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- ElyasEsprit sacré
Mauvette a écrit:Bah oui. Mais je n'ai toujours pas compris comment la mettre en oeuvre justement ! À part utiliser le collègue en surnombre comme un super-AVS (ce qui est, me semble-t-il, loin d'être une solution adéquate), je ne vois pas...
Le collègue est ton égal disciplinaire lors de la co-intervention et, pragmatiquement, tu es l'autorité disciplinaire pour les élèves. Cela signifie qu'en co-intervention, c'est un travail avant tout technique qui est donné pour progresser. La présence des deux collègues, disciplinairement égaux, permet de travailler avec les élèves en ayant plus de temps. Là où cela change du demi-groupe, c'est qu'incidemment, on gagne du temps pas une sorte de synergie des deux enseignants, que la tension avec certains élèves a tendance à disparaître et qu'on peut faire du retour métacognitif très rapidement.
La collègue ne sera pas une super-AVS, ce sera un professeur comme toi, avec la même autorité et la même pertinence disciplinaires. Commencer à penser le co-intervenant comme une super-AVS, c'est vouer le dispositif à l'échec.
- Philomène87Grand sage
Si tu n'es pas partante pour la co-intervention, ça ne va pas fonctionner. Surtout si tes collègues ont des façons de bosser radicalement différentes des tiennes. Au mieux, il y aura le prof et son assistant.
L'année dernière, on nous avait obligés à faire de la co-intervention (en AP).
Ca n'avait pas fonctionné du tout. Le prof titulaire de la classe préparait son AP, et l'autre prof était son assistant (je parle pour l'HG uniquement).
On avait fini l'année par le faire seul, et l'autre collègue censé être en classe était dans la nature
Bon, pas très pro, mais à force de prendre les gens pour des cons...
L'année dernière, on nous avait obligés à faire de la co-intervention (en AP).
Ca n'avait pas fonctionné du tout. Le prof titulaire de la classe préparait son AP, et l'autre prof était son assistant (je parle pour l'HG uniquement).
On avait fini l'année par le faire seul, et l'autre collègue censé être en classe était dans la nature
Bon, pas très pro, mais à force de prendre les gens pour des cons...
- Philomène87Grand sage
Provence a écrit:Imposer ce genre de dispositif, c'est le vouer à l'échec.
Tout à fait d'accord.
Parfois on se demande ce qu'il y a dans la tête de certains cde. Ils sont persuadés de bien faire, comme on leur a appris à leur dernière formation, et après, ça donne des irrégularités comme celle que j'ai racontée supra.
- MathadorEmpereur
Mauvette a écrit:Bah oui. Mais je n'ai toujours pas compris comment la mettre en oeuvre justement ! À part utiliser le collègue en surnombre comme un super-AVS (ce qui est, me semble-t-il, loin d'être une solution adéquate), je ne vois pas...
La différence c'est que le super-AVS est compétent au niveau didactique dans la matière. Et je vois bien qu'il m'arrive de prendre un certain temps pour expliquer une notion ou un procédé à un élève ou un îlot(*), temps que je ne peux me permettre de prendre dans mes cours car le reste de la classe ou de la demi-classe partirait en vrille.
(*) Exemple que j'ai en tête: travail de groupe en 6e dans laquelle on considère (entre autres) une augmentation répétée d'un prix d'un pourcentage fixe. Avec suffisamment de temps, j'ai pu m'occuper d'une élève qui bloquait sur le fait que ce pourcentage ne correspond pas toujours à la même quantité, en inventant un exemple plus simple, lui expliquant l'exemple puis lui montrant l'analogie avec l'énoncé traité.
Philomène87 a écrit:Ca n'avait pas fonctionné du tout. Le prof titulaire de la classe préparait son AP, et l'autre prof était son assistant (je parle pour l'HG uniquement).
C'est comme ça que je fonctionne: la classe est habituellement gérée par le collègue avec lequel j'interviens. Lors des heures de co-intervention, le collègue prépare et dirige la séance, et je suis la progression. Par contre, au niveau technique, nous intervenons individuellement des élèves ou des ilôts de façon interchangeable.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MauvetteÉrudit
Disciplinairement parlant, nous ne serons pas égaux. C'est un problème que nous avions rencontré avec ma collègue PE qui se sentait moins "spécialiste" que moi dans ma matière, surtout en termes techniques justement.
Et je ne veux pas considérer mon co-intervenant comme un super-AVS. Vous n'avez pas compris mon propos. C'est juste que je ne parviens pas à voir comment faire autrement.
Et quand j'ai demandé une formation, comment dire que ça a fait flop.
Et je ne veux pas considérer mon co-intervenant comme un super-AVS. Vous n'avez pas compris mon propos. C'est juste que je ne parviens pas à voir comment faire autrement.
Et quand j'ai demandé une formation, comment dire que ça a fait flop.
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Je vais bien, ne t'en fais pas
- MauvetteÉrudit
Quant à la rapidité du retour méta-cognitif... ?
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Je vais bien, ne t'en fais pas
- MathadorEmpereur
Mauvette a écrit:Disciplinairement parlant, nous ne serons pas égaux. C'est un problème que nous avions rencontré avec ma collègue PE qui se sentait moins "spécialiste" que moi dans ma matière, surtout en termes techniques justement.
Tu co-interviens avec une collègue de SEGPA ?
En ce qui me concerne, je suis agrégé et mes collègues de co-intervention sont certifiés, et cela ne pose aucun problème.
Mauvette a écrit:Et je ne veux pas considérer mon co-intervenant comme un super-AVS. Vous n'avez pas compris mon propos. C'est juste que je ne parviens pas à voir comment faire autrement.
Et quand j'ai demandé une formation, comment dire que ça a fait flop.
Moi non plus: je te disais justement en quoi mon rôle différait de celui du super-AVS.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- RendashBon génie
Elyas a écrit:on peut faire du retour métacognitif très rapidement.
Qu'est-ce qu'un "retour métacognitif" ?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ProvenceEnchanteur
Rendash a écrit:Elyas a écrit:on peut faire du retour métacognitif très rapidement.
Qu'est-ce qu'un "retour métacognitif" ?
Un beau jargon bien ronflant. Ça vous pose le professionnel de la profession.
- Philomène87Grand sage
Provence a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:on peut faire du retour métacognitif très rapidement.
Qu'est-ce qu'un "retour métacognitif" ?
Un beau jargon bien ronflant. Ça vous pose le professionnel de la profession.
Bande d'incultes ! Vous n'avez pas honte ?
- RendashBon génie
J'ai rencontré ce terme à plusieurs reprises dans mes lectures, j'ai cherché de quoi il s'agissait, et je n'ai toujours rien pané ... J'ai même lu des articles du CRAP pour essayer d'y comprendre quelque chose, mais rien à faire, j'entrave que dalle à ce concept, je patauge dans la semoule.
Pour le moment, je crois comprendre que ce serait en quelque sorte la conscience qu'un élève aurait de ses connaissances (la conscientisation chère à Caron, sans doute ? ) ; grosso merdo, "je sais ce que je sais", "je sais comment je le sais", et "je sais ce que je ne sais pas", et "je sais comment faire pour savoir ce que je ne sais pas", mais ça me paraît bien flou pour en tirer quelque chose, et surtout, tout sauf rapide à établir. Donc je passe visiblement à côté de quelque chose, mais de quoi, pfuit
Pour le moment, je crois comprendre que ce serait en quelque sorte la conscience qu'un élève aurait de ses connaissances (la conscientisation chère à Caron, sans doute ? ) ; grosso merdo, "je sais ce que je sais", "je sais comment je le sais", et "je sais ce que je ne sais pas", et "je sais comment faire pour savoir ce que je ne sais pas", mais ça me paraît bien flou pour en tirer quelque chose, et surtout, tout sauf rapide à établir. Donc je passe visiblement à côté de quelque chose, mais de quoi, pfuit
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Philomène87 a écrit:Provence a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:on peut faire du retour métacognitif très rapidement.
Qu'est-ce qu'un "retour métacognitif" ?
Un beau jargon bien ronflant. Ça vous pose le professionnel de la profession.
Bande d'incultes ! Vous n'avez pas honte ?
Non, parce que je sais ce que je sais et je sais ce que je ne sais pas ( ) ; en revanche, je n'aime pas ne pas comprendre, surtout quand il s'agit de lire un texte. Alors j'espère qu'Elyas pourra m'éclairer un peu, voilà tout.
Provence a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:on peut faire du retour métacognitif très rapidement.
Qu'est-ce qu'un "retour métacognitif" ?
Un beau jargon bien ronflant. Ça vous pose le professionnel de la profession.
Oui, mais qu'y a-t-il sous le jargon ? Est-ce qu'on est face à un milieu aquatique profond standardisé ou un apprenant, autrement dit du jargon jargonnant, ou est-ce qu'il y a quelque chose de sérieux et d'utile là-dessous ? Tant que je ne byte rien à la chose, je suis incapable d'en juger.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ramanujan974Érudit
Mathador a écrit:
(*) Exemple que j'ai en tête: travail de groupe en 6e dans laquelle on considère (entre autres) une augmentation répétée d'un prix d'un pourcentage fixe.
Tu fais ça en 6e ?
Parce que mes Term STMG ont du mal...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Rendash a écrit:Elyas a écrit:on peut faire du retour métacognitif très rapidement.
Qu'est-ce qu'un "retour métacognitif" ?
DesolationRow a écrit:Je sais pas, mais c'est très rapide.
Ah, j'ai peut-être une idée de réponse alors.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- MathadorEmpereur
Ramanujan974 a écrit:Mathador a écrit:
(*) Exemple que j'ai en tête: travail de groupe en 6e dans laquelle on considère (entre autres) une augmentation répétée d'un prix d'un pourcentage fixe.
Tu fais ça en 6e ?
Parce que mes Term STMG ont du mal...
Mon collègue, oui, avec une bonne classe de 6ème et en prenant 1 heure entière en travail de groupe (exo type tâche complexe). L'exercice consiste en une comparaison intérêts simples/intérêts composés (termes non explicités) dans un cas où un montant initial est donné et où le premier mois d'intérêt et le montant final ne sont pas rangés dans le même ordre.
Mais effectivement, pour avoir eu des STMG je sais que ce n'est pas du temps perdu que de traiter à nouveau ce type d'exercice, même si je le poserais alors plutôt en recherche individuelle de 10-15'…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- brisenouilleNiveau 5
Je remonte le sujet.
Ma direction m'impose de la co-intervention en 6e à la rentrée en lieu et place de l'AP en demi-groupe. Je n'ai jamais bien compris ce qu'on était censé faire de l'AP, l'intérêt venait pour moi du demi-groupe qui me permettait de travailler beaucoup l'expression écrite et parfois l'oral et la langue avec mes élèves. J'avais parfois l'impression de mal utiliser cette heure car j'avais du mal à proposer une activité propice au demi-groupe chaque semaine mais les progrès à l'écrit pour mes élèves étaient tout de même visibles (car j'avais le temps de passer voir mes élèves en difficulté / décrocheurs pendant que mes meilleurs travaillaient en autonomie).
Là, on m'impose ce nouveau fonctionnement qui, pour moi, est moins pertinent que le demi-groupe. Je l'ai dit en conseil d'enseignement et envoyé plusieurs mails à ce sujet à ma direction, rien n'y a fait... Bref.
De plus, la personne avec qui je co-interventionne est nouvellement nommée, nous avons discuté début juillet au téléphone et nous nous découvrirons à la rentrée. Elle n'a jamais fait de co-intervention non plus et n'en voit pas l'intérêt. De plus, nous avons une manière très différente de travailler : ses heures de langue sont séparées de sa progression littéraire alors que je fonctionne en séquence.
La co-intervention existe déjà en math dans mon établissement, j'ai discuté avec mes collègues pour avoir des retours. En gros, ils fonctionnent avec un cahier d'exercices et ils passent dans les rangs à deux pour aider les élèves. Ils ne voient aucun intérêt par rapport à du demi-groupe, si ce n'est que ça permet à un des deux collègues de sortir de la classe pour faire des photocop, que ça aide en gestion de classe... Régulièrement, quand le collègue qui a la classe le reste du temps est en retard, il fait un cours classe entière classique pendant que l'autre corrige ses copies ou prépare ses propres cours au fond de la classe...
Pour ma direction, le gros avantage, c'est que ça permet qu'une notion soit expliquée "autrement" aux élèves. Pour ma part, je crois surtout que la co-intervention est à la mode...
Bref, auriez-vous des exemples concrets de manières de fonctionner en français en co-intervention qui ne fassent pas perdre du temps ? Des idées d'activités ?
Je précise que nous n'avons pas le budget, en français, pour leur faire acheter un cahier d'activité de grammaire / écriture car les élèves de 6e doivent déjà en acheter un en anglais et maths.
Ma direction m'impose de la co-intervention en 6e à la rentrée en lieu et place de l'AP en demi-groupe. Je n'ai jamais bien compris ce qu'on était censé faire de l'AP, l'intérêt venait pour moi du demi-groupe qui me permettait de travailler beaucoup l'expression écrite et parfois l'oral et la langue avec mes élèves. J'avais parfois l'impression de mal utiliser cette heure car j'avais du mal à proposer une activité propice au demi-groupe chaque semaine mais les progrès à l'écrit pour mes élèves étaient tout de même visibles (car j'avais le temps de passer voir mes élèves en difficulté / décrocheurs pendant que mes meilleurs travaillaient en autonomie).
Là, on m'impose ce nouveau fonctionnement qui, pour moi, est moins pertinent que le demi-groupe. Je l'ai dit en conseil d'enseignement et envoyé plusieurs mails à ce sujet à ma direction, rien n'y a fait... Bref.
De plus, la personne avec qui je co-interventionne est nouvellement nommée, nous avons discuté début juillet au téléphone et nous nous découvrirons à la rentrée. Elle n'a jamais fait de co-intervention non plus et n'en voit pas l'intérêt. De plus, nous avons une manière très différente de travailler : ses heures de langue sont séparées de sa progression littéraire alors que je fonctionne en séquence.
La co-intervention existe déjà en math dans mon établissement, j'ai discuté avec mes collègues pour avoir des retours. En gros, ils fonctionnent avec un cahier d'exercices et ils passent dans les rangs à deux pour aider les élèves. Ils ne voient aucun intérêt par rapport à du demi-groupe, si ce n'est que ça permet à un des deux collègues de sortir de la classe pour faire des photocop, que ça aide en gestion de classe... Régulièrement, quand le collègue qui a la classe le reste du temps est en retard, il fait un cours classe entière classique pendant que l'autre corrige ses copies ou prépare ses propres cours au fond de la classe...
Pour ma direction, le gros avantage, c'est que ça permet qu'une notion soit expliquée "autrement" aux élèves. Pour ma part, je crois surtout que la co-intervention est à la mode...
Bref, auriez-vous des exemples concrets de manières de fonctionner en français en co-intervention qui ne fassent pas perdre du temps ? Des idées d'activités ?
Je précise que nous n'avons pas le budget, en français, pour leur faire acheter un cahier d'activité de grammaire / écriture car les élèves de 6e doivent déjà en acheter un en anglais et maths.
- InvitéInvité
Salut, je suis aussi concernée à la rentrée. La raison première c'est que la co-intervention coûte moins d'heures que le demi-groupe. Je préfère le demi-groupe mais l'heure est aux économies. Ce que nous ferons dans mon bahut c'est la langue, je pense commencer la leçon avec eux puis exercices différenciés avec la collègue.
- User5455Niveau 5
@Brisenouille,
J'ai eu l'occasion de faire de la co-intervention au collège, et j'ai choisi d'en profiter pour mener un projet d'écriture longue. Chacun de nous suivait une moitié de la classe pendant l'heure de co-intervention. Nous étions dans la même salle, mais cela ne nous posait pas de problème. Je n'étais pas très emballé par cette manière de fonctionner au départ, mais j'ai assez vite été conquis. Je le referais avec plaisir, car cela m'a permis d'accompagner les élèves dans un travail d'écriture mené sur plusieurs semaines.
J'ai eu l'occasion de faire de la co-intervention au collège, et j'ai choisi d'en profiter pour mener un projet d'écriture longue. Chacun de nous suivait une moitié de la classe pendant l'heure de co-intervention. Nous étions dans la même salle, mais cela ne nous posait pas de problème. Je n'étais pas très emballé par cette manière de fonctionner au départ, mais j'ai assez vite été conquis. Je le referais avec plaisir, car cela m'a permis d'accompagner les élèves dans un travail d'écriture mené sur plusieurs semaines.
- ElyasEsprit sacré
corailc a écrit:Salut, je suis aussi concernée à la rentrée. La raison première c'est que la co-intervention coûte moins d'heures que le demi-groupe. Je préfère le demi-groupe mais l'heure est aux économies. Ce que nous ferons dans mon bahut c'est la langue, je pense commencer la leçon avec eux puis exercices différenciés avec la collègue.
Pardon, mais je vois mal comment ça peut faire des économies, cela demande le même nombre d'heures professeurs. A moins que vous ne pensiez au dispositif 2 classes 3 professeurs.
- brisenouilleNiveau 5
@corailc
Je suis nulle pour comprendre le fonctionnement des heures mais je ne crois pas que cela fasse faire des économies à l'établissement puisque je vais intervenir chez la collègue et qu'elle intervient chez moi... C'est comme du demi-groupe en terme d'heures. De plus, ça ne simplifie pas non plus les EDT puisque cela oblige à nous mettre ensemble sur de nombreux créneaux... Vraiment, même pour la direction, je ne vois pas l'intérêt...
Edit : Pour la grammaire, j'y ai pensé, mais j'ai du mal à faire tomber "pile" ma séance d'exercices sur l'heure d'AP. Pour ma collègue, qui fait la langue en décroché, elle m'a clairement dit que c'est ce qu'elle comptait faire de cette heure (on passera dans les rangs toutes les deux pour les aider à faire leurs exercices).
@Pinocchio
Je profitais déjà du demi-groupe pour faire des écritures longues, j'ai même fait participer mes élèves à un concours d'écriture il y deux ans, c'était super. Mais je n'ai pas besoin de co-intervention pour ça, le demi-groupe était parfait...
Si je n'avais que des heures de 6e en classe entière, je verrais peut-être ça d'un autre œil mais là, on me supprime le demi-groupe pour de la classe entière en co-intervention, quelle valeur ajoutée ?
Je suis nulle pour comprendre le fonctionnement des heures mais je ne crois pas que cela fasse faire des économies à l'établissement puisque je vais intervenir chez la collègue et qu'elle intervient chez moi... C'est comme du demi-groupe en terme d'heures. De plus, ça ne simplifie pas non plus les EDT puisque cela oblige à nous mettre ensemble sur de nombreux créneaux... Vraiment, même pour la direction, je ne vois pas l'intérêt...
Edit : Pour la grammaire, j'y ai pensé, mais j'ai du mal à faire tomber "pile" ma séance d'exercices sur l'heure d'AP. Pour ma collègue, qui fait la langue en décroché, elle m'a clairement dit que c'est ce qu'elle comptait faire de cette heure (on passera dans les rangs toutes les deux pour les aider à faire leurs exercices).
@Pinocchio
Je profitais déjà du demi-groupe pour faire des écritures longues, j'ai même fait participer mes élèves à un concours d'écriture il y deux ans, c'était super. Mais je n'ai pas besoin de co-intervention pour ça, le demi-groupe était parfait...
Si je n'avais que des heures de 6e en classe entière, je verrais peut-être ça d'un autre œil mais là, on me supprime le demi-groupe pour de la classe entière en co-intervention, quelle valeur ajoutée ?
- User5455Niveau 5
brisenouille a écrit: on me supprime le demi-groupe pour de la classe entière en co-intervention, quelle valeur ajoutée ?
Cela n'a peut-être pas de valeur ajoutée par rapport au demi-groupe. Est-ce moins bien pour autant ? La co-intervention sera peut-être tout aussi parfaite que le demi-groupe.
- AsarteLilithEsprit sacré
Une collègue et moi faisions de l'AP 3e en co -intervention : on prenait chaque classe ( petit college, deux classes / niveau, une vingtaine d'élèves max environ) une heure / semaine sur le même créneau en alternant la classe chaque semaine. On faisait soit deux choses complémentaires soit la même chose mais chacune avec la classe vue. Cela permettait d'avancer au même rythme
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- GrypheMédiateur
Elyas a écrit:Pardon, mais je vois mal comment ça peut faire des économies, cela demande le même nombre d'heures professeurs.corailc a écrit:La raison première c'est que la co-intervention coûte moins d'heures que le demi-groupe. Je préfère le demi-groupe mais l'heure est aux économies.
A défaut d'économies en espèces sonnantes et trébuchantes, cela permet en fait de diminuer le nombre de cours non assurés. En effet, lorsque la classe est scindée en deux demi-groupes (groupe A, français, groupe B, maths, par exemple), lorsque l'un des collègues n'est pas là, son demi-groupe est libéré ou placé en études.
Dans le cas de la co-intervention, si un des deux collègues n'est pas là, l'autre va prendre la classe entière (ou est fortement incité à, en tout cas).
Je ne me prononcerai pas sur l'intérêt pédagogique du dispositif, pour lequel d'autres considérations entrent forcément en ligne de compte.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
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