bêtisier dnb 2014

Sphinx a écrit:Question 3° sur ce qui montre l'opposition entre les deux personnages dans le dialogue :
- Sous forme de dialogue où dans chaque replique il se nomme.
exemple : ligne 2 "Paul"
               ligne 4 "Françoise"
               ligne 6 "Ô Paul"
               ligne 8 "Françoise"
               ligne 9 "Ô Paul"
               ligne 17 "Paul"
               ligne 24 " Chérie"
               ligne 27 "Paul"
               ligne 28 " Chérie"
               ligne 29 "Paul"

Je crois que je ne vais pas m'en remettre... Ça me donne envie d'aller corriger lundi (si, si).

Zazk a écrit:
Question : Choisissez un événement de la Révolution Française. Datez-le.
Réponse : L'appel du 18 juin du Général de Gaulle.

Dans le même genre: l'Armistice, le 11 novembre 1945.

Je remets le mien (en vrac)

- Je donerai au verbe tomber le sens d'un effectif.
Le temps de ce verbe est le futur antérieur et son emploi est que c'est un verbe pronominal.
- Mention spéciale à Juliette et Roméo les enfants de Paul qui habitent rue des Nazis en Allemagne
- Dans les rédactions: "nous sommes chez mon ami françoise nous regardons un match de foot, si nous perdons nous risquons la peine de mort.
- Dans le décor je mettrai une pièce vide avec une chaise électrique pour qu'il souffre encore plus.
- Si je serais metteur en scène comme lieu je les mèteraient dans une rue de Paris, la femme sombre et l'homme;
- Réécriture: Je sais qu'elles saurèrent vivre sans moi (rencontré au moins 3 fois sur 30 tout comme le si je serais metteur en scène).
- 6) "Dans les apartés elle s'adresse à Paul qui a été tué par les nazis". Et dans la lettre ce qui est gênant c'est que Paul dit : "j'ai été exécuté avec 23 de mes camarades" (pas pratique d'écrire une lettre quand on est mort!)
- Dans les apartés Françoise s'adresse à sa pensée.
- 1) aul parle de lui et Françoise sa femme
- 7) Je comprends se titre grâce au texte, grâce à leurs paroles. (oui, certes!)
- Question 8: cette scène se passe dans la cuisine
- 3) L'opposition entre les personnages sont qu'ils ne sont pas d'accord
- dictée: parmis rencontré 28 fois! et y n'is à
- rédaction: si vous voulez assisté à mon exécution mes chers enfants, rendez-vous place de l'église mais je vous oblige pas même si je vous avoue que ça me ferait plaisir.
- Et le bouquet final:
mon cher fils hier soir j'ai mangé ton plat préféré: une tartiflette au fromage de chèvre.
A la fin: PS: j'ai caché une grosse somme d'argent liquide dans une boîte de sardine à l'huile de tournesol dans le placard de la cuisine. Vous trouveré aussi des photos avec. (c'est une boîte de sardines mutantes pour mettre tout ça!!!!!)

vivi1982 a écrit:Je remets le mien (en vrac)

- Je donerai au verbe tomber le sens d'un effectif.
Le temps de ce verbe est le futur antérieur et son emploi est que c'est un verbe pronominal.
- Mention spéciale à Juliette et Roméo les enfants de Paul qui habitent rue des Nazis en Allemagne
- Dans les rédactions: "nous sommes chez mon ami françoise nous regardons un match de foot, si nous perdons nous risquons la peine de mort.
- Dans le décor je mettrai une pièce vide avec une chaise électrique pour qu'il souffre encore plus.
- Si je serais metteur en scène comme lieu je les mèteraient dans une rue de Paris, la femme sombre et l'homme;
- Réécriture: Je sais qu'elles saurèrent vivre sans moi (rencontré au moins 3 fois sur 30 tout comme le si je serais metteur en scène).
- 6) "Dans les apartés elle s'adresse à Paul qui a été tué par les nazis". Et dans la lettre ce qui est gênant c'est que Paul dit : "j'ai été exécuté avec 23 de mes camarades" (pas pratique d'écrire une lettre quand on est mort!)
- Dans les apartés Françoise s'adresse à sa pensée.
- 1) aul parle de lui et Françoise sa femme
- 7) Je comprends se titre grâce au texte, grâce à leurs paroles. (oui, certes!)
- Question 8: cette scène se passe dans la cuisine
- 3) L'opposition entre les personnages sont qu'ils ne sont pas d'accord
- dictée: parmis rencontré 28 fois! et y n'is à
- rédaction: si vous voulez assisté à mon exécution mes chers enfants, rendez-vous place de l'église mais je vous oblige pas même si je vous avoue que ça me ferait plaisir.
- Et le bouquet final:
mon cher fils hier soir j'ai mangé ton plat préféré: une tartiflette au fromage de chèvre.
A la fin: PS: j'ai caché une grosse somme d'argent liquide dans une boîte de sardine à l'huile de tournesol dans le placard de la cuisine. Vous trouveré aussi des photos avec. (c'est une boîte de sardines mutantes pour mettre tout ça!!!!!)

  Quelle ordure, ce Paul !

Oh: Et ben j'ai pas eu le pire alors, avec mon Paul soldat dans les tranchées qui mangeait des bras de cadavres allemands pour survivre...
et à la questions, quel choix ont-ils fait, celui de se marier....oui mais encore...

sansara a écrit:

vivi1982 a écrit:Je remets le mien (en vrac)
- rédaction: si vous voulez assisté à mon exécution mes chers enfants, rendez-vous place de l'église mais je vous oblige pas même si je vous avoue que ça me ferait plaisir.

  Quelle ordure, ce Paul !

Que oui ! Laisser de telles fautes d'orth dans sa lettre, c'est un cas pendable.   

Ah oui et en rédaction: Ma chère Marie, ma fille, travaille bien à l'école, ou si tu ne peux pas épouse un homme riche....

En fait, je ne trouvais pas ce sujet si facile que cela. Pas en soi évidemment, mais nous avons eu pas mal d'élèves qui n'ont pas compris vraiment le sens du texte, ni même qu'il y avait un thème commun à toutes les parties de l'épreuve.

Beaucoup (relativement) n'ont rien compris au contexte et se représentent mal, ce qu'est une représentation théâtrale. Bref, autant je trouve qu'en sachant lire l'épreuve d'H/G était donnée, autant en math et français chez nous, sans consigne de noter de façon bienveillante ce serait l'hécatombe.

Thalia de G a écrit:

sansara a écrit:

vivi1982 a écrit:Je remets le mien (en vrac)
- rédaction: si vous voulez assisté à mon exécution mes chers enfants, rendez-vous place de l'église mais je vous oblige pas même si je vous avoue que ça me ferait plaisir.

  Quelle ordure, ce Paul !

Que oui ! Laisser de telles fautes d'orth dans sa lettre, c'est un cas pendable.   

Ce Paul :Quel boulet: ils ont bien fait de lui prévoir la chaise électrique dans le décor.

Dans certaines copies il a eu 10 gosses, ça remplit la lettre le temps de donner les recommandations à Kévin, Brian, Dylan, Mike, Dany, Sandy, Kelly etc!

:lol: que des prénoms d'époque!

Haaan, j'en ai oublié deux ! Toujours dans la rédaction, sujet 1 :
- Ils [les nazis] vont m'emener dans leur jardin secret.
Et, dans la même copie (l'élève n'avait pas compris qu'il était question d'une condamnation à mort, pendant toute la lettre le personnage explique qu'il est condamné à rester à Berlin) :
- P.S. Si vous voulez me voir, quand tout ça sera fini, demandez Gunther à Berlin.

linedeloc a écrit::lol: que des prénoms d'époque!

Idem pour les moeurs : Paul regrette de ne pas voir grandir son petit-fils, la fiancée de son fils fait déjà partie de la famille, il aurait bien voulu assister au mariage...

linedeloc a écrit::lol: que des prénoms d'époque!

Ce n'est pas si facile pour eux.
C'est pourquoi je prends la précaution pour les rédacs pendant l'année de fournir moi les prénoms ou noms possibles des personnages. Cela évite les navrants mais inévitables et anachronismes, même chez de bons élèves.

Thalia de G a écrit:

linedeloc a écrit::lol: que des prénoms d'époque!

Ce n'est pas si facile pour eux.
C'est pourquoi je prends la précaution pour les rédacs pendant l'année de fournir moi les prénoms ou noms possibles des personnages. Cela évite les navrants mais inévitables et anachronismes, même chez de bons élèves.

Oui, idem pour les moeurs : couples non mariés, enfants hors mariage, "cohabitation juvénile" comme on dit pudiquement, divorces, la notion de fiançailles a pratiquement disparu ;  bien des textes deviennent incompréhensibles sous ce rapport, Le grand Meaulnes par ex.

linedeloc a écrit:Ah oui et en rédaction: Ma chère Marie, ma fille, travaille bien à l'école, ou si tu ne peux pas épouse un homme riche....

Dans une copie, le conseil était d'épouser un "bon Français de chez nous".   

Moi je n'ai pas sanctionné pour les prénoms si le reste se tenait.

vivi1982 a écrit:Moi je n'ai pas sanctionné pour les prénoms si le reste se tenait.

Je ne corrige pas cette année, mais bien évidemment ce n'est pas là-dessus que joue la note !

Sphinx a écrit:Rédaction, sujet 2 : divers hors-sujets, j'ai appris aussi que l'Encyclopédie avait permis d'apprendre beaucoup de choses aux gens de l'époque qui étaient analphabètes ou illettrés.

Sujet 1 (la lettre du résistant condamné à ses enfants) :
- je vous souhaite que du bonheur.
- je voudrais prendre vos joues musclées entre mes mains, pour vous dire quel honneur ça a été d'être votre père.
- Surtout restez comme vous êtes.
- Chère Marine, tu es et tu resteras toujours ma princesse, la fille que j'ai toujours rêvé d'avoir. Bientôt tu auras 12 ans et tu rentreras en classe d 6ème.
- Quand vous grandirez, veillez sur votre mère et sur ces fréquentations.
- A ma femme Françoise que j'aime le plus au monde, merci pour toutes ces année de plaisir que tu m'as donné. (...) A toi Françoise je légue mes bagues en or avec des diamants que tu revendra, ils ont beaucoup de valeurs. (...) le bonheur ma succombé. (...) bonheur à toi est ton épouse comme avec ta mère et moi. (...) A mon deuxième et dernier fils, Samuel, mon intelo, tu as maintenant 16 ans, il est temps de penser au femme que à t'es invention. A toi mon fils je te donne ma montre en or et de la cire a cheveux pour faire craquer tout les filles des environs.
- Je n'ai pas noté la phrase exacte, mais une lettre s'adressait à ses fils qu'il n'avait pas revus depuis leurs 13 ans, ils en avaient à présent 21 (voyons, 39-45, ça fait... ?) et ils voulaient devenir "maîtres apothicaires".
- Une lettre donnait aussi le conseil d'intégrer la Résistance, présentée comme "le meilleur moyen de ne pas être déporté". Je crois que c'est tout !

Un festival de drôlerie involontaire (et que de matérialisme chez ces jeunes gens).

Oudemia a écrit:

vivi1982 a écrit:Moi je n'ai pas sanctionné pour les prénoms si le reste se tenait.

Je ne corrige pas cette année, mais bien évidemment ce n'est pas là-dessus que joue la note !

Certains le font, il en a été question lors de l'harmonisation du matin alors qu'il est bien spécifié dans les consignes de correction de ne sanctionner que les gros anachronismes (par exemple pas la bonne guerre).

Leclochard a écrit:

linedeloc a écrit:Ah oui et en rédaction: Ma chère Marie, ma fille, travaille bien à l'école, ou si tu ne peux pas épouse un homme riche....

Dans une copie, le conseil était d'épouser un "bon Français de chez nous".   

Je rigolais bien jusqu'à celle-là.   

Perle du brevet en français: imaginez la dernière lettre qu'adresse Paul à ses enfants avant d'être exécuté par les nazis (Paul voyait sa femme pour la dernière fois dans le texte étudié). Voici ce qu'a pu lire une collègue dans une copie: "Mes chers enfants, j'ai hâte qu'on se revoiye, je suis impatient. Ici il fait beau. Quand à moi et à maman, tous va pour le mieux, etc." : S (citation fautes incluses ^^)

Mes chers enfants, déjà 8 ans que nous ne nous sommes pas vus...

Voici quelques citations que j'ai glanées dans les rédactions. Je vous épargne les trésors cachés sous le matelas ou au fond du jardin, les 3000 euros d'héritage ou les conseils sur le maniement des armes avant un départ pour le Mali.  

Juste après avoir annoncé sa condamnation à mort, le père écrit : " Ne vous inquiétez pas pour moi même si pour votre père sa va être une étape difficile."

A propos des Nazis et de leur chef : "Hitler vouait une haine incompréhensible aux juifs que certains psychothérapeutes n'arrivent toujours pas à expliquer."

Prémonitoire, il affirme dans une autre missive :
"Donc je crains que la dernière fois que vous allez me voir je serai déjà mort."

Concernant les apartés, il y avait tout un tas d'explications.
Voici mes trois préférées:

"Françoise s'adresse à son subconscient." (Pas à son inconscient donc).
"Françoise parle toute seule en s'adressant à Paul."   

 Avec une rhétorique façon Témoins de Jéhovah :
"Françoise s'adresse (au méchant celui qui produisait tout) Hitler."

Enfin, j'ai lu une belle mise en scène qui rend hommage à Genette :
"Le tout serait accompagné d'une musique extradiégétique au piano car c'est la scène d'un adieu.."

Nonancourt a écrit:Ce matin : "Pericles est un homme bien qui a rendu beau le monde antique par ses paroles et ses beaux habits !".      

Réaction de mon mari: "Ah ben non ça c'est Hermès !"   

roxanne a écrit:La question sur la mise en scène (de théâtre donc , deuxième guerre mondiale)) : "Si je serait metteur en scène, je metterai des guerriers, des armes, des bateaux,une musique d'action, car ce texte parle de la guerre  d'un drame." "Ce lieu se passerait  chez eux, dans la cuisine." (c'est bien connu les condamnés à mort attendent chez eux et discutent tranquillous dans leur cuisine) "Pour le lieu, je choisirai les tranchées car les soldats étaient cachés dans les tranchées pendant la seconde guerre." "Je mettrai la scène sur un quai d'embarquation avec un ciel obscur." "Je choisiriez  un lieu sombre qui fait peur car il parle de la mort et la mort c'est pas beau à voir."

En tout cas, l'étude de la conjugaison est vraiment un succès
Je suis très très impressionné

Sphinx a écrit:Question 5°, sur le temps de "tomberions" (il fallait identifier un conditionnel présent (conditionnel tout court était accepté) et donner sa valeur (futur dans le passé) :
- C'est du futur aux conditionnel.
- Le verbe "tomberions" est au conditionnel présent, et est un complément d'objet direct (COD) de "j'avais toujours pensé".
- Ce verbe est conjugué au futur du subjonctif car c'est dans le futur qui est incertain.
- Le verbe "tomber" est au futur antérieur. Cet emploi a été utilisé car c'est pour faire passé une action qui c'est déjà passé mais que l'on veut la refaire passé.

Oui, vraiment, c'est un succès.

NB La valeur n'est pas forcément ici un futur dans le passé, comme je l'ai montré dans le post sur le sujet, ou comme Serge (de Néo) l'a montré dans son corrigé. Je répète : avec vos futurs dans le passé, vous les emmenez dans le mur.