui paie? le conseil général, régional ou l'état?
Ici, le rectorat a expliqué à mon collègue qui s'occupe des TICE qu'à partir de l'an prochain, ils ne fourniraient plus un centime pour le renouvellement des ordinateurs. Déjà que certains PC doivent être allumés 15 minutes avant de pouvoir servir...
L'équipement en ordinateurs relève de la compétence de la collectivité territoriale, pas du rectorat.
- HermionyGuide spirituel
Isis39 a écrit:Hermiony a écrit:balthamos a écrit:
Puis pour la question des équipements et des ordinateurs, des bureaux pour les profs, qui paie? le conseil général, régional ou l'état?
Ici, le rectorat a expliqué à mon collègue qui s'occupe des TICE qu'à partir de l'an prochain, ils ne fourniraient plus un centime pour le renouvellement des ordinateurs. Déjà que certains PC doivent être allumés 15 minutes avant de pouvoir servir...
L'équipement en ordinateurs relève de la compétence de la collectivité territoriale, pas du rectorat.
Pourtant, c'est bien le rectorat qui lui en a parlé...(peut-être à propos du CG ?). En tout cas, d'un côté le MEN fait du numérique une grande cause avec TBI, tablettes et tout le tintouin, de l'autre, nous avons un matériel qui est totalement hors d'âge la plupart du temps et peu de moyens...Mais, ça, l'envers du décor, nous sommes les seuls à le voir, pour l'opinion, l'école doit devenir un lieu "connecté"...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- LefterisEsprit sacré
Si , pour ce que j'ai mis en gras , c'est très dérangeant, même sur le principe, même si aucune charge n'était ajoutée (ce que je ne crois pas une seconde).Seifer a écrit:Je ne vois pas vraiment le problème. Si on doit rester 25 à 28h dans l'établissement, en gardant le taux de 18h/semaine devant les élèves, une grande majorité de la profession est déjà dans ce cas-là... Si on n'a aucune réelle obligation et qu'on doit simplement faire acte de présence, on travaillera pour préparer nos cours et en soi, ce n'est pas une mauvaise chose. Si c'est pour avoir des réunions pédagogiques ou je ne sais quoi tous les deux jours, c'est autrement plus dérangeant. Mais globalement le temps des enseignants dans l'établissement ne sera pas supérieur à actuellement et avec une meilleure rémunération...
Après ça reste des paroles, cela ne dérangerait personne si on avait des locaux pour travailler correctement, or ça n'arrivera jamais. Donc forcément, c'est assez logique qu'une majorité de la profession est contre. De plus, si on accepte ça, on arrivera forcément aux 35h dans l'établissement avec des missions qui ne correspondront pas à celles d'un enseignant.
Et il est bien gentil Juppé, mais ce qu'il dit ça reste vague et n'explique rien dans sa mise en place. Je ne comprends pas ses communicants. En disant ça, hormis faire du populisme et se mettre la profession à dos, ça ne lui sert à rien. S'il y avait une vraie proposition, en expliquant en quoi consiste ce temps supplémentaire, en quoi consiste l'augmentation de salaire, une discussion, un débat pourrait être lancé. Là c'est balancé dans une mare en ne proposant, finalement, rien. Sarkozy a, au moins, eu l'intelligence de proposer quelque chose de concret bien que j’exècre du plus profond de mon âme cet homme.
Vouloir que des cadres A et A+ travaillent sous l'oeil du maître et la schlague, c'est déjà toute une conception du métier, et une volonté visible à la fois de "mater" des gens jugés trop indépendants et de flatter l'électorat-client.
De plus, même si on est vraiment libre, on ne travaille pas sur commande, hormis le travail mécanique de correction. Quand je sors de trois heures de cours d'affilée, je suis plus fatigué qu'après trois heures de sport, et d'une fatigue bien moins bonne.
Pour construire un cours, avoir des idées, il faut pouvoir laisser son esprit courir, lire beaucoup, consulter ses ouvrages, ses dictionnaires, on ne crée pas à la baguette , dans la fatigue et l'urgence.
Et une des contreparties à cette sous-paie , c'est de pouvoir s'organiser. Je l'ai déjà dit sur ce forum, j'étais cadre A, je gagnais nettement plus. Je n'ai pas subi la dégringolade financière et sociale, les difficultés inhérentes au changement de métier, la vie pourrie à passer l'agreg ensuite pour être maintenant traité comme un employé de catégorie C, assigné à pointeuse, remontrances, accueil du public. Au moins, dans les trous, je rentre chez moi...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User17706Bon génie
Je crois que je vais tout bonnement plussoyer.Cripure a écrit:Pareil, et j'ajouterai "scongneugneu"Moonchild a écrit:Ouais bein moi j'ai jamais demandé à travailler plus pour gagner plus et, dans ce cas, le temps supplémentaire passé dans l'établissement sera récupéré sur les préparations de cours et les corrections de copies, par exemple en me limitant à un seul contrôle par classe par trimestre ; et si on m'oblige à cocher des cases dans un livret, ce sera systématiquement celle du milieu pour tout le monde quel que soit l'item.
J'ai pas fait ce métier pour être à l'usine.
Aussigelsomina31 a écrit:Pareil!Jane a écrit:Quand j'aurai un bureau digne de ce nom et la bibliothèque qui va avec [....]
C'est vrai aussi (sauf qu'à l'université, on est jusqu'à 3 par mètre carré dans un bureau )ycombe a écrit:Juppé sait très bien que ça ne marchera pas pour une raison très très simple: demander aux professeurs de rester dans leurs établissement obligerait à leur fournir bureau, ordinateurs et papeterie pour qu'ils puissent faire leur travail sur place (comme à l'université).
- Mezzo voceNiveau 9
Lefteris a écrit:Si , pour ce que j'ai mis en gras , c'est très dérangeant, même sur le principe, même si aucune charge n'était ajoutée (ce que je ne crois pas une seconde).Seifer a écrit:Je ne vois pas vraiment le problème. Si on doit rester 25 à 28h dans l'établissement, en gardant le taux de 18h/semaine devant les élèves, une grande majorité de la profession est déjà dans ce cas-là... Si on n'a aucune réelle obligation et qu'on doit simplement faire acte de présence, on travaillera pour préparer nos cours et en soi, ce n'est pas une mauvaise chose. Si c'est pour avoir des réunions pédagogiques ou je ne sais quoi tous les deux jours, c'est autrement plus dérangeant. Mais globalement le temps des enseignants dans l'établissement ne sera pas supérieur à actuellement et avec une meilleure rémunération...
Après ça reste des paroles, cela ne dérangerait personne si on avait des locaux pour travailler correctement, or ça n'arrivera jamais. Donc forcément, c'est assez logique qu'une majorité de la profession est contre. De plus, si on accepte ça, on arrivera forcément aux 35h dans l'établissement avec des missions qui ne correspondront pas à celles d'un enseignant.
Et il est bien gentil Juppé, mais ce qu'il dit ça reste vague et n'explique rien dans sa mise en place. Je ne comprends pas ses communicants. En disant ça, hormis faire du populisme et se mettre la profession à dos, ça ne lui sert à rien. S'il y avait une vraie proposition, en expliquant en quoi consiste ce temps supplémentaire, en quoi consiste l'augmentation de salaire, une discussion, un débat pourrait être lancé. Là c'est balancé dans une mare en ne proposant, finalement, rien. Sarkozy a, au moins, eu l'intelligence de proposer quelque chose de concret bien que j’exècre du plus profond de mon âme cet homme.
Vouloir que des cadres A et A+ travaillent sous l'oeil du maître et la schlague, c'est déjà toute une conception du métier, et une volonté visible à la fois de "mater" des gens jugés trop indépendants et de flatter l'électorat-client.
De plus, même si on est vraiment libre, on ne travaille pas sur commande, hormis le travail mécanique de correction. Quand je sors de trois heures de cours d'affilée, je suis plus fatigué qu'après trois heures de sport, et d'une fatigue bien moins bonne.
Pour construire un cours, avoir des idées, il faut pouvoir laisser son esprit courir, lire beaucoup, consulter ses ouvrages, ses dictionnaires, on ne crée pas à la baguette , dans la fatigue et l'urgence.
Et une des contreparties à cette sous-paie , c'est de pouvoir s'organiser. Je l'ai déjà dit sur ce forum, j'étais cadre A, je gagnais nettement plus. Je n'ai pas subi la dégringolade financière et sociale, les difficultés inhérentes au changement de métier, la vie pourrie à passer l'agreg ensuite pour être maintenant traité comme un employé de catégorie C, assigné à pointeuse, remontrances, accueil du public. Au moins, dans les trous, je rentre chez moi...
Exact. Les stagiaires sacrifiés, lancés à temps plein ou quasi temps plein, peuvent en témoigner...
- AnaxagoreGuide spirituel
PauvreYorick a écrit:C'est vrai aussi (sauf qu'à l'université, on est jusqu'à 3 par mètre carré dans un bureau )ycombe a écrit:e"]Juppé sait très bien que ça ne marchera pas pour une raison très très simple: demander aux professeurs de rester dans leurs établissement obligerait à leur fournir bureau, ordinateurs et papeterie pour qu'ils puissent faire leur travail sur place (comme à l'université).
Cela doit créer des liens.
- SeiferÉrudit
Lefteris a écrit:Si , pour ce que j'ai mis en gras , c'est très dérangeant, même sur le principe, même si aucune charge n'était ajoutée (ce que je ne crois pas une seconde).Seifer a écrit:Je ne vois pas vraiment le problème. Si on doit rester 25 à 28h dans l'établissement, en gardant le taux de 18h/semaine devant les élèves, une grande majorité de la profession est déjà dans ce cas-là... Si on n'a aucune réelle obligation et qu'on doit simplement faire acte de présence, on travaillera pour préparer nos cours et en soi, ce n'est pas une mauvaise chose. Si c'est pour avoir des réunions pédagogiques ou je ne sais quoi tous les deux jours, c'est autrement plus dérangeant. Mais globalement le temps des enseignants dans l'établissement ne sera pas supérieur à actuellement et avec une meilleure rémunération...
Après ça reste des paroles, cela ne dérangerait personne si on avait des locaux pour travailler correctement, or ça n'arrivera jamais. Donc forcément, c'est assez logique qu'une majorité de la profession est contre. De plus, si on accepte ça, on arrivera forcément aux 35h dans l'établissement avec des missions qui ne correspondront pas à celles d'un enseignant.
Et il est bien gentil Juppé, mais ce qu'il dit ça reste vague et n'explique rien dans sa mise en place. Je ne comprends pas ses communicants. En disant ça, hormis faire du populisme et se mettre la profession à dos, ça ne lui sert à rien. S'il y avait une vraie proposition, en expliquant en quoi consiste ce temps supplémentaire, en quoi consiste l'augmentation de salaire, une discussion, un débat pourrait être lancé. Là c'est balancé dans une mare en ne proposant, finalement, rien. Sarkozy a, au moins, eu l'intelligence de proposer quelque chose de concret bien que j’exècre du plus profond de mon âme cet homme.
Vouloir que des cadres A et A+ travaillent sous l'oeil du maître et la schlague, c'est déjà toute une conception du métier, et une volonté visible à la fois de "mater" des gens jugés trop indépendants et de flatter l'électorat-client.
De plus, même si on est vraiment libre, on ne travaille pas sur commande, hormis le travail mécanique de correction. Quand je sors de trois heures de cours d'affilée, je suis plus fatigué qu'après trois heures de sport, et d'une fatigue bien moins bonne.
Pour construire un cours, avoir des idées, il faut pouvoir laisser son esprit courir, lire beaucoup, consulter ses ouvrages, ses dictionnaires, on ne crée pas à la baguette , dans la fatigue et l'urgence.
Et une des contreparties à cette sous-paie , c'est de pouvoir s'organiser. Je l'ai déjà dit sur ce forum, j'étais cadre A, je gagnais nettement plus. Je n'ai pas subi la dégringolade financière et sociale, les difficultés inhérentes au changement de métier, la vie pourrie à passer l'agreg ensuite pour être maintenant traité comme un employé de catégorie C. Au moins, dans les trous, je rentre chez moi...
Je suis globalement d'accord, mais un débat pourrait être ouvert en consultant politiciens et enseignants, plutôt que de balancer des expressions péremptoires comme le font les politiciens. Un débat constructif n'a jamais tué personne, mais ceux qui nous dirigent ont dû oublier ça.
Et j'approuve, encore plus que je dois commencer à 8h... Déjà que l'après-midi c'est compliqué de donner des cours, mes trous c'est un temps de pause étant donné que je suis intellectuellement absent (problème courant depuis toujours, je n'ai jamais été du matin).
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- User17706Bon génie
Anaxagore a écrit:PauvreYorick a écrit:C'est vrai aussi (sauf qu'à l'université, on est jusqu'à 3 par mètre carré dans un bureau )ycombe a écrit:e"]Juppé sait très bien que ça ne marchera pas pour une raison très très simple: demander aux professeurs de rester dans leurs établissement obligerait à leur fournir bureau, ordinateurs et papeterie pour qu'ils puissent faire leur travail sur place (comme à l'université).
Cela doit créer des liens.
Pas tellement : personne n'y va jamais du coup
- MirobolandeHabitué du forum
Merci la réforme ds rythmes, je suis déjà 35 heures par semaine à l'école! Avec une chouette pause de 2h30 tous les jours!
De là à ce qu'on me fournisse un bureau...Je n'ai même pas de classe à moi.
Ah oui mais je suis PE, moi. Les politiques ne vont tout de même pas se rabaisser à notre niveau.
Pas de place pour travailler...Bah, ça n'a pas l'air de les gêner.
A la prochaine inspection je suis sûre qu'on va remettre sur le tapis un travail de préparation insuffisant.
Et ta soeur, elle bat le beurre?
Je prépare quand du coup? 35 h de présence, ça ne suffit pas?
De là à ce qu'on me fournisse un bureau...Je n'ai même pas de classe à moi.
Ah oui mais je suis PE, moi. Les politiques ne vont tout de même pas se rabaisser à notre niveau.
Pas de place pour travailler...Bah, ça n'a pas l'air de les gêner.
A la prochaine inspection je suis sûre qu'on va remettre sur le tapis un travail de préparation insuffisant.
Et ta soeur, elle bat le beurre?
Je prépare quand du coup? 35 h de présence, ça ne suffit pas?
- HerrelisGrand sage
Jane a écrit:Quand j'aurai un bureau digne de ce nom et la bibliothèque qui va avec; quand mon établissement sera enfin relié à internet depuis le bâtiment 1 jusqu'au bâtiment 3; quand j'aurai un véritable ordinateur (et non plus une antiquité à pédales); quand j'aurai un salaire en adéquation avec mon niveau d'études et digne de ce nom en regard du travail qui est le mien; quand je pourrai enseigner dans des conditions décentes (horaires suffisants, classes non surchargées); quand j'aurai affaire à des parents-partenaires et non plus des parents-adversaires; quand les élèves rempliront leurs devoirs d'élèves; quand les chefs rempliront leurs devoirs de chefs; quand les inspecteurs feront leur boulot d'inspecteurs; quand les médias me ficheront enfin la paix et arrêteront de me demander de me justifier sur ce que je suis loin de voler... alors que PEUT-ÊTRE l'idée de rester plus au boulot me posera moins de problèmes.
Pas mieux! Quand je suis dans mon établissement et que je veux bosser dans ma salle quand je n'ai pas d'élèves, une fois sur deux je me fais gentiment "virer" pour mettre un demi-groupe dedans... logique.
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- MirobolandeHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:ycombe a écrit:e"]Juppé sait très bien que ça ne marchera pas pour une raison très très simple: demander aux professeurs de rester dans leurs établissement obligerait à leur fournir bureau, ordinateurs et papeterie pour qu'ils puissent faire leur travail sur place (comme à l'université).
Je pense qu'ils ne se sentent obligés en rien nous concernant...nous ne sommes que roupie de sansonnet.
- JacqGuide spirituel
Seifer a écrit:Lefteris a écrit:Si , pour ce que j'ai mis en gras , c'est très dérangeant, même sur le principe, même si aucune charge n'était ajoutée (ce que je ne crois pas une seconde).Seifer a écrit:Je ne vois pas vraiment le problème. Si on doit rester 25 à 28h dans l'établissement, en gardant le taux de 18h/semaine devant les élèves, une grande majorité de la profession est déjà dans ce cas-là... Si on n'a aucune réelle obligation et qu'on doit simplement faire acte de présence, on travaillera pour préparer nos cours et en soi, ce n'est pas une mauvaise chose. Si c'est pour avoir des réunions pédagogiques ou je ne sais quoi tous les deux jours, c'est autrement plus dérangeant. Mais globalement le temps des enseignants dans l'établissement ne sera pas supérieur à actuellement et avec une meilleure rémunération...
Après ça reste des paroles, cela ne dérangerait personne si on avait des locaux pour travailler correctement, or ça n'arrivera jamais. Donc forcément, c'est assez logique qu'une majorité de la profession est contre. De plus, si on accepte ça, on arrivera forcément aux 35h dans l'établissement avec des missions qui ne correspondront pas à celles d'un enseignant.
Et il est bien gentil Juppé, mais ce qu'il dit ça reste vague et n'explique rien dans sa mise en place. Je ne comprends pas ses communicants. En disant ça, hormis faire du populisme et se mettre la profession à dos, ça ne lui sert à rien. S'il y avait une vraie proposition, en expliquant en quoi consiste ce temps supplémentaire, en quoi consiste l'augmentation de salaire, une discussion, un débat pourrait être lancé. Là c'est balancé dans une mare en ne proposant, finalement, rien. Sarkozy a, au moins, eu l'intelligence de proposer quelque chose de concret bien que j’exècre du plus profond de mon âme cet homme.
Vouloir que des cadres A et A+ travaillent sous l'oeil du maître et la schlague, c'est déjà toute une conception du métier, et une volonté visible à la fois de "mater" des gens jugés trop indépendants et de flatter l'électorat-client.
De plus, même si on est vraiment libre, on ne travaille pas sur commande, hormis le travail mécanique de correction. Quand je sors de trois heures de cours d'affilée, je suis plus fatigué qu'après trois heures de sport, et d'une fatigue bien moins bonne.
Pour construire un cours, avoir des idées, il faut pouvoir laisser son esprit courir, lire beaucoup, consulter ses ouvrages, ses dictionnaires, on ne crée pas à la baguette , dans la fatigue et l'urgence.
Et une des contreparties à cette sous-paie , c'est de pouvoir s'organiser. Je l'ai déjà dit sur ce forum, j'étais cadre A, je gagnais nettement plus. Je n'ai pas subi la dégringolade financière et sociale, les difficultés inhérentes au changement de métier, la vie pourrie à passer l'agreg ensuite pour être maintenant traité comme un employé de catégorie C. Au moins, dans les trous, je rentre chez moi...
Je suis globalement d'accord, mais un débat pourrait être ouvert en consultant politiciens et enseignants, plutôt que de balancer des expressions péremptoires comme le font les politiciens. Un débat constructif n'a jamais tué personne, mais ceux qui nous dirigent ont dû oublier ça.
Et j'approuve, encore plus que je dois commencer à 8h... Déjà que l'après-midi c'est compliqué de donner des cours, mes trous c'est un temps de pause étant donné que je suis intellectuellement absent (problème courant depuis toujours, je n'ai jamais été du matin).
Je suis déjà environ 28h sur l'établissement, sans compter les réunions potentielles ou les éventuelles rencontres avec les parents. Donc, pour permettre de réduire de 30% le nombre des enseignants il faut augmenter la présence devant élèves, les heures disciplinaires, comme le soulignait Lefteris. Autre remarque. Si tu penses pouvoir être présent pour aider les élèves lorsqu'ils en ont besoin (eux qui se sauvent dès la sonnerie passée, mais Juppé comme d'autres ne sont sans doute pas au courant) en dehors de tes heures disciplinaires, tu vas voir que les élèves sont en classe durant tes supposées heures de "présence", dans une autre matière tout simplement. Ce sont des chiffres bien démago jetés à l'opinion publique à qui ils n'ont (car il n'y a pas que Juppé, Le Maire c'est pareil, Sarko c'est pareil, certains syndicats qu'il est inutile de nommer, c'est pareil...). Le meilleur moyen pour souder les troupes, le seul qu'ils trouvent, c'est de casser du fonctionnaire et si possible du prof. Le mieux c'est de les voir agrémenter cela d'un beau discours sur l'engagement des enseignants, leur valeur, leur courage.... Foutage de gueule !
Ah, puis il ne faut pas oublier l'autonomie non pas des établissements mais des CdE ! A vomir tout cela, comme d'habitude.
- Mezzo voceNiveau 9
Jacq a écrit:Seifer a écrit:Lefteris a écrit:
Si , pour ce que j'ai mis en gras , c'est très dérangeant, même sur le principe, même si aucune charge n'était ajoutée (ce que je ne crois pas une seconde).
Vouloir que des cadres A et A+ travaillent sous l'oeil du maître et la schlague, c'est déjà toute une conception du métier, et une volonté visible à la fois de "mater" des gens jugés trop indépendants et de flatter l'électorat-client.
De plus, même si on est vraiment libre, on ne travaille pas sur commande, hormis le travail mécanique de correction. Quand je sors de trois heures de cours d'affilée, je suis plus fatigué qu'après trois heures de sport, et d'une fatigue bien moins bonne.
Pour construire un cours, avoir des idées, il faut pouvoir laisser son esprit courir, lire beaucoup, consulter ses ouvrages, ses dictionnaires, on ne crée pas à la baguette , dans la fatigue et l'urgence.
Et une des contreparties à cette sous-paie , c'est de pouvoir s'organiser. Je l'ai déjà dit sur ce forum, j'étais cadre A, je gagnais nettement plus. Je n'ai pas subi la dégringolade financière et sociale, les difficultés inhérentes au changement de métier, la vie pourrie à passer l'agreg ensuite pour être maintenant traité comme un employé de catégorie C. Au moins, dans les trous, je rentre chez moi...
Je suis globalement d'accord, mais un débat pourrait être ouvert en consultant politiciens et enseignants, plutôt que de balancer des expressions péremptoires comme le font les politiciens. Un débat constructif n'a jamais tué personne, mais ceux qui nous dirigent ont dû oublier ça.
Et j'approuve, encore plus que je dois commencer à 8h... Déjà que l'après-midi c'est compliqué de donner des cours, mes trous c'est un temps de pause étant donné que je suis intellectuellement absent (problème courant depuis toujours, je n'ai jamais été du matin).
Je suis déjà environ 28h sur l'établissement, sans compter les réunions potentielles ou les éventuelles rencontre avec les parents. Donc, pour permettre de réduire de 30% le nombre des enseignants il faut augmenter la présence devant élèves, les heures disciplinaires, comme le soulignait Lefteris. Autre remarque. Si tu penses pouvoir être présent pour aider les élèves lorsqu'ils en ont besoin (eux qui se sauvent dès la sonnerie passée, mais Juppé comme d'autres ne sont sans doute pas au courant) en dehors de tes heures disciplinaires, tu vas voir que les élèves sont en classe durant tes supposées heures de "présence", dans une autre matière tout simplement. Ce sont des chiffres bien démago jetés à l'opinion publique à qui ils n'ont (car il n'y a pas que Juppé, Le Maire c'est pareil, Sarko c'est pareil, certains syndicats qu'il est inutile de nommer, c'est pareil...). Le meilleur moyen pour souder les troupes, le seul qu'ils trouvent, c'est de casser du fonctionnaire et si possible du prof. Le mieux c'est de les voir agrémenter cela d'un beau discours sur l'engagement des enseignants, leur valeur, leur courage.... Foutage de gueule !
Ah, puis il ne faut pas oublier l'autonomie non pas des établissements mais des CdE ! A vomir tout cela, comme d'habitude.
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