Les heures supplémentaires des enseignants à la rentrée 2023 dans les établissements du second degré

Pendant l’année scolaire 2023-2024, le service hebdomadaire moyen d’un enseignant exerçant dans un établissement du second degré est de 18 heures et 34 minutes dont 1 heure et 43 minutes d’heures supplémentaires annualisées (HSA). À la rentrée 2023, 74 % des enseignants éligibles au dispositif font au moins une HSA. La hausse du nombre d’enseignants effectuant des HSA en 2023 s’explique par l’augmentation du nombre d’enseignants à temps partiel qui font des HSA. Les hommes restent plus nombreux à en faire et quand ils en font, en réalisent davantage. Aussi, une femme qui fait des HSA perçoit en moyenne 3 110 € sur l’année contre 3 860 € pour un homme. Les enseignants peuvent également effectuer des heures supplémentaires effectives (HSE). En moyenne, un enseignant a perçu 3 190 € grâce aux HSA et HSE effectuées sur l’ensemble de l'année 2022-2023. Depuis la rentrée 2023, les enseignants peuvent s’engager également dans le Pacte enseignant. À la rentrée 2023, trois enseignants du second degré sur dix y avaient adhéré. La mission de remplacement de courte durée est la plus répandue.

La note d'information complète peut être lue ici : https://www.education.gouv.fr/media/196477/download

Tout est fait pour favoriser les HSA, il n'y a qu'à regarder les DHG où environ 15% des heures sont des HSA ...

Ce qui me fait halluciner dans cet article, ce sont les collègues à temps partiels qui font des HSA (avec une exception pour les collègues dont la quotité ne tombe pas pile et qui doivent être payés en heures supplémentaires). Vraiment, je ne comprends pas, c'est beaucoup moins intéressant financièrement et pour la retraite, alors pourquoi accepter cela ?

Malavita a écrit:Ce qui me fait halluciner dans cet article, ce sont les collègues à temps partiels qui font des HSA (avec une exception pour les collègues dont la quotité ne tombe pas pile et qui doivent être payés en heures supplémentaires). Vraiment, je ne comprends pas, c'est beaucoup moins intéressant financièrement et pour la retraite, alors pourquoi accepter cela ?

Et encore, pile pour quoi ? s’il n’y a pas d’histoire de CAF, il n’y a aucune raison qu’il y ait des HSA : c’est la quotité qui s’ajuste.

Malavita a écrit:Ce qui me fait halluciner dans cet article, ce sont les collègues à temps partiels qui font des HSA (avec une exception pour les collègues dont la quotité ne tombe pas pile et qui doivent être payés en heures supplémentaires). Vraiment, je ne comprends pas, c'est beaucoup moins intéressant financièrement et pour la retraite, alors pourquoi accepter cela ?

Un exemple dans mon LP, que je ne généralise pas. Le BMP de lettres-anglais a été supprimé, supprimant des heures dédoublées aux collègues (toutes à temps partiel). Les classes les plus pénibles se retrouvaient non dédoublées. Seule solution pour éviter cela, absorber quelques HSA malgré les temps partiels. C'est ce que mes collègues ont choisi de faire et elles ont eu raison. HSA non souhaitée, financièrement moins rentable, mais condition de travail meilleure et finalement rémunérée.

Jacq a écrit:

Malavita a écrit:Ce qui me fait halluciner dans cet article, ce sont les collègues à temps partiels qui font des HSA (avec une exception pour les collègues dont la quotité ne tombe pas pile et qui doivent être payés en heures supplémentaires). Vraiment, je ne comprends pas, c'est beaucoup moins intéressant financièrement et pour la retraite, alors pourquoi accepter cela ?

Un exemple dans mon LP, que je ne généralise pas. Le BMP de lettres-anglais a été supprimé, supprimant des heures dédoublées aux collègues (toutes à temps partiel). Les classes les plus pénibles se retrouvaient non dédoublées. Seule solution pour éviter cela, absorber quelques HSA malgré les temps partiels. C'est ce que mes collègues ont choisi de faire et elles ont eu raison. HSA non souhaitée, financièrement moins rentable, mais condition de travail meilleure et finalement rémunérée.

A ce moment là, pourquoi ne pas reprendre à temps plein ? Je sais que c'est compliqué à faire appliquer mais on a aussi 10 % du volume complémentaire est réservée pour le Français et les Maths soit 2 h par classe pour dédoubler.

Malavita a écrit:Ce qui me fait halluciner dans cet article, ce sont les collègues à temps partiels qui font des HSA (avec une exception pour les collègues dont la quotité ne tombe pas pile et qui doivent être payés en heures supplémentaires). Vraiment, je ne comprends pas, c'est beaucoup moins intéressant financièrement et pour la retraite, alors pourquoi accepter cela ?

Sauf pour ceux qui sont entre 80% et 90%: dans cette fourchette, l'heure-poste supplémentaire est payée 4/7 du prorata du temps plein, donc on a un meilleur net à payer en prenant 80% en heures-poste et le reste en HS. Mais cela reste pénalisant pour la retraite, sauf si c'est un TP de droit pour enfant de moins de 3 ans.

Malavita a écrit:

Jacq a écrit:

Malavita a écrit:Ce qui me fait halluciner dans cet article, ce sont les collègues à temps partiels qui font des HSA (avec une exception pour les collègues dont la quotité ne tombe pas pile et qui doivent être payés en heures supplémentaires). Vraiment, je ne comprends pas, c'est beaucoup moins intéressant financièrement et pour la retraite, alors pourquoi accepter cela ?

Un exemple dans mon LP, que je ne généralise pas. Le BMP de lettres-anglais a été supprimé, supprimant des heures dédoublées aux collègues (toutes à temps partiel). Les classes les plus pénibles se retrouvaient non dédoublées. Seule solution pour éviter cela, absorber quelques HSA malgré les temps partiels. C'est ce que mes collègues ont choisi de faire et elles ont eu raison. HSA non souhaitée, financièrement moins rentable, mais condition de travail meilleure et finalement rémunérée.

A ce moment là, pourquoi ne pas reprendre à temps plein ? Je sais que c'est compliqué à faire appliquer mais on a aussi 10 % du volume complémentaire est réservée pour le Français et les Maths soit 2 h par classe pour dédoubler.

Pour mes collègues, parce qu'elles sont loin de la quotité totale et que si elles repassaient à temps plein cela poserait clairement un souci en terme de poste. Une seule est à temps plein. Si toutes repassaient à temps plein on serait à la suppression d'un poste ou au minimum un 1/2 poste.

Malavita a écrit:Ce qui me fait halluciner dans cet article, ce sont les collègues à temps partiels qui font des HSA (avec une exception pour les collègues dont la quotité ne tombe pas pile et qui doivent être payés en heures supplémentaires). Vraiment, je ne comprends pas, c'est beaucoup moins intéressant financièrement et pour la retraite, alors pourquoi accepter cela ?

Parce qu'on ne le sait pas ?
Ma collègue s'est fait avoir. Elle a demandé et obtenu un 80% sur autorisation auprès du rectorat mais a eu sa mutation. Notre CDE l'a appelée pour lui demander d'être PP en lui disant qu'elle aurait un peu d’AP payé en HSA. Elle a dit OK. Ce n'est qu'au bout de plusieurs mois qu'elle s'est étonnée de gagner moins que l'année précédente où elle n'était pas PP. Elle a alors découvert sur i-prof qu'elle était à 77% et pas à 80%. Le reste a été basculé en HSA... qui en plus ne lui étaient pas rémunérées avant qu'elle ne s'aperçoive de ça.

Vérifiez bien vos VS... à cause de cette histoire d’AP elle n'a pas vu au moment de signer qu'elle se faisait arnaquer. Et même après coup la CDE a fait semblant de ne pas comprendre.

77% en HP ? Il n'y a décidément pas de petite mesquinerie Les heures supplémentaires des enseignants à la rentrée 2023 dans les établissements du second degré 912711202

Les heures supplémentaires des enseignants à la rentrée 2023 dans les établissements du second degré 912711202

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PS: je serais d'ailleurs favorable à étendre la sur-rémumération des enseignants à partir de 75%. Ce ne serait pas discriminatoire par rapport aux autres fonctionnaires d'État (qui n'ont pas de quotité entre 70% et 80%), et cela éviterait de pénaliser les PE qui exercent dans une école où les semaines sont de 4 jours et qui sont obligés d'annualiser pour dépasser 75%.

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