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- CathEnchanteur
Elyas: Chez nous, il n'y a tout simplement pas de budget pour ça: de quoi financer une journée par personne, rien de plus.
Et je ne veux pas animer le stage, je veux qu'un éminent spécialiste vienne nous présenter l'évolution de la recherche en lettres, par exemple.
Edit: ah, la validation par l'assiduité maintenant... :shock:
Et je ne veux pas animer le stage, je veux qu'un éminent spécialiste vienne nous présenter l'évolution de la recherche en lettres, par exemple.
Edit: ah, la validation par l'assiduité maintenant... :shock:
- ElyasEsprit sacré
Cath a écrit:Elyas: Chez nous, il n'y a tout simplement pas de budget pour ça: de quoi financer une journée par personne, rien de plus.
Et je ne veux pas animer le stage, je veux qu'un éminent spécialiste vienne nous présenter l'évolution de la recherche en lettres, par exemple.
Je sais, Cath. La situation de la formation varie d'un extrême à un autre selon les Académies. En HG, nous avons six-sept conférences universitaires à notre PAF.
J'émets une hypothèse sur cette situation déplorable : mon Académie ne rembourse pas le déplacement des stagiaires alors que d'autres le font, ces dernières ont fait fondre le nombre de stages à inscription volontaire et surtout ont privilégié des stages suivant les demandes ministérielles (comme le socle ou le consiel école-collège) et a surtout préservé les stages sur public désigné (l'horreur absolue, tant pour les stagiaires que pour les formateurs). En ne remboursant pas le déplacement des stagiares (et leurs repas), mon Académie fait des économies énormes qui, j'en émets l'hypothèse, permettent de continuer à assurer une grande variété de stages.
Deuxième hypothèse : le PAF reçoit une DHG aussi (à vérifier, je ne suis pas certain de mon affirmation). Si une Académie a fait fondre cette DHG en ces temps de réduction budgétaire, il ne reste pratiquement rien hors des stages à public désigné.
- PhilomèleNiveau 9
PauvreYorick a écrit:Je peux en tout cas témoigner pour ce qui est de la compensation entre UE (un 15/20 à telle UE compensant par exemple un 5/20 à telle autre). Je connais quantité de départements où cela a cours (et il me semble bien n'en connaître plus aucun où cela n'ait pas cours). Effectivement c'est relativement récent, il me semble que ça a dû être couramment mis en place au cours des années 2000. Mais je peux me tromper à la fois sur l'étendue du phénomène et sur la datation.
(EDIT. Au doigt mouillé et sur un petit échantillon, le département que je connais, j'évalue à 60-70% des passages dans l'année supérieure ceux qui s'accomplissent entre autres du fait de ce mécanisme.)
C'est la loi en vigueur.
Compensation intégrale à l'intérieur d'un même semestre et entre deux semestres consécutifs (d'une même année ?) réaffirmée par l'arrêté Licence "Wauquier" du 1er août 2011.
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Décret Licence 1er août 2011, \"Wauquier", article 15 a écrit:Le diplôme s'obtient soit par acquisition de chaque unité d'enseignement constitutive du parcours correspondant, soit par application des modalités de compensation telles que décrites à l'article 16. Un diplôme obtenu par l'une ou l'autre voie confère la totalité des crédits prévus pour le diplôme.
Décret Licence 1er août 2011, \"Wauquier", article 16 a écrit:la compensation est organisée sur le semestre, sans note éliminatoire et sur la base de la moyenne générale des notes obtenues pour les diverses unités d'enseignement, pondérées par les coefficients ; d'autre part, elle est organisée entre deux semestres immédiatement consécutifs en application de l'article L. 613-1 du code de l'éducation.
Il faudrait retrouver l'arrêté Lang de 2002 pour comparer ce qui était en vigueur avant 2011.
Il est ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Voir articles 27 et 28. Compensation possible. Rien au sujet des notes éliminatoires, qui étaient donc possibles selon application dans les établissements.
John a écrit:Dans quelle fac ?Les modules de prise de notes, les modules de recherche documentaire apportent 20/20 si assiduité, il n'y a aucune épreuve.
Le fait m'étonne aussi. Dans la licence dont je me suis naguère occupée, le module de recherche documentaire (4 h / an...) se valide aussi par l'assiduité, mais sans note. L'étudiant est admis ou défaillant, selon qu'il a ou non assisté au cours. Cela ne modifie donc pas la moyenne obtenue à partir des UE disciplinaires.
Le logiciel de gestion des notes utilisé par presque toutes les universités françaises, Apogée, permet d'indiquer qu'une UE a été validée ou non, en mentionnant seulement l'admission, sans qu'il soit besoin d'entrer une moyenne.
- nitescenceÉrudit
Paryponoian a écrit:Il faudrait peut-être aussi que l'E.N. ait plus d'ambition pour ses enseignants... Actuellement, il n'existe plus aucun stage disciplinaire pour les professeurs qui désirent continuer d'apprendre avec un universitaire ; il n'y a que des stages didactiques inutiles à suivre... Pauvre E.N. !
Ce n'est pas tout à fait exact : ceux qui s'inscrivent à l'agrégation interne reçoivent des cours disciplinaires de haut niveau.
- DerMaxHabitué du forum
Je connais des étudiants n'ayant été à la BU qu'en M1, n'ayant lu aucun livre d'hg en licence, faisant des exposés c/c de livres/Internet donnant des 18 qui permettaient de nuancer les 02 des partiels.
Par contre il y avait des coef selon les UE pour qu'un 19 en langue n'équilibre pas un 01 en histoire.
Pour le reste effectivement pour se former en disciplinaire il faut s'inscrire à l'agreg mais la formation (du moins ici on ne peut l'avoir qu'une fois).
Par contre il y avait des coef selon les UE pour qu'un 19 en langue n'équilibre pas un 01 en histoire.
Pour le reste effectivement pour se former en disciplinaire il faut s'inscrire à l'agreg mais la formation (du moins ici on ne peut l'avoir qu'une fois).
- AudreyOracle
nitescence a écrit:Paryponoian a écrit:Il faudrait peut-être aussi que l'E.N. ait plus d'ambition pour ses enseignants... Actuellement, il n'existe plus aucun stage disciplinaire pour les professeurs qui désirent continuer d'apprendre avec un universitaire ; il n'y a que des stages didactiques inutiles à suivre... Pauvre E.N. !
Ce n'est pas tout à fait exact : ceux qui s'inscrivent à l'agrégation interne reçoivent des cours disciplinaires de haut niveau.
Mouais... pas forcément.
- ArverneGrand sage
+ 1. Déjà, il n'existe plus de formation à l'agreg interne dans de nombreuses académies. Ailleurs, dans les intervenants à cette formation, le meilleur côtoie le pire.Audrey a écrit:nitescence a écrit:Paryponoian a écrit:Il faudrait peut-être aussi que l'E.N. ait plus d'ambition pour ses enseignants... Actuellement, il n'existe plus aucun stage disciplinaire pour les professeurs qui désirent continuer d'apprendre avec un universitaire ; il n'y a que des stages didactiques inutiles à suivre... Pauvre E.N. !
Ce n'est pas tout à fait exact : ceux qui s'inscrivent à l'agrégation interne reçoivent des cours disciplinaires de haut niveau.
Mouais... pas forcément.
- AudreyOracle
De toute façon, un cours de "haut vol" qui dure 5h (c'est le cas pour mes cours d'auteurs antiques, l'an prochain), ça sert au mieux à contextualiser l'oeuvre, à étudier quelques difficultés linguistiques, et basta...
- retraitéeDoyen
Audrey a écrit:nitescence a écrit:Paryponoian a écrit:Il faudrait peut-être aussi que l'E.N. ait plus d'ambition pour ses enseignants... Actuellement, il n'existe plus aucun stage disciplinaire pour les professeurs qui désirent continuer d'apprendre avec un universitaire ; il n'y a que des stages didactiques inutiles à suivre... Pauvre E.N. !
Ce n'est pas tout à fait exact : ceux qui s'inscrivent à l'agrégation interne reçoivent des cours disciplinaires de haut niveau.
Mouais... pas forcément.
À Sévigné, c'est correct, mais j'ai le souvenir de quelques cours de fac calamiteux. Plus personne n'y allait !
- SphinxProphète
Des profs nuls et calamiteux, on en connaît tous, de là à dire que les trois quarts de mes collègues sont illettrés... Bon, ils ont dû mettre tous les illettrés dans les autres collèges en fait
Tiens, j'ai eu ça en modules IUFM pour valider le monitorat... (donc ça s'adressait à des gens tous inscrits en doctorat, oui, oui).
De toutes façons, comme diraient les élèves, Philippe Nemo c't'un nobody
Cripure a écrit:
Je parle pour ma part de modules genre "j'apprends à prendre des notes maintenant que je suis bachelier", "j'apprends à lire la table des matières et un index maintenant que je suis bachelier", ou encore, "j'apprends à sélectionner du texte et à le mettre en gras** maintenant que je suis bachelier". Car la fac sait être exigeante...
Tiens, j'ai eu ça en modules IUFM pour valider le monitorat... (donc ça s'adressait à des gens tous inscrits en doctorat, oui, oui).
De toutes façons, comme diraient les élèves, Philippe Nemo c't'un nobody
- User17706Bon génie
Philomèle a écrit:PauvreYorick a écrit:Je peux en tout cas témoigner pour ce qui est de la compensation entre UE (un 15/20 à telle UE compensant par exemple un 5/20 à telle autre). Je connais quantité de départements où cela a cours (et il me semble bien n'en connaître plus aucun où cela n'ait pas cours). Effectivement c'est relativement récent, il me semble que ça a dû être couramment mis en place au cours des années 2000. Mais je peux me tromper à la fois sur l'étendue du phénomène et sur la datation.
C'est la loi en vigueur.
Compensation intégrale à l'intérieur d'un même semestre et entre deux semestres consécutifs (d'une même année ?) réaffirmée par l'arrêté Licence "Wauquier" du 1er août 2011.
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Merci, Philomèle ! je ne savais même pas qu'il s'agissait d'une disposition légale.
- LeclochardEmpereur
S'il fallait attendre de s'inscrire à l'agrégation pour se cultiver..Audrey a écrit:De toute façon, un cours de "haut vol" qui dure 5h (c'est le cas pour mes cours d'auteurs antiques, l'an prochain), ça sert au mieux à contextualiser l'oeuvre, à étudier quelques difficultés linguistiques, et basta...
Franchement, nous ne sommes plus des étudiants de première année. je ne comprends pas cette dépendance aux cours. Grâce à internet, nous avons accès à tous les livres utiles. Pour les plus chanceux, il y a les bibliothèques publiques ou universitaires. La seule chose qui manque, c'est le temps. C'est parfois ce que j'envie aux célibataires sans enfant.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- retraitéeDoyen
Oui, si j'avais dû attendre les cours d'agrégation (passée en interne à 49 ans) pour me faire une culture, j'aurais été totalement en friche ! L'avantage pour moi, c'est que quand j'ai débuté, nous avions bien plus de temps libre que quand j'ai terminé ! Moins de réunions à la c on, moins de paperasses, moins de classes et des horaires décents. Un bon professeur doit être reposé et doit avoir le temps de se cultiver. J'ai jugé très sévèrement les cours de faculté que j'ai suivis. Seuls les cours concernant le XVIIIe et le XXe tenaient la route, ainsi que la comparée.
- florestanGrand sage
+ 1000. Malheureusement ce n'est ni à l'ordre du jour pour l'institution, ni une priorité pour un bon nombre de collègues qui vivent sur les acquis de plus en plus défraichis. En tant que prof. de langue ça m'atterre. Une langue ça s'entretient, une culture ça s'enrichit. Mais tout ça nécessite du temps et de la disponibilité. Quand on a complètement la tête dans le guidon difficile de faire preuve de curiosité intellectuelle.retraitée a écrit:Oui, si j'avais dû attendre les cours d'agrégation (passée en interne à 49 ans) pour me faire une culture, j'aurais été totalement en friche ! L'avantage pour moi, c'est que quand j'ai débuté, nous avions bien plus de temps libre que quand j'ai terminé ! Moins de réunions à la c on, moins de paperasses, moins de classes et des horaires décents. Un bon professeur doit être reposé et doit avoir le temps de se cultiver. J'ai jugé très sévèrement les cours de faculté que j'ai suivis. Seuls les cours concernant le XVIIIe et le XXe tenaient la route, ainsi que la comparée.
- AudreyOracle
Leclochard a écrit:S'il fallait attendre de s'inscrire à l'agrégation pour se cultiver..Audrey a écrit:De toute façon, un cours de "haut vol" qui dure 5h (c'est le cas pour mes cours d'auteurs antiques, l'an prochain), ça sert au mieux à contextualiser l'oeuvre, à étudier quelques difficultés linguistiques, et basta...
Franchement, nous ne sommes plus des étudiants de première année. je ne comprends pas cette dépendance aux cours. Grâce à internet, nous avons accès à tous les livres utiles. Pour les plus chanceux, il y a les bibliothèques publiques ou universitaires. La seule chose qui manque, c'est le temps. C'est parfois ce que j'envie aux célibataires sans enfant.
Je ne crois pas avoir ne serait-ce qu'une seconde pensé ou écrit cela...
J'ai simplement commenté le fait qu'en matière de cours de haut niveau, la préparation à l'agreg interne était loin d'être une garantie. Je vous rassure, je sais ouvrir un livre et me cultiver toute seule depuis mon entrée au CP.
- Reine MargotDemi-dieu
Ben non, on n'attend pas de dépendre des cours, mais quand on s'inscrit à un cours d'agreg, on espère que ça soit intéressant et que ça serve...(je ne parle même pas du coût de Sévigné...)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- retraitéeDoyen
Ceux du CNED étaient, disons, légers !
- CathEnchanteur
Leclochard a écrit:S'il fallait attendre de s'inscrire à l'agrégation pour se cultiver..Audrey a écrit:De toute façon, un cours de "haut vol" qui dure 5h (c'est le cas pour mes cours d'auteurs antiques, l'an prochain), ça sert au mieux à contextualiser l'oeuvre, à étudier quelques difficultés linguistiques, et basta...
Franchement, nous ne sommes plus des étudiants de première année. je ne comprends pas cette dépendance aux cours. Grâce à internet, nous avons accès à tous les livres utiles. Pour les plus chanceux, il y a les bibliothèques publiques ou universitaires. La seule chose qui manque, c'est le temps. C'est parfois ce que j'envie aux célibataires sans enfant.
Rien à voir Leclochard...Sinon, on n'irait jamais à un concert (il y a des disques) au cinéma (il y a la télé).
Une conférence faite par un spécialiste, en live, c'est quand même autre chose, non ?
- LefterisEsprit sacré
Certes, on n'attend pas les cours pour se cultiver. Ni même d'être enseignant, pour ceux qui comme moi sont au 3/4 autodidactes dans leurs matières (j'ai appris le grec seul par exemple) . Mais l'agrégation est un concours sur programme, jetable d'année en année, et les cours aident à cibler les attentes sur les oeuvres. J'ai suivi ceux de l'interne, et ils étaient la plupart intéressants , dispensés d'ailleurs par les mêmes enseignants que l'externe.retraitée a écrit:Oui, si j'avais dû attendre les cours d'agrégation (passée en interne à 49 ans) pour me faire une culture, j'aurais été totalement en friche ! L'avantage pour moi, c'est que quand j'ai débuté, nous avions bien plus de temps libre que quand j'ai terminé ! Moins de réunions à la c on, moins de paperasses, moins de classes et des horaires décents. Un bon professeur doit être reposé et doit avoir le temps de se cultiver. J'ai jugé très sévèrement les cours de faculté que j'ai suivis. Seuls les cours concernant le XVIIIe et le XXe tenaient la route, ainsi que la comparée.
+ 10 000 . C'est ce qui m'a surpris en devenant enseignant au début : plus le temps de lire, et plus ce qui intéresse, la tête dans le guidon à préparer à flux tendu, l'injonction de s'intéresser à des choses inintéressantes sur le plan disciplinaire, la charge de travail extra-pro... Outre le déclassement administratif , j'ai senti une baisse de mon niveau, de ma faculté de réflexion, et même de mon intérêt. Une motivation de plus pour passer l'agreg, dans laquelle les 15 heures n'étaient pas étrangères, et plus stimulantes que le gain financier , je l'avoue sans honte.florestan a écrit:
+ 1000. Malheureusement ce n'est ni à l'ordre du jour pour l'institution, ni une priorité pour un bon nombre de collègues qui vivent sur les acquis de plus en plus défraichis. En tant que prof. de langue ça m'atterre. Une langue ça s'entretient, une culture ça s'enrichit. Mais tout ça nécessite du temps et de la disponibilité. Quand on a complètement la tête dans le guidon difficile de faire preuve de curiosité intellectuelle.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- retraitéeDoyen
C'est ce que je disais, j'ai eu moins de travail et plus de temps libre à mes débuts.
Et une fois l'agrégation obtenue, j'ai pris un temps partiel, qui m'a permis de gagner ce que je gagnais comme certifiée, avec nettement moins d'heures !
Et une fois l'agrégation obtenue, j'ai pris un temps partiel, qui m'a permis de gagner ce que je gagnais comme certifiée, avec nettement moins d'heures !
- LeclochardEmpereur
Cath a écrit:Leclochard a écrit:S'il fallait attendre de s'inscrire à l'agrégation pour se cultiver..Audrey a écrit:De toute façon, un cours de "haut vol" qui dure 5h (c'est le cas pour mes cours d'auteurs antiques, l'an prochain), ça sert au mieux à contextualiser l'oeuvre, à étudier quelques difficultés linguistiques, et basta...
Franchement, nous ne sommes plus des étudiants de première année. je ne comprends pas cette dépendance aux cours. Grâce à internet, nous avons accès à tous les livres utiles. Pour les plus chanceux, il y a les bibliothèques publiques ou universitaires. La seule chose qui manque, c'est le temps. C'est parfois ce que j'envie aux célibataires sans enfant.
Rien à voir Leclochard...Sinon, on n'irait jamais à un concert (il y a des disques) au cinéma (il y a la télé).
Une conférence faite par un spécialiste, en live, c'est quand même autre chose, non ?
Bof, ta comparaison. On ne parle pas d'expérience artistique mais de connaissances.
Les grands sujets sont traités dans les livres. Les plus pointus aussi. En plus, tu peux relire et prendre des notes dans un livre. Maintenant, il manque le caractère synthétique et vivant de l'exposé. Encore faut-il pouvoir et avoir le temps de se déplacer. Tout le monde ne vit pas près des grandes villes.
Aujourd'hui, j'adorerais suivre un cours sur Shakespeare que je commence à découvrir mais comment trouver le temps ? Heureusement, la littérature sur cet auteur est abondante.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
retraitée a écrit:C'est ce que je disais, j'ai eu moins de travail et plus de temps libre à mes débuts.
Et une fois l'agrégation obtenue, j'ai pris un temps partiel, qui m'a permis de gagner ce que je gagnais comme certifiée, avec nettement moins d'heures !
Quel beau plan de vie et de carrière !
Je n'espère pas avoir l'agrégation mais me financer un temps partiel dans quelques années (si je ne suis pas parti).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- CathEnchanteur
On n'est pas d'accord, Leclochard, pas grave...
Retraitée, l'agrégation à 49 ans, chapeau !
Retraitée, l'agrégation à 49 ans, chapeau !
- LefterisEsprit sacré
Le temps, c'est tout dans la vie, c'est la vie elle-même. Les gens sont économes de leur argent, mais peu de leur temps, bien plus précieux, disait à peu près Montaigne, et je le suis sur ce pointretraitée a écrit:C'est ce que je disais, j'ai eu moins de travail et plus de temps libre à mes débuts.
Et une fois l'agrégation obtenue, j'ai pris un temps partiel, qui m'a permis de gagner ce que je gagnais comme certifiée, avec nettement moins d'heures !
S'il existait un concours qui retire encore des heures, même sans gain financier, je le passerais .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeclochardEmpereur
Lefteris a écrit:Le temps, c'est tout dans la vie, c'est la vie elle-même. Les gens sont économes de leur argent, mais peu de leur temps, bien plus précieux, disait à peu près Montaigne, et je le suis sur ce pointretraitée a écrit:C'est ce que je disais, j'ai eu moins de travail et plus de temps libre à mes débuts.
Et une fois l'agrégation obtenue, j'ai pris un temps partiel, qui m'a permis de gagner ce que je gagnais comme certifiée, avec nettement moins d'heures !
S'il existait un concours qui retire encore des heures, même sans gain financier, je le passerais .
Le temps et l'argent sont liés dans une société comme la nôtre. J'ai un ami qui s'est mis à temps partiel à 35 ans car il a peu de besoins et paye un petit loyer.
C'est un peu mon cas. Avec 2000 euros, j'ai assez pour vivre correctement et épargner. C'est pourquoi je ne demande plus à être prof principal depuis que j'ai passé l'échelon 7. Je sais que lorsqu'on aura fini dans trois ans de payer l'appart, je pourrai envisager un temps partiel ( à moins que je fasse grossir mes investissements ou qu'on voyage) grâce aux 900 euros supplémentaires.
J'ajoute qu'il y a un moyen fort simple pour gagner du temps: c'est de se reprocher de son boulot. rétrospectivement, je vois bien la folie qu'il y avait à perdre plus d’une heure pour me rendre au collège.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- OlympiasProphète
Lefteris a écrit:Certes, on n'attend pas les cours pour se cultiver. Ni même d'être enseignant, pour ceux qui comme moi sont au 3/4 autodidactes dans leurs matières (j'ai appris le grec seul par exemple) . Mais l'agrégation est un concours sur programme, jetable d'année en année, et les cours aident à cibler les attentes sur les oeuvres. J'ai suivi ceux de l'interne, et ils étaient la plupart intéressants , dispensés d'ailleurs par les mêmes enseignants que l'externe.retraitée a écrit:Oui, si j'avais dû attendre les cours d'agrégation (passée en interne à 49 ans) pour me faire une culture, j'aurais été totalement en friche ! L'avantage pour moi, c'est que quand j'ai débuté, nous avions bien plus de temps libre que quand j'ai terminé ! Moins de réunions à la c on, moins de paperasses, moins de classes et des horaires décents. Un bon professeur doit être reposé et doit avoir le temps de se cultiver. J'ai jugé très sévèrement les cours de faculté que j'ai suivis. Seuls les cours concernant le XVIIIe et le XXe tenaient la route, ainsi que la comparée.+ 10 000 . C'est ce qui m'a surpris en devenant enseignant au début : plus le temps de lire, et plus ce qui intéresse, la tête dans le guidon à préparer à flux tendu, l'injonction de s'intéresser à des choses inintéressantes sur le plan disciplinaire, la charge de travail extra-pro... Outre le déclassement administratif , j'ai senti une baisse de mon niveau, de ma faculté de réflexion, et même de mon intérêt. Une motivation de plus pour passer l'agreg, dans laquelle les 15 heures n'étaient pas étrangères, et plus stimulantes que le gain financier , je l'avoue sans honte.florestan a écrit:
+ 1000. Malheureusement ce n'est ni à l'ordre du jour pour l'institution, ni une priorité pour un bon nombre de collègues qui vivent sur les acquis de plus en plus défraichis. En tant que prof. de langue ça m'atterre. Une langue ça s'entretient, une culture ça s'enrichit. Mais tout ça nécessite du temps et de la disponibilité. Quand on a complètement la tête dans le guidon difficile de faire preuve de curiosité intellectuelle.
Lefteris, vu la dégradation de nos conditions de travail et étant donné que je bosse comme une bête pendant l'année scolaire, que je ne me repose pas pendant les petites vacances (copies, copies, copies, cours sur le blog, mes enfants - quand même-...), je ne fais RIEN pour le lycée pendant les grandes vacances. Je me repose, je m'occupe de moi (des enfants quand ils sont là) et surtout, mon avatar ne ment pas, je lis, je lis, je lis beaucoup, pour moi (romans, polars, thèses publiées...) et pour préparer mes articles mais je ne prépare aucun cours.
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- Les trois quarts des professeurs opposés à la réforme (sondage)
- Les professeurs des écoles travaillent beaucoup et sont mal payés
- Avez-vous beaucoup d'élèves illettrés ?
- Les trois quarts des Français condamneraient la réforme du collège !
- En sixième, les trois quarts des élèves ne savent pas nager selon la FFN.
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