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- SphinxProphète
Pour moi, le message envoyé c'est "je ne veux pas stigmatiser ceux qui n'ont pas réussi". Comme quoi...
- surfeuseNiveau 8
Au risque de passer pour une affreuse méchante réac élitiste (ce que je ne suis pas ) :
Gryphe évoque comme causes de l'échec scolaire les "problèmes familiaux, médicaux, sociaux, l'adolescence difficile, les réelles difficultés d'apprentissage" : moi, je veux bien ! Ceux-là, je m'en préoccupe et j'essaie de les "booster".
Mais je sais aussi que certains lycéens (et pas forcément une toute petite minorité) très désinvoltes et décontractés ne fichent rien, mais alors ce qui s'appelle RIEN, sans (apparemment, restons prudents) avoir de "problèmes" familiaux, sociaux, ou autres. Ah ! "problèmes" : comme il peut être galvaudé par les démagos, ce mot !
En début d'année, je le dis sans ambages à mes 1ères L (37 élèves) : s'ils sont là parce qu'ils n'aiment pas les matières scientifiques mais n'ont pas de goût prononcé pour la lecture, s'ils ne font pas d'efforts pour prendre des notes, participer, éviter de se vautrer les bras croisés sur leur table, etc, eh bien oui, et j'ose le dire, je cesserai très vite, moi aussi de m'intéresser à leur cas. Parce que leur démotivation me démobilise.
Et que l'on cesse de confondre l'égalité dans l'école et l'égalité devant l'école !
Gryphe évoque comme causes de l'échec scolaire les "problèmes familiaux, médicaux, sociaux, l'adolescence difficile, les réelles difficultés d'apprentissage" : moi, je veux bien ! Ceux-là, je m'en préoccupe et j'essaie de les "booster".
Mais je sais aussi que certains lycéens (et pas forcément une toute petite minorité) très désinvoltes et décontractés ne fichent rien, mais alors ce qui s'appelle RIEN, sans (apparemment, restons prudents) avoir de "problèmes" familiaux, sociaux, ou autres. Ah ! "problèmes" : comme il peut être galvaudé par les démagos, ce mot !
En début d'année, je le dis sans ambages à mes 1ères L (37 élèves) : s'ils sont là parce qu'ils n'aiment pas les matières scientifiques mais n'ont pas de goût prononcé pour la lecture, s'ils ne font pas d'efforts pour prendre des notes, participer, éviter de se vautrer les bras croisés sur leur table, etc, eh bien oui, et j'ose le dire, je cesserai très vite, moi aussi de m'intéresser à leur cas. Parce que leur démotivation me démobilise.
Et que l'on cesse de confondre l'égalité dans l'école et l'égalité devant l'école !
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- philannDoyen
N. Prat a écrit:Je n'ai jamais pratiqué le classement des élèves, et ne compte pas le faire.
Cependant, je suis surprise que la pratique de notre collègue suscite certaines réactions très vives, alors qu'on ne remet pas en question l'affichage du classement des élèves lors du cross annuel dans les collèges.
Dans les deux cas, il s'agit de capacités (physiques/intellectuelles), de travail (scolaire/sportif) et de chance le jour J (forme/ou pas).
+1!
Je ne le pratique pas et ne suis vraiment pas tentée...mais je ne pense pas du tout que ceux qui pratiquent le classement se fichent des mauvais élèves ou plus faibles. C'est aller un peu vite que d'envoyer à l'autre ce qu'il est censé penser. Et là pour le coup c'est un peu violent de prétendre se préoccuper soi-même de tous mais que le collègue qui a d'autres pratiques serait moins concerné par le sort des plus faibles...
@ Holderfar: Je n'avais jamais eu de tels élèves comme ça avant, pourtant c'était ma meilleure classe...Mais je ne les supportais pas. Ils n'étaient pas tous comme ça, mais il y avait 2/3 pestes qui donnaient le la et des parents pénibles derrières qui insufflaient cet esprit détestable.
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- EU1Fidèle du forum
Un élève qui n'est jamais dans le classement, c'est évident que cela lui renvoie une mauvaise image de lui-même, cette impression que les autres avancent et que lui fait du surplace. Le classement signifie (pour l'élève), qu'il NE PROGRESSE PAS et qu'il n'est pas à la hauteur.
or, ce n'est pas parce qu'il n'est pas dans le classement qu'il ne progresse pas.
Et avec le classement l'élève n'a pas l'impression qu'il progresse. C'est en cela que le système est particulièrement néfaste
or, ce n'est pas parce qu'il n'est pas dans le classement qu'il ne progresse pas.
Et avec le classement l'élève n'a pas l'impression qu'il progresse. C'est en cela que le système est particulièrement néfaste
- GrypheMédiateur
Mon travail s'inscrit dans le cadre de la scolarité obligatoire (je suis en collège par choix depuis longtemps) ; l'approche est peut-être un peu différente.surfeuse a écrit: je le dis sans ambages à mes 1ères L (37 élèves) !
L'approche n'est plus la même non plus depuis que je suis sortie de la classe : comme je ne fais plus cours, j'ai davantage de temps à consacrer à ceux qui ont de gros soucis (bon, toujours pas assez à mon sens, mais les journées n'ayant que 24 heures...).
- surfeuseNiveau 8
Ah ! Je comprends mieux, et vous prie de m'excuser pour la véhémence de mon ton...
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- Thalia de GMédiateur
Je suis tout à fait d'accord avec les messages d'EU1 et le classement de Sub rosa me met très mal à l'aise parce que figé par une note (j'évalue par notes).
Petit retour sur ma 6e de la mort qui tue de cette année.
La "2e" est une insupportable pipelette qui ne participe jamais. Derrière elle, d'autres qui ont de moins bonnes moyennes, jeu des coeff oblige, mais qui s'intéressent participent. Au milieu du classement, celui qui peine et bosse et arrive à tirer son épingle du jeu. Plutôt vers la fin, mon adorable petite dys qui s'investit et dont les notes ne sont pas à la hauteur de son travail et à qui j'adresse des sourires encourageants quand elle prend la parole.
Ce classement des dix "meilleurs" me fait franchement froid dans le dos.
Edit : une petite pensée pour M. R. que j'ai eue en 6e qui avait intérêt à avoir de bonnes notes si elle ne voulait pas être tabassée par son père. Exemple extrême, mais qui peut faire réfléchir.
Elle était moyenne, donc
Petit retour sur ma 6e de la mort qui tue de cette année.
La "2e" est une insupportable pipelette qui ne participe jamais. Derrière elle, d'autres qui ont de moins bonnes moyennes, jeu des coeff oblige, mais qui s'intéressent participent. Au milieu du classement, celui qui peine et bosse et arrive à tirer son épingle du jeu. Plutôt vers la fin, mon adorable petite dys qui s'investit et dont les notes ne sont pas à la hauteur de son travail et à qui j'adresse des sourires encourageants quand elle prend la parole.
Ce classement des dix "meilleurs" me fait franchement froid dans le dos.
Edit : une petite pensée pour M. R. que j'ai eue en 6e qui avait intérêt à avoir de bonnes notes si elle ne voulait pas être tabassée par son père. Exemple extrême, mais qui peut faire réfléchir.
Elle était moyenne, donc
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- philannDoyen
EU1 a écrit:Un élève qui n'est jamais dans le classement, c'est évident que cela lui renvoie une mauvaise image de lui-même, cette impression que les autres avancent et que lui fait du surplace. Le classement signifie (pour l'élève), qu'il NE PROGRESSE PAS et qu'il n'est pas à la hauteur.
or, ce n'est pas parce qu'il n'est pas dans le classement qu'il ne progresse pas.
Et avec le classement l'élève n'a pas l'impression qu'il progresse. C'est en cela que le système est particulièrement néfaste
Ce n'est toujours pas mon truc, mais dans ton raisonnement:
- tu pars du principe qu'il y a les bons élèves d'un côté et les mauvais de l'autre. On peut imaginer des entrées et des sorties du classement ou des classements différents.
PAr exemple, valoriser les 10 qui participent le plus risque d'être différent de valoriser les 10 meilleurs. Faire un classement des plus grands progrès accomplis dans le trimestre peut mettre en valeur les élèves qui partent de très bas.
Pédagogiquement je ne suis pas convaincue que cela ait une grande utilité...Mais c'est pour dire que le classement ne veut pas dire nécessairement n'avoir d'yeux que pour les meilleurs et les brillants.
Ce qui m'intéresse personnellement, c'est de savoir comment font et s'en sortent les élèves qui réussissent et comment transposer pour les autres, plutôt que de chercher à changer le thermomètre pour ceux qui ne réussissent pas: Que font les profs avec leurs enfants par exemple...et comment s'en rapprocher avec nos élèves ??
Edit: Thalia
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- gainzNiveau 8
holderfar a écrit:Si. Quand on ne classe que les 10 premiers, le message envoyé, c'est: les autres ne m'intéressent pas.
Je ne comprends pas que ça ne saute pas aux yeux, que cela soit l'intention de la collègue ou pas.
Non, c'est aussi : Ce n'est pas parce que tu es bon qu'il ne faut pas essayer d'être encore meilleur
et ça c'est aussi notre travail
- EU1Fidèle du forum
Cette année, j'ai valorisé sans cesse les élèves qui avaient des difficultés. Je ne les ai pas évalué sur toutes les évaluations, je leur ai donné des objectifs différenciés etc
En fin d'année, ces élèves-là ne sont pas devenus des génies c'est sûr, mais ils ont réalisé des progrès sur l'année. Certes, les progrès n'ont pas permis d'atteindre le niveau escompté pour une première générale mais ils ont progressé, et c'est en cela l'essentiel.
Ils poursuivent leur scolarité en filière pro ou technologique et, grâce aux ENCOURAGEMENTS et à la NON STIGMATISATION dans ma matière, ils se sont accrochés toute l'année et ont progressé.
Je suis très fier d'avoir accompli cette mission et d'avoir minoré l'effet "rouleau compresseur" qu'est l'Education Nationale et la vie de façon générale.
Ma satisfaction est que les trois élèves qui poursuivent en filière technologique ont pris l'option "espagnol" alors qu'elle est facultative
Les bons n'ont rien "perdu" de l'année pour autant. Ils ont travaillé et progressé et ce, sans classement ni exhibition type bête de foire
En fin d'année, ces élèves-là ne sont pas devenus des génies c'est sûr, mais ils ont réalisé des progrès sur l'année. Certes, les progrès n'ont pas permis d'atteindre le niveau escompté pour une première générale mais ils ont progressé, et c'est en cela l'essentiel.
Ils poursuivent leur scolarité en filière pro ou technologique et, grâce aux ENCOURAGEMENTS et à la NON STIGMATISATION dans ma matière, ils se sont accrochés toute l'année et ont progressé.
Je suis très fier d'avoir accompli cette mission et d'avoir minoré l'effet "rouleau compresseur" qu'est l'Education Nationale et la vie de façon générale.
Ma satisfaction est que les trois élèves qui poursuivent en filière technologique ont pris l'option "espagnol" alors qu'elle est facultative
Les bons n'ont rien "perdu" de l'année pour autant. Ils ont travaillé et progressé et ce, sans classement ni exhibition type bête de foire
- Thalia de GMédiateur
mpphilann a écrit:
Edit: Thalia
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- SphinxProphète
EU1 a écrit:Un élève qui n'est jamais dans le classement, c'est évident que cela lui renvoie une mauvaise image de lui-même, cette impression que les autres avancent et que lui fait du surplace. Le classement signifie (pour l'élève), qu'il NE PROGRESSE PAS et qu'il n'est pas à la hauteur.
or, ce n'est pas parce qu'il n'est pas dans le classement qu'il ne progresse pas.
Et avec le classement l'élève n'a pas l'impression qu'il progresse. C'est en cela que le système est particulièrement néfaste
Mais pas du tout. Tu pars du principe que la collègue ne fait rien pour ceux du "bas du tableau", or elle n'en dit rien. Soyons clairs, je ne pratique pas moi-même ce système de classement (parce que je trouve qu'un objectif applicable et honnête, c'est de faire bien et/ou de s'améliorer, pas de faire mieux que le voisin), mais ce n'est pas parce que Sub Rosa le pratique, elle, qu'elle ne met pas en place de système de valorisation (autre) pour les autres élèves. Elle n'en a pas parlé, parce que le sujet portait sur ce système de classement. Il ne faut pas non plus lui faire de procès d'intention alors que nous ne savons pas ce qu'elle fait dans sa classe.
- SphinxProphète
Et par ailleurs, puisqu'elle ouvre un topic pour s'interroger sur sa pratique, ce n'est pas non plus utile de lui répondre avec virulence : des arguments calmement exposés, c'est mieux
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- InvitéInvité
D'où la fin de ma phrase. Il n'en reste pas moins que pour les élèves concernés, c'est violent.Sphinx a écrit:Pour moi, le message envoyé c'est "je ne veux pas stigmatiser ceux qui n'ont pas réussi". Comme quoi...
- SphinxProphète
Violent s'ils le comprennent comme toi, oui mais cela dépend de la façon dont c'est présenté en classe, non ?
A vrai dire, je crois que le malaise est surtout pour, disons, les deux-trois derniers de la liste, déjà parce que ce n'est jamais agréable d'être en bas d'une liste quelle qu'elle soit, ensuite parce qu'ils doivent s'attendre à en être éjectés à tout moment. Mais pour les derniers de la classe, je serais surprise que cela les perturbe tant que ça.
A vrai dire, je crois que le malaise est surtout pour, disons, les deux-trois derniers de la liste, déjà parce que ce n'est jamais agréable d'être en bas d'une liste quelle qu'elle soit, ensuite parce qu'ils doivent s'attendre à en être éjectés à tout moment. Mais pour les derniers de la classe, je serais surprise que cela les perturbe tant que ça.
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- LilypimsGrand sage
Ca met aussi beaucoup de pression sur les meilleurs. S'ils sont un peu perfectionnistes, la perspective de perdre une place et le fait que ce soit affiché peut devenir carrément angoissant.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- InvitéInvité
Comment veux-tu que des gamins prennent le fait de ne pas être classés quand on sait l'importance des notes pour l'estime de soi?
Personne, même les perturbateurs, n'aime, quoi qu'en disent certains, avoir de mauvaises notes et se sentir mauvais élève. C'est même ce qui motive souvent, par réflexe de défense (et de défiance), le décrochage, l'agitation, voire le mépris des "intellos" (l'élève inverse ainsi le rapport dominant-dominé dont il sort constamment perdant à l'école).
On n'a pas à institutionnaliser des dérives de la notation.
Personne, même les perturbateurs, n'aime, quoi qu'en disent certains, avoir de mauvaises notes et se sentir mauvais élève. C'est même ce qui motive souvent, par réflexe de défense (et de défiance), le décrochage, l'agitation, voire le mépris des "intellos" (l'élève inverse ainsi le rapport dominant-dominé dont il sort constamment perdant à l'école).
On n'a pas à institutionnaliser des dérives de la notation.
- LilypimsGrand sage
Mais pourquoi ramener ça aux notes ? Avec ou sans note, l'effet du classement est le même.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- InvitéInvité
Parce que la note favorise le classement et qu'un classement basé sur les notes, c'est pire que tout (le super combo quoi)
- SphinxProphète
Je pense au contraire que si classement il y a, les élèves qui n'y sont pas sont plutôt soulagés de ne pas y être ("ouf, je ne suis pas officiellement dernier"). Une fois de plus, je suis plutôt contre cette idée de classement, mais je crois vraiment que ce n'est pas pour les élèves les plus en difficulté de la classe que cela pose problème.
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- BoubouleDoyen
"Malsain", "choquant", "angoissant"... Mais vous vivez où ?
Que chacun fasse ce qui lui semble le mieux pour les classes qu'il a en charge.
Que chacun fasse ce qui lui semble le mieux pour les classes qu'il a en charge.
- Sub RosaNiveau 6
holderfar a écrit:Je conçois que le ton du post d'EU te fasse réagir, mais ta tirade sur "l'égalitarisme" ne laisse hélas plus guère de doute sur la nature du problème posé par ta pratique: je pense que tu te fiches des élèves plus faibles, ou qu'au minimum, tu ne te mets pas à leur place. Je trouve que c'est très ennuyeux.
Franchement pas, c'est la raison pour laquelle j'ai mis en place un tel classement : j'ai remarqué que les bons élèves me boudaient et j'ai compris que c'était parce que je ne m'occupais pas d'eux suffisamment...
Tout mon temps passe pour ceux qui ont des difficultés (je prends même sur mon temps libre, hors HSE )
Mais ce n'est pas le sujet, j'ai soumis cette question car en ce moment je suis en pleine remise en question...Et m'entendre dire que j'ai des pratiques dégoûtantes ne m'aident pas à trancher...Bien au contraire...
On ne peut pas discuter sans " se casser " les uns les autres ici
Où diable sont vos arguments quand vous vous permettez ce genre de propos??
- Sub RosaNiveau 6
Sphinx a écrit:EU1 a écrit:Un élève qui n'est jamais dans le classement, c'est évident que cela lui renvoie une mauvaise image de lui-même, cette impression que les autres avancent et que lui fait du surplace. Le classement signifie (pour l'élève), qu'il NE PROGRESSE PAS et qu'il n'est pas à la hauteur.
or, ce n'est pas parce qu'il n'est pas dans le classement qu'il ne progresse pas.
Et avec le classement l'élève n'a pas l'impression qu'il progresse. C'est en cela que le système est particulièrement néfaste
Mais pas du tout. Tu pars du principe que la collègue ne fait rien pour ceux du "bas du tableau", or elle n'en dit rien. Soyons clairs, je ne pratique pas moi-même ce système de classement (parce que je trouve qu'un objectif applicable et honnête, c'est de faire bien et/ou de s'améliorer, pas de faire mieux que le voisin), mais ce n'est pas parce que Sub Rosa le pratique, elle, qu'elle ne met pas en place de système de valorisation (autre) pour les autres élèves. Elle n'en a pas parlé, parce que le sujet portait sur ce système de classement. Il ne faut pas non plus lui faire de procès d'intention alors que nous ne savons pas ce qu'elle fait dans sa classe.
Merci pour cette perspicacité qui fait réellement plaisir !
- Sub RosaNiveau 6
Sphinx a écrit:EU1 a écrit:Un élève qui n'est jamais dans le classement, c'est évident que cela lui renvoie une mauvaise image de lui-même, cette impression que les autres avancent et que lui fait du surplace. Le classement signifie (pour l'élève), qu'il NE PROGRESSE PAS et qu'il n'est pas à la hauteur.
or, ce n'est pas parce qu'il n'est pas dans le classement qu'il ne progresse pas.
Et avec le classement l'élève n'a pas l'impression qu'il progresse. C'est en cela que le système est particulièrement néfaste
Mais pas du tout. Tu pars du principe que la collègue ne fait rien pour ceux du "bas du tableau", or elle n'en dit rien. Soyons clairs, je ne pratique pas moi-même ce système de classement (parce que je trouve qu'un objectif applicable et honnête, c'est de faire bien et/ou de s'améliorer, pas de faire mieux que le voisin), mais ce n'est pas parce que Sub Rosa le pratique, elle, qu'elle ne met pas en place de système de valorisation (autre) pour les autres élèves. Elle n'en a pas parlé, parce que le sujet portait sur ce système de classement. Il ne faut pas non plus lui faire de procès d'intention alors que nous ne savons pas ce qu'elle fait dans sa classe.
Merci pour cette perspicacité qui fait réellement plaisir !
- Sub RosaNiveau 6
Sphinx a écrit:Violent s'ils le comprennent comme toi, oui mais cela dépend de la façon dont c'est présenté en classe, non ?
A vrai dire, je crois que le malaise est surtout pour, disons, les deux-trois derniers de la liste, déjà parce que ce n'est jamais agréable d'être en bas d'une liste quelle qu'elle soit, ensuite parce qu'ils doivent s'attendre à en être éjectés à tout moment. Mais pour les derniers de la classe, je serais surprise que cela les perturbe tant que ça.
Les derniers de la classe ( j'en vois toujours deux ou trois et ils ont vraiment ont décroché ) : avec ou sans classement, ils se foutent du cours comme de leur premier slip...Ils attendent impatiemment leurs 16 ans pour se barrer du système scolaire, et ils l'avouent sans ambages!
Parce que ouais ( contre toute attente ) , je me suis intéressée à eux
- LilypimsGrand sage
Sub Rosa a écrit:holderfar a écrit:Je conçois que le ton du post d'EU te fasse réagir, mais ta tirade sur "l'égalitarisme" ne laisse hélas plus guère de doute sur la nature du problème posé par ta pratique: je pense que tu te fiches des élèves plus faibles, ou qu'au minimum, tu ne te mets pas à leur place. Je trouve que c'est très ennuyeux.
Franchement pas, c'est la raison pour laquelle j'ai mis en place un tel classement : j'ai remarqué que les bons élèves me boudaient et j'ai compris que c'était parce que je ne m'occupais pas d'eux suffisamment...
Tout mon temps passe pour ceux qui ont des difficultés (je prends même sur mon temps libre, hors HSE )
Mais ce n'est pas le sujet, j'ai soumis cette question car en ce moment je suis en pleine remise en question...Et m'entendre dire que j'ai des pratiques dégoûtantes ne m'aident pas à trancher...Bien au contraire...
On ne peut pas discuter sans " se casser " les uns les autres ici
Où diable sont vos arguments quand vous vous permettez ce genre de propos??
Ces histoires de classement et de compétition tournent sur le forum, depuis quelque temps ; il est possible que cela rende les réactions plus vives qu'elles ne devaient l'être.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
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