DNB 2014 : le sujet d'histoire-géographie

Cléopatra2 a écrit:Consignes de correction à Créteil : les questions de connaissances ont un barême précis qui doit être respecté. On ne peut donner plus de 5 à la question développée. On ne doit pas pénaliser l'orthographe et la syntaxe dans la question, mais valoriser ou pénaliser dans les 4 points de maîtrise de la langue.
Les repères doivent être ceux indiqués dans les IO, donc 1914-1918.
Pour la Révolution, en revanche, il y a eu débat : pas de dates postérieures à 1799. La fuite à Varennes et la mort de Louis XVI ne sont pas acceptables.

Pour revenir aux critiques sur ce brevet, quelqu'un a écrit que la géographie était une épreuve de coloriage. Au contraire, il y a un véritable travail de légende et de lecture de carte (et aucun coloriage à réaliser d'ailleurs). Sur les copies tests, les élèves n'ont pas réussi à compléter la légende avec les régions répulsives (ils n'ont pas lu le titre de la carte probablement).

Pourquoi ? En quoi ce ne sont pas des événements de la Révolution ?
Si je corrigeais les élèves de mon collège, je ne me poserais pas la question, mais on ne sait jamais, je vais peut-être tomber sur le super collège du secteur.
Vivement lundi, j'ai trop hâte ! Ce qui me rassure c'est que je serai rentrée à temps pour le match !!!

Ca me surprend aussi...Un élève qui est capable de citer la mort de Louis XVI comme événement révolutionnaire, je trouve ça plutôt pas mal... Chez nous consigne est donnée de donner des points pour tout événement révolutionnaire. Seulement le demi point s'il est mal daté.

Moi aussi ça m'a étonnée, mais ça m'étonnerait bien qu'on les trouve de toute façon. Je mettrai probablement les points si le cas se présente!

Je ne sais pas si le sujet est si facile... en fait je pense qu'il est facile d'avoir la moyenne mais je crains que beaucoup de bons élèves se soient laissés endormir par ces questions sans surprise et qu'ils aient répondu de manière incomplète ou hors sujet. J'ai vu pas mal de mes habituels bons élèves sortir au bout d'une heure, ça m'inquiète...
Je trouve pourtant que les excellents élèves avaient de la marge pour faire la différence sur plusieurs questions : la décolonisation, la violence de masse, le rayonnement de Paris...

Un collègue a dit que son but était de préparer les élèves au lycée (général, je suppose). C'est important mais il faut quand même avoir à l'idée que la moitié des élèves n'y iront pas, et que pour ces derniers, l'épreuve d'HG du brevet est sans doute ce qu'ils auront à passer de plus ambitieux en HG...

Tiens, pour relancer le débat: Quand se termine la "Guerre de 100 ans" ? 1453. Ou 1475.

Sinon, j'ai trouvé ce sujet:

_ En accord avec les programmes et instructions diverses
_ Quasiment dénué de formulations alambiquées
_ Composé de questions "classiques" plutôt que fantaisistes
_ Composé de questions de repères "intéressantes" (origine de la démocratie, révolution française plutôt qu' "âge des églises romanes" ou "couronnement de Charlemagne"; Foyers de populations, métropoles mondiales plutôt que "zones d'arrivée des touristes" ou "les domaines bioclimatiques en France")

On peut le juger facile. Mais en fait, il est juste normal. Mes boat-peoples de banlieue ont une chance d'avoir la moyenne, donc je suis content.

Chez nous, la consigne est bien d'accepter toute date avec son événement (donc la fuite ou la décapitation sont acceptées). Borner la période révolutionnaire 1789-1799 ne vaut que la moitié des points : il est considéré que l'élève sait à quoi correspond la période mais ne répond pas précisément à la question.

Je suis globalement d'accord avec la remarque que Ragnetrude développe dans son premier paragraphe !

Je me suis mal exprimée : on ne doit accepter aucune date postérieure à 1799, genre sacre de Napoléon.

Ragnetrude a écrit:Je ne sais pas si le sujet est si facile... en fait je pense qu'il est facile d'avoir la moyenne mais je crains que beaucoup de bons élèves se soient laissés endormir par ces questions sans surprise et qu'ils aient répondu de manière incomplète ou hors sujet. J'ai vu pas mal de mes habituels bons élèves sortir au bout d'une heure, ça m'inquiète...
Je trouve pourtant que les excellents élèves avaient de la marge pour faire la différence sur plusieurs questions : la décolonisation, la violence de masse, le rayonnement de Paris...

Un collègue a dit que son but était de préparer les élèves au lycée (général, je suppose). C'est important mais il faut quand même avoir à l'idée que la moitié des élèves n'y iront pas, et que pour ces derniers, l'épreuve d'HG du brevet est sans doute ce qu'ils auront à passer de plus ambitieux en HG...

C'est un peu ça finalement. Je me suis dit qu'un bon sixième pouvait aisément s'en sortir au vu des exigences (si on entend par s'en sortir avoir la moyenne), mais que monter très haut nécessitait de bien se débrouiller sur les questions longues (ce qui là relèverait sans doute plus du niveau 3e). Et donc j'ai du mal à me positionner sur le sujet (surtout après 7 ans de lycée...). Il faut être honnête, ce type de sujet ne les prépare que très peu au lycée (notamment les études de doc où il suffit de faire du pick and delivery d'infos : je trouve, je recopie, j'ai les points), et, quand ça le fait (les réponses longues), c'est de manière légère et adaptée à la baisse des exigences du lycée (puisque la compo qui remplace la dissert n'est officiellement qu'une question de cours - autant dire qu'une fois à la fac, c'est le choc...).
La réflexion lue plus haut (Elyas ?) sur le fait qu'il s'agit plutôt d'une validation de fin d'étude me parait plus pertinente - en admettant avec humilité le peu qu'on leur apprend : quelques dates, et savoir recopier des morceaux de texte comme compétences communes, un peu plus de qualités de rédaction et réflexion pour les meilleurs (ça me semble peu, mais je n'ai pas véritablement eu de collégiens depuis bien longtemps ; et au vu des copies lues, même cela est hors de la portée de la moitié d'entre eux...).

Quant à partir au bout d'une heure, ça me paraît cohérent : pour les bons, c'est presque plus que suffisant (s'ils ont appris, les trois quart des questions se font en moins d'une minute, et il reste bien assez de temps pour faire les autres correctement) ; quant aux mauvais/pas travaillé/pas appris, ben...

C'est exactement dans cet esprit que l'épreuve nous avait été présentée l'an dernier par les IPR : on rend le Brevet au collège, qui valide des savoirs-faire et connaissances acquis durant 4 ans. En outre, on constate que les questions sont désormais pour beaucoup du 'par coeur', ce qui constitue un retour à la vieille formule, là où le paragraphe argumenté ambitionnait autre chose, plus proche du lycée, avec une restitution de connaissances plus dosée et plus réfléchie.

Je trouve parfaitement absurde de refuser la fuite de Louis XVI et de sa famille ou la mort de Louis XVI dans les événements révolutionnaires surtout si l'élève a retenu la bonne date.

J'ai surveillé le DNB d'histoire que j'ai trouvé plutôt simple, excepté peut être le développement construit sur la décolonisation. Tous les candidats de la salle que je surveillais sont partis au bout d'une heure et demie, ce qui m'a permis de regarder quelques copies.

Je suis tombé de haut, notamment sur les repères historiques avec un Périclès ayant vécu tantôt au 15e siècle (sans chiffres romains sur la copie), tantôt au IIIVe siècle  (je ne connaissais pas ce siècle :shock:). Parmi les événements de la Révolution française, citons notamment l'Appel du 18 Juin, le droit de vote des femmes ou la Libération de la France.

Pour les études de documents, beaucoup de prélèvements d'informations, peu d'analyse et de réflexion des élèves, ce qui me parait dommage. Je ne corrige pas mais je pense que les collègues s'amuseront bien la semaine prochaine.

historien14 a écrit: Parmi les événements de la Révolution française, citons notamment [...]la Libération de la France.

Par Napoléon bien évidemment !   

historien14 a écrit:J'ai surveillé le DNB d'histoire que j'ai trouvé plutôt simple, excepté peut être le développement construit sur la décolonisation. Tous les candidats de la salle que je surveillais sont partis au bout d'une heure et demie, ce qui m'a permis de regarder quelques copies.

Je suis tombé de haut, notamment sur les repères historiques avec un Périclès ayant vécu tantôt au 15e siècle (sans chiffres romains sur la copie), tantôt au IIIVe siècle  (je ne connaissais pas ce siècle :shock:). Parmi les événements de la Révolution française, citons notamment l'Appel du 18 Juin, le droit de vote des femmes ou la Libération de la France.

Pour les études de documents, beaucoup de prélèvements d'informations, peu d'analyse et de réflexion des élèves, ce qui me parait dommage. Je ne corrige pas mais je pense que les collègues s'amuseront bien la semaine prochaine.

C'est le Ier, non ?

PauvreYorick a écrit:

Mila Saint Anne a écrit: Présentation de l'éditeur :
" [...]

Un livre dont personne ne peut se passer, lorsqu'on a le projet d'y voir clair dans ce que l'on fait et les effets que l'on produit.
"

Rien à voir avec le schmilblick, mais sur une quatrième de couverture, on s'attendrait à davantage de correction linguistique, non ?

EDIT: 4e de couv ou peut-être seulement présentation de l'éditeur sur un site :même remarque.

Si c'est la seule critique que tu as à faire sur cet ouvrage, c'est formidable ! Bonne lecture !

ISA78 a écrit:

Alexandre 06 a écrit:Alors à quelle sauce nos élèves vont-ils être mangés ?
Si vous avez des news sur le sujet, merci de vous les faire partager !

Sujet ultra facile: le pb est que cela décrédibilise totalement notre discipline. C'est à se demander à quoi servent les cours et les exigences que nous pouvons avoir tout au long de l'année !!

les cours que nous leur donnons tout au long de l'année servent à leur permettre de réussir au lycée, pas de réussir une des nombreuses épreuves du brevet (qui au final ne représente qu'une petite part de la note globale (40 sur 360 pour le général et 380 dans le professionnel...). Pas de quoi en faire tout un plat !

Elyas a écrit:

Par contre, on est d'accord, on peut douter qu'un élève lambda de 3e puisse connaître les subtilités du problème de datation exacte de la fin de la guerre (armistice ou traité de paix, et quel traité de paix et quel armistice ?).
Cependant, on peut, parfois, avoir un élève qui a posé une question et que le professeur a expliqué cette question des traités de paix et qui le ressort en examen.
Personnellement, j'ai déjà dû faire face au précédent DNB au problème du baptême de Clovis. Des élèves donnaient une des dates issues de la controverse sur la datation véritable. Connaissant cette controverse, j'ai validé ces dates, je savais que dans mon secteur des professeurs étaient alto-médiévistes et enseignaient ces dates, justement au nom de la rigueur et de la liberté pédagogique.
En examen, au nom de la rigueur, d'autres comptaient donc faux.
C'est à devenir chèvre

Pour le coup, j'avoue que la première chose que j'ai expliqué à mes troisièmes pendant les révisions (et je fais usuellement de même en première), c'est justement le problème de la datation des conflits mondiaux (la seconde est elle aussi loin de se terminer en 44/45...) et de la réflexion qu'on peut mener dessus (avant évidemment de revenir à plus simple puisque c'est l'objectif du programme et du cours).

Et je regrette d'autant plus particulièrement la disparition de Clovis du DNB, parce que cela faisait une excellente entrée en matière en seconde, ce rappel de "on vous enseigne une date que l'on sait pertinemment être fausse", histoire d'expliquer les problèmes que peut poser la construction de la connaissance historique, ainsi que la différence entre exigence scolaire/culture commune et "vérité" factuelle...   

J'ai surveillé le DNB. Beaucoup d'élèves étant partis au bout d'une heure, j'ai pu lire quelques copies et apprendre que Périclès avait écrit "L'Odyssée"... Ben non, quelle erreur, c'est Homer.... Simpson !

47 copies corrigées...  On nous a donc demandé de faire preuve de bienveillance (les inspecteurs n'étaient pas contents des notes de l'an dernier !) Bien sûr, de très bonnes copies (faut dire que des questions niveau cm1/cm2 pour des élèves "normaux", ça ne pose pas franchement de problème...) et d'autres catastrophiques (soit il n'y a rien, mais alors rien de rien... soit, c'est le néant intersidéral dans les réponses). Surprenant de trouver autant de copies où des élèves ne connaissent même pas l'année de la prise de la Bastille !  Beaucoup trop de réponses sans argument. Et puis le manque de rigueur ! On sent, franchement, qu'on les ennuie avec nos questions ! Donc, ils balancent 2 ou 3 mots sortis du cours en espérant que ça fera "bingo" et que ça se termine vite. On sent chez beaucoup la lourdeur du programme et/ou le choix de pas trop travailler en HG cette année.

40 copies ici, un peu plus que l'an dernier mais j'ai fini plus tôt ! J'ai d'ailleurs une moyenne bien meilleure, autour de 23. Grosso modo de bonnes copies, quelques affreuses, c'était vite corrigé surtout avec la notation globale des questions sur document.

Je viens de rentrer de la correction du brevet (j'y ai peut-être croisé Balthamos d'ailleurs). Verdict : plutôt des bonnes notes, sachant que j'avais aussi un bon cru à corriger et que je suis montée jusqu'à 38 (honnêtement la copie parfaite, avec densité de connaissances et syntaxe et orthographe irréprochables, je ne savais même plus que ça existait par chez moi...). Bref, ça confirme en tout cas tout ce qui a été dit sur le caractère plutôt simple et attendu, sans piège, de ce brevet. Il n'y avait pas besoin de beaucoup travailler pour avoir une note honnête, mais les meilleurs pouvaient malgré tout se distinguer sur les questions appelant des développements organisés. Je reste malgré tout dubitative quant au fait que ce brevet et ses exigences ne préparent pas vraiment les élèves aux attendus du lycée et que, en classe, il faut vraiment inciter encore plus les bons élèves à travailler les développements de leurs réponses en vue de futures "compositions" (avec tous les bémols déjà donnés concernant la différence entre composition et dissertation). Cela d'autant plus qu'il nous a été demandé de compter justes les réponses non rédigées alors même que les questions sur documents ne relevaient déjà pour l'essentiel que du prélèvement d'informations. Le problème est que pour entraîner les élèves aux futures compositions qui les attendent, on manque de temps en cours, avec un programme qui reste très (trop) dense quant à ses contenus (et du reste, quasi-inutiles à apprendre au vu de ce qui a été demandé ici pour qui vise une note "qui passe").

Après 100bornes de trajet (c'est pas comme s'il n'y avait pas 41 centres dans les deux bassins près de mon domicile et de ma résidence administrative...), et 48 copies, me voilà rentrée. Je l'admets, j'ai bâclé les corrections, lu en transversal et surnoté. De toute façon, fallait faire preuve de "bienveillance" à l'égard du public du secteur du centre de correction... Et 90% des élèves l'auront leur brevet. Les notes vont de 4 à 37.

kiwi a écrit:Après 100bornes de trajet (c'est pas comme s'il n'y avait pas 41 centres dans les deux bassins près de mon domicile et de ma résidence administrative...), et 48 copies, me voilà rentrée. Je l'admets, j'ai bâclé les corrections, lu en transversal et surnoté. De toute façon, fallait faire preuve de "bienveillance" à l'égard du public du secteur du centre de correction... Et 90% des élèves l'auront leur brevet. Les notes vont de 4 à 37.

Sympa... Moi non plus, je me suis pas trop pris la tête pour corriger. J'ai lu en diagonale en fonctionnant par mots-clefs pour voir si tout ce qu'on pouvait attendre des élèves y était ou pas (+ voir si c'était correctement rédigé bien sûr).

Dinosaura a écrit:

kiwi a écrit:Après 100bornes de trajet (c'est pas comme s'il n'y avait pas 41 centres dans les deux bassins près de mon domicile et de ma résidence administrative...), et 48 copies, me voilà rentrée. Je l'admets, j'ai bâclé les corrections, lu en transversal et surnoté. De toute façon, fallait faire preuve de "bienveillance" à l'égard du public du secteur du centre de correction... Et 90% des élèves l'auront leur brevet. Les notes vont de 4 à 37.

Sympa... Moi non plus, je me suis pas trop pris la tête pour corriger. J'ai lu en diagonale en fonctionnant par mots-clefs pour voir si tout ce qu'on pouvait attendre des élèves y était ou pas (+ voir si c'était correctement corrigé bien sûr).

Oui. On dit merci à ces bons à rien du SIEC.

kiwi a écrit:

Dinosaura a écrit:

kiwi a écrit:Après 100bornes de trajet (c'est pas comme s'il n'y avait pas 41 centres dans les deux bassins près de mon domicile et de ma résidence administrative...), et 48 copies, me voilà rentrée. Je l'admets, j'ai bâclé les corrections, lu en transversal et surnoté. De toute façon, fallait faire preuve de "bienveillance" à l'égard du public du secteur du centre de correction... Et 90% des élèves l'auront leur brevet. Les notes vont de 4 à 37.

Sympa... Moi non plus, je me suis pas trop pris la tête pour corriger. J'ai lu en diagonale en fonctionnant par mots-clefs pour voir si tout ce qu'on pouvait attendre des élèves y était ou pas (+ voir si c'était correctement corrigé bien sûr).

Oui. On dit merci à ces bons à rien du SIEC.

Ce n'était peut-être pas une raison pour le faire payer aux élèves !   

Toujours 50 copies que j'ai notées avec bienveillance et rapidement.
De très bonnes parties en géo et pas terribles en histoire
J'ai trouvé le barême parfois pas adapté : 2 pts pour la dernière question d'EC ou 2 pts pour la question 1 en histoire

Nouveautés :
- les 4 pts de la maitrise de la langue ne concernait que le developpement construit :shock:  !!! Mais je n'ai pas obéi. :diable: 
- il a fallu reporter les notes de 4 copies prises au hasard dans le paquet et de mettre quelques phrases sur les capacités des élèves

36 copies... Long...
Je suis scandalisé par certaines consignes de correction. A commencer par ne pas évaluer la rédaction. Depuis la 6ème, je traumatise mes gamins avec la rédaction de vraies réponses structurées pour pouvoir répondre au brevet avec des tirets.
J'ai été surpris d'apprendre qu'il y avait dans ce brevet des espaces de bonification (sic)...

Sinon j'ai été ravi d'apprendre que la guerre est très violente et qu'il y a parfois des morts.

Malgré tout, j'ai eu du mauvais et quelques merveilles quand même.



Dinosaura,tu corrigeais dans ta ville d'enseignement?
J'étais avec le type qui gueulait sur le relais de l'inspecteur à cause des absurdités de correction :p