Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

forrester1 a écrit:Une idée (dans le même ton!) de ce que je pourrais afficher pour répondre à un collègue SGEN qui a mis ça en SdM:

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forrester1 a écrit:Une idée (dans le même ton!) de ce que je pourrais afficher pour répondre à un collègue SGEN qui a mis ça en SdM:

Entre élus, professeurs et membres des Gilets jaunes, l’ambiance ne semble pas au beau fixe. Comme avec un « mot d’excuse » du collectif, destiné à l’école et justifiant l’absence des enfants « pour protester contre les rythmes solaires ». Pour la directrice du RPC, Jacqueline Brohard : « Ces bulletins viennent d’Internet, nous n’en connaissons pas l’origine et ne pouvons les accepter. » Jacqueline Rossie déplore une opposition systématique, alors que « la loi est obligatoire et s’applique à tout le monde ». Beaucoup de bruit, pour une réforme « qui a tout de même permis de créer plus de 3 emplois ».

Tout en espérant une reculade pure et simple, Romuald Deal dit attendre de voir combien de parents participeront au boycott le 1er octobre. « Si c’est plus de 50 %, on enchaîne avec d’autres actions. Des réformes ont déjà été annulées, comme le CPE, alors c’est possible. »

Faire participer ou non ses enfants aux TAP est un problème qui ne se pose pas à Chaulnes. En effet, l’école n’en propose pas. « Faute de moyens, matériels comme humains, nous sommes dans l’impossibilité de mettre ces TAP en place », explique le maire Thierry Linéatte. Si les enfants sont bien présents pour les deux heures d’école du mercredi matin – « il y a obligation de venir, c’est la loi » – la colère gronde tout de même. « Personne n’est content, ni les enseignants, ni les élus, ni les parents, ni les enfants », énumère Thierry Linéatte. Ici aussi, la fatigue des petits et les emplois du temps chamboulés sont dénoncés.

Malgré le ras-le-bol général, l’appel des Gilets Jaunes n’a pas trouvé d’écho Moislains : « Nous nous attendions à un fort taux d’absentéisme, mais ça n’est pas le cas. »

« Il va nous falloir encore deux à trois semaines d'adaptation, confie le maire de Grasse. Nous prendrons ensuite des mesures correctives. Quelques réglages sont encore à réaliser afin d'ajuster nos curseurs. »

Des mesures saluées par Daniel Berriaux, nouvel inspecteur académique. « Grasse a pris la mesure de ce défit en peu de temps car il n'était pas évident de mettre en place une organisation qui tienne la route, souligne-t-il. Elle est encore perfectible mais tout est mis en œuvre pour que cela se fasse dans un esprit de concertation, d'entraide et de dialogue. »

Des difficultés dans certains groupes scolaires

« Les grands groupes scolaires sont ceux où l'on rencontre quelques problèmes face à l'application de la réforme, constate Jérôme Viaud. J'ai d'ailleurs décidé d'aller faire le point de chacun des 23 établissements primaires de la commune. »

Ce jeudi 18 septembre, l'adjointe à l'Education de Perpignan, Nathalie Beaufils, a présenté un premier bilan de l'application de la réforme des rythmes scolaires sur la commune.

Elle a entre autres dévoilé que moins de la moitié des 9 800 écoliers de la ville sont pour l'heure inscrits aux Temps d'activités périscolaires (TAP) initiés par la réforme.

" Mais nous enregistrons de nouvelles inscriptions chaque semaine", a-t-elle pris soin de rajouter.

Ils sont agacés, dépités pour certains, en rogne pour d’autres. "On est dans la galère complète tous les mercredis après-midi avec ces foutus rythmes scolaires", résume un père de famille venu récupérer hier midi ses enfants à l’école de Houlette, un établissement de la communauté de communes de Jarnac en Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) avec le village voisin de Réparsac.

"Avec ma femme, poursuit-il, on en est à prendre à tour de rôle des demi-journées pour récupérer les enfants le mercredi après-midi. Et encore, ce n’est pas suffisant, alors on fait parfois garder le petit par son grand frère de 14 ans. Sans compter que tous ces congés pris seront des vacances en moins à passer avec eux. On marche sur la tête".

"Moi, j’ai dû poser mon congé parental, avec tous les sacrifices financiers que ça engendre", déplore de son côté une maman de deux enfants, dont le dernier de huit mois. Houlette, Réparsac, mais aussi à Sigogne, à Saint-Même-Les-Carrières ou Chassors, dans de nombreuses communes rurales de la CDC de Jarnac, la grogne monte.

En cause, la prise de repas tardive pour les jeunes élèves de CP-CE1. « Ils mangent à 13 heures après avoir eu une activité Tap (Temps d'activités périscolaire) après les cours. »

Comme dans toutes les communes de France, un fond d’amorçage (90 euros par enfant pour la première année) doit être fourni par l’Etat pour l’application de la réforme. Au sujet de la subvention de la CAF (52 euros par enfant), qui s’ajoute au fond d’amorçage, l'élue estime qu’elle ne peut pas être donnée car "la garderie n’est pas un projet entrant dans la loi".

The Goon a écrit:Rythmes scolaires à Marseille : pour FO il est urgent... d'attendre

Alors, pour le syndicat majoritaire à la Ville, "au-delà des différences politiques, on doit penser à la population, à l'image de Marseille", martèle Patrick Rué.Il faut suspendre la mise en oeuvre de la réforme au moins au 1er janvier 2015. Parce que c'est techniquement impossible de la faire maintenant." FO veut donc le rétablissement du mercredi chômé et du vendredi après-midi travaillé pour les élèves et leurs enseignants.

Alors que le calendrier de ces derniers est national, que les fédérations d'animation ont recruté des dizaines de personnes et que familles et associations ont pris acte de ce nouveau découpage de la semaine ? "Ce ne sera pas facile, c'est sûr. Mais nous, on avait anticipé ce bordel. Ce n'est pas possible de laisser les agents des écoles, dernier maillon de la chaîne, seuls à surveiller les enfants."

Cette suspension "d'urgence" FO ira la réclamer le 24 septembre devant la préfecture "avec toutes les forces qui voudront nous rejoindre". Rejetée par l'État au printemps, l'idée d'un moratoire trouverait-elle un écho favorable aujourd'hui ? Et ce sursis suffirait-il à la mairie pour mettre en place le périscolaire ? Ou bien, sifflent certains, n'est-ce là pour FO qu'une façon de reporter à après les élections professionnelles de décembre une fronde sociale dont se sont emparés tous ses concurrents ? "Ce sont les minoritaires qui ont intérêt à entretenir le bordel", tacle Patrick Rué. Qui laisse comprendre toutefois que son syndicat pourrait, "si l'État ne veut rien entendre", finir par y prendre part...

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À Villeurbanne comme à Lyon, la réforme des rythmes scolaires continue de faire débat, plusieurs semaines après sa mise en place. Dans un communiqué, le chef de file de l'UMP locale, Jean-Wilfried Martin, rapporte des incidents survenus la semaine dernière au groupe scolaire Berthelot, qui ont nécessité l'intervention de la police. "Il y a effectivement un incident isolé dans un groupe scolaire, au moment de récupérer les enfants le soir", reconnaît Damien Berthilier, adjoint à l'éducation de Villeurbanne.

"Nous étions en période de rodage. Nous faisions rentrer les parents quatre par quatre qui récupéraient leur enfant et signaient un registre. Certains ont attendu 30 minutes et quelques-uns d'entre eux ont perdu patience. Ils ont tapé sur les portes et pris à partie les personnels de l'école qui ont eux-mêmes appelé la police municipale", explique l'élu, qui précise qu'une nouvelle organisation a permis d'améliorer la situation depuis.

Ronin a écrit:Le Snuipp naviguer en eaux troubles ? nnnooonnnnn  !!! la bande de faux derches

The Goon a écrit:Rythmes scolaires. Le collectif Parents en colère mobilisé à Languidic

En cause, la prise de repas tardive pour les jeunes élèves de CP-CE1. « Ils mangent à 13 heures après avoir eu une activité Tap (Temps d'activités périscolaire) après les cours. »

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A 15 h 30, c’est la fin des cours à l’école primaire de Monticello, village de Haute-Corse. Mais pour les enfants, la vraie journée commence.

The Goon a écrit:A Monticello, une petite utopie des rythmes scolaires

A 15 h 30, c’est la fin des cours à l’école primaire de Monticello, village de Haute-Corse. Mais pour les enfants, la vraie journée commence.

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Le Monde trouvera toujours un nouveau moyen de nous dénigrer, chapeau !

leyade a écrit: :shock:   Ce fil vaut tous les hallucinogènes du monde...

"L'école est nichée au cœur d'un vaste complexe sportif. Un terrain de football borde l'établissement. A l'ombre des oliviers, des poneys se reposent. Une piscine publique agrémente le décor. Et bientôt, une ferme pédagogique, avec poules et lapins, sera aménagée sur une colline. « Le terrain nous appartient, explique l'adjoint du maire aux affaires scolaires, Jean Payen, une main en visière pour se protéger du soleil, l'autre pointant du doigt le maquis.. « Il n'y a plus qu'à amener les animaux. »"

On entendrait presque les cigales...

Bon, ben yapuka faire la même chose pour tous les établissements de France, hein!

coindeparadis a écrit:Ici le bon plan pour la Mairie : l'ESPE va envoyer des master meef 1er degré pour animer des ateliers en immersion en langue étrangère. Qui va payer ???