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- boris vassilievGrand sage
Avec des cours écrits en calibri 18 (1 page = environ 1 page manuscrite, même nombre de lignes qu'une feuille grand carreaux), je compte environ 1,5 page par heure, jusqu'à 2 en Terminale. En alternant explications/questions orales et écriture du cours en dictant une ou deux phrases après chaque passage expliqué. Ainsi, un cours de 8 pages avec ces gros caractères dure environ 5h.
- Jaco PastoriusNiveau 1
Merci pour la réponse rapide.
Vous voulez-dire que vos élèves écrivent chaque heure l'équivalent d'1,5 page calibri 18 ou c'est la taille de ce que vous dîtes seulement, et dans ce cas là qu'est-ce que vos élèves écrivent ?
Vous voulez-dire que vos élèves écrivent chaque heure l'équivalent d'1,5 page calibri 18 ou c'est la taille de ce que vous dîtes seulement, et dans ce cas là qu'est-ce que vos élèves écrivent ?
- boris vassilievGrand sage
La page et demi chez moi correspond à peu près à une page et demi chez eux, sur une feuille grand carreaux, avec une écriture assez grosse comme c'est la "mode"... Mon cours tapé correspond à ce que je dicte à quelques reformulations près, si je trouve une tournure plus claire ou plus courte ou si je n'ai pas la feuille sous les yeux au moment de dicter, ou encore si je décide au dernier moment de supprimer un point moins important, notamment si les explications orales ont été plus longues.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- ClissonNiveau 1
Une page et demie de cours magistral donc.
En ESPE on nous a souvent diabolisé le cours magistral, mais force est de constater qu'on ne peut pas tout faire sortir des documents étudiés. A vous lire j'ai donc l'impression que les phases de cours magistral restent très importantes au lycée.
En ESPE on nous a souvent diabolisé le cours magistral, mais force est de constater qu'on ne peut pas tout faire sortir des documents étudiés. A vous lire j'ai donc l'impression que les phases de cours magistral restent très importantes au lycée.
- ElyasEsprit sacré
Clisson a écrit:Une page et demie de cours magistral donc.
En ESPE on nous a souvent diabolisé le cours magistral, mais force est de constater qu'on ne peut pas tout faire sortir des documents étudiés. A vous lire j'ai donc l'impression que les phases de cours magistral restent très importantes au lycée.
Oula, comment tu cherches la polémique toi
- boris vassilievGrand sage
Ah c'est sûr que le jour où déboulera le mec de l'ESPE ou, pire, l'inspecteur, ou même quand ton tuteur viendra selon comme il est, tu éviteras de faire du magistral pendant toute l'heure...
Avec l'habitude, tu verras de toi-même les parties de cours qui vont mieux en magistral et celles pour lesquelles il est plus pertinent de faire faire un travail.
Pour ma part, par delà les variations entre les chapitres, la répartition est d'à peu près 2/3 de cours magistral et 1/3 de travail des élèves.
Avec l'habitude, tu verras de toi-même les parties de cours qui vont mieux en magistral et celles pour lesquelles il est plus pertinent de faire faire un travail.
Pour ma part, par delà les variations entre les chapitres, la répartition est d'à peu près 2/3 de cours magistral et 1/3 de travail des élèves.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Il y a aussi un moyen terme entre le cours magistral et "tout faire sortir des documents étudiés". Elyas l'expliquera mieux que moi. Pour ma part, je varie beaucoup et je travaille en grande partie sur des archives filmées ou des films d'époque. Par exemple, pour les totalitarismes, j'ai fait un cours magistral, défini quelques notions. Ensuite, les élèves ont travaillé en groupe sur l'encadrement de la jeunesse dans l'Allemagne nazie à partir d'extraits du Triomphe de la Volonté et d'affiches de propagande. Je procéde régulièrement ainsi, quitte a pratiquer une forme de classe inversée.Clisson a écrit:Une page et demie de cours magistral donc.
En ESPE on nous a souvent diabolisé le cours magistral, mais force est de constater qu'on ne peut pas tout faire sortir des documents étudiés. A vous lire j'ai donc l'impression que les phases de cours magistral restent très importantes au lycée.
Je suis très exigeante concernant le niveau des analyses, notamment critiques. A la fin de l'année, mes élèves sont capables de mener de véritables analyses critiques.
Cela demande plus de travail de préparation que la simple utilisation de documentaires plus ou moins médiocres (je pense notamment à la calamiteuse série Apocalypse) pour meubler un cours. Cependant, cela permet d'entraîner les élèves à la démarche d'analyse. C'est aussi efficace ppur faire passer des concepts complexes (un extrait du triomphe de la volonté en dit beaucoup sur les ressorts de l'adhésion des jeunes Allemands au nazisme, les fondements de la propagande mais aussi l'idéologie).
Mes collègues trouvent que mes élèves sont bien formés. Donc, il existe aussi des méthodes sérieuses pour faire autre chose que du cours magistral sans sacrifier le contenu.
Je précise aussi que mes éléves grattent beaucoup mais pas forcément sous la dictée.
- boris vassilievGrand sage
En fait, pendant l'année de stage, tu vas faire ce qu'auront envie de voir ton tuteur d'une part, les inspecteurs/ESPE de l'autre. Il y a toutes les chances que ce soit différent entre eux, mais tu essaieras de trouver ce qui est commun et d'en appliquer une partie pour satisfaire tout le monde sans froisser personne.
Après, tu feras comme tout le monde, c'est-à-dire comme tu le sens, tout en prévoyant de faire quelque chose d'à peu près conforme (mais à quoi ? à qui ? on ne sait jamais trop...) pour les inspections.
La question du cours magistral et celle de la prise de notes font partie de celles sur lesquelles on n'est jamais d'accord parce qu'on est chacun convaincu de procéder de la meilleure manière (forcément puisque c'est celle qu'on a finie par adopter, affinée au fil des années, en fonction de notre propre façon d'apprendre, de concevoir l'enseignement...).
Après, tu feras comme tout le monde, c'est-à-dire comme tu le sens, tout en prévoyant de faire quelque chose d'à peu près conforme (mais à quoi ? à qui ? on ne sait jamais trop...) pour les inspections.
La question du cours magistral et celle de la prise de notes font partie de celles sur lesquelles on n'est jamais d'accord parce qu'on est chacun convaincu de procéder de la meilleure manière (forcément puisque c'est celle qu'on a finie par adopter, affinée au fil des années, en fonction de notre propre façon d'apprendre, de concevoir l'enseignement...).
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je souscris entièrement à ce que tu dis. J'ai aussi horreur des normes et modes qui gangrènent notre métier. Si le prof se sent à l'aise avec telle ou telle méthode et si les élèves réussissent, c'est l'essentiel ! J'ajouterais que je trouve très bien que les élèves soient confrontés à différentes méthodes.boris vassiliev a écrit:En fait, pendant l'année de stage, tu vas faire ce qu'auront envie de voir ton tuteur d'une part, les inspecteurs/ESPE de l'autre. Il y a toutes les chances que ce soit différent entre eux, mais tu essaieras de trouver ce qui est commun et d'en appliquer une partie pour satisfaire tout le monde sans froisser personne.
Après, tu feras comme tout le monde, c'est-à-dire comme tu le sens, tout en prévoyant de faire quelque chose d'à peu près conforme (mais à quoi ? à qui ? on ne sait jamais trop...) pour les inspections.
La question du cours magistral et celle de la prise de notes font partie de celles sur lesquelles on n'est jamais d'accord parce qu'on est chacun convaincu de procéder de la meilleure manière (forcément puisque c'est celle qu'on a finie par adopter, affinée au fil des années, en fonction de notre propre façon d'apprendre, de concevoir l'enseignement...).
Bref, il faut défendre notre liberté pédagogique !
- ElyasEsprit sacré
Ingeborg, tu me vends.
Alors, je suis en collège et le type de travail sur l'écrit qu'on y pratique peut prendre un niveau bien plus élevé et formatif au lycée si on y habitue les élèves dès le début. Cela va de paire avec du cours magistral et du cours dialogué (mais le cours dialogué ne devra pas être un dialogue faussé pour passer le temps et "délasser" les élèves sur un document et faire semblant de les animer mais une maïeutique volontaire).
Au collège, une forte minorité de collègues utilisent des pratiques de l'écriture qui relèvent des capacités cognitives de l'analyse et de la synthèse. On met les élèves par de multiples pratiques face à une question qu'ils doivent résoudre par un texte qu'ils élaborent eux-même (pour comprendre un peu, voici deux liens qui peuvent permettre de comprende cette pratique : http://www.histoire.ac-versailles.fr/spip.php?article1173 pour un exemple en 6e et la discussion des néos ici : https://www.neoprofs.org/t65501-travailler-le-recit-en-hg ). Maintenant, cela te montre juste l'esprit du travail par l'écrit que tu peux pratiquer en lycée.
Au lycée, tu ne feras pas des travaux de type collège pour trois raisons :
- les lycéens ont été sélectionnés (ok, la sélection est plus souple, beaucoup plus souple qu'autrefois) et sont donc les "meilleurs" du collège normalement (je sais, je sais, c'est relatif).
- les lycéens sont intellectuellement plus matures.
- les programmes sont plus ambitieux intellectuellement du point de vue des capacités cognitives exigées.
Cependant, tu peux pratiquer trois formes de pratiques langagières de l'histoire et de la géographie avec tes élèves :
- les écrits de conceptualisation (en gros, après du magistral et de l'analyse documentaire, tu demandes à tes élèves de rédiger un écrit de conceptualisation de la notion avec apport de connaissances et d'exemples pour justifier et décrire leur réflexion).
- les synthèses à partir de documents et d'apports magistraux ou écrits.
- les changements de langage.
Par ce travail, tu joues sur tous les plans : la mémorisation, la compréhension, l'analyse, la maîtrise du langage et des codes méthodologiques...
Cependant, c'est une façon de travailler qui demande une vraie rigueur du professeur qui doit apprendre à se taire et à laisser les élèves résoudre par eux-mêmes les défis intellectuels que le professeur leur donne.
Comme c'est chronophage, il est évident qu'il va de paire avec des heures de magistral. Cependant, si tu travailles ainsi, cela doit être une pratique régulière, quasi quotidienne.
Didier Cariou parle d'une partie de cela dans son Ecrire l'histoire scolaire mais, il n'aborde pas tout et ne va pas assez loin à mon goût. Cependant, on ne peut pas le lui reprocher, il est le premier en France à avoir tenté une analyse de cette pratique et cette pratique n'était pas très répandue quand il a fait son travail. J'ajoute qu'il s'est surtout intéressé au lycée (il a un chapitre sur les écrits de conceptualisation très intéressants).
Maintenant, je rejoins Ingeborg et Boris, construis ta propre pratique professionnelle tant que cela fonctionne et que tu fais se dépasser tes élèves.
Alors, je suis en collège et le type de travail sur l'écrit qu'on y pratique peut prendre un niveau bien plus élevé et formatif au lycée si on y habitue les élèves dès le début. Cela va de paire avec du cours magistral et du cours dialogué (mais le cours dialogué ne devra pas être un dialogue faussé pour passer le temps et "délasser" les élèves sur un document et faire semblant de les animer mais une maïeutique volontaire).
Au collège, une forte minorité de collègues utilisent des pratiques de l'écriture qui relèvent des capacités cognitives de l'analyse et de la synthèse. On met les élèves par de multiples pratiques face à une question qu'ils doivent résoudre par un texte qu'ils élaborent eux-même (pour comprendre un peu, voici deux liens qui peuvent permettre de comprende cette pratique : http://www.histoire.ac-versailles.fr/spip.php?article1173 pour un exemple en 6e et la discussion des néos ici : https://www.neoprofs.org/t65501-travailler-le-recit-en-hg ). Maintenant, cela te montre juste l'esprit du travail par l'écrit que tu peux pratiquer en lycée.
Au lycée, tu ne feras pas des travaux de type collège pour trois raisons :
- les lycéens ont été sélectionnés (ok, la sélection est plus souple, beaucoup plus souple qu'autrefois) et sont donc les "meilleurs" du collège normalement (je sais, je sais, c'est relatif).
- les lycéens sont intellectuellement plus matures.
- les programmes sont plus ambitieux intellectuellement du point de vue des capacités cognitives exigées.
Cependant, tu peux pratiquer trois formes de pratiques langagières de l'histoire et de la géographie avec tes élèves :
- les écrits de conceptualisation (en gros, après du magistral et de l'analyse documentaire, tu demandes à tes élèves de rédiger un écrit de conceptualisation de la notion avec apport de connaissances et d'exemples pour justifier et décrire leur réflexion).
- les synthèses à partir de documents et d'apports magistraux ou écrits.
- les changements de langage.
Par ce travail, tu joues sur tous les plans : la mémorisation, la compréhension, l'analyse, la maîtrise du langage et des codes méthodologiques...
Cependant, c'est une façon de travailler qui demande une vraie rigueur du professeur qui doit apprendre à se taire et à laisser les élèves résoudre par eux-mêmes les défis intellectuels que le professeur leur donne.
Comme c'est chronophage, il est évident qu'il va de paire avec des heures de magistral. Cependant, si tu travailles ainsi, cela doit être une pratique régulière, quasi quotidienne.
Didier Cariou parle d'une partie de cela dans son Ecrire l'histoire scolaire mais, il n'aborde pas tout et ne va pas assez loin à mon goût. Cependant, on ne peut pas le lui reprocher, il est le premier en France à avoir tenté une analyse de cette pratique et cette pratique n'était pas très répandue quand il a fait son travail. J'ajoute qu'il s'est surtout intéressé au lycée (il a un chapitre sur les écrits de conceptualisation très intéressants).
Maintenant, je rejoins Ingeborg et Boris, construis ta propre pratique professionnelle tant que cela fonctionne et que tu fais se dépasser tes élèves.
- InvitéInvité
Bonjour à tous,
Les choses peuvent varier selon les lieux et les individus (inspecteurs/formateurs) mais il me semble que de manière générale les attentes institutionnelles sont aujourd'hui pas si mal équilibrées. Après des décennies de cours magistraux (le modèle originel) il y a eu dans les années 80 et 90 la "découverte" de la "mise en activité" des élèves. Avec une impulsion très forte qui a parfois conduit à un travail uniquement individuel des élèves lors des séances, souvent à base de fiches. Il y a eu ensuite un recentrage avec le retour en grâce de la "parole de l'enseignant". Aujourd'hui je pense que la plupart des inspecteurs/formateurs vont plutôt demander une séquence avec des temps d'apprentissage bien repérés et assumés par l'enseignant. Un temps de travail personnel des élèves peut très bien être suivi d'un temps de cours magistral (ou dialogué ce qui ne change pas grand chose). Une remarque quand même : si la mise en situation de travail personnel des élèves s'est largement imposée en collège c'est moins vrai en lycée. Le cours dialogué y reste souvent très important : l'exercice de la composition à l'examen et la capacité supérieure des élèves à "encaisser" (en tout cas au moins en apparence) ce type de situation l'explique. Un visiteur ESPE ou un inspecteur sera sûrement sensible à ce qu'au moins une partie de la séance proposée comprenne au moins un moment de travail personnel réel des élèves. Mais un travail problématisé, pas de l'activité juste pour le principe
Je ne pense pas qu'il y est de dogme. On peut tenter des tas de choses dans le cadre de notre liberté pédagogique mais il faut pouvoir montrer qu'on réfléchit dessus. Ce que je raconte vaut, JE CROIS, pour l'histoire-géo, dans d'autre disciplines, par exemple les SVT le modèle de la démarche inductive semble beaucoup plus exclusif.
Bon courage pour cette année scolaire !
Les choses peuvent varier selon les lieux et les individus (inspecteurs/formateurs) mais il me semble que de manière générale les attentes institutionnelles sont aujourd'hui pas si mal équilibrées. Après des décennies de cours magistraux (le modèle originel) il y a eu dans les années 80 et 90 la "découverte" de la "mise en activité" des élèves. Avec une impulsion très forte qui a parfois conduit à un travail uniquement individuel des élèves lors des séances, souvent à base de fiches. Il y a eu ensuite un recentrage avec le retour en grâce de la "parole de l'enseignant". Aujourd'hui je pense que la plupart des inspecteurs/formateurs vont plutôt demander une séquence avec des temps d'apprentissage bien repérés et assumés par l'enseignant. Un temps de travail personnel des élèves peut très bien être suivi d'un temps de cours magistral (ou dialogué ce qui ne change pas grand chose). Une remarque quand même : si la mise en situation de travail personnel des élèves s'est largement imposée en collège c'est moins vrai en lycée. Le cours dialogué y reste souvent très important : l'exercice de la composition à l'examen et la capacité supérieure des élèves à "encaisser" (en tout cas au moins en apparence) ce type de situation l'explique. Un visiteur ESPE ou un inspecteur sera sûrement sensible à ce qu'au moins une partie de la séance proposée comprenne au moins un moment de travail personnel réel des élèves. Mais un travail problématisé, pas de l'activité juste pour le principe
Je ne pense pas qu'il y est de dogme. On peut tenter des tas de choses dans le cadre de notre liberté pédagogique mais il faut pouvoir montrer qu'on réfléchit dessus. Ce que je raconte vaut, JE CROIS, pour l'histoire-géo, dans d'autre disciplines, par exemple les SVT le modèle de la démarche inductive semble beaucoup plus exclusif.
Bon courage pour cette année scolaire !
- ClissonNiveau 1
Loin de moi l'envie de polémiquer, simplement tirer bénéfice de votre expérience.
Merci à vous.
Je sors d'une formation pour LP que je faisais en plus de préparer le capes en solo, c'est peut être aussi cette orientation pour LP qui impliquait de minimiser le cours magistral. Les filières générales sont petites globalement plus réceptive à ce type d'apprentissage, d'autant plus en 1ere S.
Je pense que pour le moment le problème vient du fait que j'arrive pas à jauger les élèves, leur niveau et leur capacité par classe. Je pense que les premières semaines apporteront beaucoup sur ce point.
Merci à vous.
Je sors d'une formation pour LP que je faisais en plus de préparer le capes en solo, c'est peut être aussi cette orientation pour LP qui impliquait de minimiser le cours magistral. Les filières générales sont petites globalement plus réceptive à ce type d'apprentissage, d'autant plus en 1ere S.
Je pense que pour le moment le problème vient du fait que j'arrive pas à jauger les élèves, leur niveau et leur capacité par classe. Je pense que les premières semaines apporteront beaucoup sur ce point.
- InvitéInvité
un des avantages des premières S c'est qu'ils travaillent ! Donc toutes les situations marchent mieux
- Ingeborg B.Esprit éclairé
C'est vrai. De plus, mais j'exerce dans un bon lycée, ce sont des élèves qui se souviennent parfaitement du programme de troisième.Tamerlan a écrit:un des avantages des premières S c'est qu'ils travaillent ! Donc toutes les situations marchent mieux
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je te conseillerais dans un premier temps de limiter tes ambitions concernant la pédagogie. Fais d'abord comme tu le sens et pour les contenus, tu peux aussi aller faire un tour sur les sites académiques.Clisson a écrit:Loin de moi l'envie de polémiquer, simplement tirer bénéfice de votre expérience.
Merci à vous.
Je sors d'une formation pour LP que je faisais en plus de préparer le capes en solo, c'est peut être aussi cette orientation pour LP qui impliquait de minimiser le cours magistral. Les filières générales sont petites globalement plus réceptive à ce type d'apprentissage, d'autant plus en 1ere S.
Je pense que pour le moment le problème vient du fait que j'arrive pas à jauger les élèves, leur niveau et leur capacité par classe. Je pense que les premières semaines apporteront beaucoup sur ce point.
Fais-toi confiance, au bout de deux ou trois heures, tu seras en mesure de percevoir le niveau de tes élèves.
- boris vassilievGrand sage
Tamerlan a écrit:Bonjour à tous,
Les choses peuvent varier selon les lieux et les individus (inspecteurs/formateurs) mais il me semble que de manière générale les attentes institutionnelles sont aujourd'hui pas si mal équilibrées. Après des décennies de cours magistraux (le modèle originel) il y a eu dans les années 80 et 90 la "découverte" de la "mise en activité" des élèves. Avec une impulsion très forte qui a parfois conduit à un travail uniquement individuel des élèves lors des séances, souvent à base de fiches. Il y a eu ensuite un recentrage avec le retour en grâce de la "parole de l'enseignant". Aujourd'hui je pense que la plupart des inspecteurs/formateurs vont plutôt demander une séquence avec des temps d'apprentissage bien repérés et assumés par l'enseignant. Un temps de travail personnel des élèves peut très bien être suivi d'un temps de cours magistral (ou dialogué ce qui ne change pas grand chose). Une remarque quand même : si la mise en situation de travail personnel des élèves s'est largement imposée en collège c'est moins vrai en lycée. Le cours dialogué y reste souvent très important : l'exercice de la composition à l'examen et la capacité supérieure des élèves à "encaisser" (en tout cas au moins en apparence) ce type de situation l'explique. Un visiteur ESPE ou un inspecteur sera sûrement sensible à ce qu'au moins une partie de la séance proposée comprenne au moins un moment de travail personnel réel des élèves. Mais un travail problématisé, pas de l'activité juste pour le principe
Je ne pense pas qu'il y est de dogme. On peut tenter des tas de choses dans le cadre de notre liberté pédagogique mais il faut pouvoir montrer qu'on réfléchit dessus. Ce que je raconte vaut, JE CROIS, pour l'histoire-géo, dans d'autre disciplines, par exemple les SVT le modèle de la démarche inductive semble beaucoup plus exclusif.
Bon courage pour cette année scolaire !
Je confirme (c'est ce qu'on m'a dit en inspection) le retour en grâce de la "parole de l'enseignant" et le fait que le travail sur document soit circonscrit aux points qui le nécessitent vraiment, avec peu de documents. Il y a bien un rééquilibrage car lorsque j'étais à l'IUFM au début des années 2000, le mot magistral était véritablement tabou. D'ailleurs il m'a fallu plusieurs années au lycée pour "oser" et apprendre à en faire et me rendre compte qu'au final c'était bien souvent ce qui marchait le mieux.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- caldronNiveau 2
Bonjour à tous,
Déjà, merci pour ces renseignements qui sont d'une part très utiles et d'autre part permettent de déculpabiliser l'usage du magistral, que l'on nous conseille effectivement d'éviter à l'ESPE, et qui semble parfois nécessaire au vu du nombre d'heure par thème et ce que l'on doit transmettre.
J'ai une question subsidiaire. Je suis en train de préparer le thème 1 des 1ère L/ES, qui est très lourd pour seulement 9h-10h. Je me dis que si je veux avoir un espoir de tenir le temps, il me faudrait donner des devoirs à faire. En l'occurrence, après avoir fait les cycles de la croissance économique, les causes et les acteurs, leur donner un dossier documentaire pour les trois économies monde et leur demander de faire le lien entre le cours magistral par une série de question. Après en avoir fait passer à l'oral faire la correction pour boucler en 1h cette partie là.
C'est de l'ordre du faisable ou je rêve complètement ?
En gros, est-ce qu'on peut donner des devoirs à la maison, et si oui, dans quelle mesure?
Je vous remercie tous par avance de vos lumières...
Déjà, merci pour ces renseignements qui sont d'une part très utiles et d'autre part permettent de déculpabiliser l'usage du magistral, que l'on nous conseille effectivement d'éviter à l'ESPE, et qui semble parfois nécessaire au vu du nombre d'heure par thème et ce que l'on doit transmettre.
J'ai une question subsidiaire. Je suis en train de préparer le thème 1 des 1ère L/ES, qui est très lourd pour seulement 9h-10h. Je me dis que si je veux avoir un espoir de tenir le temps, il me faudrait donner des devoirs à faire. En l'occurrence, après avoir fait les cycles de la croissance économique, les causes et les acteurs, leur donner un dossier documentaire pour les trois économies monde et leur demander de faire le lien entre le cours magistral par une série de question. Après en avoir fait passer à l'oral faire la correction pour boucler en 1h cette partie là.
C'est de l'ordre du faisable ou je rêve complètement ?
En gros, est-ce qu'on peut donner des devoirs à la maison, et si oui, dans quelle mesure?
Je vous remercie tous par avance de vos lumières...
- boris vassilievGrand sage
Je ne me suis pas encore replongé dans le programme de 1ère, mais en effet, les 9-10h sont presque le temps nécessaire pour le 1er chapitre du thème, croissance et mondialisation...
Donc si tu dois tenir les délais, il faut forcément sacrifier un morceau, donc pourquoi pas délocaliser les économies-monde à la maison.
Tu ne vas pas bien sûr donner des DM toutes les semaines, mais par exemple 3 dans le trimestre, ça peut se faire.
Donc si tu dois tenir les délais, il faut forcément sacrifier un morceau, donc pourquoi pas délocaliser les économies-monde à la maison.
Tu ne vas pas bien sûr donner des DM toutes les semaines, mais par exemple 3 dans le trimestre, ça peut se faire.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
Eh ben, je suis en pleine programmation de 1S : c'est toujours aussi chaud (et même plus, les guerres devraient être torchées chacune en 3h...) qu'en ES/L. La quinzaine d'heures d'ECJS ne sera pas de trop (mais en veillant à ce que des leçons comme "acteurs et enjeux de l'aménagement des territoires", celles sur la République et "la présence française dans le monde" revêtent une dimension particulièrement civique )
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
Voilà
Comme d'habitude en 1ère, ça rentre au chausse-pied, même en intégrant les 15h d'ECJS dans le décompte...
http://www.fichier-pdf.fr/2014/08/21/programmation-1s-2014-2015/
Comme d'habitude en 1ère, ça rentre au chausse-pied, même en intégrant les 15h d'ECJS dans le décompte...
http://www.fichier-pdf.fr/2014/08/21/programmation-1s-2014-2015/
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- l-es-prit1Niveau 7
Jaco Pastorius a écrit:Bonjour, je ne connais toujours pas les classes que j'aurai en tant que stagiaire 18H (ceux qui savent, vous avez de la chance !) mais je suppose voir de bonnes chances d'avoir aussi une première S.
Pour répondre à ta question L'esprit1, je ne pense pas scinder le thème sur la guerre et celui sur les régimes totalitaires, je pense que garder un fil chronologique reste le plus simple. Je me vois donc faire la PGM/les régimes totalitaires/la SGM/la fin des régimes totalitaires/la guerre froide, en faisant un petit DS à la fin de chacune de ces six séquences pour marquer la progression.
Ma difficulté est que j'ai du mal à me rendre compte de la taille de la trace écrite qu'il doivent avoir (prise ou note ou non) pour chaque heure. Je pense que cela dépend de leur niveau. Je suis dans un lycée basique de l'agglomération lyonnaise donc je pense pouvoir m'attendre à un niveau moyen, ni plus ni moins. Si quelqu'un pouvait me dire le nombre exact de lignes qu'il fait noter chaque heure à ses élèves en "cours pur" hors analyses de documents ou autre, cela m'aiderait merci (pour des élèves de première et de seconde de n'importe quelle section)
Merci pour ta réponse.
D'autres sur ce forum procèdent-ils comme cela comme Jaco Pastorius avec les 1S en traitant l'ensemble du bloc sur les guerres et les totalitarismes? Combien de devoirs faites vous?
Merci d'avance
- boris vassilievGrand sage
Dans la programmation ci-dessus, j'ai préféré couper en deux (1GM et régimes total puis 2GM et GF) en intercalant la France en villes.
Parce que les horaires sur ce thème sont très sous-évalués, tu risques de déborder sur chaque partie, même avec la meilleure volonté du monde, donc ça représente vraiment un très gros bloc, il est vrai sur des leçons très appréciées des élèves.
Parce que les horaires sur ce thème sont très sous-évalués, tu risques de déborder sur chaque partie, même avec la meilleure volonté du monde, donc ça représente vraiment un très gros bloc, il est vrai sur des leçons très appréciées des élèves.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- l-es-prit1Niveau 7
boris vassiliev a écrit:Voilà
Comme d'habitude en 1ère, ça rentre au chausse-pied, même en intégrant les 15h d'ECJS dans le décompte...
http://www.fichier-pdf.fr/2014/08/21/programmation-1s-2014-2015/
Merci pour ton fichier. Cependant je ne comprends pas très bien certaines choses. Ayant calculé de diverses manières, (avec alternance 2h/3h, 2h30/semaine) je ne sais pas comment vous trouvez 19h de cours jusqu'aux vacances de Toussaint?
Pourquoi 7h sur croissance et mondialisation +1h DS alors que le programme prévoit 6-7h?
Merci beaucoup
- boris vassilievGrand sage
J'ai intégré l'ECJS, qui est chez nous en classe entière (et coeff 0 dans les moyennes et bulletins :petitdrapeau: ). Donc chaque semaine ça donne 2h d'HG plus soit une heure d'HG, soit une heure d'ECJS=HG, donc trois heures par semaine.
J'ai prévu 7h sur croissance et mondialisation parce que je sais que c'est déjà compliqué de boucler ce chapitre en 8-9h, sachant que j'y intègre les 20-25 minutes de présentation de l'année la première heure de cours, et au moins une heure de méthode/exercice sur la compo.
J'ai prévu 7h sur croissance et mondialisation parce que je sais que c'est déjà compliqué de boucler ce chapitre en 8-9h, sachant que j'y intègre les 20-25 minutes de présentation de l'année la première heure de cours, et au moins une heure de méthode/exercice sur la compo.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- l-es-prit1Niveau 7
boris vassiliev a écrit:J'ai intégré l'ECJS, qui est chez nous en classe entière (et coeff 0 dans les moyennes et bulletins :petitdrapeau: ). Donc chaque semaine ça donne 2h d'HG plus soit une heure d'HG, soit une heure d'ECJS=HG, donc trois heures par semaine.
J'ai prévu 7h sur croissance et mondialisation parce que je sais que c'est déjà compliqué de boucler ce chapitre en 8-9h, sachant que j'y intègre les 20-25 minutes de présentation de l'année la première heure de cours, et au moins une heure de méthode/exercice sur la compo.
Merci pour cette réponse claire et précise !
Je compte intégrer (étant stagiaire) la compo tout au long du cours personnellement. Après j'ai encore beaucoup de mal à faire un choix dans ma programmation notamment sur le fait de scinder ou non le T2 d'histoire (cohérence) ainsi que pour traiter le chapitre de géo sur valoriser et aménager les milieux
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