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- MamaVénérable
Lady Scarlett a écrit: L'avantage avec la lecture à voix haute par les élèves, c'est que l'explication de texte n'est pas une fin en soi, mais un moyen de produire quelque chose d'unique : c'est valorisant, je pense. :aab:
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C'est pourquoi j'aime particulièrement leur faire lire le texte à voix haute au début, et à la fin de l'explication : ils constatent eux-mêmes la différence (particulièrement pour les textes difficiles bien sûr).
Sinon je n'ai fait de lectures offertes longues que sur des heures "alternatives" (en gros, d'avant vacances), mais les courtes cela m'arrive souvent avec les textes qui me bouleversent et c'est assez magique qu'ils partagent mon émotion. Et y'en a quand même un à qui j'ai donné envie de lire Belle du Seigneur, en 1ère, après 20 minutes de lecture. Et il l'a fait ! (j'avais sélectionné pour lui un tiers environ du roman, mon abrégée perso quoi!)
- Simone BouéNiveau 9
( c'est la technique du TZR !)
- MamaVénérable
Lady Scarlett a écrit:Un document produit par l'Académie de Créteil intitulé "7 façons d'étudier une œuvre intégrale" .
Un lien ?
- Telenn-YsNiveau 5
Je remonte un peu ce sujet.
Je ne fais pas suffisamment lire les élèves. Je suis entièrement d'accord sur le fait que la première lecture soit faite par le professeur mais dans l'organisation de ma lecture analytique, je ne vois pas trop où caser la lecture des élèves ensuite. Je leur fais relire de courts passages lors de l'échange oral, pour justifier leur point de vue mais pas plus ; je termine déjà mes séances sur le fil. Pourtant j'ai quelques élèves très en difficulté qui peinent à lire (en 5ème) et cela leur ferait le plus grand bien, je pense.
Comment faites-vous ?
Je ne fais pas suffisamment lire les élèves. Je suis entièrement d'accord sur le fait que la première lecture soit faite par le professeur mais dans l'organisation de ma lecture analytique, je ne vois pas trop où caser la lecture des élèves ensuite. Je leur fais relire de courts passages lors de l'échange oral, pour justifier leur point de vue mais pas plus ; je termine déjà mes séances sur le fil. Pourtant j'ai quelques élèves très en difficulté qui peinent à lire (en 5ème) et cela leur ferait le plus grand bien, je pense.
Comment faites-vous ?
- floMédiateur
On lit des livres entiers en classe. Chaque élève lit une dizaine de lignes et on file en serpentin, bon lecteur ou mauvais lecteur. Je les interromps souvent pour m'assurer de la compréhension d'un mot, d'un passage, on commente etc. Ils ont aussi le droit d'interrompre la lecture pour poser une question de compréhension ou réagir à un passage particulier.
Quand le livre s'y prête, je distribue les rôles des personnages par chapitre (Le Perceval ou le conte du Graal réécrit par Cadot-Colin s'y prête merveilleusement, par ex), et ceux qui n'ont pas de rôle font le narrateur (et les incises, la différence dialogue/récit n'est pas acquise pour certains encore en 5e ).
Les élèves sont tous attentifs (ils lisent tous au moins une fois dans l'heure avec le serpentin) et à la fin d'un livre, ils en redemandent.
Je n'étudie les œuvres intégrales que de cette façon et je me fiche du temps que ça prend, je suis sûre qu'au moins ils ont lu et compris intégralement et finement 3 à 4 livres dans l'année (plus ceux à la maison, mais je dois toujours coller plusieurs élèves à long terme pour qu'ils fassent le boulot).
Ah et pour finir : une séance, ce n'est pas une heure, une séance, c'est réaliser ce que j'ai prévu dedans, que ça prenne 45 minutes ou 2 heures.
Quand le livre s'y prête, je distribue les rôles des personnages par chapitre (Le Perceval ou le conte du Graal réécrit par Cadot-Colin s'y prête merveilleusement, par ex), et ceux qui n'ont pas de rôle font le narrateur (et les incises, la différence dialogue/récit n'est pas acquise pour certains encore en 5e ).
Les élèves sont tous attentifs (ils lisent tous au moins une fois dans l'heure avec le serpentin) et à la fin d'un livre, ils en redemandent.
Je n'étudie les œuvres intégrales que de cette façon et je me fiche du temps que ça prend, je suis sûre qu'au moins ils ont lu et compris intégralement et finement 3 à 4 livres dans l'année (plus ceux à la maison, mais je dois toujours coller plusieurs élèves à long terme pour qu'ils fassent le boulot).
Ah et pour finir : une séance, ce n'est pas une heure, une séance, c'est réaliser ce que j'ai prévu dedans, que ça prenne 45 minutes ou 2 heures.
- NasopiBon génie
J'aime bien faire lire les élèves (eux aussi adorent ça). Quand on a fini d'étudier un texte, je prends souvent un peu de temps pour le leur faire lire avec le ton.
Il m'est également arrivé de lire des oeuvres intégrales en classe, en particulier en 6e : l'année dernière, chaque heure de cours commençait pas 5 mn de lecture ; ça les calmait bien et ils aimaient ce moment. Au bout du compte, on a lu en entier Les Contes du chat perché de M. Aymé ; plusieurs élèves se sont carrément acheté le livre tellement ils ont aimé.
Il m'est également arrivé de lire des oeuvres intégrales en classe, en particulier en 6e : l'année dernière, chaque heure de cours commençait pas 5 mn de lecture ; ça les calmait bien et ils aimaient ce moment. Au bout du compte, on a lu en entier Les Contes du chat perché de M. Aymé ; plusieurs élèves se sont carrément acheté le livre tellement ils ont aimé.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- User5899Demi-dieu
D'abord, oui, il m'arrive de le faire, même si (peut-être à tort) j'ai tendance à considérer que le caractère étique de nos horaires ne me le permet guère.madamed a écrit:Il me vient en tête une question très concrète (je suis néotit', hein). Comment faites-vous pour que les élèves soient attentifs pendant la lecture qui peut durer un certain temps? Est-ce que vous leur donnez une consigne particulière? Les prévenez sur le travail qu'il faudra faire après la lecture? (dans le cas où il ne s'agit pas d'une lecture plaisir). C'est ce que me conseillait ma tutrice: toujours leur rappeler qu'on va leur demander de travailler par la suite...
Mais quand je le fais, je me considère comme un acteur. Je veux dire par là que s'ils n'écoutent pas, c'est que j'ai mal su m'y prendre. A moi de faire en sorte de forcer leur écoute par d’autres moyens que la discipline ou la promesse d'un travail. Que je ne donne pas, d'ailleurs : la lecture, c'est la lecture.
- NLM76Grand Maître
L'une des façons d'envisager l'explication de texte, c'est de se demander sur quel ton le texte doit être lu. De sorte que la lecture expressive est le point d'aboutissement naturel de la dite explication, et peut même donner lieu à évaluation. Donc : lecture expressive = fin de l'explic.Telenn-Ys a écrit:Je remonte un peu ce sujet.
Je ne fais pas suffisamment lire les élèves. Je suis entièrement d'accord sur le fait que la première lecture soit faite par le professeur mais dans l'organisation de ma lecture analytique, je ne vois pas trop où caser la lecture des élèves ensuite. Je leur fais relire de courts passages lors de l'échange oral, pour justifier leur point de vue mais pas plus ; je termine déjà mes séances sur le fil. Pourtant j'ai quelques élèves très en difficulté qui peinent à lire (en 5ème) et cela leur ferait le plus grand bien, je pense.
Comment faites-vous ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Telenn-YsNiveau 5
nlm76 a écrit:L'une des façons d'envisager l'explication de texte, c'est de se demander sur quel ton le texte doit être lu. De sorte que la lecture expressive est le point d'aboutissement naturel de la dite explication, et peut même donner lieu à évaluation. Donc : lecture expressive = fin de l'explic.Telenn-Ys a écrit:Je remonte un peu ce sujet.
Je ne fais pas suffisamment lire les élèves. Je suis entièrement d'accord sur le fait que la première lecture soit faite par le professeur mais dans l'organisation de ma lecture analytique, je ne vois pas trop où caser la lecture des élèves ensuite. Je leur fais relire de courts passages lors de l'échange oral, pour justifier leur point de vue mais pas plus ; je termine déjà mes séances sur le fil. Pourtant j'ai quelques élèves très en difficulté qui peinent à lire (en 5ème) et cela leur ferait le plus grand bien, je pense.
Comment faites-vous ?
Ah oui, c'est intéressant. Personnellement, je fais toujours une lecture expressive au départ, justement pour amorcer des pistes d'analyse mais vu comme cela c'est bien plus logique.
- NLM76Grand Maître
Ce qui n'empêche pas de proposer une lecture expressive pour commencer !
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- doctor whoDoyen
Le souci avec la proposition d'nlm76, c'est qu'elle suppose que les élève savent déjà mettre le ton et comprennent intuitivement chaque mot d'un texte préalablement expliqué. La première condition n'est que rarement remplie et demanderait beaucoup de temps pour l'être. La seconde ne l'est presque jamais dans le cas d'un texte un peu difficile.
Perso, j'ai déjà bien des objectifs (en rédac, notamment) sans me rajouter celui-là au milieu de mes 4 petites heures hebdomadaires.
Perso, j'ai déjà bien des objectifs (en rédac, notamment) sans me rajouter celui-là au milieu de mes 4 petites heures hebdomadaires.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- NLM76Grand Maître
Boh... Ce n'est pas ce que j'ai dit: lecture expressive inaugurale par le professeur; explication dans l'optique de la lecture expressive par les élèves; enfin lecture expressive par les élèves.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Thalia de GMédiateur
C'est ma pratique, quand j'ai le temps...nlm76 a écrit:Boh... Ce n'est pas ce que j'ai dit: lecture expressive inaugurale par le professeur; explication dans l'optique de la lecture expressive par les élèves; enfin lecture expressive par les élèves.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Telenn-YsNiveau 5
Thalia de G a écrit:C'est ma pratique, quand j'ai le temps...nlm76 a écrit:Boh... Ce n'est pas ce que j'ai dit: lecture expressive inaugurale par le professeur; explication dans l'optique de la lecture expressive par les élèves; enfin lecture expressive par les élèves.
C'est bien ça le problème : le temps ! Je n'ai jamais le temps de faire lire le texte à la fin de la séance mais je vais essayer de le trouver.
- NLM76Grand Maître
Pourquoi pas à la séance suivante ?
Et puis ça remplace avantageusement les horribles copies à corriger !
Et puis ça remplace avantageusement les horribles copies à corriger !
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Telenn-YsNiveau 5
nlm76 a écrit:Pourquoi pas à la séance suivante ?
Et puis ça remplace avantageusement les horribles copies à corriger !
Oui, si jamais je n'ai pas le temps en fin de séance j'essaierai de le faire en début de séance suivante. Cela permettra de faire un rappel en même temps. Je peux même leur demander de revoir la leçon tout en s'entraînant à lire le texte (je réfléchis en même temps que j'écris ) Il faut juste que j'arrive à jongler avec les différentes petites activités que je leur propose en début d'heure : ce n'est pas systématique mais régulièrement j'interroge un élève sur un poème ou une analyse de phrase, je vais donc essayer d'insérer la lecture dans ce petit rituel.
Merci à tous pour vos conseils !
- Lady ScarlettNiveau 1
Je me suis lancée dans cette aventure avec mes cinquièmes pour Les Fourberies de Scapin et ce, pour plusieurs raisons :
1) Ma classe ne lit pas les œuvres, parfois même pas les œuvres jeunesse proposées en cursives.
2) Ma classe a un niveau trop faible pour se frotter seule à la langue classique et aux notes de bas de page.
3) Le schéma relationnel des personnages et l'intrigue sont extrêmement complexes.
Je pense honnêtement qu'il aurait été impossible de leur faire lire cette œuvre seuls, même si on avait lu ensemble les premières pages.
Pour ne pas qu'ils s'ennuient trop à la lecture et comme le théâtre s'y prête, j'ai choisi de les faire lire eux, à haute voix, à deux ou trois en fonction du nombre de personnages. Je les arrête régulièrement pour que l'on commente ce qui vient de se passer. Parfois ils n'en savent rien et c'est moi qui explique, puis on lit la suite. Mais bon, comme par hasard, ceux qui ont fait la lecture sont aussi ceux qui ont compris... Comme quoi, il suffit de lire pour comprendre, n'est-ce pas ? Bon.
Quand on tombe sur une scène-clé par rapport à la problématique choisie - en l'occurrence, les jeux de domination et inversions des rôles entre maître et valet -, on s'arrête et on note rapidement les éléments du texte qui répondent à la problématique ainsi que les types de comiques.
L'objectif final de cette lecture extensive est un travail de mise en scène et de jeu par groupes de deux ou trois sur un extrait de 30 à 40 lignes. Ce travail sera noté. Je leur ai donné les critères d'évaluation avant même qu'ils apprennent leur texte. Ils devront savoir leur texte pour la séance de répétition que j'organiserai sur deux heures, en demi-groupes si possible. Enfin, ils passeront devant leurs camarades qui contribueront à leur évaluation. J'aime bien faire contribuer les élèves à l'évaluation, mais ça dépendra de leur attitude. S'ils en profitent pour mettre le bazar, descendre leurs camarades ou lancer des notes sans rien analyser, je me chargerai seule de les évaluer.
Le principal avantage, c'est que je sais qu'à la fin de l'année, ils auront "lu" et compris Les Fourberies de Scapin, ce qui leur aura permis de mettre en scène et de jouer le texte.
Le principal inconvénient est que je n'ai pas le temps de leur faire faire grand-chose d'autre, mais j'aurai atteint les objectifs que je me serai fixés, donc ça marche.
L'un ou l'une d'entre vous m'a demandé sur quel document je m'étais appuyée pour légitimer cette pratique. C'est un document intitulé 7 façons d'étudier une œuvre intégrale, écrit par Daniel Stissi, IPR de l'Académie de Créteil, inspiré visiblement des travaux de Nicole Schneegans. Il est disponible sur le lien suivant : [url=lettres.ac-creteil.fr/IMG/doc/Les_7_manieres_de_lire_une_OI.doc]lettres.ac-creteil.fr/IMG/doc/Les_7_manieres_de_lire_une_OI.doc]lettres.ac-creteil.fr/IMG/doc/Les_7_manieres_de_lire_une_OI.doc]lettres.ac-creteil.fr/IMG/doc/Les_7_manieres_de_lire_une_OI.doc[/url] Le voici en pièce-jointe : bonne lecture !
1) Ma classe ne lit pas les œuvres, parfois même pas les œuvres jeunesse proposées en cursives.
2) Ma classe a un niveau trop faible pour se frotter seule à la langue classique et aux notes de bas de page.
3) Le schéma relationnel des personnages et l'intrigue sont extrêmement complexes.
Je pense honnêtement qu'il aurait été impossible de leur faire lire cette œuvre seuls, même si on avait lu ensemble les premières pages.
Pour ne pas qu'ils s'ennuient trop à la lecture et comme le théâtre s'y prête, j'ai choisi de les faire lire eux, à haute voix, à deux ou trois en fonction du nombre de personnages. Je les arrête régulièrement pour que l'on commente ce qui vient de se passer. Parfois ils n'en savent rien et c'est moi qui explique, puis on lit la suite. Mais bon, comme par hasard, ceux qui ont fait la lecture sont aussi ceux qui ont compris... Comme quoi, il suffit de lire pour comprendre, n'est-ce pas ? Bon.
Quand on tombe sur une scène-clé par rapport à la problématique choisie - en l'occurrence, les jeux de domination et inversions des rôles entre maître et valet -, on s'arrête et on note rapidement les éléments du texte qui répondent à la problématique ainsi que les types de comiques.
L'objectif final de cette lecture extensive est un travail de mise en scène et de jeu par groupes de deux ou trois sur un extrait de 30 à 40 lignes. Ce travail sera noté. Je leur ai donné les critères d'évaluation avant même qu'ils apprennent leur texte. Ils devront savoir leur texte pour la séance de répétition que j'organiserai sur deux heures, en demi-groupes si possible. Enfin, ils passeront devant leurs camarades qui contribueront à leur évaluation. J'aime bien faire contribuer les élèves à l'évaluation, mais ça dépendra de leur attitude. S'ils en profitent pour mettre le bazar, descendre leurs camarades ou lancer des notes sans rien analyser, je me chargerai seule de les évaluer.
Le principal avantage, c'est que je sais qu'à la fin de l'année, ils auront "lu" et compris Les Fourberies de Scapin, ce qui leur aura permis de mettre en scène et de jouer le texte.
Le principal inconvénient est que je n'ai pas le temps de leur faire faire grand-chose d'autre, mais j'aurai atteint les objectifs que je me serai fixés, donc ça marche.
L'un ou l'une d'entre vous m'a demandé sur quel document je m'étais appuyée pour légitimer cette pratique. C'est un document intitulé 7 façons d'étudier une œuvre intégrale, écrit par Daniel Stissi, IPR de l'Académie de Créteil, inspiré visiblement des travaux de Nicole Schneegans. Il est disponible sur le lien suivant : [url=lettres.ac-creteil.fr/IMG/doc/Les_7_manieres_de_lire_une_OI.doc]lettres.ac-creteil.fr/IMG/doc/Les_7_manieres_de_lire_une_OI.doc]lettres.ac-creteil.fr/IMG/doc/Les_7_manieres_de_lire_une_OI.doc]lettres.ac-creteil.fr/IMG/doc/Les_7_manieres_de_lire_une_OI.doc[/url] Le voici en pièce-jointe : bonne lecture !
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Lady Scarlett
- greamNiveau 6
Merci pour le partage d'expérience et ton document.
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