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- Luigi_BGrand Maître
Après avoir renvoyé (sans le dire ) à l'article de Celeborn sur le "Club des cinq et la baisse du niveau" (que je recommande chaudement), Daniel Schneidermann pose la question du passé simple, qui ne serait plus utile aujourd'hui. Parce qu'il était "utile" dans les années 50 ? Mais qui donc l'utilisait "dans la langue orale", comme l'affirme Alain Boissinot, qui heureusement en défend l'enseignement. :shock:
Daniel Schneidermann concède d'ailleurs que les élèves ne l'ont "jamais" entendu "en dehors de l'école". CQFD...
Daniel Schneidermann concède d'ailleurs que les élèves ne l'ont "jamais" entendu "en dehors de l'école". CQFD...
- IgniatiusGuide spirituel
Presse-purée a écrit:ça donne envie de dialoguer, c'est sûr.
En tout cas, on voit très bien qui veut prendre le pouvoir sur votre manière personnelle, intime, d'exercer votre métier.
Nous parlions par exemple il y a peu des classes sans notes. Le principe en soit ne me choque pas, en fait il m'indiffère profondément. Le débat n'est pas autour du duo note/compétence, mais autour de l'adjectif formatif/sommatif. Bref.
Des classes sans notes se mettent en place, généralement à la suite de formations sur le sujet, où l'on voit que parfois on mélange (à dessein) cette question de notes/compétences, pour parer les secondes de toutes les vertus.
On oublie ensuite de dire que les CdE ont de fortes incitations (souvent financières) pour mettre en place ce genre de dispositifs. Enfin, si je puis me permettre, lorsqu'on est harcelé au travail par un cde et des collègues parce qu'on ne souhaite pas participer à cette expérimentation, ce n'est pas vers l'UNSA qu'on se tourne pour être défendu...
Cela rejoint le discours de Baumard. En ce moment, je le vois sur Twitter, l'UNSA procède de même. Il s'agit de briser l'estime de soi des collègues, de dire, comme notre ancien ministre, que l'école est un champ de ruines et que les professeurs sont mauvais, qu'ils commettent chaque heure des crimes contre les élèves, afin de briser leur volonté pour les façonner à l'image qu'ils souhaitent. Technique habituelle de management. Dans ce cadre, il n'y a aucune place au consensus de leur part, au niveau nationel (Twitter est hallucinant depuis la démission de Boissinot. Un mec de FO dirait la moitié de ce que balancent des gens de l'UNSA, on le traiterait constamment de facho), ni dans les établissements. Ils se voient comme des profs supérieurs, qui détiennent la Vérité, et qui doivent l'imposer, y compris par la force, à leurs collègues. C'est hallucinant.
Comment travailler avec des gens comme ça?
Depuis que je suis sur ce forum et sur twitter, c'est ainsi.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Mila Saint AnneNiveau 9
Bein voyons....
Vous êtes d'un ridicule achevé sur ce coup là....
Vous êtes d'un ridicule achevé sur ce coup là....
- PostMeridiemNiveau 3
Presse-purée a écrit:. Ils se voient comme des profs supérieurs, qui détiennent la Vérité, et qui doivent l'imposer, y compris par la force, à leurs collègues. C'est hallucinant.
Comment travailler avec des gens comme ça?
Si ça peut te rassurer, des collègues qui veulent mettre en place d'autres pratiques pédagogiques que celles que tu promeus ont exactement le même sentiment quand ils rencontrent des gens qui tiennent un discours tel que le tiens.
Et il suffit de regarder les pratiques dominantes pour voir ou est la poutre et ou est la paille.
En réalité l'accusation de manque de dialogue n'est là que pour justifier la dernière phrase et poser le principe du refus du dialogue (par ailleurs déjà posé de nombreuses fois).
- Mila Saint AnneNiveau 9
PostMeridiem a écrit:Presse-purée a écrit:. Ils se voient comme des profs supérieurs, qui détiennent la Vérité, et qui doivent l'imposer, y compris par la force, à leurs collègues. C'est hallucinant.
Comment travailler avec des gens comme ça?
Si ça peut te rassurer, des collègues qui veulent mettre en place d'autres pratiques pédagogiques que celles que tu promeus ont exactement le même sentiment quand ils rencontrent des gens qui tiennent un discours tel que le tiens.
Et il suffit de regarder les pratiques dominantes pour voir ou est la poutre et ou est la paille.
En réalité l'accusation de manque de dialogue n'est là que pour justifier la dernière phrase et poser le principe du refus du dialogue (par ailleurs déjà posé de nombreuses fois).
- Isis39Enchanteur
Bien dit
- IgniatiusGuide spirituel
PostMeridiem a écrit:Presse-purée a écrit:. Ils se voient comme des profs supérieurs, qui détiennent la Vérité, et qui doivent l'imposer, y compris par la force, à leurs collègues. C'est hallucinant.
Comment travailler avec des gens comme ça?
Si ça peut te rassurer, des collègues qui veulent mettre en place d'autres pratiques pédagogiques que celles que tu promeus ont exactement le même sentiment quand ils rencontrent des gens qui tiennent un discours tel que le tiens.
Et il suffit de regarder les pratiques dominantes pour voir ou est la poutre et ou est la paille.
En réalité l'accusation de manque de dialogue n'est là que pour justifier la dernière phrase et poser le principe du refus du dialogue (par ailleurs déjà posé de nombreuses fois).
Il y a quand même une énorme différence : les gens qui en ont raz la calebasse des soi-disant réformateurs ne cherchent pas à imposer quoi que ce soit aux autres.
Ils voudraient juste qu'on les laisse travailler comme ils l'entendent, c'est-à-dire de la façon qu'ils estiment la meilleure pour faire progresser leurs élèves.
Or, même si la plupart d'entre nous tentons de maintenir encore un minimum de cohérence dans nos pratiques, nous en sommes bien très concrètement empêchés par l'organisation générale du système : programmes et injonctions pédagogiques par la hiérarchie sont conçus sous l'impulsion des "réformistes".
Grâce à eux, j'ai de plus en plus de mal à enseigner comme je l'entends et je dois, moi aussi, fortement baisser mes exigences, ne plus enseigner grand-chose et pratiquer le saupoudrage permanent, duquel il ne reste rien. Et nos IPR ont exactement adopté le langage des pédagogistes pour justifier des bienfaits de cette situation.
Ca me fait bien penser à la caporalisation tout ça.
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- JohnMédiateur
Pour revenir à l'émission en elle-même (43mn), il n'y a que moi qui bondis quand Arnaud Gonzague affirme que les élèves d'aujourd'hui parlent mieux "les langues étrangères" et ont plus de "compétence scientifique" que dans les années 60 ?
Quand Maryline Baumard affirme que les élèves d'aujourd'hui s'y connaissent mieux en codage que les élèves des années 60, là on nage dans l'absurde. A ce niveau-là, elle aurait même pu affirmer que les élèves d'aujourd'hui savent mieux se servir d'internet que Voltaire et Aristote.
Quand Maryline Baumard affirme que les élèves d'aujourd'hui s'y connaissent mieux en codage que les élèves des années 60, là on nage dans l'absurde. A ce niveau-là, elle aurait même pu affirmer que les élèves d'aujourd'hui savent mieux se servir d'internet que Voltaire et Aristote.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- ElyasEsprit sacré
Igniatius a écrit:PostMeridiem a écrit:Presse-purée a écrit:. Ils se voient comme des profs supérieurs, qui détiennent la Vérité, et qui doivent l'imposer, y compris par la force, à leurs collègues. C'est hallucinant.
Comment travailler avec des gens comme ça?
Si ça peut te rassurer, des collègues qui veulent mettre en place d'autres pratiques pédagogiques que celles que tu promeus ont exactement le même sentiment quand ils rencontrent des gens qui tiennent un discours tel que le tiens.
Et il suffit de regarder les pratiques dominantes pour voir ou est la poutre et ou est la paille.
En réalité l'accusation de manque de dialogue n'est là que pour justifier la dernière phrase et poser le principe du refus du dialogue (par ailleurs déjà posé de nombreuses fois).
Il y a quand même une énorme différence : les gens qui en ont raz la calebasse des soi-disant réformateurs ne cherchent pas à imposer quoi que ce soit aux autres.
Ils voudraient juste qu'on les laisse travailler comme ils l'entendent, c'est-à-dire de la façon qu'ils estiment la meilleure pour faire progresser leurs élèves.
Or, même si la plupart d'entre nous tentons de maintenir encore un minimum de cohérence dans nos pratiques, nous en sommes bien très concrètement empêchés par l'organisation générale du système : programmes et injonctions pédagogiques par la hiérarchie sont conçus sous l'impulsion des "réformistes".
Grâce à eux, j'ai de plus en plus de mal à enseigner comme je l'entends et je dois, moi aussi, fortement baisser mes exigences, ne plus enseigner grand-chose et pratiquer le saupoudrage permanent, duquel il ne reste rien. Et nos IPR ont exactement adopté le langage des pédagogistes pour justifier des bienfaits de cette situation.
Ca me fait bien penser à la caporalisation tout ça.
J'ai la preuve tous les jours du contraire. Ces soit-disant anti-réformistes ont un discours équivoque et tentent de limiter la liberté pédagogique d'une bonne part des collègues.
Quant à l'usage du mot khmer, je crois rêver. L'usage rhétorique du XXIe siècle est d'y ajouter un nom de couleur, et c'est synonyme de fasciste dans les insultes contemporaines (khmers rouges, khmers verts...). Pour information, hormis la tragédie des Khmers rouges (qui a justement tenté d'anéantir la culture khmère), les Khmers ont une histoire et un patrimoine d'une richesse et d'une élégance sublimes.
- IgniatiusGuide spirituel
John a écrit:Pour revenir à l'émission en elle-même (43mn), il n'y a que moi qui bondis quand Arnaud Gonzague affirme que les élèves d'aujourd'hui parlent mieux "les langues étrangères" et ont plus de "compétence scientifique" que dans les années 60 ?
Quand Maryline Baumard affirme que les élèves d'aujourd'hui s'y connaissent mieux en codage que les élèves des années 60, là on nage dans l'absurde. A ce niveau-là, elle aurait même pu affirmer que les élèves d'aujourd'hui savent mieux se servir d'internet que Voltaire et Aristote.
Ah oui là quand me^me, on touche le fond intellectuel.
J'avais bien compris que Gonzague remplacerait avantageusement sa mentor Caroline Brizard au Nouvel Obs mais il est parti pour dépasser son maître...
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- JohnMédiateur
Khmer a été modéré, pour des raisons historiques assez faciles à comprendre.elyas a écrit:Ces soit-disant anti-réformistes sont les pires tyrans que je connaisse, nageant dans un délire permanent et persécutant les collègues, tout en étant les chienchiens de la direction.
Quant à l'usage du mot khmer, je crois rêver.
Mais critiquer khmer, pour rajouter "pires tyrans" et "chienchiens" derrière, ça me semble plutôt incohérent
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- ElyasEsprit sacré
John a écrit:Khmer a été modéré, pour des raisons historiques assez faciles à comprendre.elyas a écrit:Ces soit-disant anti-réformistes sont les pires tyrans que je connaisse, nageant dans un délire permanent et persécutant les collègues, tout en étant les chienchiens de la direction.
Quant à l'usage du mot khmer, je crois rêver.
Mais critiquer khmer, pour rajouter "pires tyrans" et "chienchiens" derrière, ça me semble plutôt incohérent
Tu as tout à fait raison. Je vais éditer.
- IgniatiusGuide spirituel
Ah ah ah.Elyas a écrit:
J'ai la preuve tous les jours du contraire. Ces soit-disant anti-réformistes sont les pires tyrans que je connaisse, nageant dans un délire permanent et persécutant les collègues, tout en étant les chienchiens de la direction.
Si tu tentes de me singer, fais-le mieux : il n'existe personne qui se qualifie d'anti-réformiste, bien au contraire, puisque tout le monde veut une réforme. Pas la même, c'est tout.
Du coup, on ne comprend pas de qui tu veux parler.
Elyas a écrit:
Quant à l'usage du mot khmer, je crois rêver. L'usage rhétorique du XXIe siècle est d'y ajouter un nom de couleur, et c'est synonyme de fasciste dans les insultes contemporaines (khmers rouges, khmers verts...). Pour information, hormis la tragédie des Khmers rouges (qui a justement tenté d'anéantir la culture khmère), les Khmers ont une histoire et un patrimoine d'une richesse et d'une élégance sublimes.
Mais qui pourrait croire que je faisais référence à des gens qui souhaitent anéantir la culture ?
C'est bien la richesse et l'élégance de nos amis réformistes que je pointais.
S'ils pouvaient se laisser recouvrir par la forêt cambodgienne, plutôt que de nous pourrir le quotidien, Angkor et Angkor, ça me satisferait pleinement...
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- RoninMonarque
John a écrit:Pour revenir à l'émission en elle-même (43mn), il n'y a que moi qui bondis quand Arnaud Gonzague affirme que les élèves d'aujourd'hui parlent mieux "les langues étrangères" et ont plus de "compétence scientifique" que dans les années 60 ?
Quand Maryline Baumard affirme que les élèves d'aujourd'hui s'y connaissent mieux en codage que les élèves des années 60, là on nage dans l'absurde. A ce niveau-là, elle aurait même pu affirmer que les élèves d'aujourd'hui savent mieux se servir d'internet que Voltaire et Aristote.
Quelqu'un peut-il m'expliquer en quoi ces deux personnes sont compétentes pour parler de l’École ?
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- IgniatiusGuide spirituel
Elles sont amies avec des membres de l'UNSA ?
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- PostMeridiemNiveau 3
C'est quand même grandiose cette rhétorique. Quand on ne trouve rien à reprocher à sa cible habituelle, on lui attribue les propos d'autres personnes. Et le tour est joué...
- V.MarchaisEmpereur
PostMeridiem a écrit:
Si ça peut te rassurer, des collègues qui veulent mettre en place d'autres pratiques pédagogiques que celles que tu promeus ont exactement le même sentiment quand ils rencontrent des gens qui tiennent un discours tel que le tiens.
Et il suffit de regarder les pratiques dominantes pour voir ou est la poutre et ou est la paille.
En réalité l'accusation de manque de dialogue n'est là que pour justifier la dernière phrase et poser le principe du refus du dialogue (par ailleurs déjà posé de nombreuses fois).
Ils ont peut-être le sentiment de ne pas être entendus, voire d'avoir affaire à des individus fermés, c'est une chose. Chacun se sentant facilement persécuté quand il ne rencontre pas l'accord escompté, il est normal de trouver ce sentiment des deux côtés.
En ce qui concerne les "pratiques dominantes", tout dépend ce que l'on entend par là. Les étiquettes que chacun se jette à la figure ne veulent plus dire grand chose. Avec le vocable pédagogiste (réformiste ?), on renvoie aussi bien au travail par compétences, relativement nouveau, qu'à celui en séquences (là, je parle pour le français), massivement imposé depuis le début des années 90 et qui règne en maître dans les pratiques, je puis vous l'assurer, ou encore au culte de l'interdisciplinarité, nouveau depuis une quarantaine d'année. Il y a des innovations tellement vieilles que la réaction à cette innovation est de fait plus nouvelle que l'innovation elle-même.
Ce sont principalement des profs de Lettres qui incarnent cette "réaction", sur ce fil, et ce n'est pas un hasard. Ils se sont vu imposer déjà bien des pratiques contestables (notamment cette fameuse séquence pédagogique, la quasi-interdiction, pendant des années, de faire un cours de grammaire digne de ce nom, l'instrumentalisation des textes et leur réduction à une typologie asséchante, j'en passe et des meilleures), et ce que le Ministère et les IPR tentent à nouveau de nous imposer, c'est bien ce travail par compétences, que je sache, et pas l'inverse. Ne faites pas les martyrs, c'est bien dans ce sens que s'exerce l'autoritarisme, empiétant sur la liberté pédagogique.
Et agresser l'autre par une attitude aussi coercitive n'est certainement pas le moyen de le ranger à vos idées.
Moi-même, pourtant curieuse de toutes les pratiques pédagogiques, ayant d'ailleurs adopté en partie la démarche par compétences, je répugne profondément à me voir imposer une approche qui n'apporte rien à ma discipline en général (c'était d'ailleurs le propos de l'IG de Lettres au sujet des compétences) ni à moi en particulier, et ces discours excessifs, comme tout discours excessif, ne conduisent qu'à durcir les positions des deux parties, y compris les miennes, qui ai de moins en moins envie d'entendre parler de socle et de compétences.
Bref, si vous voulez vraiment convaincre, il faudrait changer de méthode.
- ElyasEsprit sacré
Igniatius a écrit:
Ah ah ah.
Si tu tentes de me singer, fais-le mieux : il n'existe personne qui se qualifie d'anti-réformiste, bien au contraire, puisque tout le monde veut une réforme. Pas la même, c'est tout.
Du coup, on ne comprend pas de qui tu veux parler.
Je parle de gens qui hurlent contre la Socle et les nouveaux programmes, ne jurent que par la liberté pédagogique mais font la classe sans notes pour espérer une bonne note du cde, imposent des méthodes et des objets d'études à leurs collègues qui, s'ils veulent justement utiliser leur liberté pédagogique, s'ils résistent se font traiter de feignasses et d'incompétents à longueur de conversation. Je peux t'assurer que se faire traiter d'incompétents par des gens qui ne rêvent que d'avoir les élèves que tu as formés car ils savent écrire, ça agace pas mal... surtout quand en plus, ils essaient de t'imposer leurs méthodes et leurs pratiques.
Tout cela pour dire que ce comportement n'est pas lié à un groupe mais est présent partout car il y a partout et dans tous les groupes des gens dont els dents rayent le parquet et qui aiment le pouvoir, même si c'est ridicule.
- V.MarchaisEmpereur
Elyas a écrit:
Tout cela pour dire que ce comportement n'est pas lié à un groupe mais est présent partout car il y a partout et dans tous les groupes des gens dont els dents rayent le parquet et qui aiment le pouvoir, même si c'est ridicule.
Au moins une phrase avec laquelle je suis d'accord.
La rhétorique de Baumard et Gonzague est imbécile et vaine. Penser les questions de l'école en ces termes ne fera rien avancer du tout. Alors ce serait bien de ne pas leur emboîter le pas.
- IgniatiusGuide spirituel
Elyas a écrit:Igniatius a écrit:Ah ah ah.Elyas a écrit:
J'ai la preuve tous les jours du contraire. Ces soit-disant anti-réformistes sont les pires tyrans que je connaisse, nageant dans un délire permanent et persécutant les collègues, tout en étant les chienchiens de la direction.
Si tu tentes de me singer, fais-le mieux : il n'existe personne qui se qualifie d'anti-réformiste, bien au contraire, puisque tout le monde veut une réforme. Pas la même, c'est tout.
Du coup, on ne comprend pas de qui tu veux parler.
Je parle de gens qui hurlent contre la Socle et les nouveaux programmes, ne jurent que par la liberté pédagogique mais font la classe sans notes pour espérer une bonne note du cde, imposent des méthodes et des objets d'études à leurs collègues qui, s'ils veulent justement utiliser leur liberté pédagogique, s'ils résistent se font traiter de feignasses et d'incompétents à longueur de conversation. Je peux t'assurer que se faire traiter d'incompétents par des gens qui ne rêvent que d'avoir les élèves que tu as formés car ils savent écrire, ça agace pas mal... surtout quand en plus, ils essaient de t'imposer leurs méthodes et leurs pratiques.
Tout cela pour dire que ce comportement n'est pas lié à un groupe mais est présent partout car il y a partout et dans tous les groupes des gens dont els dents rayent le parquet et qui aiment le pouvoir, même si c'est ridicule.
En te lisant, je me dis que tu pointes des comportements personnels plutôt que généraux.
Pour moi, ces discours sont très incohérents, et cadrent bien avec une volonté de se faire bien voir, qui me répugne a priori.
De mon point de vue, expérimenter la classe sans notes les range d'office dans le camp des pédagos, alors ils sont durs à suivre.
Bref, je comprends ton désarroi mais il est lié à ton bahut perso me semble-t-il.
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Igniatius a écrit:Elyas a écrit:Igniatius a écrit:
Ah ah ah.
Si tu tentes de me singer, fais-le mieux : il n'existe personne qui se qualifie d'anti-réformiste, bien au contraire, puisque tout le monde veut une réforme. Pas la même, c'est tout.
Du coup, on ne comprend pas de qui tu veux parler.
Je parle de gens qui hurlent contre la Socle et les nouveaux programmes, ne jurent que par la liberté pédagogique mais font la classe sans notes pour espérer une bonne note du cde, imposent des méthodes et des objets d'études à leurs collègues qui, s'ils veulent justement utiliser leur liberté pédagogique, s'ils résistent se font traiter de feignasses et d'incompétents à longueur de conversation. Je peux t'assurer que se faire traiter d'incompétents par des gens qui ne rêvent que d'avoir les élèves que tu as formés car ils savent écrire, ça agace pas mal... surtout quand en plus, ils essaient de t'imposer leurs méthodes et leurs pratiques.
Tout cela pour dire que ce comportement n'est pas lié à un groupe mais est présent partout car il y a partout et dans tous les groupes des gens dont els dents rayent le parquet et qui aiment le pouvoir, même si c'est ridicule.
En te lisant, je me dis que tu pointes des comportements personnels plutôt que généraux.
Pour moi, ces discours sont très incohérents, et cadrent bien avec une volonté de se faire bien voir, qui me répugne a priori.
De mon point de vue, expérimenter la classe sans notes les range d'office dans le camp des pédagos, alors ils sont durs à suivre.
Bref, je comprends ton désarroi mais il est lié à ton bahut perso me semble-t-il.
Pas nécessairement. A ma connaissance, ça arrive très fréquemment. J'ai une dizaine d'exemples en tête sur la trentaine de bahuts que je connais.
Je pense que c'est lié à la baisse du pouvoir d'achat de notre profession et du fait que certaines personnes sont déçues de ne pas recevoir le prestige que notre fonction sous-entendrait.
Par exemple, c'est moi le gars qui est traité de pédago dans mon bahut...
- V.MarchaisEmpereur
Dans mon bahut, il y a une classe sans notes, prise en charge par des collègues volontaires. Nous n'avons pas la même façon de travailler, mais nous nous entendons bien, et nous parvenons même à travailler ensemble, dans le respect les uns des autres. Nous avons suffisamment discuté pour dépasser les caricatures, apprécier ce qui se fait concrètement sur le terrain des deux côtés, et même échanger des trucs qui marchent, sans préjugé. Ce ne sont pas du tout ces collègues, qui ont fait d'autres choix que les miens, qui me dérangent. Ce qui me dérange, c'est qu'on rend petit à petit (via les pressions des CDE, des IPR, les textes nationaux) mon choix à moi, aussi respectable qu'un autre, de plus en plus difficile à tenir.
Maintenant, que la minabilisation de notre métier pousse à toutes les bassesses, y compris à toutes les incohérences pédagogiques, je veux bien le croire, mais cela n'a rien à voir avec une quelconque idéologie, les personnes concernées étant par définition incapables de défendre une idée quelle qu'elle soit.
Maintenant, que la minabilisation de notre métier pousse à toutes les bassesses, y compris à toutes les incohérences pédagogiques, je veux bien le croire, mais cela n'a rien à voir avec une quelconque idéologie, les personnes concernées étant par définition incapables de défendre une idée quelle qu'elle soit.
- JohnMédiateur
Le problème de cette émission, c'est aussi qu'elle catégorise les gens et qu'elle les fait représenter par des personnes qui n'ont pas forcément de légitimité pour cela.
Le Bris, qu'on n'entend de toute façon pas beaucoup, est loin de représenter tous les républicains ou tous les enseignants, et sur le plateau, il n'y a aucun enseignant : il y a deux journalistes parisiens et un ancien recteur.
Le Bris, qu'on n'entend de toute façon pas beaucoup, est loin de représenter tous les républicains ou tous les enseignants, et sur le plateau, il n'y a aucun enseignant : il y a deux journalistes parisiens et un ancien recteur.
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Elyas a écrit:Igniatius a écrit:Elyas a écrit:
Je parle de gens qui hurlent contre la Socle et les nouveaux programmes, ne jurent que par la liberté pédagogique mais font la classe sans notes pour espérer une bonne note du cde, imposent des méthodes et des objets d'études à leurs collègues qui, s'ils veulent justement utiliser leur liberté pédagogique, s'ils résistent se font traiter de feignasses et d'incompétents à longueur de conversation. Je peux t'assurer que se faire traiter d'incompétents par des gens qui ne rêvent que d'avoir les élèves que tu as formés car ils savent écrire, ça agace pas mal... surtout quand en plus, ils essaient de t'imposer leurs méthodes et leurs pratiques.
Tout cela pour dire que ce comportement n'est pas lié à un groupe mais est présent partout car il y a partout et dans tous les groupes des gens dont els dents rayent le parquet et qui aiment le pouvoir, même si c'est ridicule.
En te lisant, je me dis que tu pointes des comportements personnels plutôt que généraux.
Pour moi, ces discours sont très incohérents, et cadrent bien avec une volonté de se faire bien voir, qui me répugne a priori.
De mon point de vue, expérimenter la classe sans notes les range d'office dans le camp des pédagos, alors ils sont durs à suivre.
Bref, je comprends ton désarroi mais il est lié à ton bahut perso me semble-t-il.
Pas nécessairement. A ma connaissance, ça arrive très fréquemment. J'ai une dizaine d'exemples en tête sur la trentaine de bahuts que je connais.
Je pense que c'est lié à la baisse du pouvoir d'achat de notre profession et du fait que certaines personnes sont déçues de ne pas recevoir le prestige que notre fonction sous-entendrait.
Par exemple, c'est moi le gars qui est traité de pédago dans mon bahut...
Attends, je ne te suis plus : tu veux dire que systématiquement, les gens que tu connais qui ont les dents longues et ennuient le peuple sont des anti-pédagos ?
Cela me paraît un peu exagéré non ?
Surtout par des gens qui pratiquent les classes sans notes, ça fait sourire.
De plus, sans vouloir te traiter de rien du tout, tu te déclares souvent toi-même, sur ce forum, comme un réformiste non ?
Enfin, moi je vois plutôt de la démagogie et des tentatives de se mettre les CDE dans la poche chez ceux qui montent tout plein de projets, de sorties, etc. ou qui obtiennent des décharges de "formateurs" auprès des IPR. Et ceux-là sont plus souvent des "pédagos".
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V.Marchais a écrit:Dans mon bahut, il y a une classe sans notes, prise en charge par des collègues volontaires. Nous n'avons pas la même façon de travailler, mais nous nous entendons bien, et nous parvenons même à travailler ensemble, dans le respect les uns des autres. Nous avons suffisamment discuté pour dépasser les caricatures, apprécier ce qui se fait concrètement sur le terrain des deux côtés, et même échanger des trucs qui marchent, sans préjugé. Ce ne sont pas du tout ces collègues, qui ont fait d'autres choix que les miens, qui me dérangent. Ce qui me dérange, c'est qu'on rend petit à petit (via les pressions des CDE, des IPR, les textes nationaux) mon choix à moi, aussi respectable qu'un autre, de plus en plus difficile à tenir.
Maintenant, que la minabilisation de notre métier pousse à toutes les bassesses, y compris à toutes les incohérences pédagogiques, je veux bien le croire, mais cela n'a rien à voir avec une quelconque idéologie, les personnes concernées étant par définition incapables de défendre une idée quelle qu'elle soit.
C'est exactement ce que je pense et ai eu du mal à exprimer.
- CelebornEsprit sacré
John a écrit:Le problème de cette émission, c'est aussi qu'elle catégorise les gens et qu'elle les fait représenter par des personnes qui n'ont pas forcément de légitimité pour cela.
Le Bris, qu'on n'entend de toute façon pas beaucoup, est loin de représenter tous les républicains ou tous les enseignants, et sur le plateau, il n'y a aucun enseignant : il y a deux journalistes parisiens et un ancien recteur.
Alors qu'il aurait pu y avoir deux professeurs représentants clairement deux syndicats aux idées différentes. On est passé à ça de faire un bon débat !
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- 07 septembre 2013 : Répliques d'Alain Finkielkraut sur France Culture - avec Maryline Baumard et Denis Kambouchner
- Maryline Baumard (Le Monde) : "L'école gratuite coûte cher"
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- Le Monde : Maryline Baumard semble avoir du mal à lire les chiffres et l'anglais...
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