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- GrypheMédiateur
Elyas a écrit:Pardon, mais je vois mal comment ça peut faire des économies, cela demande le même nombre d'heures professeurs.corailc a écrit:La raison première c'est que la co-intervention coûte moins d'heures que le demi-groupe. Je préfère le demi-groupe mais l'heure est aux économies.
A défaut d'économies en espèces sonnantes et trébuchantes, cela permet en fait de diminuer le nombre de cours non assurés. En effet, lorsque la classe est scindée en deux demi-groupes (groupe A, français, groupe B, maths, par exemple), lorsque l'un des collègues n'est pas là, son demi-groupe est libéré ou placé en études.
Dans le cas de la co-intervention, si un des deux collègues n'est pas là, l'autre va prendre la classe entière (ou est fortement incité à, en tout cas).
Je ne me prononcerai pas sur l'intérêt pédagogique du dispositif, pour lequel d'autres considérations entrent forcément en ligne de compte.
- brisenouilleNiveau 5
Tu veux dire que je pourrais me retrouver à faire cours à la classe de ma collègue si elle n'est pas là ? C'est légal, ça ?
- YansoNiveau 6
brisenouille a écrit:Tu veux dire que je pourrais me retrouver à faire cours à la classe de ma collègue si elle n'est pas là ? C'est légal, ça ?
En co-intervention, il n'y a pas de notion de groupe affecté à tel professeur. L'heure est assurée par les 2 enseignants. Si l'un est absent, l'autre prend la classe entière.
En co-intervention, quand un collègue est absent, sur pronote il est indiqué cours maintenu.
- Manu7Expert spécialisé
La co-intervention est très souvent déséquilibrée. Les deux profs sont payés de la même manière mais en général, seul le titulaire de la classe corrige les copies et prépare les cours surtout celui qui est co-animé et cela demande souvent un temps plus long car l'idéal est de donner la préparation au collègue avant. C'est très rare de faire une co-préparation car on trouve faiclement un créneau pour la co-animation mais on ne trouve jamais de créneaux pour les concertations car ce voeu passe à chaque fois en dernier...
En math, la co-animation est aussi un bon moyen de former les contractuels qui n'ont pas une formation ou un niveau en math très solide... même pour le niveau collège...
En math, la co-animation est aussi un bon moyen de former les contractuels qui n'ont pas une formation ou un niveau en math très solide... même pour le niveau collège...
- zinzinuleNiveau 8
La direction préfère toujours aligner deux professeurs sur une case que deux classes, ce qui a trop de répercussions sur les edt.
Cela se passe en effet comme le dit Gryphe : il peut arriver qu'on "remplace" le collègue titulaire de la classe au pied levé, et on est rarement prévenu de son absence par la direction…
La co-intervention peut aussi permettre de suivre les groupes d'un peu plus près en cas de travail de groupe sur plusieurs semaines (projet d'écriture, comme c'était dit plus haut, mais aussi de recherche documentaire, d'oral…). C'est pratique aussi d'être deux pour évaluer l'oral en demi-classe. Evidemment, la modalité de co-intervention doit rester à l'initiative de l'enseignant de la classe : à l'enseignant de choisir chaque semaine ce qui lui convient le mieux… Partager la classe en groupe ou non ? Taille des groupes (moitiés de classe homogènes/hétérogènes, tout petit groupe + 1 grand groupe...) ? Dans une salle ou dans deux salles ? Avec les mêmes objectifs ou non ?
Ce qui pose problème c'est que c'est toujours l'enseignant titulaire de la classe qui prépare la séance car aucune concertation n'est prévue sur le temps de service. Or parfois lui n'a pas d'heure où il intervient chez les autres… Il prépare donc les cours, assume les soucis de planification, communique ce qu'il veut faire… quand l'autre arrive les mains dans les poches !
Cela se passe en effet comme le dit Gryphe : il peut arriver qu'on "remplace" le collègue titulaire de la classe au pied levé, et on est rarement prévenu de son absence par la direction…
La co-intervention peut aussi permettre de suivre les groupes d'un peu plus près en cas de travail de groupe sur plusieurs semaines (projet d'écriture, comme c'était dit plus haut, mais aussi de recherche documentaire, d'oral…). C'est pratique aussi d'être deux pour évaluer l'oral en demi-classe. Evidemment, la modalité de co-intervention doit rester à l'initiative de l'enseignant de la classe : à l'enseignant de choisir chaque semaine ce qui lui convient le mieux… Partager la classe en groupe ou non ? Taille des groupes (moitiés de classe homogènes/hétérogènes, tout petit groupe + 1 grand groupe...) ? Dans une salle ou dans deux salles ? Avec les mêmes objectifs ou non ?
Ce qui pose problème c'est que c'est toujours l'enseignant titulaire de la classe qui prépare la séance car aucune concertation n'est prévue sur le temps de service. Or parfois lui n'a pas d'heure où il intervient chez les autres… Il prépare donc les cours, assume les soucis de planification, communique ce qu'il veut faire… quand l'autre arrive les mains dans les poches !
- zinzinuleNiveau 8
Pardon, je n'avais pas vu la réponse de Manu 7 ! Je fais le même constat que lui : tous les ans, je sers à former des contractuels et j'en ai un peu ras le bol. Certains ont 5 voire 6 heures de cointervention quand moi j'ai 18h à préparer.
- ElyasEsprit sacré
Cela peut se négocier le temps de réunion pour préparer. Soit en HSE sur un autre temps soit en faisant sauter l'heure de cours une fois de temps en temps. J'ai vu les deux exister.
- InvitéInvité
Ç a consomme moins d'heures nous a dit la direction. C'est vrai aussi qu'en cas d'absence d'un des deux, la classe ne va pas en permanence. Édit: oui c'est deux classes trois professeurs le dispositif.
- LagomorpheFidèle du forum
brisenouille a écrit:Tu veux dire que je pourrais me retrouver à faire cours à la classe de ma collègue si elle n'est pas là ? C'est légal, ça ?
Hélas oui. Du moins il n'y a pas besoin de disposition légale particulière pour parvenir à ça: tu es là, les élèves sont là, le créneau est inscrit à ton emploi du temps, donc tu fais cours. Rien ne prévoit qu'en cas d'absence d'un des deux co-intervenants, l'autre serait gratuitement dispensé.
Le cas se produisait déjà avec les TPE dans mon lycée. On était en co-intervention (puisque c'était bidisciplinaire), et je me suis retrouvé...très très seul à animer un TPE "avec" un collègue d'histoire absent à plus de la moitié des séances. Très lourd, et inefficace (je suis une quiche en histoire), mais je préfère encore ça au déplacement systématique d'un cours à cause de l'absence d'autrui avec obligation de trouver un créneau de remplacement qui convienne à deux professeurs.
- zinzinuleNiveau 8
Je suis complètement d'accord avec tes anciens posts, Elyas : il ne faut pas y voir la présence d'un super AVS, et quand il y a une "synergie" entre deux enseignants qui se connaissent bien, cela peut être une plus-value. De plus, les échanges avec le collègue en question peuvent déboucher sur des séances échangées, testées dans plusieurs classes… On peut même gagner du temps dans ses préparations. Par contre, quand on co-intervient avec un collègue sans formation qui ne se sent pas à la hauteur, ou avec quelqu'un qui n'est pas du tout sur la même longueur d'ondes (par exemple dans la posture par rapport aux élèves, dans le relationnel avec le groupe), où avec un collègue différent et nouveau tous les ans… ça devient l'enfer : ton temps de préparation augmente pour des séances qui ne sont pas toujours réussies.
Je te trouve néanmoins très optimiste sur la négociation possible d'HSE pour préparer ces heures. Chez nous, aucune négociation possible : pas de possibilité de supprimer même ponctuellement cette heure qui est due aux élèves pour travailler ensemble, pas d'HSE dédiée (de toute façon, on en manque déjà cruellement pour tous nos projets) : comment l'établissement pourrait-il pourvoir à ce besoin ? il y a entre 20 et 25 heures de co-intervention par semaine dans l'établissement suivant les années.
Pour moi, le bilan, après 4-5 de pratique est vraiment mitigé et entièrement dépendant de l'expérience du collègue qui vient dans ma classe et de l'entente professionnelle entre nous. Parfois, c'est l'occasion de faire de ces heures un laboratoire pour la réflexion en équipe et parfois, tu as l'impression d'avoir un stagiaire dans la classe toute l'année auquel les élèves ne donnent aucune légitimité et auquel tu peines à expliquer le sens de ce que tu fais. Dans ce cas, tu perds un temps fou.
Je te trouve néanmoins très optimiste sur la négociation possible d'HSE pour préparer ces heures. Chez nous, aucune négociation possible : pas de possibilité de supprimer même ponctuellement cette heure qui est due aux élèves pour travailler ensemble, pas d'HSE dédiée (de toute façon, on en manque déjà cruellement pour tous nos projets) : comment l'établissement pourrait-il pourvoir à ce besoin ? il y a entre 20 et 25 heures de co-intervention par semaine dans l'établissement suivant les années.
Pour moi, le bilan, après 4-5 de pratique est vraiment mitigé et entièrement dépendant de l'expérience du collègue qui vient dans ma classe et de l'entente professionnelle entre nous. Parfois, c'est l'occasion de faire de ces heures un laboratoire pour la réflexion en équipe et parfois, tu as l'impression d'avoir un stagiaire dans la classe toute l'année auquel les élèves ne donnent aucune légitimité et auquel tu peines à expliquer le sens de ce que tu fais. Dans ce cas, tu perds un temps fou.
- JacqGuide spirituel
Salut. Au collège vous avez de la co-intervention avec deux enseignants de même matière ?
- JacqGuide spirituel
Gryphe a écrit:Elyas a écrit:Pardon, mais je vois mal comment ça peut faire des économies, cela demande le même nombre d'heures professeurs.corailc a écrit:La raison première c'est que la co-intervention coûte moins d'heures que le demi-groupe. Je préfère le demi-groupe mais l'heure est aux économies.
A défaut d'économies en espèces sonnantes et trébuchantes, cela permet en fait de diminuer le nombre de cours non assurés. En effet, lorsque la classe est scindée en deux demi-groupes (groupe A, français, groupe B, maths, par exemple), lorsque l'un des collègues n'est pas là, son demi-groupe est libéré ou placé en études.
Dans le cas de la co-intervention, si un des deux collègues n'est pas là, l'autre va prendre la classe entière (ou est fortement incité à, en tout cas).
Je ne me prononcerai pas sur l'intérêt pédagogique du dispositif, pour lequel d'autres considérations entrent forcément en ligne de compte.
Jacq a écrit:Salut. Au collège vous avez de la co-intervention avec deux enseignants de même matière ?
zinzinule a écrit:Oui, on a cela depuis plusieurs années.
Ok. Alors mon petit avis de prof de LP où nous avons (avions) plus d'heures dédoublées que vous en collège... Intérêt prof de collège : deux intervenants sur une même séance... C'est pas mal plutôt que de la classe entière. Pédagogiquement, cela a un intérêt si avant on n'avait pas d'heures dédoublées et que de la classe entière. Pas mal donc.
Mais ce qu'indiquait Gryphe est vrai aussi : cela permet statistiquement une baisse du nombre d'heures non assurées lorsqu'il manque un professeur sur les deux. Mais une heure fléchée "co-intervention" sur l'EDT élève est-elle encore valable s'il manque un prof ? On entre dans le mensonge de l'Education nationale. Une habitude.
Pour nous PLP (où la co-intervention débarque, prise sur les horaires dédoublés) qui avions des heures dédoublées, je comprends pourquoi le gouvernement nous impose des heures de co-animation au lieu d'heures dédoublées... . On nous annonce que nous allons avoir moins d'heures en classe entière (plus de qualité moins de quantitatif, qu'il dit le ministre de Macron) et cela se fait au détriment des heures disciplinaires (y compris en groupe, mensonge de nouveau). Sauf que nous nous sommes dans une co-animation avec professeurs de disciplines différentes (vous imaginez le bastringue en cas d'absence du collègue alors que vous deviez faire un cours liant lettres et cuisine et qu'il manque justement le professeur de cuisine - ou inversement).
Et là nous retrouvons ce qu'indiquait Gryphe : moins d'heures disciplinaires dédoublées chez nous, pour financer de la co-animation en échange (un échange devrait être "équitable", mais bon....), pour éviter des heures non-assurées (mais à quoi servent-elles alors puisque chez nous c'est entre plusieurs disciplines ?) et donc baisse de la DHG et aussi des heures non-assurées... Economies, communication de l'autre côté !
- cupofteaNiveau 5
Je vais suivre attentivement ce topic car je serai concernée à la rentrée. Je serai T2 et ce sera la première fois que j'en ferai, donc j'avoue être totalement dans le flou.
Une autre enseignante de l'établissement (pas celle avec laquelle je co-interviendrai) m'a dit que ce temps était consacré à des activités type "apprendre à apprendre" (apprendre à réviser une leçon, à préparer son sac ...) mais je nous vois mal faire ça pendant une année entière.
Je précise que j'interviendrai dans la classe de 6em d'une collègue, et que c'est un niveau que je n'aurai pas par ailleurs.
Comme c'est une AFA dans un collège que je ne connais pas, dans lequel je n'ai que 5.5 heures et qui est à plus d'une heure de l'autre collège dans lequel je vais travailler, j'espère pouvoir avoir un créneau de libre avec la collègue pour préparer des choses avec elle.
Bref pour l'instant je suis dans le flou, et je dois avouer que je ne suis pas spécialement enthousiaste.
Une autre enseignante de l'établissement (pas celle avec laquelle je co-interviendrai) m'a dit que ce temps était consacré à des activités type "apprendre à apprendre" (apprendre à réviser une leçon, à préparer son sac ...) mais je nous vois mal faire ça pendant une année entière.
Je précise que j'interviendrai dans la classe de 6em d'une collègue, et que c'est un niveau que je n'aurai pas par ailleurs.
Comme c'est une AFA dans un collège que je ne connais pas, dans lequel je n'ai que 5.5 heures et qui est à plus d'une heure de l'autre collège dans lequel je vais travailler, j'espère pouvoir avoir un créneau de libre avec la collègue pour préparer des choses avec elle.
Bref pour l'instant je suis dans le flou, et je dois avouer que je ne suis pas spécialement enthousiaste.
- HS:
- Je mets mon HS en spoiler : Il me semblait qu'en cas d'AFA dans deux communes distantes, notre service était réduit à 17h ? Avec cette heure de co-intervention, cela me fait 18h par semaine. Vous pensez qu'il est possible de la faire sauter ?
_________________
Ni plan de bataille, ni plan B - Jeune demoiselle recherche un plan de reconversion mortel.
2023-2024 : T6 - TZR - AFA UPE2A 9h LGT + 4e (x2) en suppléance (bien partie pour durer toute l'année)
2022-2023 : T5 - TZR - AFA UPE2A en lycée pro
2021-2022 : T4 - TZR - Remplacement temporaire (qui a duré toute l'année) - Lettres-Histoire en lycée pro - 2nd (x2) + 1ere
2020-2021 : T3 - TZR - AFA 4em + 2nd (x2) + AP 6em (x2) + AP 4em + AP 3em + AP 2nd
2019-2020 : T2 - TZR - AFA 4em (x3) + 5em
2018-2019 : T1 - TZR - AFA 4em (x2) + 3em (x2) REP
2017-2018 : Stagiaire 9h 4em + 6em REP
- MathadorEmpereur
Non, cela correspond à une unique HSA que tu ne peux pas refuser.cupoftea a écrit:
- HS:
Je mets mon HS en spoiler : Il me semblait qu'en cas d'AFA dans deux communes distantes, notre service était réduit à 17h ? Avec cette heure de co-intervention, cela me fait 18h par semaine. Vous pensez qu'il est possible de la faire sauter ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- brisenouilleNiveau 5
Merci pour vos réponses. Je comprends mieux l'insistance de ma direction à mettre en place ce co-enseignement...
Pour ceux qui pratiquent déjà ce fonctionnement, quelles activités proposez-vous ?
Je vais essayer de garder certaines activités que je faisais en demi-groupes (mais, pour moi, cela va être moins efficace...) : écriture longue, exercices de grammaire... mais pour l'oral, par exemple, c'est râpé, je profitais du demi-groupe pour faire de la récitation ou des exposés.
Je pensais peut-être à mettre en place des parcours d'analyse de texte différencié (un très guidé pour les faibles, un plus exigeant pour les forts) mais toutes ces idées ne vont pas occuper une heure par semaine...
Comment utilisez vous cette heure de co-intervention ?
Pour ceux qui pratiquent déjà ce fonctionnement, quelles activités proposez-vous ?
Je vais essayer de garder certaines activités que je faisais en demi-groupes (mais, pour moi, cela va être moins efficace...) : écriture longue, exercices de grammaire... mais pour l'oral, par exemple, c'est râpé, je profitais du demi-groupe pour faire de la récitation ou des exposés.
Je pensais peut-être à mettre en place des parcours d'analyse de texte différencié (un très guidé pour les faibles, un plus exigeant pour les forts) mais toutes ces idées ne vont pas occuper une heure par semaine...
Comment utilisez vous cette heure de co-intervention ?
- cléliaFidèle du forum
Je l'utilise essentiellement pour travailler l'expression écrite. J'en ai dit un peu plus dans un message précédent, sur la première page de cette discussion.
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- brisenouilleNiveau 5
Merci clélia.
Malheureusement, il m'est impossible de faire acheter un cahier d'exercices aux élèves (car ils en achètent déjà un en anglais et maths).
Malheureusement, il m'est impossible de faire acheter un cahier d'exercices aux élèves (car ils en achètent déjà un en anglais et maths).
- cléliaFidèle du forum
J'ai pratiqué la cointervention en 3e il y a quelques années et je travaillais aussi l'expression écrite mais sans cahier d'exercices. J'avais prévu une progression : écrire une description, un dialogue, le récit d'un souvenir, etc., en lien avec mes chapitres et conçu pour chaque point (auquel je consacrais généralement 2 séances d'une heure) quelques exercices (à partir de manuel, je suppose, je ne me souviens plus exactement) se terminant par un texte plus long à rédiger (la longueur exigée dépendait du niveau des élèves).
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- ernyaFidèle du forum
Pourquoi ne pourrais-tu pas travailler l'oral ? Il suffit que chaque prof prenne la moitié de la classe et c'est bon (en allant dans une autre salle vide ou au CDI).brisenouille a écrit:Merci pour vos réponses. Je comprends mieux l'insistance de ma direction à mettre en place ce co-enseignement...
Pour ceux qui pratiquent déjà ce fonctionnement, quelles activités proposez-vous ?
Je vais essayer de garder certaines activités que je faisais en demi-groupes (mais, pour moi, cela va être moins efficace...) : écriture longue, exercices de grammaire... mais pour l'oral, par exemple, c'est râpé, je profitais du demi-groupe pour faire de la récitation ou des exposés.
Je pensais peut-être à mettre en place des parcours d'analyse de texte différencié (un très guidé pour les faibles, un plus exigeant pour les forts) mais toutes ces idées ne vont pas occuper une heure par semaine...
Comment utilisez vous cette heure de co-intervention ?
Pour ma part, je travaille l'oral en 6e (chaque groupe travaille un texte avec le prof pour le raconter ensuite à l'autre demi-groupe), la grammaire avec travaux de groupes différenciés et l'écriture longue en salle informatique.
Tu peux aussi varier les activités et ne pas te limiter à faire la même chose toutes les semaines.
- JacqGuide spirituel
La co-intervention ou co-animation est le moyen de ne pas dédoubler les cours.
- pseudo-intelloSage
Mathador a écrit:Non, cela correspond à une unique HSA que tu ne peux pas refuser.cupoftea a écrit:
- HS:
Je mets mon HS en spoiler : Il me semblait qu'en cas d'AFA dans deux communes distantes, notre service était réduit à 17h ? Avec cette heure de co-intervention, cela me fait 18h par semaine. Vous pensez qu'il est possible de la faire sauter ?
Ça dépend de la situation : si la co-intervention a été décidée aprce que le CDE ne savait pas trop quoi faire de toi sur l'heure qui te restait, tu devrais pouvoir avoir gain de cause.
Si la co-intervention est une volonté ferme de l'établissement, tu en parviendras pas à la faire sauter.
Au fait, on a désormais deux HSA non-refusables, plus une. De quoi forcer certains d'entre nous à intégrer des dispositifs qui ne leur agréent guère.
- zinzinuleNiveau 8
Si ton chef d'établissement ne veut jamais que vous partagiez la classe en demi-groupe, alors tu peux t'appuyer sur le travail des chercheurs sur le thème de la co-intervention. Marie Toullec-Théry, notamment, a écrit des choses intéressantes sur la manière de varier les modalités de co-intervention.
- brisenouilleNiveau 5
Pourquoi ne pourrais-tu pas travailler l'oral ? Il suffit que chaque prof prenne la moitié de la classe et c'est bon (en allant dans une autre salle vide ou au CDI).
Parce que je note l'oral et je ne peux pas me dédoubler. L'an dernier, en demi-groupes, c'était parfait. En une heure, j'avais le temps de faire passer la moitié de la classe et ceux qui avaient raté avaient le droit à un seconde passage. Et je faisais de même avec l'autre groupe. Pour eux, ça ne faisait qu'une heure de récitation alors qu'en classe entière, il m'en aurait fallu deux. Là, si la collègue prend en charge la moitié de la classe, ça implique que c'est elle qui les note et elle n'est pas à l'aise avec l'idée de noter des élèves qui ne sont pas les siens (et c'est pareil pour moi avec les siens, à vrai dire). De plus, les parents sont assez procéduriers dans mon collège, ils pourraient contester une note qui n'est pas mise par l'enseignante "principale" de la classe (et aucun soutien à espérer de la part de ma direction...). Donc, pour tous les faire passer, il me faut deux heures pour que je puisse les noter... Le travail à l'oral est donc bien plus laborieux.
La seule solution qu'on a trouvée, c'est qu'elle s'occupe de la classe (avec des exercices de grammaire, par exemple) et, pendant ce temps-là, je vais dans une autre salle en faire réciter quelques uns. Mais ça implique qu'elle "occupe" les élèves deux heures (puisqu'il me faudra deux heures pour les faire tous passer), pendant deux semaines consécutives, l'activité proposée doit donc forcément être décrochée du cours (ou alors, il faut laisser de la place dans le cahier et faire travailler un groupe sur une notion qu'ils ont vue en classe entière une semaine auparavant).
Bref, je trouve que pour les faire réciter, c'est très galère. D'ailleurs, j'ai abandonné les récitations les années où je n'ai pas de demi-groupes (trop chronophage). Et là, en co-animation, je m'interroge.
- ernyaFidèle du forum
Ok. Après, on note bien au bac des élèves qu'on ne connaît pas. Perso, je ne vois pas où est le problème et à partir du moment où on s'est mis d'accord sur les critères d'évaluation, ça n'a jamais posé de problème dans mon bahut.
Ca fait un moment que j'ai abandonné les récitations (que je trouve artificielles, chronophages et peu utiles car beaucoup n'apprennent rien). Je préfère les évaluer sur des prises de parole type exposés ou alors sur des mises en scène théâtrales.
M'est avis que pour que le co-enseigneemnt soit profitable, il faut se faire confiance entre collègues et se considérer véritablement comme un enseignant (qui peut punir, expliquer, évaluer) devant des élèves que nous ne voyons pas en dehors du cadre du co-enseignement.
Ca fait un moment que j'ai abandonné les récitations (que je trouve artificielles, chronophages et peu utiles car beaucoup n'apprennent rien). Je préfère les évaluer sur des prises de parole type exposés ou alors sur des mises en scène théâtrales.
M'est avis que pour que le co-enseigneemnt soit profitable, il faut se faire confiance entre collègues et se considérer véritablement comme un enseignant (qui peut punir, expliquer, évaluer) devant des élèves que nous ne voyons pas en dehors du cadre du co-enseignement.
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