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Tutoiement ou vouvoiement des élèves ?
- PrezboGrand Maître
Elaïna a écrit:
Je connais des copains de thèse qui ont fini par tutoyer leur directeur de thèse. Moi, même pas en rêve. Je suis encore trop à l'état de vénération absolue pour lui.
J'ai tutoyé mon directeur de thèse (enfin, le second) alors que nous n'étions pas particulièrement intimes. Mais en maths et sciences "dures", une communication plus informelle est sans doute la norme depuis plus longtemps.
- PoupoutchModérateur
Je tutoie mon directeur de thèse (mais enfin, je suis bien bien loin de la vénération pour lui...) et tous les enseignants que j'ai eus en cours en fac, puisque je les ai depuis côtoyés en tant que collègue.Fires of Pompeii a écrit:Elaïna a écrit:Sphinx a écrit:
Mon conjoint, lui, a enseigné plusieurs années comme MCF en informatique dans une autre fac, et dans son domaine, c'est tout différent, tout le monde se tutoie et il se faisait tutoyer de ses étudiants, au moins en master. Parce qu'il y a beaucoup plus de stages, parce qu'il y a beaucoup plus de places en doctorat et ensuite de postes et donc d'élèves qui deviennent des collègues, parce qu'un doctorant est déjà considéré comme un jeune collègue, parce que la frontière élève-prof / stagiaire-encadrant / collègue-collègue est beaucoup plus floue ; peut-être aussi parce que c'est une discipline plus jeune, je ne sais pas (et, d'après ce que je peux constater après quelques années d'observation, peut-être aussi parce qu'il y a moins de guéguerres de chapelle et d'enjeux de pouvoir ? je ne sais pas). Bref ça continue de m'horrifier de le voir se faire tutoyer par les étudiants mais je ne suis pas si convaincue d'avoir raison
Je connais des copains de thèse qui ont fini par tutoyer leur directeur de thèse. Moi, même pas en rêve. Je suis encore trop à l'état de vénération absolue pour lui.
Je n'ai pas fini ma thèse mais je suis comme toi, je n'arrive même pas à imaginer ça. En plus j'étais son étudiante (enfin une de ses étudiantes) avant la thèse, alors bon...
Pour les étudiants, quand j'étais en fac, j'ai commencé par vouvoyer, puis, en changeant de fac, j'ai tutoyé parce que c'était l'usage (tous les collègues tutoyaient, j'ai suivi). En revenant à Paris, j'ai gardé le tutoiement, et en partant dans le secondaire également.
Je tutoie les collègues, je vouvoie les chefs (sauf quand un tutoiement m'échappe, ce qui est déjà arrivé avec mon ancien provi et l'a énormément amusé).
Le élèves me vouvoient, mais en théâtre, avec les terminales que j'ai depuis plusieurs années, que je côtoie beaucoup, dans une ambiance un peu différente des cours de français, il arrive qu'un tutoiement leur échappe. Ils se reprennent et s'excusent, mais ça ne me gêne pas plus que ça. Quand j'étais élève, je tutoyais mon prof de théâtre et je n'avais pas moins de respect pour lui que pour les autres profs.
L'important c'est de faire comme on le sent, je crois.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Pour moi c'est ça qui fait la différence, pas forcément la vénération : c'est le fait de le/la côtoyer comme collègue. Vu la situation en LC, je ne serai jamais collègue de mon directeur de thèse, c'est fort dommage mais c'est ainsi, et c'est pour ça que je ne le tutoierai pas.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- PoupoutchModérateur
En fait, plus encore que de donner des cours dans la même fac, le fait est qu'on travaillait dans le même labo, sur les mêmes colloques, donc à un moment, ça faisait sens.Fires of Pompeii a écrit:Pour moi c'est ça qui fait la différence, pas forcément la vénération : c'est le fait de le/la côtoyer comme collègue. Vu la situation en LC, je ne serai jamais collègue de mon directeur de thèse, c'est fort dommage mais c'est ainsi, et c'est pour ça que je ne le tutoierai pas.
Mon directeur, par ailleurs, marquait des hiérarchies assez strictes : il commençait à tutoyer les étudiants en D.E.A, et uniquement ceux qu'il voyait continuer en thèse. Tu savais donc à peu près où te situer selon que tu étais vouvoyé, vou-tu-toyé ou tutoyé.
Après, j'avoue qu'à un moment, j'ai décidé de façon unilatérale de tutoyer les gens pour gommer cet aspect très inégalitaire/hiérarchique qui existait à la fac. (certains avaient des classements, du genre "je vouvoie les chargés de cours, je tutoie les doctorants allocataires et les ATER, les MCF, mais pas les P.U..."). C'était une façon de leur dire "on a le même diplôme et le même métier".
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- bas-médiévisteNiveau 9
C'est un casse-tête de savoir qui tutoyer ou vouvoyer à la fac... Avec les autres doctorants, le tutoiement est naturel comme le vouvoiement avec mes étudiants. Mais pour les autres collègues, c'est moins clair. Je tutoie les collègues qui assurent les mêmes TD et les 2 PU qui s'occupent du CM en lien. Mais certains rares MCF répondent par le vouvoiement, et il ne me viendrait pas à l'idée de vouvoyer les autres PU encore moins mon directeur de recherche ou celui du labo. On ressent bien l'aspect hiérarchique et le mépris qui va avec dans certains cas, et ça ne donne guère envie de poursuivre dans le monde universitaire.
Au moins dans le secondaire, c'est plus clair. On tutoie les collègues et on vouvoie la direction.
Au moins dans le secondaire, c'est plus clair. On tutoie les collègues et on vouvoie la direction.
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- ElaïnaDevin
Oui, clairement, il y a toute une hiérarchie subtile et certains (pas tous, dieu merci) te font bien comprendre qu'avec eux, la familiarité n'est pas de mise, on ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Personnellement j'ai le tutoiement assez facile à la fac, sauf avec mon DR et mes anciens profs (j'peux pas) (d'ailleurs c'est drôle, au séminaire de mon DR, je tutoie tout le monde sauf mon DR, et l'ancienne directrice des chartes). Mais parfois le tutoiement est une arme redoutable contre ceux qui prennent les autres de haut. ça a été mémorable une fois au lycée où je colle : un prof de maths (qui visiblement ne se prend pas pour une queue de cerise) qui a essayé plusieurs fois de me virer de ma salle de colles, au motif que monsieur voulait ma salle (mon placard à balai serait plus exact mais passons) parce qu'il y avait trois tableaux. Son argument massue : "oui bah hein, moi, mes élèves, ils font des choses importantes, hein, c'est une COLLE DE MATHS alors c'est pas une colleuse d'histoire qui va me prendre ma salle". J'ai contre attaqué par un "oui bah déjà tu m'parles plus riche, on est tous les deux profs en lycée alors tu me donnes pas de leçon, vu ?", en prenant mon plus bel accent de pouffe. Il a été tellement scié que j'ai triomphalement gardé ma salle. Nan mais ho !
Personnellement j'ai le tutoiement assez facile à la fac, sauf avec mon DR et mes anciens profs (j'peux pas) (d'ailleurs c'est drôle, au séminaire de mon DR, je tutoie tout le monde sauf mon DR, et l'ancienne directrice des chartes). Mais parfois le tutoiement est une arme redoutable contre ceux qui prennent les autres de haut. ça a été mémorable une fois au lycée où je colle : un prof de maths (qui visiblement ne se prend pas pour une queue de cerise) qui a essayé plusieurs fois de me virer de ma salle de colles, au motif que monsieur voulait ma salle (mon placard à balai serait plus exact mais passons) parce qu'il y avait trois tableaux. Son argument massue : "oui bah hein, moi, mes élèves, ils font des choses importantes, hein, c'est une COLLE DE MATHS alors c'est pas une colleuse d'histoire qui va me prendre ma salle". J'ai contre attaqué par un "oui bah déjà tu m'parles plus riche, on est tous les deux profs en lycée alors tu me donnes pas de leçon, vu ?", en prenant mon plus bel accent de pouffe. Il a été tellement scié que j'ai triomphalement gardé ma salle. Nan mais ho !
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- skindiverÉrudit
Je tutoie les élèves, j'ai essayé de les vouvoyer mais je n'y arrive pas.
Je tutoie tous mes collègues sauf ma cheffe.
Ca ne me dérangerait pas que mes élèves me tutoient.
Je tutoie tous mes collègues sauf ma cheffe.
Ca ne me dérangerait pas que mes élèves me tutoient.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Il est vrai que c’est une question difficile.
Pour ma part, généralement parlant, je vouvoie tout le monde: les élèves, quand j’étais prof en lycée, les étudiants depuis que je suis en fac, et les collègues, en tout cas a priori. Et j’ai toujours vouvoyé mes profs de l’école primaire à la fac, au moins dans un premier temps. Il est arrivé une ou deux fois que je me sois mis à tutoyer des profs dont j’avais été l’élève — quand ils sont devenus des amis, après mes études. Mais c’est plutôt rare. C’est pourquoi, sans doute, je n’ai jamais tutoyé mon directeur de thèse, qui ne m’a jamais tutoyé (il m’appelait par mon nom de famille, je l’appelais “Monsieur”), ni ma co-directrice de thèse, quoi qu’elle m’ait tutoyé (ce qui ne me dérangeait nullement, car à mon sens, c’était son problème, pas le mien).
Je refuse strictement le tutoiement avec des étudiants, tant que je les note ou suis susceptible de les noter ou de les évaluer (ne serait-ce que parce que l’espèce de tutoiement “de rigueur” qu’il m’est arrivé de constater en IUFM ou en fac m’a souvent paru une forme insidieuse de paternalisme). En général, ils me vouvoient, certains ayant de temps en temps l’idée de me tutoyer (ils font bien ce qu’ils veulent et je ne relève jamais: il ne m’arrive que de leur signaler l’inutilité de m’appeler “monsieur le professeur”, dans la mesure où cela me semble une révérence fort inutile, ou plus). En revanche, après coup, on peut éventuellement se tutoyer. En revanche, quand je vais dans une école maternelle ou une école primaire, dans la mesure où y tutoyer les élèves est pratiquement toujours la norme, je ne les vouvoie pas.
Quant aux collègues, je connais bien le tutoiement de rigueur “entre collègues” et je m’y plie quand il est installé, quoi qu’il m’arrive presque toujours de commencer par le vouvoiement — et parfois d’en rester au vouvoiement. Mais ça n’est pas “fonction des grades” et plutôt “fonction des statuts”: a priori je vouvoie et nomme systématiquement par sa fonction un Président d’Université, un Recteur d’Académie, un Inspecteur, etc. (et n’exige nullement qu’il en fasse autant, puisqu’il s’agit d’un rapport formel). En revanche, je vouvoie indistinctement tous les collègues, administratifs comme enseignants, qu’ils soient PRCE, PRAG, ATER, MCF, PU ou autres, dans la mesure où, certes, on travaille au même endroit, mais où l’on n’est pas pour autant a priori familiers les uns des autres: mais je les tutoie s’ils me tutoient, parce que cela ne me dérange nullement. Il peut arriver qu’à force de se côtoyer et de bien s’entendre, je dise: “on pourrait peut-être se tutoyer?” — quand je sens que la cause du vouvoiement est une gêne. Et il peut arriver aussi qu’à force de se tutoyer, on s’apprécie (mais ça n’est pas une obligation de service).
Le plus souvent, que je tutoie ou vouvoie, il ne s’agit que d’un formalisme, soit celui du tutoiement de sociabilité, soit celui du vouvoiement formel. Ainsi, il m’est même arrivé de passer du vouvoiement au tutoiement avec un PU, puis du tutoiement au vouvoiement avec le même, puisque je lui demandais de faire partie de mon jury d’habilitation, sans que cela empêche de revenir au tutoiement, une fois la “cérémonie” passée. Après tout, il se pourrait bien que la plupart de nos vacations soient farcesques.
Pour ma part, généralement parlant, je vouvoie tout le monde: les élèves, quand j’étais prof en lycée, les étudiants depuis que je suis en fac, et les collègues, en tout cas a priori. Et j’ai toujours vouvoyé mes profs de l’école primaire à la fac, au moins dans un premier temps. Il est arrivé une ou deux fois que je me sois mis à tutoyer des profs dont j’avais été l’élève — quand ils sont devenus des amis, après mes études. Mais c’est plutôt rare. C’est pourquoi, sans doute, je n’ai jamais tutoyé mon directeur de thèse, qui ne m’a jamais tutoyé (il m’appelait par mon nom de famille, je l’appelais “Monsieur”), ni ma co-directrice de thèse, quoi qu’elle m’ait tutoyé (ce qui ne me dérangeait nullement, car à mon sens, c’était son problème, pas le mien).
Je refuse strictement le tutoiement avec des étudiants, tant que je les note ou suis susceptible de les noter ou de les évaluer (ne serait-ce que parce que l’espèce de tutoiement “de rigueur” qu’il m’est arrivé de constater en IUFM ou en fac m’a souvent paru une forme insidieuse de paternalisme). En général, ils me vouvoient, certains ayant de temps en temps l’idée de me tutoyer (ils font bien ce qu’ils veulent et je ne relève jamais: il ne m’arrive que de leur signaler l’inutilité de m’appeler “monsieur le professeur”, dans la mesure où cela me semble une révérence fort inutile, ou plus). En revanche, après coup, on peut éventuellement se tutoyer. En revanche, quand je vais dans une école maternelle ou une école primaire, dans la mesure où y tutoyer les élèves est pratiquement toujours la norme, je ne les vouvoie pas.
Quant aux collègues, je connais bien le tutoiement de rigueur “entre collègues” et je m’y plie quand il est installé, quoi qu’il m’arrive presque toujours de commencer par le vouvoiement — et parfois d’en rester au vouvoiement. Mais ça n’est pas “fonction des grades” et plutôt “fonction des statuts”: a priori je vouvoie et nomme systématiquement par sa fonction un Président d’Université, un Recteur d’Académie, un Inspecteur, etc. (et n’exige nullement qu’il en fasse autant, puisqu’il s’agit d’un rapport formel). En revanche, je vouvoie indistinctement tous les collègues, administratifs comme enseignants, qu’ils soient PRCE, PRAG, ATER, MCF, PU ou autres, dans la mesure où, certes, on travaille au même endroit, mais où l’on n’est pas pour autant a priori familiers les uns des autres: mais je les tutoie s’ils me tutoient, parce que cela ne me dérange nullement. Il peut arriver qu’à force de se côtoyer et de bien s’entendre, je dise: “on pourrait peut-être se tutoyer?” — quand je sens que la cause du vouvoiement est une gêne. Et il peut arriver aussi qu’à force de se tutoyer, on s’apprécie (mais ça n’est pas une obligation de service).
Le plus souvent, que je tutoie ou vouvoie, il ne s’agit que d’un formalisme, soit celui du tutoiement de sociabilité, soit celui du vouvoiement formel. Ainsi, il m’est même arrivé de passer du vouvoiement au tutoiement avec un PU, puis du tutoiement au vouvoiement avec le même, puisque je lui demandais de faire partie de mon jury d’habilitation, sans que cela empêche de revenir au tutoiement, une fois la “cérémonie” passée. Après tout, il se pourrait bien que la plupart de nos vacations soient farcesques.
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Si tu vales valeo.
- Clecle78Bon génie
Ma belle fille qui est mon ancienne élève est incapable de me tutoyer. Les copains de mon fils qui sont aussi d'anciens élèves me tutoient maintenant.
- HocamSage
Lord Steven a écrit:La version de l'égalitarisme pour moi restera à jamais de vouvoyer toute personne avec qui je n'ai pas couché ou picolé, qq soit l'âge, le sexe, la condition sociale. Ce qui inclut 100% des personnes se trouvant au lycée (bon une année cela aurait pu faire 99% mais ceci est une autre histoire...)
C'est la quarante-douzième fois que je lis cela sous ta plume virtuelle, et je ne m'y fais toujours pas. Il va de soi que si nous étions collègues, je respecterais ton choix de me dire « vous », mais il faudrait que tu respectes le mien de te dire « tu » — sans que nous ne partagions ni alcool, ni l'autre chose qui permet de déclencher chez toi l'usage de la deuxième personne du singulier. :lol:
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Clecle78 a écrit:Ma belle fille qui est mon ancienne élève est incapable de me tutoyer. Les copains de mon fils qui sont aussi d'anciens élèves me tutoient maintenant.
Je suis strictement incapable de tutoyer ma belle-mère (et pourtant ça fait 13 ans que je suis la compagne de son fils, et on s'entend en plus extrêmement bien!), je n'y arrive pas. Ça la désespère :lol:
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- OudemiaBon génie
J'aime beaucoup l'épouse de mon fils (je pense que c'est réciproque), mais je continue de lui dire vous, et il ne lui viendrait pas à l'esprit de me tutoyer !
Idem pour mon gendre.
Bref, je suis vieux jeu...
Idem pour mon gendre.
Bref, je suis vieux jeu...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ma belle-mère me tutoie, ça ne me choque pas. Mais je ne peux pas le faire, moi, c'est mon côté "vieux jeu" aussi. :lol:
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- ElaïnaDevin
Ni mon bf ni mon mari ne tutoient mes parents, qui les tutoient. Je n'a jamais vu mes parents tutoyer leurs bp. Ça me ferait bizarre. Je n'aurais jamais pu tutoyer ma BM...
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- PointàlaligneExpert
Elaïna a écrit: oui bah déjà tu m'parles plus riche
J'adore !
- FactorNiveau 3
Je suis un cas assez particulier puisque je tutoie les élèves tout en les appelant par leur nom de famille (oui comme à l'armée ). Les élèves trouvent toujours ça bizarre au début mais ils s'y font en général
- PoupoutchModérateur
J'ai eu un prof d'anglais qui faisait ça. On s'y habitue (et on s'en souvient !)Factor a écrit:Je suis un cas assez particulier puisque je tutoie les élèves tout en les appelant par leur nom de famille (oui comme à l'armée ). Les élèves trouvent toujours ça bizarre au début mais ils s'y font en général
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- Clecle78Bon génie
Bof. J'ai toujours trouvé ça détestable et mes enfants aussi. En général c'etait des profs très désagréables.
- Lord StevenExpert
Poupoutch a écrit:J'ai eu un prof d'anglais qui faisait ça. On s'y habitue (et on s'en souvient !)Factor a écrit:Je suis un cas assez particulier puisque je tutoie les élèves tout en les appelant par leur nom de famille (oui comme à l'armée ). Les élèves trouvent toujours ça bizarre au début mais ils s'y font en général
Aurais-je eu le même professeur d'anglais que vous lol? En revanche je suis d'accord avec Clecle tout le monde détestait.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- User20159Esprit éclairé
Petite inversion de point de vue, quand j'ai commencé ma carrière en REP+ (à l'époque le sigle était différent), j'ai croisé beaucoup d'élèves qui détestaient le vous/le Mlle/le Monsieur, et qui me le disaient clairement.
Aujourd'hui ça arrive encore les élèves rétifs au vous, mais c'est plus rare, ils se sont habitués. Dans mon collège on doit être 5 profs sur 50 à vouvoyer les élèves.
Et pour rebondir sur les derniers messages, le nom de famille sec, à la limite entre égaux il y a un côté égalitariste, mais s'il y a rapport hiérarchique et le tu en plus ça fait caserne et oui c'est assez insupportable.
Aujourd'hui ça arrive encore les élèves rétifs au vous, mais c'est plus rare, ils se sont habitués. Dans mon collège on doit être 5 profs sur 50 à vouvoyer les élèves.
Et pour rebondir sur les derniers messages, le nom de famille sec, à la limite entre égaux il y a un côté égalitariste, mais s'il y a rapport hiérarchique et le tu en plus ça fait caserne et oui c'est assez insupportable.
- scot69Modérateur
Ma grand-mère vouvoyait ses copines qu'elle connaissait depuis... 60 ans!
- ElaïnaDevin
J'avais un prof de prépa comme ça, qui appelait les gens par leur nom de famille. Pour les filles, quand il était bien luné, il pouvait mettre un "mademoiselle" devant, mais pas toujours. En effet il y avait un côté caserne pas très agréable, mais ça faisait partie du personnage, on l'aimait bien comme ça, et il a beaucoup manqué à tout le monde quand il est parti à la retraite.
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- OudemiaBon génie
De mon temps c'était la règle (quand j'étais en séjour linguistique en Allemagne l'emploi prénom+tutoiement m'étonnait beaucoup) et c'est ce que j'ai employé mon année de stage en lycée.
- Lord StevenExpert
Mon professeur de français de première tutoyait les garçons mais vouvoyait les filles, je n'ai jamais compris la démarche.
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- OudemiaBon génie
Ah, j'ai connu quelqu'un qui faisait cela : mettre de la distance par galanterie, à l'ancienne...
- Lord StevenExpert
Il n'était pourtant pas particulièrement à l'ancienne mais bon j'imagine que c'était quelque chose comme ça en effet.
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