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- AspasieNiveau 10
Oui ! Bien sûr !! Crépuscule des idoles C'est le fil sur Onfray qui agit inconsciemment !!Cripure a écrit:Je crois bien que Götzen est un pluriel (pour le clin d'oeil à Wagner, également).Aspasie a écrit:Le crépuscule d'une idole
- User17706Bon génie
Dans ce cas, pourquoi pas La Force majeure de Rosset (Minuit) et, pour faire bonne mesure, Le Cas Nietzsche de K. Schlechta publié en TEL ? Avec éventuellement Aurore et Le gai savoir ? (Rosset + Schlechta ont l'avantage de composer un petit ensemble très cohérent axé sur Nietzsche.)
Rosset, c'est pas mal, quand même. Un talent d'écrivain, de la culture, de la finesse, une réelle compréhension des auteurs abordés (sauf Wittgenstein auquel il n'a vraiment rien, mais alors rien compris : c'est presque aussi pitoyable qu'un bouquin de l'autre faussaire tellement c'est mauvais). Bref, c'est bien, Rosset. Jusqu'à ses journaux de dépression qui sont par moments merveilleux (ah, le rêve de purée, l'inoubliable rêve de purée).
(Mais je préfère, à l'exception donc de celui que je viens de mentionner et dont j'ai oublié le titre, les « petits » Rosset.)
Rosset, c'est pas mal, quand même. Un talent d'écrivain, de la culture, de la finesse, une réelle compréhension des auteurs abordés (sauf Wittgenstein auquel il n'a vraiment rien, mais alors rien compris : c'est presque aussi pitoyable qu'un bouquin de l'autre faussaire tellement c'est mauvais). Bref, c'est bien, Rosset. Jusqu'à ses journaux de dépression qui sont par moments merveilleux (ah, le rêve de purée, l'inoubliable rêve de purée).
(Mais je préfère, à l'exception donc de celui que je viens de mentionner et dont j'ai oublié le titre, les « petits » Rosset.)
- KolymaNiveau 5
WabiSabi a écrit:Au même âge, je crois bien que j'avais commencé par Le crépuscule des idoles que j'avais alors trouvé assez abordable et trés réjouissant. J'avais enchaîné avec L'Antéchrist avant de continuer par le Zarathoustra.
D'ailleurs c'est ce dernier que je serais tenté de conseiller car il me semble que son écriture poétique, ses fulgurances et ses paraboles le rapprochent beaucoup de l'univers mental de l'adolescence (en tout cas de la mienne ^^). Mais ça fait tellement longtemps que je n'ai plus ouvert un livre de Nietzsche que mes impressions peuvent être trompeuses!
En effet ! Certains livres marquent à l'adolescence par l'émotion qu'ils provoquent obscurément, et dans une certaine mesure on on les comprend, ďune manière sensible, alors même qu'on n'en a pas encore les moyens intellectuels. Il me semble que Nietzsche, comme Rimbaud, se prête assez bien à ce petit jeu.
Merci en tout cas pour vos conseils... foisonnants ! J'ai bien l'impression que je vais devoir me résigner à faire une razzia chez le libraire !
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« Quand on dit que l'éducation n'est pas une question de moyens, c'est qu'on s'apprête à les réduire... »
- KolymaNiveau 5
PauvreYorick a écrit:Dans ce cas, pourquoi pas La Force majeure de Rosset (Minuit) et, pour faire bonne mesure, Le Cas Nietzsche de K. Schlechta publié en TEL ? Avec éventuellement Aurore et Le gai savoir ? (Rosset + Schlechta ont l'avantage de composer un petit ensemble très cohérent axé sur Nietzsche.)
Rosset, c'est pas mal, quand même. Un talent d'écrivain, de la culture, de la finesse, une réelle compréhension des auteurs abordés (sauf Wittgenstein auquel il n'a vraiment rien, mais alors rien compris : c'est presque aussi pitoyable qu'un bouquin de l'autre faussaire tellement c'est mauvais). Bref, c'est bien, Rosset. Jusqu'à ses journaux de dépression qui sont par moments merveilleux (ah, le rêve de purée, l'inoubliable rêve de purée).
(Mais je préfère, à l'exception donc de celui que je viens de mentionner et dont j'ai oublié le titre, les « petits » Rosset.)
Le démon de la tautologie, Loin de moi, je recommande en effet, c'est même une bonne manière d'entrer dans Rosset, pour les non spécialistes (dont je fais partie) en tous cas. De petits pavés dans la mare. La purée, c'est Récit d'un noyé ☺ !
Le Schlechta, je vais le garder pour moi. Et si tu as des pistes pour aborder sereinement Wittgenstein, je suis preneur.
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« Quand on dit que l'éducation n'est pas une question de moyens, c'est qu'on s'apprête à les réduire... »
- User17706Bon génie
Mais ce n'est pas justement Le Démon de la tautologie qui est sur Wittgenstein ou part de Wittgenstein ? Et la purée, dans Route de nuit ?
Bon, le Démon (si c'est bien lui), on peut le lire mais à condition de bien se souvenir que rien de ce qui est écrit sur Wittgenstein n'a le moindre rapport réel avec Wittgenstein, à un point qui est juste hallucinant. Mais c'est vraiment un cas unique (à ma connaissance) dans le travail de Rosset, qu'il ait pu parler aussi longtemps d'un auteur sans visiblement en comprendre un seul mot (notamment, « tautologie »). Enfin c'est mon souvenir.
Je pensais effectivement à Loin de moi, à Principes de sagesse et de folie, à des choses comme ça.
Pour Wittgenstein, on gagne énormément de temps en s'y laissant introduire par Jacques Bouveresse. Et je pense que le texte par lequel il est bon d'y entrer, c'est Le Cahier bleu ; mais il a tout de même la réputation d'être un « philosophe pour philosophes » (dixit Elizabeth Anscombe) et je ne sais pas tellement si l'on peut être sensible à ce qu'il fait si l'on n'a pas déjà les deux pieds dans la philo.
Bon, le Démon (si c'est bien lui), on peut le lire mais à condition de bien se souvenir que rien de ce qui est écrit sur Wittgenstein n'a le moindre rapport réel avec Wittgenstein, à un point qui est juste hallucinant. Mais c'est vraiment un cas unique (à ma connaissance) dans le travail de Rosset, qu'il ait pu parler aussi longtemps d'un auteur sans visiblement en comprendre un seul mot (notamment, « tautologie »). Enfin c'est mon souvenir.
Je pensais effectivement à Loin de moi, à Principes de sagesse et de folie, à des choses comme ça.
Pour Wittgenstein, on gagne énormément de temps en s'y laissant introduire par Jacques Bouveresse. Et je pense que le texte par lequel il est bon d'y entrer, c'est Le Cahier bleu ; mais il a tout de même la réputation d'être un « philosophe pour philosophes » (dixit Elizabeth Anscombe) et je ne sais pas tellement si l'on peut être sensible à ce qu'il fait si l'on n'a pas déjà les deux pieds dans la philo.
- KolymaNiveau 5
Ach, dans mon souvenir le Démon est accompagné de cinq petites "pièces morales", c'est elles surtout que j'ai en mémoire (la morale démocratique n'a rien à redire à celles des nazis, etc.). Sans doute ai-je consciencieusement zappé le principal.
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