- InviteeFVénérable
Pareil.John a écrit:Je pense que ce débat est utile, parce que "c'est l'intello", je l'ai déjà entendu plein de fois en salle des profs, au sujet d'élèves gentils et doués qui n'avaient rien demandé à personne.
"C'est l'intello de base" ou "oui, bon, il fait quand même intello" - je l'ai entendu pas mal de fois en salle de profs, et ça me choque (c'est pour ça que j'ai répondu à Chopin sur ce point).
Je ne comprends pas qu'on reprenne cette attitude en tant que prof, et j'ai un peu honte pour les collègues en question quand ils disent ça.
- pailleauquebecFidèle du forum
John a écrit:Je pense que ce débat est utile, parce que "c'est l'intello", je l'ai déjà entendu plein de fois en salle des profs, au sujet d'élèves gentils et doués qui n'avaient rien demandé à personne.
"C'est l'intello de base" ou "oui, bon, il fait quand même intello" - je l'ai entendu pas mal de fois en salle de profs, et ça me choque (c'est pour ça que j'ai répondu à Chopin sur ce point).
Je ne comprends pas qu'on reprenne cette attitude en tant que prof, et j'ai un peu honte pour les collègues en question quand ils disent ça. Après, je ne pense pas que Chopin mérite qu'on lui tape dessus (encore heureux ! ^^ ) et j'imagine (j'espère ?) qu'il a compris ce qui nous choquait quand il emploie l'expression ici.
Au delà de cette expression il y a souvent en salle des profs un mépris pour l'excellence.
Cela peut s'expliquer par le fait que la plupart des profs ne sont pas d'anciens premiers de classe, mais qui auraient aimé l'être (souvent les premiers ont fait une classe prépa, ou médecine, une grande école de commerce,... les profs sont en majorité des anciens élèves studieux, mais pas brillants).
Et souvent si l'excellent élève introverti est porté aux nues (pendant qu'il est en souffrance car exclu par ses camarades qui le taxent d'intello), l'élève brillant extraverti est taxé en conseil de classe d'arrogance par les profs.
Etre excellent est une situation à risque pour nos élèves et je crois que ces élèves ont besoin de notre respect et de notre aide pour trouver les mots qui dédramatisent l'excellence (personne ne raille un élève qui a un don pour faire d'excellents dessins, personne ne se moque du meilleur élève de la classe en athlétisme qui saute 1m55).
- l-es-prit1Niveau 7
Et concernant les solutions possibles pour la remise des copies?
- InviteeFVénérable
pailleauquebec a écrit:John a écrit:Je pense que ce débat est utile, parce que "c'est l'intello", je l'ai déjà entendu plein de fois en salle des profs, au sujet d'élèves gentils et doués qui n'avaient rien demandé à personne.
"C'est l'intello de base" ou "oui, bon, il fait quand même intello" - je l'ai entendu pas mal de fois en salle de profs, et ça me choque (c'est pour ça que j'ai répondu à Chopin sur ce point).
Je ne comprends pas qu'on reprenne cette attitude en tant que prof, et j'ai un peu honte pour les collègues en question quand ils disent ça. Après, je ne pense pas que Chopin mérite qu'on lui tape dessus (encore heureux ! ^^ ) et j'imagine (j'espère ?) qu'il a compris ce qui nous choquait quand il emploie l'expression ici.
Au delà de cette expression il y a souvent en salle des profs un mépris pour l'excellence.
Cela peut s'expliquer par le fait que la plupart des profs ne sont pas d'anciens premiers de classe, mais qui auraient aimé l'être (souvent les premiers ont fait une classe prépa, ou médecine, une grande école de commerce,... les profs sont en majorité des anciens élèves studieux, mais pas brillants).
Et souvent si l'excellent élève introverti est porté aux nues (pendant qu'il est en souffrance car exclu par ses camarades qui le taxent d'intello), l'élève brillant extraverti est taxé en conseil de classe d'arrogance par les profs.
Etre excellent est une situation à risque pour nos élèves et je crois que ces élèves ont besoin de notre respect et de notre aide pour trouver les mots qui dédramatisent l'excellence (personne ne raille un élève qui a un don pour faire d'excellents dessins, personne ne se moque du meilleur élève de la classe en athlétisme qui saute 1m55).
En revanche, là, je ne suis pas du tout d'accord. Je n'ai absolument pas le même vécu ni la même vision des choses : je connais quantité de collègues anciens premiers de la classe puis tête de promo à l'université, parfaitement brillants, et quantité de collègues, anciens élèves studieux, n'ayant aucun ressentiment envers les élèves qu'on leur confie. Cette histoire de rancoeur / envie / jalousie mal placée envers les ados me semble complètement farfelue, et je trouve ton message très dur, trop dur, généralisant et caricatural. Pour moi c'est un faux procès.
- SteredDoyen
Je suis d'accord avec Fafnir !
J'entends d'ailleurs très peu le terme "intello" dans la bouche de mes collègues.
J'entends d'ailleurs très peu le terme "intello" dans la bouche de mes collègues.
- CatalunyaExpert spécialisé
Je plussoie le toutFafnir a écrit:pailleauquebec a écrit:John a écrit:Je pense que ce débat est utile, parce que "c'est l'intello", je l'ai déjà entendu plein de fois en salle des profs, au sujet d'élèves gentils et doués qui n'avaient rien demandé à personne.
"C'est l'intello de base" ou "oui, bon, il fait quand même intello" - je l'ai entendu pas mal de fois en salle de profs, et ça me choque (c'est pour ça que j'ai répondu à Chopin sur ce point).
Je ne comprends pas qu'on reprenne cette attitude en tant que prof, et j'ai un peu honte pour les collègues en question quand ils disent ça. Après, je ne pense pas que Chopin mérite qu'on lui tape dessus (encore heureux ! ^^ ) et j'imagine (j'espère ?) qu'il a compris ce qui nous choquait quand il emploie l'expression ici.
Au delà de cette expression il y a souvent en salle des profs un mépris pour l'excellence.
Cela peut s'expliquer par le fait que la plupart des profs ne sont pas d'anciens premiers de classe, mais qui auraient aimé l'être (souvent les premiers ont fait une classe prépa, ou médecine, une grande école de commerce,... les profs sont en majorité des anciens élèves studieux, mais pas brillants).
Et souvent si l'excellent élève introverti est porté aux nues (pendant qu'il est en souffrance car exclu par ses camarades qui le taxent d'intello), l'élève brillant extraverti est taxé en conseil de classe d'arrogance par les profs.
Etre excellent est une situation à risque pour nos élèves et je crois que ces élèves ont besoin de notre respect et de notre aide pour trouver les mots qui dédramatisent l'excellence (personne ne raille un élève qui a un don pour faire d'excellents dessins, personne ne se moque du meilleur élève de la classe en athlétisme qui saute 1m55).
En revanche, là, je ne suis pas du tout d'accord. Je n'ai absolument pas le même vécu ni la même vision des choses : je connais quantité de collègues anciens premiers de la classe puis tête de promo à l'université, parfaitement brillants, et quantité de collègues, anciens élèves studieux, n'ayant aucun ressentiment envers les élèves qu'on leur confie. Cette histoire de rancoeur / envie / jalousie mal placée envers les ados me semble complètement farfelue, et je trouve ton message très dur, trop dur, généralisant et caricatural. Pour moi c'est un faux procès.
- zeprofGrand sage
l-es-prit1 a écrit:Et concernant les solutions possibles pour la remise des copies?
il y a pas mal de choses dans les premières pages du topic.
chacun doit aussi trouver SA méthode, il n'y a, à mon sens, pas de méthode parfaite et nous devons agir en fonction de nos personnalités propres et de nos classes en gardant à l'esprit de toujours respecter nos élèves... une mauvaise note n'est pas seulement synonyme de manque de travail, du moins pas toujours , et pour certains de nos élèves ça peut être une vraie souffrance, il faut toujours garder cela à l'esprit afin de ne pas nier leurs difficultés et leurs émotions. après on fait ce qu'on peut.
_________________
"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- GotinNiveau 9
Je n'ai jamais ressenti de mépris chez mes collègues pour un bon élève. Je n'ai pas ce vécu.
Je suis très surpris que des enseignants parlent comme cela de leurs élèves en salle des professeurs. C'est peut être la fatigue aussi, un mot peut vite partir.
Par contre, j'ai déjà eu le cas d'élèves brillants, mais très très fier de leurs résultats et qui le montraient bien aux autres. Je trouve ça insupportable, et peut être que c'est de cela que parlaient certains enseignants.
Je suis très surpris que des enseignants parlent comme cela de leurs élèves en salle des professeurs. C'est peut être la fatigue aussi, un mot peut vite partir.
Par contre, j'ai déjà eu le cas d'élèves brillants, mais très très fier de leurs résultats et qui le montraient bien aux autres. Je trouve ça insupportable, et peut être que c'est de cela que parlaient certains enseignants.
- Enzo17Niveau 6
Je devrais changer le titre de mon topic et écrire: "la réaction des profs vis-à-vis de leurs élèves"
_________________
"*Non jamais, plutôt crever, que laisser la vie me descendre...*"
- GotinNiveau 9
Enzo17 a écrit:Je devrais changer le titre de mon topic et écrire: "la réaction des profs vis-à-vis de leurs élèves"
Désolé
Pour te répondre, je suis hyper attentif à ne pas froisser un élève. Je ne fais jamais d'humour à ce moment. Je rends les copies et les élèves savent qu'ils peuvent venir me voir même 1h s'il faut pour que je leur explique. Donc je rends les copies le plus vite possible en fin d'heure
- chris1Niveau 1
Bonjour,
Moi je rends les copies et effectue une correction rapide... voire très rapide car les élèves se lassent très vite...
Je leur laisse d'abord quelques minutes pour leur laisser le temps de regarder leur copie, et parfois celles de leurs voisins... puis on met en commun: réponses à leurs questions / points importants où il y a eu beaucoup d'erreurs.
Je fais rarement une correction complète.
Moi je rends les copies et effectue une correction rapide... voire très rapide car les élèves se lassent très vite...
Je leur laisse d'abord quelques minutes pour leur laisser le temps de regarder leur copie, et parfois celles de leurs voisins... puis on met en commun: réponses à leurs questions / points importants où il y a eu beaucoup d'erreurs.
Je fais rarement une correction complète.
- ScratNiveau 4
Je rends les copies dans l'ordre où je les ai ramassées, donc corrigées. Aucun classement, aucun commentaire à haute voix, sauf pour encourager lorsque j'ai été agréablement surprise, sans mentionner explicitement la note.
Les élèves ont ensuite deux minutes pour regarder l'appréciation et les annotations, et ensuite on corrige rapidement. Ils ne corrigent que les réponses auxquelles ils n'ont pas eu le nombre maximum de points. Enfin, s'il y a erreur dans le décompte des points, ils viennent me voir en fin d'heure. Ca s'est toujours très bien passé comme ça.
Les élèves ont ensuite deux minutes pour regarder l'appréciation et les annotations, et ensuite on corrige rapidement. Ils ne corrigent que les réponses auxquelles ils n'ont pas eu le nombre maximum de points. Enfin, s'il y a erreur dans le décompte des points, ils viennent me voir en fin d'heure. Ca s'est toujours très bien passé comme ça.
_________________
2009-2013: Assistante pédagogique en collège dans l'académie de Versailles.
2013-2014: Stagiaire en collège rural d'Orléans-Tours: 6è-5è
2014-2015: TZR en AFA: 5è-4è-3è en RRS
2015-2016: Poste fixe dans le même collège RRS mais à CS: 13 ici et 4 ailleurs: une 6è, trois 4è et PP de 4è.
2016-2017: Toujours même poste fixe, 13h30 ici avec une 5è et deux 3è. CS ailleurs avec une 6è. Congés vêlage entre deux!
- pailleauquebecFidèle du forum
Gotin a écrit:Je n'ai jamais ressenti de mépris chez mes collègues pour un bon élève. Je n'ai pas ce vécu.
Je suis très surpris que des enseignants parlent comme cela de leurs élèves en salle des professeurs. C'est peut être la fatigue aussi, un mot peut vite partir.
Par contre, j'ai déjà eu le cas d'élèves brillants, mais très très fier de leurs résultats et qui le montraient bien aux autres. Je trouve ça insupportable, et peut être que c'est de cela que parlaient certains enseignants.
oui c'est de ça que je parlais, et qui s'observe souvent.
J'ai entendu un nombre incalculable de fois de la colère envers d'excellents élèves.
Ce sont toujours d'excellents élèves extravertis, excessifs comme on peut l'être à l'adolescence, soit sur le versant mégalomaniaque, soit sur le versant arrogant, soit sur le versant narcissique, ou encore provocateur.
Ces élèves nous sont dérangeants car ils ont toutes les armes intellectuelles pour être très pénibles. Ils sont souvent plus brillants que nous ne l'étions au même âge. En fait selon moi l'excellence est à risque dans un cours collectif sauf si elle se double d'une personnalité ad hoc de l'élève.
Pour ce que je sais de mes camarades de classe dont j'ai connu la fin de parcours scolaire, ceux qui étaient brillants n'ont pas choisi la profession d'enseignant. Bon ça ne fait pas une statistique, mais les brillants sont surement agrégés à la fac, voire sortent des ENS et n'enseignent pas au secondaire comme nous.
- InvitéInvité
Il y a un juste milieu entre être effacé et être mégalo ou arrogant, non? L'arrogance n'est d'ailleurs pas du tout l'apanage d'élèves brillants: tu pourrais donc en déduire que ce n'est pas la finesse de ces élèves qui pose forcément problème (même si ça peut en être un puisque certains élèves se voient reprocher de poser des questions...) mais bien plutôt une attitude pénible qu'ils tentent de faire passer pour normale parce qu'ils ont de bonnes notes (chose que je ne supporte effectivement pas, surtout quand cela va jusqu'à la moquerie vis à vis de camarades moins à l'aise)
- neomathÉrudit
+1holderfar a écrit:Il y a un juste milieu entre être effacé et être mégalo ou arrogant, non? L'arrogance n'est d'ailleurs pas du tout l'apanage d'élèves brillants: tu pourrais donc en déduire que ce n'est pas la finesse de ces élèves qui pose forcément problème (même si ça peut en être un puisque certains élèves se voient reprocher de poser des questions...) mais bien plutôt une attitude pénible qu'ils tentent de faire passer pour normale parce qu'ils ont de bonnes notes (chose que je ne supporte effectivement pas, surtout quand cela va jusqu'à la moquerie vis à vis de camarades moins à l'aise)
Si nous sommes virulents avec les casse-c... intelligents c'est parce que leur intelligence leur permet de nous les briser de façon efficace et non pas pour je ne sait quelle jalousie.
En ce qui concerne le sujet du topic, la remise des copies est une opération expédiée aussi vite que possible. Je divise le paquet en deux ou trois parties que je fais distribuer par des élèves, je leur laisse deux minutes pour regarder leur note et celle des copains, ensuite je prends la parole pour quelques commentaires rapides, et basta. La correction est disponible sur internet et pour le bureau des pleurs c'est à la fin de l'heure et pas avant
- KelemNiveau 7
Jusqu'à présent, les élèves les plus arrogants que j'ai pu avoir étaient aussi ceux qui n'avaient pas les moyens de l'être.
- KagomeHabitué du forum
Je me pose aussi souvent la question de la correction, j'ai également le sentiment de ne pas trouver le bon compromis, surtout en LG. Au LP, mes élèves étaient beaucoup plus intéressés par la correction qu'en LG, ce que je ne m'explique pas trop.
Du coup, maintenant, je ne fais quasi plus de corrigé, sauf quand je vois que la majorité de la classe le réclame ou si le devoir est vraiment raté. Ça ne dure pas plus de 10min.
En règle générale, j'annonce la moyenne de classe, les notes maxi et mini, j'encourage et félicite certains élèves (ça finit souvent en applaudissement d'ailleurs et cela aide bcp les plus faibles qui ont bcp travaillé et progressé). Pour ceux qui n'ont pas travaillé ou autre, en général, je fais un commentaire à voix basse en rendant la copie (haute si c'est récurrent). Puis commentaires généraux, correction de quelques points particuliers si besoin avant ou après la remise des copies.
En fait, je pense qu'il n'y a pas de méthode idéale, cela dépend beaucoup du devoir même, des élèves ...
Petite anecdote, le lendemain d'un devoir, un élève me demande si j'ai déjà corrigé les copies. Réponse à la volée de son camarade derrière "non mais t'as cru quoi, que la prof c'était comme Amazon : livraison 24h et frais de port gratuit ? pfffff" ... un de mes plus gros fou rire au boulot^^
Et pour finir car j'ai lu dans ce forum le sujet des appréciations dans la copie etc. une inspectrice m'avait donné le conseil suivant : mettre au début du devoir un tableau à cocher par l'élève en devoir puis par le prof. Je remet ici les intitulés des colonnes, à remplir par des ++ + +- - --. Cela permet de comparer la vision élève / prof puis sur plusieurs devoirs, l'évolution de telle ou telle capacité. Perplexe au début, j'ai observé avec mes 2ndes qui jouaient le jeu que cela motivait certains et quant à moi, cela me permettait de réduire mes commentaires, remplacés par ces croix = gain de temps lors dse corrections.
Colonnes :
Application des méthodes (justification, légende, calculs)
Compréhension des questions, des consignes, du sujet
Précision des réponses
Niveau des connaissances de cours (définitions, notions, repérage...)
Clarté de l'expression écrite (syntaxe, orthographe, registre de langue )
Du coup, maintenant, je ne fais quasi plus de corrigé, sauf quand je vois que la majorité de la classe le réclame ou si le devoir est vraiment raté. Ça ne dure pas plus de 10min.
En règle générale, j'annonce la moyenne de classe, les notes maxi et mini, j'encourage et félicite certains élèves (ça finit souvent en applaudissement d'ailleurs et cela aide bcp les plus faibles qui ont bcp travaillé et progressé). Pour ceux qui n'ont pas travaillé ou autre, en général, je fais un commentaire à voix basse en rendant la copie (haute si c'est récurrent). Puis commentaires généraux, correction de quelques points particuliers si besoin avant ou après la remise des copies.
En fait, je pense qu'il n'y a pas de méthode idéale, cela dépend beaucoup du devoir même, des élèves ...
Petite anecdote, le lendemain d'un devoir, un élève me demande si j'ai déjà corrigé les copies. Réponse à la volée de son camarade derrière "non mais t'as cru quoi, que la prof c'était comme Amazon : livraison 24h et frais de port gratuit ? pfffff" ... un de mes plus gros fou rire au boulot^^
Et pour finir car j'ai lu dans ce forum le sujet des appréciations dans la copie etc. une inspectrice m'avait donné le conseil suivant : mettre au début du devoir un tableau à cocher par l'élève en devoir puis par le prof. Je remet ici les intitulés des colonnes, à remplir par des ++ + +- - --. Cela permet de comparer la vision élève / prof puis sur plusieurs devoirs, l'évolution de telle ou telle capacité. Perplexe au début, j'ai observé avec mes 2ndes qui jouaient le jeu que cela motivait certains et quant à moi, cela me permettait de réduire mes commentaires, remplacés par ces croix = gain de temps lors dse corrections.
Colonnes :
Application des méthodes (justification, légende, calculs)
Compréhension des questions, des consignes, du sujet
Précision des réponses
Niveau des connaissances de cours (définitions, notions, repérage...)
Clarté de l'expression écrite (syntaxe, orthographe, registre de langue )
_________________
Makenaï Zettaï
- User5899Demi-dieu
35 devoirs de 4-5 pages = 140-175 pages à lire, déchiffrer, comprendre, annoter. C'est pas un gamin qui met six mois à lire un Zola qui va me faire la leçon si ce n'est pas rendu le lendemain. Nanmého.
La remise des copies ? Je me bornerai à dire que...
La remise des copies ? Je me bornerai à dire que...
- Spoiler:
- Je suis pour
- HélipsProphète
Il y a toujours un élève pour demander dès le lendemain si j'ai les copies. Je réponds "tu ne le répètes à personne, mais la nuit je dors". La première fois. Après, je mords.
Mais j'aime beaucoup la réponse "Amazon"
Mais j'aime beaucoup la réponse "Amazon"
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- CatalunyaExpert spécialisé
J'ai déjà fait une correction dans la journée lors de mon année de stage
J'avais les 3èmes à 8h, puis 2 heures de trou, plus une demi-heure qui traînait entre midi et 2. Et j'avais cette même classe en S2 (super EDT alors qu'ils avaient 3h/semaine). J'ai donc eu le temps de corriger et j'ai rendu les copies le jour même
J'avais les 3èmes à 8h, puis 2 heures de trou, plus une demi-heure qui traînait entre midi et 2. Et j'avais cette même classe en S2 (super EDT alors qu'ils avaient 3h/semaine). J'ai donc eu le temps de corriger et j'ai rendu les copies le jour même
- Enzo17Niveau 6
Je vais éviter de rendre les copies le jour-même sinon ils prendront l'habitude de demander: "Monsieuuuuuur, vous avez déjà corrigé les copies?"
_________________
"*Non jamais, plutôt crever, que laisser la vie me descendre...*"
- Elle aimeExpert
Je corrige très rapidement les dictées, contrôles de conjugaison, de langue... je pourrais les rendre le lendemain mais je ne le fais plus depuis que mes 5èmes m'ont demandé leurs premières rédactions dès le lendemain et ont râlé parce que j'avais mis beaucoup de temps à corriger (52 rédactions, rendues une semaine plus tard).
_________________
"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- GerminiNiveau 3
Je rendais assez vite les copies l'année dernière, et c'est vrai que du coup les élèves s'attendaient à ce que la correction soit faite tel jour déjà, et me demandaient "madaaaaaaame vous nous rendez les contrôles ?"
Alors que ma technique pour éviter les soucis, c'est de ne pas dire que j'avais tout corrigé, et les rendre à la fin de l'heure. Je ne sais pas (pas encore) gérer le bazar post-copie, donc rendre à la fin de l'heure me permettais d'avoir moins de scrupules sur l'agitation en classe (surtout que ça range déjà les affaires etc). ça permet de tuer la révolte dans l'oeuf aussi. Les élèves qui veulent des précisions sur la notation etc ont le droit de rester un peu pour le "bureau des pleurs". Et comme ça je peux voir qui est vraiment intéressé par une correction.
Pour des maths, je trouve bien de faire un corrigé complet mais sur une photocopie que je distribue. Ceux que ça intéresse lisent, les autres m'en fiche. Et je suis ouverte aux questions sur ce corrigé, même 10 jours plus tard !
Alors que ma technique pour éviter les soucis, c'est de ne pas dire que j'avais tout corrigé, et les rendre à la fin de l'heure. Je ne sais pas (pas encore) gérer le bazar post-copie, donc rendre à la fin de l'heure me permettais d'avoir moins de scrupules sur l'agitation en classe (surtout que ça range déjà les affaires etc). ça permet de tuer la révolte dans l'oeuf aussi. Les élèves qui veulent des précisions sur la notation etc ont le droit de rester un peu pour le "bureau des pleurs". Et comme ça je peux voir qui est vraiment intéressé par une correction.
Pour des maths, je trouve bien de faire un corrigé complet mais sur une photocopie que je distribue. Ceux que ça intéresse lisent, les autres m'en fiche. Et je suis ouverte aux questions sur ce corrigé, même 10 jours plus tard !
- Enzo17Niveau 6
Germini a écrit:Je rendais assez vite les copies l'année dernière, et c'est vrai que du coup les élèves s'attendaient à ce que la correction soit faite tel jour déjà, et me demandaient "madaaaaaaame vous nous rendez les contrôles ?"
Alors que ma technique pour éviter les soucis, c'est de ne pas dire que j'avais tout corrigé, et les rendre à la fin de l'heure. Je ne sais pas (pas encore) gérer le bazar post-copie, donc rendre à la fin de l'heure me permettais d'avoir moins de scrupules sur l'agitation en classe (surtout que ça range déjà les affaires etc). ça permet de tuer la révolte dans l'oeuf aussi. Les élèves qui veulent des précisions sur la notation etc ont le droit de rester un peu pour le "bureau des pleurs". Et comme ça je peux voir qui est vraiment intéressé par une correction.
Pour des maths, je trouve bien de faire un corrigé complet mais sur une photocopie que je distribue. Ceux que ça intéresse lisent, les autres m'en fiche. Et je suis ouverte aux questions sur ce corrigé, même 10 jours plus tard !
Tu ne fais jamais la correction avec toute ta classe à l'oral?
_________________
"*Non jamais, plutôt crever, que laisser la vie me descendre...*"
- GerminiNiveau 3
Non, sauf s'il y a vraiment un gros raté que tout le monde a planté.
Je fais éventuellement des remarques sur des points particuliers (mais en 5 min) et j'écris beaucoup sur les copies.
Je fais éventuellement des remarques sur des points particuliers (mais en 5 min) et j'écris beaucoup sur les copies.
- ThibaultENiveau 2
J'écris beaucoup beaucoup sur les copies quand ce sont des expressions écrites, avec un système de + et de - (+ le vocabulaire, + les temps verbaux maitrisés, - rendre un torchon brouillon rempli de blanco, ouais, euh moyen quoi) donc je passe pas trop de temps sur la correction mais je souligne quand même les erreurs fréquentes à l'oral en classe entière.
Sur les DST, j'y consacre pas plus de 10 minutes en classe entière.
Pour au répondre au sujet initial: je corrige mes copies, je les mets dans le désordre et je les rends le lendemain et je passe peut-être 10 secondes par élèves où je commente la production en restant neutre, pas là pour encenser ni défoncer l'élève. J'ai trop vu de collègues classer les copies et les rendre en classe entière dans l'ordre et bien le dire à l'oral du style "alors note la plus basse: 3,5. Note la plus élevé: 18. Bidule, voilà ta copie... 3,5".
Sur les DST, j'y consacre pas plus de 10 minutes en classe entière.
Pour au répondre au sujet initial: je corrige mes copies, je les mets dans le désordre et je les rends le lendemain et je passe peut-être 10 secondes par élèves où je commente la production en restant neutre, pas là pour encenser ni défoncer l'élève. J'ai trop vu de collègues classer les copies et les rendre en classe entière dans l'ordre et bien le dire à l'oral du style "alors note la plus basse: 3,5. Note la plus élevé: 18. Bidule, voilà ta copie... 3,5".
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