- User19866Expert
Je suis moins optimiste que toi et ne suis même pas certaine qu'il y ait consensus là-dessus.Rendash a écrit:ça n'autorise pas à nier que certains vivent une vraie galère, sont réellement en souffrance, et que ça ne permet pas pour autant de préjuger de leur capacité à résister aux pressions inhérentes au métier. Le plus triste c'est que je pense qu'on est tous d'accord là-dessus, et que ça tourne à la prise de bec pour rien.
Bref, comme je ne comprends pas ta démarche, Ingeborg, je vais te laisser et te permettre de faire entendre le même son de cloche désagréable que celui qui résonne depuis deux pages déjà. J'espère que les stagiaires en souffrance sauront passer outre. J'espère aussi qu'ils trouveront le moyen d'être plus heureux au quotidien.
- RendashBon génie
Et donc, à partir de ce cas, certes triste, tu conclurais que tout stagiaire qui en baverait ne serait pas apte à exercer ce métier, voire se "poserait systématiquement en victime"? Il ne me semble pas, mais peut-être ai-je (encore) mal interprété.
Or, c'est à ça que je réagis avec virulence. Aux propos tenus ici selon lesquels stagiaire en souffrance = pas fait pour enseigner = ferait mieux de démissionner, ou d'envisager de démissionner.
C'est à ces points que je réagis, uniquement. Parce que pour le reste, Cripure a déjà tout dit :
Or, c'est à ça que je réagis avec virulence. Aux propos tenus ici selon lesquels stagiaire en souffrance = pas fait pour enseigner = ferait mieux de démissionner, ou d'envisager de démissionner.
Sans vouloir être brutale, un stagiaire qui ne supporte pas le métier de prof au point de devoir longuement s' arrêter, doit sérieusement s' interroger sur son choix de carrière. Je voulais ainsi signifier que ces deux cas de figure ne sont absolument pas comparables. Les conditions d'entrée dans le métier sont effectivement difficiles.
On va pas jouer le pathos. Cela peut te paraître brutal mais c'est la vraie vie.... La pression est quotidienne, bien au-delà de l'année de stage. Comment supporter ensuite des classes difficiles ou la pression des parents ?
Dire à un stagiaire qu'il n'est pas fait pour ce métier, ce n'est pas être méchant. Au contraire, ce genre de remarque peut lui permettre d'éviter des souffrances plus grandes.
Je pense également qu'il faut une certaine force psychologique dans ce métier. Alors c'est sûr, il est de bon ton de nier les évidences mais si on ne supporte pas "la pression", il faut peut être envisager une reconversion. Je ne jette pas la pierre aux stagiaires en souffrance bien sûr mais si ce métier les fait déprimer au bout de 3 mois, ce n'est sûrement pas leur rendre service que de leur masquer la vérité du métier.
ne se posent pas en permanence en victimes.
C'est à ces points que je réagis, uniquement. Parce que pour le reste, Cripure a déjà tout dit :
Cripure a écrit:Quand on se sent mal, oui, on va voir un médecin. Y compris un psychiatre. Et le praticien qu'on s'est choisi doit pouvoir et poser un diagnostic et proposer des solutions, parmi lesquelles le CM
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ingeborg B.Esprit éclairé
C'est bien, tu as raison, je suis un monstre sans coeur Mais, il me semble qu'il y a une marge entre souffrir de sa condition de stagiare et en souffrir tellement qu'on envisage de ne plus du tout y retourner au point de se mettre en arrêt sur une période très longue, choses que j'ai expliquées. Visiblement, tu as du mal avec les nuances et la complexité. Ce serait bien aussi d'apprendre à ne pas surinterpréter et à ne pas agresser ceux qui ne sont pas d'accord avec toi.Rendash a écrit:Et donc, à partir de ce cas, certes triste, tu conclurais que tout stagiaire qui en baverait ne serait pas apte à exercer ce métier, voire se "poserait systématiquement en victime"? Il ne me semble pas, mais peut-être ai-je (encore) mal interprété.
Or, c'est à ça que je réagis avec virulence. Aux propos tenus ici selon lesquels stagiaire en souffrance = pas fait pour enseigner = ferait mieux de démissionner, ou d'envisager de démissionner.
Sans vouloir être brutale, un stagiaire qui ne supporte pas le métier de prof au point de devoir longuement s' arrêter, doit sérieusement s' interroger sur son choix de carrière. Je voulais ainsi signifier que ces deux cas de figure ne sont absolument pas comparables. Les conditions d'entrée dans le métier sont effectivement difficiles.On va pas jouer le pathos. Cela peut te paraître brutal mais c'est la vraie vie.... La pression est quotidienne, bien au-delà de l'année de stage. Comment supporter ensuite des classes difficiles ou la pression des parents ?
Dire à un stagiaire qu'il n'est pas fait pour ce métier, ce n'est pas être méchant. Au contraire, ce genre de remarque peut lui permettre d'éviter des souffrances plus grandes.Je pense également qu'il faut une certaine force psychologique dans ce métier. Alors c'est sûr, il est de bon ton de nier les évidences mais si on ne supporte pas "la pression", il faut peut être envisager une reconversion. Je ne jette pas la pierre aux stagiaires en souffrance bien sûr mais si ce métier les fait déprimer au bout de 3 mois, ce n'est sûrement pas leur rendre service que de leur masquer la vérité du métier.ne se posent pas en permanence en victimes.
C'est à ces points que je réagis, uniquement. Parce que pour le reste, Cripure a déjà tout dit :Cripure a écrit:Quand on se sent mal, oui, on va voir un médecin. Y compris un psychiatre. Et le praticien qu'on s'est choisi doit pouvoir et poser un diagnostic et proposer des solutions, parmi lesquelles le CM
- RendashBon génie
Tu es très drôle, quand tu essaies d'être cassante, vraiment. Parce qu'arriver à placer dans un même post "C'est bien, tu as raison, je suis un monstre sans cœur" et "Visiblement, tu as du mal avec les nuances et la complexité. Ce serait bien aussi d'apprendre à ne pas surinterpréter", fallait oser. Chapeau
Pour la partie intéressante de ton post,
"il me semble qu'il y a une marge entre souffrir de sa condition de stagiare et en souffrir tellement qu'on envisage de ne pus du tout y retourner "
, la question qui se pose, c'est celle des causes de cette souffrance. Si elle est liée aux conditions actuelles d'exercice, comme j'essaie désespérément de le dire depuis trois pages, et comme c'est, d'après les témoignages qu'on a ici, souvent le cas, il ne paraît pas aberrant d'espérer trouver mieux l'année suivante en renouvellement de stage. Est-ce que, oui ou non, on est d'accord sur ce point?
Pour la partie intéressante de ton post,
"il me semble qu'il y a une marge entre souffrir de sa condition de stagiare et en souffrir tellement qu'on envisage de ne pus du tout y retourner "
, la question qui se pose, c'est celle des causes de cette souffrance. Si elle est liée aux conditions actuelles d'exercice, comme j'essaie désespérément de le dire depuis trois pages, et comme c'est, d'après les témoignages qu'on a ici, souvent le cas, il ne paraît pas aberrant d'espérer trouver mieux l'année suivante en renouvellement de stage. Est-ce que, oui ou non, on est d'accord sur ce point?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- chartoineNiveau 6
Cripure a écrit:Le conseil que je vais vous donner, moi, c'est soit de fuir, et il n'y a pas de honte, et ça s'appelle "démission", soit de rester et de reprendre le dessus sur le tuteur. Le congé maladie à la carte, mais qu'est-ce que ça veut dire ? D'abord, passé un certain nombre de jours, vous allez passer à mi-traitement et vous allez avoir une visite de contrôle par le médecin du rectorat. Ensuite, ce n'est pas à la Sécu de payer vos atermoiements (pardon, mais c'est comme ça que je le vois) et votre soumission. Et encore faut-il que le médecin soit d'accord avec l'idée d'un CM prolongé, ce n'est pas vous qui choisissez. De toutes façons, vous allez repiquer l'année de stage si vous avez trop d'absences, alors foutu pour foutu, montrez donc un peu les crocs (lorsqu'il y a matière, bien sûr). Un enseignant doit avoir du caractère et une capacité à réagir.Leelooo a écrit:Il y a des gens qui font ça ? Je suis dans le même cas que les demoiselles, ça me rend malade et je ne peux pas lever le pied car tutrice qui me fout la pression en permanence, du coup j'ai pas d'autre choix que l'arrêt. J'ai eu une semaine et je vais essayer de prolonger là, mais j'ai peur que le médecin ne soit réticent à me prolonger longtemps. Par contre la démission c'est se retrouver sans rien donc j'aimerais prolonger l'arrêt, après tout c'est l'EN qui m'en fait voir de toutes les couleurs depuis 2 ans donc je considère que je ne leur dois aucune bienveillance. Des conseils de ce côté là ?Fais tirer l'arrêt pour l'année scolaire complète, alors.
Je vais ajouter pour Leelooo que j'apprécie assez peu ces "conseils" grâce auxquels nous passons tous pour une armée de feignasses.
100% d'accord... un CM n'est pas à la carte.
- DimkaVénérable
On peut rencontrer de multiples types de problèmes, en étant stagiaire, et certains − notamment ceux qui sont inhérents à la condition de stagiaire et non à celle de prof − ne préjugent en rien des suites dans le métier. Par ailleurs, il y a aussi des gens qui peuvent dépasser des difficultés, si on leur laisse le temps et si on leur fout pas trop la pression dès le trois septembre. Si on parle de voir la réalité… la réalité est multiple, ta collègue est un cas, pas représentatif de tous les cas de stagiaires en difficulté.Ingeborg B. a écrit:Désolée de reparler de mon expérience. Dans mon lycée, une prof d'Anglais s' est suicidée il y a 2 ans car elle ne supportait plus son métier. Cette prof rencontrait déjà de gros problèmes lorsqu'elle était stagiaire.
Par ailleurs, si le problème du stagiaire, c’est son tuteur, alors oui, ça paraît logique que ledit problème sera définitivement réglé fin juin, et donc oui, ça fait un temps long.
Si ça pose problème à l’éducation nationale, alors qu’elle offre n’importe quelle autre porte de sortie aux stagiaires (redéfinition du rôle du tuteur en enlevant la partie évaluative, possibilité de changer de tuteur, possibilité de congé sans solde jusqu’au mois de septembre suivant, réelles possibilités d’appel et de défense sur les rapports de la hiérarchie et de ceux qui encadrent, etc. sans stigmatisation pour la validation future, ou encore, aide véritable à la reconversion).
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- Spoiler:
- Longyearbyen's loverNiveau 5
la personne qui a conseillé de faire tirer un an, c'est Longyearbyen, qui, soit dit en passant, a dépassé allègrement les vingt ans d'expérience.
La moindre chose de la part des aînés, c'est de protéger nos jeunes, de leur dire que les choses s'arrangent souvent avec le temps. Quand on prend une sale expérience de plein fouet dans la gueule, je pense que c'est salutaire. Les solutions ne sont pas toujours faciles à trouver.
Dire à un jeune fragilisé par une expérience pénible, un jeune qui reconnaît perdre pied : "tu n'es peut-être pas fait pour ce métier" est d'une tristesse infiniment stupide.
La moindre chose de la part des aînés, c'est de protéger nos jeunes, de leur dire que les choses s'arrangent souvent avec le temps. Quand on prend une sale expérience de plein fouet dans la gueule, je pense que c'est salutaire. Les solutions ne sont pas toujours faciles à trouver.
Dire à un jeune fragilisé par une expérience pénible, un jeune qui reconnaît perdre pied : "tu n'es peut-être pas fait pour ce métier" est d'une tristesse infiniment stupide.
- meldcNiveau 6
en gros, il y a deux sons de cloche si, en tant que stagiaire, on a des doutes : soit on n'est pas fait pour ça et il vaut mieux démissionner, soit il faut s'accrocher et ça s'arrangera par la suite. Comme quoi il n'y a jamais de réponses prédéfinies...
- keroGrand sage
Dalathée2 a écrit:Quelqu'un à qui les médecins diagnostiquent un cancer se verra sûrement arrêté longuement, quel que soit le temps passé dans l'EN. De même, quelqu'un foncièrement incapable d'aller travailler se verra sûrement prescrit un arrêt de travail.kero a écrit:Longyearbyen's lover a écrit: Fais tirer l'arrêt pour l'année scolaire complète, alors.
Et sous quel prétexte, quelqu'un qui souhaite arrêter dans l'éducation nationale après y avoir bossé deux mois, passerait une année en arrêt maladie ?
Tu m'étonnes qu'avec ce genre de conseils, certains tirent la conclusion que le métier est blindé de tir-au-flanc...
Je ne vois pas bien l'utilité de venir exprimer cette opinion-là sur ce fil-ci, où des stagiaires font état de leur souffrance au travail. A défaut de la comprendre, peut-être pourrais-tu la respecter ?
Deux possibilités:
- soit j'ai mal compris le cas de figure dont il est question et nous parlons de quelqu'un qui a un cancer ou un autre problème médical grave, qui nécessite un arrêt maladie de longue durée. Dans ce cas, toutes mes excuses pour la confusion.
- soit ce n'est pas le cas, et alors je ne vois pas ce que vient faire ici cette histoire de cancer. J'ai cru comprendre que nous parlons de quelqu'un qui en est arrivé à la conclusion qu'il n'est pas fait pour ce métier et veut abandonner. Dans ce cas, j'estime que "faire tirer l'arrêt maladie", ce n'est rien d'autre que de la malhonnêteté.
Dalathée, je ne vois pas où est le manque de respect en affirmant cela. Faut m'expliquer.
Rendash a écrit:Or, c'est à ça que je réagis avec virulence. Aux propos tenus ici selon lesquels stagiaire en souffrance = pas fait pour enseigner = ferait mieux de démissionner, ou d'envisager de démissionner.
Rendash, à un moment donné il faut quand même admettre la possibilité que certaines personnes n'ont pas la carrure pour exercer dans ce métier. Être en souffrance n'est, bien entendu, pas une raison pour devoir démissionner. J'ai moi-même eu beaucoup de mal pendant l'année de stage. Mais de fait, je pense aussi que si quelqu'un est submergé au point de ne plus pouvoir exercer normalement dès l'année de stage (s'il est en arrêt maladie une partie considérable de l'année - et ce à cause des difficultés éprouvées dans le métier), il doit à un moment donné se poser la question de savoir s'il est fait pour faire le job.
Je ne doute pas que ce soit là une réalité difficile à entendre lorsqu'on est stagiaire.
- RendashBon génie
Cripure a écrit:Et bon réveillon à tous ceux qui en font un
Vous avez raison, Cripure, il serait dommage que nous perdions de vue l'essentiel
Et demain, on se dira : il aurait été dommage que nous eussions perdu de vue l'essentiel
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Thalia de GMédiateur
Vous avez raison, je vais me mettre aux fourneaux pour mon homme et moi.Cripure a écrit:Et bon réveillon à tous ceux qui en font un
Mais ne seriez-vous pas hors sujet ?
J'apprécie le position tout en mesure de meldc. On peut en baver au début, parfois beaucoup et le temps et l'expérience apportent une réponse.
Je suis passée par des périodes de doute et au soir de ma carrière, je ne regrette pas, même si je garde des doutes et des insatisfactions.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Reine MargotDemi-dieu
Je n'ai pas tout lu mais je vais donner ma petite expérience perso. J'ai connu la situation de devoir m'arrêter quelques mois l'année de stage car j'avais des difficultés, ce qui m'a permis de faire le point et une année de stage réussie l'année suivante. J'ai ensuite enseigné pendant près de 10 ans, pour me reconvertir ensuite, mais la décision était mûrement réfléchie.
Je pense donc qu'une seule année de stage ne permet pas toujours de savoir si on est fait pour ce métier ou pas, et qu'il vaut mieux éviter les décisions sur un coup de tête cette année-là.
Malheureusement, j'ai bien connu en tant que stagiaire (et aussi quand je suis partie) les collègues qui aiment à porter des jugements de morale, et cela ne rend pas les choses faciles, étant donné le sentiment de culpabilité qu'on peut avoir. Mais quand on prend conscience que certains ne se sentent exister que de cette manière, on les ignore et qu'on fait ce qui nous semble le mieux pour soi, et généralement ça se passe mieux professionnellement.
Et oui, le tuteur et le formateur ESPE qui nous suivent ont un rôle capital, et hélas certains stagiaires tombent très mal, alors qu'ils sont tout à fait compétents, sans rien pouvoir faire étant donné l'épée de Damoclès de la titularisation...
Je conseillerais donc l'arrêt, pour faire le point, quitte à reprendre en cours d'année ou à refaire une autre année de stage l'an prochain. Et de bien s'interroger sur ce qu'on veut vraiment, ce qui est bon pour soi avant tout.
Je pense donc qu'une seule année de stage ne permet pas toujours de savoir si on est fait pour ce métier ou pas, et qu'il vaut mieux éviter les décisions sur un coup de tête cette année-là.
Malheureusement, j'ai bien connu en tant que stagiaire (et aussi quand je suis partie) les collègues qui aiment à porter des jugements de morale, et cela ne rend pas les choses faciles, étant donné le sentiment de culpabilité qu'on peut avoir. Mais quand on prend conscience que certains ne se sentent exister que de cette manière, on les ignore et qu'on fait ce qui nous semble le mieux pour soi, et généralement ça se passe mieux professionnellement.
- Spoiler:
- et quand la sdp apprend que vous préparez d'autres concours, vous découvrez quantité d'autres collègues sans difficulté apparente qui viennent vous demander des tuyaux en matière de reconversion...ce qui explique sans doute les jugements de valeur cités plus haut
Et oui, le tuteur et le formateur ESPE qui nous suivent ont un rôle capital, et hélas certains stagiaires tombent très mal, alors qu'ils sont tout à fait compétents, sans rien pouvoir faire étant donné l'épée de Damoclès de la titularisation...
Je conseillerais donc l'arrêt, pour faire le point, quitte à reprendre en cours d'année ou à refaire une autre année de stage l'an prochain. Et de bien s'interroger sur ce qu'on veut vraiment, ce qui est bon pour soi avant tout.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Kero: c'est un peu plus compliqué que cela. Quand venir en cours vous donne une véritable boule au ventre et des crises d'angoisse, que votre médecin vous prescrit des anxiolytiques pour cela, non, ce n'est pas malhonnête. Surtout, une personne qui s'arrête quelques mois pour faire autre chose parce qu'elle ne supporte plus le métier de prof me paraît moins "malhonnête" que celle qui s'accroche à tout prix, et finit par un burn-out ou des arrêts maladie tout au long de sa carrière et bousillera des générations d'élèves.
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- keroGrand sage
Reine Margot a écrit:Kero: c'est un peu plus compliqué que cela. Quand venir en cours vous donne une véritable boule au ventre et des crises d'angoisse, que votre médecin vous prescrit des anxiolytiques pour cela, non, ce n'est pas malhonnête. Surtout qu'il vaut mieux un prof arrêté quelques mois et qui se reconvertit dans un truc où il pourra bosser qu'un prof qui ne s'arrête pas et finit très mal psychologiquement, avec des arrêts bien plus graves tout au long de sa carrière.
L'arrêt maladie (et le maintien de ses moyens de subsistance qu'il implique) est là pour permettre à quelqu'un de tenir le coup alors qu'il est dans l'impossibilité physique ou psychologique de travailler. Utiliser un arrêt maladie en prévision d'une reconversion, parce qu'on ne parvient pas à exercer sereinement le métier choisi précédemment, j'estime que si, c'est malhonnête. Si la décision est prise d'arrêter l'enseignement, on se cherche un autre job, c'est tout. On transforme par l'arrêt maladie en chômage temporaire.
Faut arrêter de tourner autour du pot et prendre ses responsabilités, à un moment donné.
- Reine MargotDemi-dieu
kero a écrit:Reine Margot a écrit:Kero: c'est un peu plus compliqué que cela. Quand venir en cours vous donne une véritable boule au ventre et des crises d'angoisse, que votre médecin vous prescrit des anxiolytiques pour cela, non, ce n'est pas malhonnête. Surtout qu'il vaut mieux un prof arrêté quelques mois et qui se reconvertit dans un truc où il pourra bosser qu'un prof qui ne s'arrête pas et finit très mal psychologiquement, avec des arrêts bien plus graves tout au long de sa carrière.
L'arrêt maladie (et le maintien de ses moyens de subsistance qu'il implique) est là pour permettre à quelqu'un de tenir le coup le temps d'une impossibilité de travailler. Utiliser un arrêt maladie en prévision d'une reconversion, parce qu'on ne parvient pas à exercer sereinement le métier choisi précédemment, j'estime que si, c'est malhonnête. Si la décision est prise d'arrêter l'enseignement, on se cherche un autre job, c'est tout.
Faut arrêter de tourner autour du pot et prendre ses responsabilités, à un moment donné.
Le souci c'est que les deux sont parfois liés, comme je le disais. Il peut y avoir un véritable problème de santé (angoisses, dépression...) ET une prise de conscience que la reconversion est indispensable pour y remédier. Tu sais, j'ai passé le concours quand j'étais en arrêt maladie. Par honnêteté, j'ai appelé le médecin conseil du rectorat pour savoir si j'en avais le droit, elle ne voyait absolument pas le problème: en fait, la reconversion fait partie de la solution du problème médical.
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- keroGrand sage
Reine Margot a écrit:Le souci c'est que les deux sont parfois liés, comme je le disais. Il peut y avoir un véritable problème de santé (angoisses, dépression...) ET une prise de conscience que la reconversion est indispensable.
Absolument. Ce n'est évidemment pas de ce genre de cas de figure, que je parle. Je parle du fait de se faire mettre en arrêt alors qu'on a déjà décidé de partir dans tous les cas.
- Reine MargotDemi-dieu
Quand je suis allée voir le médecin, c'était très encadré, il m'a imposé d'aller voir un psychiatre qui confirme le truc, les médecins n'arrêtent plus aussi facilement, au-delà d'un certain nombre d'arrêts, ils sont contrôlés.
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- RendashBon génie
kero a écrit: Utiliser un arrêt maladie en prévision d'une reconversion, parce qu'on ne parvient pas à exercer sereinement le métier choisi précédemment, j'estime que si, c'est malhonnête. Si la décision est prise d'arrêter l'enseignement, on se cherche un autre job, c'est tout. On transforme par l'arrêt maladie en chômage temporaire.
Faut arrêter de tourner autour du pot et prendre ses responsabilités, à un moment donné.
N'est-ce pas toi qui, il y a peu, parlais de "moraline" au sujet de posts dans ce genre? La moraline c'est quand ce sont les autres qui expriment un avis, c'est ça?
Cela étant dit, oui, je trouve que ce que tu dis est assez logique. Mais ça suppose que la décision de quitter l'enseignement soit ferme et définitive ; et quand la galère vécue est, du point de vue de celui qui la vit, due aux conditions de l'année en cours, il peut être bénéfique, et assez logique selon moi, de prendre le temps du recul. Non?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Reine MargotDemi-dieu
Honnêtement, je pense que quand on a décidé de partir "dans tous les cas", et qu'on prend un AM c'est qu'on est très mal. Les gens qui partent pour réaliser un rêve (par ex créer une entreprise) ne prennent pas d'arrêt, ils choisissent un DIF ou un congé de formation.
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- keroGrand sage
Rendash a écrit:kero a écrit: Utiliser un arrêt maladie en prévision d'une reconversion, parce qu'on ne parvient pas à exercer sereinement le métier choisi précédemment, j'estime que si, c'est malhonnête. Si la décision est prise d'arrêter l'enseignement, on se cherche un autre job, c'est tout. On transforme par l'arrêt maladie en chômage temporaire.
Faut arrêter de tourner autour du pot et prendre ses responsabilités, à un moment donné.
N'est-ce pas toi qui, il y a peu, parlais de "moraline" au sujet de posts dans ce genre? La moraline c'est quand ce sont les autres qui expriment un avis, c'est ça?
Qu'est-ce que c'est que ces histoires ? Si j'ai un avis à donner je le donne, que ça te plaise ou pas. Je ne vois pas au nom de quoi tu te permets de m'en faire le reproche.
Et non, je n'ai jamais parlé de moraline pour le cas où quelqu'un donne un avis. Je l'ai fait une fois lorsque tu t'étais déjà permis, TOI, de me reprendre et me faire la morale sur MON avis que j'avais exprimé sur un autre sujet. Alors merci de ne pas retourner les situations.
- RendashBon génie
kero a écrit:Rendash a écrit:kero a écrit: Utiliser un arrêt maladie en prévision d'une reconversion, parce qu'on ne parvient pas à exercer sereinement le métier choisi précédemment, j'estime que si, c'est malhonnête. Si la décision est prise d'arrêter l'enseignement, on se cherche un autre job, c'est tout. On transforme par l'arrêt maladie en chômage temporaire.
Faut arrêter de tourner autour du pot et prendre ses responsabilités, à un moment donné.
N'est-ce pas toi qui, il y a peu, parlais de "moraline" au sujet de posts dans ce genre? La moraline c'est quand ce sont les autres qui expriment un avis, c'est ça?
Qu'est-ce que c'est que ces histoires ? Si j'ai un avis à donner je le donne, que ça te plaise ou pas. Je ne vois pas au nom de quoi tu te permets de m'en faire le reproche.
Et non, je n'ai jamais parlé de moraline pour le cas où quelqu'un donne un avis. Je l'ai fait une fois lorsque tu t'étais déjà permis, TOI, de me reprendre et me faire la morale sur MON avis que j'avais exprimé sur un autre sujet. Alors merci de ne pas retourner les situations.
Soit tu avais mal lu la première fois (et c'est toujours ce que je crois), soit tu as une façon bien à toi et peu honnête de juger ce qui relève de faire la morale ou pas (ce dont je doute). Tu avais émis un avis qui reposait sur une lecture erronée des propos tenus précédemment : tu estimais que le fait divers entraînait beaucoup de débats, et que c'était signe que les gens étaient en vacances, et donc, n'avaient pas grand-chose d'autre à faire ; j'avais rectifié en expliquant que non, ce n'était pas le fait divers qui entraînait les débats en question, mais les interventions de Normandyx, jugées lamentables par plusieurs intervenants, dont moi ; interventions qui avaient été taxées par toi de "moraline", donc. La situation est exactement la même : émettre un avis qui revient à un jugement de valeur, c'est une leçon de morale quand ce sont les autres, mais c'est juste un avis quand c'est toi?
Le plus drôle, c'est que j'ai eu exactement la même réaction : "Si j'ai un avis à donner je le donne, que ça te plaise ou pas. Je ne vois pas au nom de quoi tu te permets de m'en faire le reproche."
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- WonderWomanBon génie
A un moment donné, je pensais comme toi. J'étais tellement ravagée par la dépression que je ne comprenais pas comment on pouvait utiliser l'AM pour se reconvertir ! ça semblait si injuste, si irrespectueux ! Et surtout, je m'accrochais à mon métier comme à une bouée de sauvetage, j'étais mal à cause des conditions de travail mais trouvais scandaleux qu'on puisse prendre l'AM pour se ré-orienter. J'étais tellement crevée, tellement à bout, que je ne pouvais pas envisager qu'on puisse travailler à une reconversion en AM. Moi j'allais de mon lit au canapé, du canapé au lit, et c'est tout.kero a écrit:Reine Margot a écrit:Kero: c'est un peu plus compliqué que cela. Quand venir en cours vous donne une véritable boule au ventre et des crises d'angoisse, que votre médecin vous prescrit des anxiolytiques pour cela, non, ce n'est pas malhonnête. Surtout qu'il vaut mieux un prof arrêté quelques mois et qui se reconvertit dans un truc où il pourra bosser qu'un prof qui ne s'arrête pas et finit très mal psychologiquement, avec des arrêts bien plus graves tout au long de sa carrière.
L'arrêt maladie (et le maintien de ses moyens de subsistance qu'il implique) est là pour permettre à quelqu'un de tenir le coup alors qu'il est dans l'impossibilité physique ou psychologique de travailler. Utiliser un arrêt maladie en prévision d'une reconversion, parce qu'on ne parvient pas à exercer sereinement le métier choisi précédemment, j'estime que si, c'est malhonnête. Si la décision est prise d'arrêter l'enseignement, on se cherche un autre job, c'est tout. On transforme par l'arrêt maladie en chômage temporaire.
Faut arrêter de tourner autour du pot et prendre ses responsabilités, à un moment donné.
Mais l'AM est là avant tout pour se requinquer, non ? Pour aller mieux, pour guérir. C'est pourquoi les AM pour dépressions n'ont pas de limitations de sorties, que les psys encouragent à multiplier les activités.
Lors de mon dernier "long" AM suite à mon agression, j'ai caressé l'idée d'une reconversion. Au début je la repoussais, "ah non, je ne veux pas, c'est pas possible, non, moi je suis bien, ce sont les conditions !!!!". Et j'ai réalisé que dans ce boulot, soit on s'adapte, soit on ne peut pas s'adapter, et si on ne trouve pas son compte, en ayant pesé tous les avantages et les inconvénients, quel est le mal d'aller voir ailleurs ? Et surtout, quel est le mal de chercher durant l'AM ?
Réaliser ça, que je n'étais pas coincée dans l'enseignement, qu'il y avait d'autres possibilités, ça m'a permis de reprendre pied. De me sentir à nouveau plus maitresse des événements, de me tirer de ce statut de victime. Je pouvais décider. J'ai donc acheté des bouquins sur la psychologie de l'adolescent, des bouquins avec des idées de gestion de classe autrement, et aussi, j'ai fureté autour des autres concours. Bref, j'ai cessé de subir, je me suis mis à agir.
Ce qui me semblait complètement déconnecté et impossible plus tôt, m'est apparu extrêmement clair : certaines personnes ne sont pas faites pour enseigner, lorsqu'elles sont chez elles, tout va bien, mais lorsqu'elles sont au travail, tout va mal. Alors, comment faire pour se reconvertir, quand aller bosser te pompe toute ton énergie ? Quelle autre solution que de le faire en AM ?
Et surtout, quoi de mieux que d'accumuler de nouvelles connaissances, compétences, de se sentir revalorisé ? (enfin, ça, c'est pour moi) Et donc guérir ?
Si la reconversion permet -et c'est le but je crois- d'éliminer les AM par la suite, le premier "AM reconversion" n'a-t-il pas rempli son contrat ?
Alors oui, on devrait pouvoir prendre une dispo, on devrait pouvoir utiliser ses DIF, CIF ou que sais-je. Mais pour faire ces démarches là, il faut être déjà stabilisé, et bien dans sa peau ; or on ne l'est pas toujours. La reconversion apparait comme une partie du processus de guérison.
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- KhalieNiveau 5
Mais le DIF ou le congé formation nécessite bien une certaine ancienneté ? (je ne connais pas bien le fonctionnement) Il me semble que le congé formation n'est pas si facilement accordé et je ne crois pas que les médecins aujourd'hui prescrivent des arrêts de complaisance, non ? le CDE peut demander un contrôle d'ailleurs si ça lui semble louche , le mien l'avait fait pour un collègue.
A moins d'avoir un conjoint qui gagne bien sa vie ou un bon pécule, la démission sèche est difficile, surtout dans certaines matières, et la reconversion nécessite des compléments de formation (qu'on a pas forcement sans ancienneté) ou le passage de concours... et il faut parfois prendre le temps de se reconstruire pour aller de l'avant (ou bouger son cul comme disent mes chers collègues si pleins d'empathie)... Il me semble que les personnes dépressives sont "amorphes" et ont du mal à engager des démarches. Je ne sais plus qui le disait plus haut mais c'est vrai que les voies de sorties de l'EN sont quand même sérieusement encombrée...
et puis quand on a fait 5 ans d'étude autant se donner un seconde chance dans la voie qu'on s'est choisie... Je n'ai pas tout relu Verte.M.Raude mais avec déjà 6 semaines d'arrêt, j'espère vraiment pour ta santé que tu ne t'es pas contenté d'un arrêt "sec" et que tu as trouvé un professionnel à qui parler voire les medocs adéquats. Mais j'aime aussi la méthode Cripurienne, si le redoublement est inéluctable au vu des arrêts de travail, ne pas hésiter à foutre un bon coup de pied dans la fourmilière et encadrer le tuteur.... Parfois c'est salutaire pour l’estime de soi
A moins d'avoir un conjoint qui gagne bien sa vie ou un bon pécule, la démission sèche est difficile, surtout dans certaines matières, et la reconversion nécessite des compléments de formation (qu'on a pas forcement sans ancienneté) ou le passage de concours... et il faut parfois prendre le temps de se reconstruire pour aller de l'avant (ou bouger son cul comme disent mes chers collègues si pleins d'empathie)... Il me semble que les personnes dépressives sont "amorphes" et ont du mal à engager des démarches. Je ne sais plus qui le disait plus haut mais c'est vrai que les voies de sorties de l'EN sont quand même sérieusement encombrée...
et puis quand on a fait 5 ans d'étude autant se donner un seconde chance dans la voie qu'on s'est choisie... Je n'ai pas tout relu Verte.M.Raude mais avec déjà 6 semaines d'arrêt, j'espère vraiment pour ta santé que tu ne t'es pas contenté d'un arrêt "sec" et que tu as trouvé un professionnel à qui parler voire les medocs adéquats. Mais j'aime aussi la méthode Cripurienne, si le redoublement est inéluctable au vu des arrêts de travail, ne pas hésiter à foutre un bon coup de pied dans la fourmilière et encadrer le tuteur.... Parfois c'est salutaire pour l’estime de soi
- keroGrand sage
WonderWoman, je conçois parfaitement ce que tu dis. D'ailleurs, si tu me lis précisément, ce n'est en aucun cas contradictoire avec ce que je dis.
- Stagiaire : doutes et envie de démissionner
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