- the educatorFidèle du forum
Dans des interviews des interventions début 2016, elle disait n'en avoir plus rien a foutre de l'institution, ne rien espérer de l'école après son experience, et compter strictement sur la viralité de son modèle pour avancer et pour servir de levier.inzilbeth a écrit:C'est de plus une erreur de positionnement dans sa communication qui la dessert. Je me souviens d'une interview qu'elle avait donné sur France Inter il y a quelques mois (désolée je ne retrouve pas le lien), où elle disait que les autres instits étaient jaloux d'elle quand elle exerçait.
- Reine MargotDemi-dieu
the educator a écrit:Ce qui nous amène à la question suivante: pourquoi tous les sortis d'iufm n'ont pas les mêmes résultats?Cet article montre au contraire que la presse mainstream soutient Céline Alvarez et qu'elle tient un discours très proche des préconisations IUFM-ESPEésques.
Parce qu'un certain nombre de personnes formées par l'IUFM ou l'ESPE ont un certain recul critique par rapport à certaines choses qui leur sont enseignées comme des vérités révélées?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- inzilbethNiveau 6
the educator a écrit:Dans des interviews des interventions début 2016, elle disait n'en avoir plus rien a foutre de l'institution, ne rien espérer de l'école après son experience, et compter strictement sur la viralité de son modèle pour avancer et pour servir de levier.inzilbeth a écrit:C'est de plus une erreur de positionnement dans sa communication qui la dessert. Je me souviens d'une interview qu'elle avait donné sur France Inter il y a quelques mois (désolée je ne retrouve pas le lien), où elle disait que les autres instits étaient jaloux d'elle quand elle exerçait.
Mouais... je ne suis pas certaine que des propos du type "les autres ne sont que des jaloux" (parlant des collègues donc, et non pas de l'institution), permette de faire jouer la viralité, ça relève plus de l'enfantillage à mes yeux.
La viralité fonctionne notamment par la connivence or ici, c'est les gentils contre les méchants.
Difficile de convaincre quelqu'un sur le fond, quel que soit le sujet d'ailleurs, quand on commence à lui dire "t'es qu'un gros jaloux d'abord". Je persiste à dire que sa communication est mal pensée et qu'elle se met ainsi à dos un certain nombre de ceux qu'elle veut convaincre.
Elle n'a pas l'apanage de l'effort, ni de la volonté de bien faire son métier, ni de la réflexion.
Plus que le fond, je pense que c'est son attitude qui est regrettable, car contre-productive et prétentieuse.
- Reine MargotDemi-dieu
inzilbeth a écrit:the educator a écrit:Dans des interviews des interventions début 2016, elle disait n'en avoir plus rien a foutre de l'institution, ne rien espérer de l'école après son experience, et compter strictement sur la viralité de son modèle pour avancer et pour servir de levier.inzilbeth a écrit:C'est de plus une erreur de positionnement dans sa communication qui la dessert. Je me souviens d'une interview qu'elle avait donné sur France Inter il y a quelques mois (désolée je ne retrouve pas le lien), où elle disait que les autres instits étaient jaloux d'elle quand elle exerçait.
Mouais... je ne suis pas certaine que des propos du type "les autres ne sont que des jaloux" (parlant des collègues donc, et non pas de l'institution), permette de faire jouer la viralité, ça relève plus de l'enfantillage à mes yeux.
La viralité fonctionne notamment par la connivence or ici, c'est les gentils contre les méchants.
Difficile de convaincre quelqu'un sur le fond, quel que soit le sujet d'ailleurs, quand on commence à lui dire "t'es qu'un gros jaloux d'abord". Je persiste à dire que sa communication est mal pensée et qu'elle se met ainsi à dos un certain nombre de ceux qu'elle veut convaincre.
Elle n'a pas l'apanage de l'effort, ni de la volonté de bien faire son métier, ni de la réflexion.
Plus que le fond, je pense que c'est son attitude qui est regrettable, car contre-productive et prétentieuse.
Ce n'est pas une erreur de com, je pense, au contraire, ça montre que son but n'est pas d'aider les collègues en leur donnant des outils, mais de dégommer l'EN et de faire vendre ses bouquins, et pour cela, dire que les autres profs sont des nuls et jaloux est très efficace aux yeux du pékin moyen pour qui le prof est une fonctionnaire privilégié qui est toujours en vacances ou en grève.
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- inzilbethNiveau 6
Effectivement, c'est plus rémunérateur pour les droits d'auteur !
Nous la recroiserons rapidement dans un comité ou autre structure ministérielle, elle ne manquera pas d'être courtisée par nos chers politiques.
Nous la recroiserons rapidement dans un comité ou autre structure ministérielle, elle ne manquera pas d'être courtisée par nos chers politiques.
- Reine MargotDemi-dieu
Oui, elle finira à la DGESCO, comme "experte" (au bout de 3 ans de pratique, ce qui est plus que la plupart des fonctionnaires de là-bas) et elle nous fera de magnifiques réformes à l'avenir...
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- 79 airlinesNiveau 9
si l'EN est si bien et CA si nulle, pourquoi 40 % des élèves qui arrivent en sixième ne savent pas bien lire, écrire et compter ?
Pkoi une part importante des élèves est atteinte de "troubles du comportement ou de l'apprentissage" genre dys, hyperactivité, refus scolaire et j'en passe ?
Pkoi une part importante des élèves est atteinte de "troubles du comportement ou de l'apprentissage" genre dys, hyperactivité, refus scolaire et j'en passe ?
- Reine MargotDemi-dieu
79 airlines a écrit:si l'EN est si bien et CA si nulle, pourquoi 40 % des élèves qui arrivent en sixième ne savent pas bien lire, écrire et compter ?
Pkoi une part importante des élèves est atteinte de "troubles du comportement ou de l'apprentissage" genre dys, hyperactivité, refus scolaire et j'en passe ?
Alors, non, ce n'est pas ce qu'on dit, si vous lisez bien.
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- ZagaraGuide spirituel
Moi j'ai un problème avec le fond qui suppose que l'enfant de 3-4 ans est rationnel.
Par contre les approches hybrides, comme celle dont parle Roxanne, qui ouvrent un espace de choix, mais minoritaire parmi le temps de classe, ça paraît plutôt pas mal. Mais poser l'enfant de 3-4 ans comme un sujet libéral et construire sa pédagogie à partir de ce présupposé, ça me pose problème.
Mais n'est-ce pas justement parce qu'on laisse les enfants sans cadre scolaire formel en maternelle qu'ils se retrouvent à refuser les cadres scolaires formel plus tard, lorsqu'ils arrivent au primaire ? Si on les fait passer d'un environnement quasiment sans règle où ils peuvent faire ce qu'ils veulent selon leur "choix propre", cela ne va-t-il pas créer des problèmes plus tard, lorsqu'on leur demande d'intégrer une attitude scolaire ?
Par contre les approches hybrides, comme celle dont parle Roxanne, qui ouvrent un espace de choix, mais minoritaire parmi le temps de classe, ça paraît plutôt pas mal. Mais poser l'enfant de 3-4 ans comme un sujet libéral et construire sa pédagogie à partir de ce présupposé, ça me pose problème.
Pkoi une part importante des élèves est atteinte de "troubles du comportement ou de l'apprentissage" genre dys, hyperactivité, refus scolaire et j'en passe ?
Mais n'est-ce pas justement parce qu'on laisse les enfants sans cadre scolaire formel en maternelle qu'ils se retrouvent à refuser les cadres scolaires formel plus tard, lorsqu'ils arrivent au primaire ? Si on les fait passer d'un environnement quasiment sans règle où ils peuvent faire ce qu'ils veulent selon leur "choix propre", cela ne va-t-il pas créer des problèmes plus tard, lorsqu'on leur demande d'intégrer une attitude scolaire ?
- InvitéInvité
79 airlines a écrit:si l'EN est si bien et CA si nulle, pourquoi 40 % des élèves qui arrivent en sixième ne savent pas bien lire, écrire et compter ?
Pkoi une part importante des élèves est atteinte de "troubles du comportement ou de l'apprentissage" genre dys, hyperactivité, refus scolaire et j'en passe ?
Parce que les enfants, même très jeunes, parfois avant même d'avoir trois ans, passent des heures et des heures devant la télé? Parce que j'ai souvent entendu dire en réunion parents-professeurs: "il ne veut pas éteindre la télé ni l'ordinateur en faisant ses devoirs-lorsqu'il accepte de faire ses devoirs"? Parce que de nombreux parents ne parlent pas à leurs enfants (ce qui doit considérablement gêner l'acquisition du vocabulaire)? Parce que de nombreux parents, sans parler de lire eux-mêmes, n'ont rien lu à leurs enfants quand ils étaient petits et ne leur ont jamais offert de livres lorsqu'ils étaient en âge de lire? Parce que de nombreux parents ont confié l'éducation de leurs enfants aux écrans sus-cités ?
- Reine MargotDemi-dieu
Zagara a écrit:Moi j'ai un problème avec le fond qui suppose que l'enfant de 3-4 ans est rationnel.
Par contre les approches hybrides, comme celle dont parle Roxanne, qui ouvrent un espace de choix, mais minoritaire parmi le temps de classe, ça paraît plutôt pas mal. Mais poser l'enfant de 3-4 ans comme un sujet libéral et construire sa pédagogie à partir de ce présupposé, ça me pose problème.
Pkoi une part importante des élèves est atteinte de "troubles du comportement ou de l'apprentissage" genre dys, hyperactivité, refus scolaire et j'en passe ?
Mais n'est-ce pas justement parce qu'on laisse les enfants sans cadre scolaire formel en maternelle qu'ils se retrouvent à refuser les cadres scolaires formel plus tard, lorsqu'ils arrivent au primaire ? Si on les fait passer d'un environnement quasiment sans règle où ils peuvent faire ce qu'ils veulent selon leur "choix propre", cela ne va-t-il pas créer des problèmes plus tard, lorsqu'on leur demande d'intégrer une attitude scolaire ?
L'idée est que justement l'attitude scolaire c'est le mal
Après les activités choisies ce n'est pas nouveau: dans les années 80 quand j'étais au primaire on avait libre accès à l'ensemble des textes en lecture silencieuse (quand on avait fini le reste) ou d'autres choses (la bibliothèque et autres activités).
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- 79 airlinesNiveau 9
CA va continuer de clamer qu'elle a raison pendant que d'autres crieront qu'elle a tort.
C'est cool, on a bien avancé !
C'est cool, on a bien avancé !
- Jean ti profNiveau 2
ça me rappelle un formateur ESPE que j'aimais bien : il expliquait (fort justement à mon avis puisqu'il semblait se l'appliquer à lui même) que la bonne attitude pour le prof est de chercher et d'essayer, pas d'être sûr d'avoir raison.79 airlines a écrit:CA va continuer de clamer qu'elle a raison pendant que d'autres crieront qu'elle a tort.
Je lui ai alors demandé s'il était sûr de cette règle, et sa réponse a été "évidemment que non"
- the educatorFidèle du forum
Reine Margot a écrit:the educator a écrit:Ce qui nous amène à la question suivante: pourquoi tous les sortis d'iufm n'ont pas les mêmes résultats?Cet article montre au contraire que la presse mainstream soutient Céline Alvarez et qu'elle tient un discours très proche des préconisations IUFM-ESPEésques.
Parce qu'un certain nombre de personnes formées par l'IUFM ou l'ESPE ont un certain recul critique par rapport à certaines choses qui leur sont enseignées comme des vérités révélées?
Et donc s'empresse de ne pas produire 100% de lecteur en fin de GS, pour ne pas donner raison aux ESPE. Il y a un truc qui déconnne dans mon raisonnement, je ne mets pas le doigt dessus.
Par contre je suis d'accord, le but, c'est clairement d'allumer l'EN, et d'essayer le passage en force. Pour vendre des livres, j'en suis moins sur, parce que vu la démarche engagée depuis ces 5/6 dernières années, ça fait un peu énergivore pour vendre du papier.
- the educatorFidèle du forum
C'est vrai, c'est très comparable avec une classe Montessori, maintenant que tu le dis.Reine Margot a écrit:Après les activités choisies ce n'est pas nouveau: dans les années 80 quand j'étais au primaire on avait libre accès à l'ensemble des textes en lecture silencieuse (quand on avait fini le reste) ou d'autres choses (la bibliothèque et autres activités).
- Reine MargotDemi-dieu
the educator a écrit:C'est vrai, c'est très comparable avec une classe Montessori, maintenant que tu le dis.Reine Margot a écrit:Après les activités choisies ce n'est pas nouveau: dans les années 80 quand j'étais au primaire on avait libre accès à l'ensemble des textes en lecture silencieuse (quand on avait fini le reste) ou d'autres choses (la bibliothèque et autres activités).
Je n'ai jamais dit que j'étais dans une classe Montessori, et d'ailleurs Céline Alvarez dit elle-même qu'elle ne fait pas de Montessori au sens strict.
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- MalagaModérateur
On peut aussi penser que Céline Alvarez arrive à de bons résultats avec sa méthode parce qu'elle est à l'aise avec, qu'elle lui correspond, d'autres enseignants utilisent des méthodes plus traditionnelles et arrivent aussi à de bons résultats. Je pense en disant cela à la PE que mon fils avait en MS l'an dernier, qui était à la fois d'une grande gentillesse et d'une grande fermeté avec les élèves et qui a appris beaucoup de choses à mon fils (alors que sa méthode était loin d'être Montessori).
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Reine MargotDemi-dieu
Voila, ce qui est gênant c'est de présenter cette méthode comme la seule valable et de dénigrer les autres pratiques, plus traditionnelles alors qu'elles ont pu aussi marcher.
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- 79 airlinesNiveau 9
Peut-être que CA s'adresse uniquement aux PE qui ont des doutes sur leur pratique ?
Célestin Freinet le disait lui-même en 1964 : « Ma méthode permet aux profs de bonne volonté de faire une honnête besogne, même s’ils n’ont pas au départ les qualités exceptionnelles des maîtres d’élite ».
Célestin Freinet le disait lui-même en 1964 : « Ma méthode permet aux profs de bonne volonté de faire une honnête besogne, même s’ils n’ont pas au départ les qualités exceptionnelles des maîtres d’élite ».
- ZagaraGuide spirituel
Tout comme je trouvais abusif de la voir comparée à Einstein, je trouve abusif de la voir comparée à Freinet x)
- Reine MargotDemi-dieu
79 airlines a écrit:Peut-être que CA s'adresse uniquement aux PE qui ont des doutes sur leur pratique ?
Célestin Freinet le disait lui-même en 1964 : « Ma méthode permet aux profs de bonne volonté de faire une honnête besogne, même s’ils n’ont pas au départ les qualités exceptionnelles des maîtres d’élite ».
Elle dit surtout que les méthodes d'enseignement couramment pratiquées sont catastrophiques et qu'il faudrait que les profs changent (ces pelés, ces galeux, d'où viennent tout le mal).
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- neomathÉrudit
Volubilys a écrit:Un article intéressant: http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2016/09/11/pourquoi-celine-alvarez-divise-t-elle-autant-les-profs.html
(mon blog est même cité dedans. )
Merci pour le lien et en particulier cette information :
On reproche aussi à Alvarez d’avoir bénéficié, lors de son expérience à Gennevilliers, de conditions tout à fait particulières : un emploi du temps en marge de l’école (pas de services pour Alvarez), une Atsem supplémentaire (« payée par l’association « Agir pour l’école », présidée par le directeur de l’Institut Montaigne, think tank clairement dédié à la défense du libéralisme », note Paul Devin dans un billet de blog très critique), élèves gardés dans une même classe trois années durant, mise à disposition d’un matériel spécifique coûteux.
qui, pour moi, lève tous les doutes que j'aurais pu avoir sur dette dame.
Et comment ne pas ricaner de voir des libéraux, dont l'un des dogmes est que les effectifs n'ont pas d'influence sur les résultats scolaires (il y a même une pseudo étude de l'OCDE qui prétend le démontrer) qui n'hésitent pas à mettre la main à la poche pour multiplier le taux d'encadrement par deux.
- Reine MargotDemi-dieu
the educator a écrit:Reine Margot a écrit:the educator a écrit:Ce qui nous amène à la question suivante: pourquoi tous les sortis d'iufm n'ont pas les mêmes résultats?Cet article montre au contraire que la presse mainstream soutient Céline Alvarez et qu'elle tient un discours très proche des préconisations IUFM-ESPEésques.
Parce qu'un certain nombre de personnes formées par l'IUFM ou l'ESPE ont un certain recul critique par rapport à certaines choses qui leur sont enseignées comme des vérités révélées?
Et donc s'empresse de ne pas produire 100% de lecteur en fin de GS, pour ne pas donner raison aux ESPE. Il y a un truc qui déconnne dans mon raisonnement, je ne mets pas le doigt dessus.
Par contre je suis d'accord, le but, c'est clairement d'allumer l'EN, et d'essayer le passage en force. Pour vendre des livres, j'en suis moins sur, parce que vu la démarche engagée depuis ces 5/6 dernières années, ça fait un peu énergivore pour vendre du papier.
Oui bien sûr les difficultés de lecture c'est la faute uniquement aux méthodes d'enseignement...Je laisse les PE en dire plus mais il me semble que la baisse des horaires, les classes chargées et le temps passé devant les écrans y sont pour quelque chose.
Non elle ne cherche pas seulement à vendre du papier mais à faire carrière (je parie qu'on la retrouvera à la DGESCO dans quelques années...).
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- the educatorFidèle du forum
Très bien, ses élèves n'ont pas pas passé de temps devant les écrans en rentrant de leur classe chargée aux horaires allégés?Reine Margot a écrit:Oui bien sûr les difficultés de lecture c'est la faute uniquement aux méthodes d'enseignement...Je laisse les PE en dire plus mais il me semble que la baisse des horaires, les classes chargées et le temps passé devant les écrans y sont pour quelque chose.
- VolubilysGrand sage
Maria Montessori a développé sa pédagogie il y a plus d'un siècle... c'est donc pas tout jeune, et C.Alvarez nous le sert comme un truc tout nouveau...the educator a écrit:En admettant que ces propositions soient déjà uniformément répandues chez les PE, ou se situe la différence?Reine Margot a écrit:Ce que dit Volubilys me paraît éclairant sur les idées de la dame.
Cela dit quand je lis "- les laisser répéter et se tromper jusqu'à ce qu'ils aient compris", par exemple, et que je repense aux trois années qu'ont passées mes enfants en maternelle, trois années fort différentes entre elles, d'ailleurs, avec des pratiques, euh, variées, pour ne heurter personne, je me demande vraiment si l'on s'entend. Je ne doute pas que certains PE travaillent deja de cette manière, j'en suis même certain, puisque j'en connais personnellement quelques unes, mais j'ai quand même un doute quand on lit qu'elle a réinventé l'eau chaude. Si c'est le cas, il faudrait alors passer les tuyaux à tout le monde.
Alors en fait l'expression "l'enfant fait ce qu'il veut" est un abus de langage quand on parle de pédagogie Montessori, car certes l'enfant choisit ce qu'il va faire, mais il choisit parmi une quarantaine d'activité aux consignes très strictes, avec une progression et un ordre à respecter, et normalement l'enfant est guidé dans ses choix.Zagara a écrit:Il y a quelque chose que je ne comprends pas bien :
Est-ce que cette méthode pédagogique suppose qu'un enfant de 3 ou 4 ans est suffisamment doué de raison pour savoir, par lui-même, ce qu'il a besoin de faire et à quel moment ? Parce que le "dormir quand il veut" pour un enfant de 3 ans, en pratique, ça n'existe pas. Et si l'enfant veut faire un atelier "crotte de nez dans tes yeux" et refuse de faire quoi que ce soit d'autre en hurlant NON ?
"L'enfant fait ce qu'il veut" est un slogan très vendeur à une époque hyper individualiste, cela plaît énormément aux parents d'enfant roi...
Ils annoncent clairement ce dont je parlais, ils parlent du livre car les autres en parlent, ils tentent une critique pour se démarquer, (sans avoir lu le livre cependant), sans critiquer trop fort pour ne pas se mettre l'éditeur à dos, et on met une pub du livre à la fin... bref, c'est une bonne illustration de ce que je disais : copinage, réseau...79 airlines a écrit:pour Volubylis qui pense que la presse est aux ordres des éditeurs^^
http://www.causeur.fr/ecole-celine-alvarez-liberation-40086.html
je te conseille la lecture de ce livre :79 airlines a écrit:si l'EN est si bien et CA si nulle, pourquoi 40 % des élèves qui arrivent en sixième ne savent pas bien lire, écrire et compter ?
Pkoi une part importante des élèves est atteinte de "troubles du comportement ou de l'apprentissage" genre dys, hyperactivité, refus scolaire et j'en passe ?
ou si tu as peu de temps, c'est bien résumé dans cette vidéo :
Sachant aussi que le but de la maternelle n'est pas d'apprendre à lire, écrire et compter! on commence certes, mais c'est quand même le boulot de l'élémentaire.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- neomathÉrudit
Ses élèves étaient dans des conditions luxueuses avec une institutrice entièrement dégagée des contingences par une Atsem à plein temps et la dispense des tâches de surveillance. Plus tout le matériel imaginable disponible sur un claquement de doigts.the educator a écrit:Très bien, ses élèves n'ont pas pas passé de temps devant les écrans en rentrant de leur classe chargée aux horaires allégés?Reine Margot a écrit:Oui bien sûr les difficultés de lecture c'est la faute uniquement aux méthodes d'enseignement...Je laisse les PE en dire plus mais il me semble que la baisse des horaires, les classes chargées et le temps passé devant les écrans y sont pour quelque chose.
Si vous pensez que ces conditions d'exercice n'ont pas influé sur les résultats des élèves c'est que vous n'avez jamais travaillé en maternelle.
- Alvarez lue par Strupiechonski et Venot
- Un concept révolutionnaire !
- Une méthode de lecture révolutionnaire en maternelle...
- Questionnaire mémoire M2 > Devenir élève : le passage du monde de la famille au monde de l'école (ma
- Article d'un blog du Monde: "Ce jeune prof de Drancy qui voulait changer le monde et sa classe".
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